Année 2007 - Ministère de la Culture et de la Communication

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60 92.-- CHARTRES (28) - Centre Rue de l’Ane-Rez (4), place Saint-Pierre, église Saint-Pierre et abbaye Saint-Père Cadastre 1983, AN. Lambert : x 537,548 ; y 1082,860 Centre ancien. 38 m 2 , épaisseur des sédiments archéologiques supérieure à 0,80 m, sol géologique non atteint EV - 33 jours, 3 fouilleurs Juliette ASTRUC 7 - Collecteurs, évacuations Égouts. Moyen Âge-période industrielle. 20 - Édifices cultuels catholiques Église Saint-Père. VIe-XXe s. Chapelle Saint-Étienne. Xe-XIIe s. 24 - Funéraire Dans l’ancien cloître, 90 sépultures sont attribuées à la période mérovingienne, mais pas de mobilier pour infirmer ou confirmer. Seule exception, dans le secteur nord-est où se trouvaient quatre défunts dans une fosse : l’un d’entre eux est accompagné d’un verre apode et d’une fibule polylobée. Dans ce secteur, ont également été découvertes des perles de verres et des monnaies gallo-romaines. La plupart des inhumations sont en pleine terre à l’exception de deux sarcophages. VIIe s. (?). Cimetières. Sépultures monastiques en pleine terre ou cercueil (?). XIVe s. 30 - Résumé Dans le cadre d’un projet de réhabilitation de l’aspect roman du clocher-porche, la Commission supérieure des Monuments historiques a demandé au Service municipal d’archéologie d’effectuer des sondages à l’intérieur de la salle basse. Un décapage exhaustif et deux sondages ont permis de connaître l’aspect et le type de construction d’au moins deux sols et de mettre en évidence le mode de construction du clocher-porche lui-même. En effet, le massif de fondation du piédroit nord de l’arcature en plein cintre ouvrant sur la nef a été dégagé. Le plus ancien niveau de sol est daté de l’époque médiévale et le plus récent de l’époque moderne, mais la structuration de l’espace semble identique. Trois sépultures ont été identifiées (l’une de l’époque médiévale et deux de l’époque moderne) mais une seule a été fouillée entièrement. Enfin, une structure de chauffe de l’époque moderne a été interprétée comme un moule à cloche. Bibliographie(s) : ASTRUC 2002, CERCY, ASTRUC 2001, JOLY 1999, JOLY 2001 93.-- CHARTRES (28) - Centre Rue de la Croix-Jumelin (5bis) Cadastre, CZ : 131. Lambert : x 537,126 ; y 1083,971 Centre ancien. Destruction du site. 2360 m 2 , épaisseur des sédiments archéologiques de 0,30 à 0,90 m, sol géologique atteint EV - 3 semaines, 4 fouilleurs Juliette ASTRUC 1 - Voies Cailloutis bordé par un caniveau. Ier-fin IIe s. et fin IIedébut IIIe s. 2 - Espaces libres Cailloutis pouvant s’apparenter à un espace extérieur. Ier-fin IIe s. 30 - Résumé Ce diagnostic a donné des résultats intéressants sur une zone peu connue de la ville de Chartres. En effet, aucune observation n’avait été effectuée auparavant au nord du Couesnon dont on ignorait s’il constituait la limite septentrionale de l’agglomération antique. La parcelle diagnostiquée est située sur le versant nord de la vallée des Vauroux irriguée par le Couesnon, elle présente des niveaux géologiques (colluvions) très différents de ceux observés sur le site voisin (28.085.0204) caractéristiques d’un fond de vallée (alluvions). Les six sondages réalisés ont livré des niveaux de voirie d’axe sud-ouest/nord-est et ouestest bordés, vers le nord, par des caniveaux, ainsi que des zones empierrées pouvant s’apparenter à des espaces extérieurs de type place. Ce réseau viaire délimitant de vastes espaces non bâtis est peut-être un aménagement particulier de bordure de rivière. Les niveaux de voies pourraient être des sortes de quais de déchargement et les zones de places, des lieux de stockage. Bibliographie(s) : ASTRUC, DELVOLVE 2007 94.-- CHARTRES (28) - Centre Rue des Bas-Bourgs, Saint-Martin-au-Val Cadastre 1983, AP : 0168 à 0173, 0265, 0330, 0366, 0369, 0371 Zone périurbaine. Conservation et protection du site. 2837 m 2 , aménagement 24 852 m 2 , épaisseur des sédiments archéologiques de 2 à 3,50 m, sol géologique atteint SP - 13 semaines, 14 fouilleurs Études en cours : faune, céramique, verre, mobilier ferreux Annuaire 2005, notice 84 ; Annuaire 2006, notice 88 Poursuite de l’opération en 2008 Bruno BAZIN 4 - Aménagements du relief Terrasse en façade, aménagement d’argile. 120-140 de n. è. (?). 7 - Collecteurs, évacuations Égout dans le portique est. 70-120 de n. è. 16 - Bains Possibles thermes devant la façade monumentale. Datation indéterminée. 18 - Habitat privé Four domestique. IVe-VIe s. (?). 19 - Cultes païens Quadriportique de 190 par 300 cm correspondant probablement à l’enceinte d’un sanctuaire. 70-350 de n. è. 24 - Funéraire Tombe collective sous la forme d’une fosse de 40 m de long. 260-280 de n. è. 25 - Artisanat Ateliers de récupération ou de recyclage des alliages cuivreux et forge. 2ème moitié IIIe s. de n. è. Four à chaux. 1ère moitié IVe s. 30 - Résumé La campagne 2007 apporte des compléments d’informations sur l’agencement architectural du monument et sur sa chronologie. Les niveaux de construction appréhendés dans le portique est, la cour intérieure, le pavillon d’angle et l’extérieur nord du pavillon d’angle se matérialisent par des remblais d’argile, de chaux et quelques couches d’occupation. Un bâtiment sur poteaux, peut-être un atelier, est localisé à l’extérieur nord du pavillon d’angle. L’ensemble de ces aménagements situe la construction du monument vers les années 70-120. Une seconde phase d’édification probable,
61 datée de 120-140, est attestée à l’extérieur du portique nord et à l’est du péribole. Elle se matérialise par un épais niveau de limon ainsi qu’un cailloutis de circulation. En façade du monument, un épais remblai d’argile sert d’assise à une esplanade. Une période de récupération intervient à la fin du IIe, première moitié IIIe siècle. Elle est représentée par le creusement de grandes fosses dans la cour intérieure et le démontage de murs à l’angle sud-ouest et au nord du pavillon. Une réoccupation du secteur est visible, après l’abandon, au cours de la deuxième moitié du IIIe, première moitié du IVe siècle. Deux ateliers de récupération ou de recyclage des alliages cuivreux sont installés au nord de l’exèdre A et au nord du pavillon d’angle. Ils sont associés à une activité de forge et datés de la seconde moitié du IIIe siècle. À l’est de l’exèdre A, une énorme fosse, de plus de 40 m de long et 8 m de large est comblée par de nombreux objets : ossements animaux, céramiques, verre, tabletterie, alliages cuivreux... et des restes humains sans connexion anatomique. L’ensemble est daté de la deuxième moitié du IIIe siècle. L’interprétation de ce comblement n’est actuellement pas bien définie, mais il pourrait s’agir d’un charnier, d’une vidange de sépultures ou de pratiques rituelles. Cette fosse est remplie, dans les niveaux supérieurs, par des couches de démolition des murs du complexe. La fouille du four à chaux dégagé en 2006, s’est concentrée sur la poursuite de l’étude de l’aire de chauffe et des traces d’activités (cendres, chaux). Il est daté de la première moitié du IVe siècle. Enfin, à l’est du péribole, une autre structure s’apparente à un four de forme quadrangulaire, bien que sa fonction précise soit indéterminée. 95.-- CHARTRES (28) - Centre Rue du Massacre (22) Cadastre, AE. Lambert : x 537,459 ; y 1083,751 Centre ancien. 70 m 2 , épaisseur des sédiments archéologiques supérieure à 2 m, sol géologique non atteint EV - 157 jours, 1 fouilleur Vincent ACHERÉ 3 - Aménagements des berges et voies d’eau Remblais. Datation indéterminée. 4 - Aménagements du relief Remblais. Datation indéterminée. 8 - Système défensif urbain Enceinte urbaine. XVIe-XVIIe s. 30 - Résumé L’opération effectuée sur cette parcelle avait pour objectif l’observation et l’étude des fondations du rempart. La présence de la nappe phréatique n’a pas permis d’approfondir suffisamment cette étude. La partie supérieure des fondations a pu être observée. Elle se caractérise par la présence de semelles débordantes et par un changement de mortier, celui-ci est alors un mortier hydraulique rose. Les remblais rencontrés lors du creusement du sondage ont livré peu de matériel et leur origine est imprécise : comblement de la tranchée, création de la berge ou élévation du sol. Aucune tranchée de fondation n’a été observée. De plus, il est, dans l’état actuel des recherches, très difficile de savoir si le rempart était baigné par les eaux de la rivière ou si, dès l’origine, une berge était présente. Mais il est probable que le creusement pour l’installation des fondations du rempart se soit effectué dans la vase de cette zone humide et que l’apport d’argile à silex directement au-dessus de ces alluvions corresponde à une volonté d’assainir cette zone et de consolider ou de créer un espace praticable entre la muraille et la rivière. L’élévation du rempart a fait l’objet de réfections et de consolidation illustrées par la présence de ciment à certains endroits sur le parement externe. Le parement interne est peu visible malgré la destruction d’une cave. Bibliographie(s) : ACHERÉ, DELALANDE 2007c 96.-- CHARTRES (28) - Centre Rue Hubert-Latham Cadastre 2005, BL : 25, 34, 296, 433, 434, 469, 471, 3425. Lambert : x 537,825 ; y 1084,179 Destruction partielle du site. 1880 + 1675 m 2 , épaisseur des sédiments archéologiques de 0,60 m, sol géologique atteint EV + SP - 11 + 40 jours, 5 fouilleurs Étude en cours : anthropologie Pascal GIBUT 2 - Espaces libres Chapelet de 6 fosses-dépotoirs à équidés et inhumation de deux vases cercueils pour individus périnataux sur une limite reconnue. IIe-fin IIIe s. 8 - Système défensif urbain Fossé d’enceinte avec talus de terre utilisé jusqu’au début IIe siècle. Période augustéenne (?)-début IIe s. 10 - Garnisons, casernements Pas de tir pour une DCA. 1939-1945. 12 - Pouvoir civil, justice Fossé sans talus marquant le pomerium d’Autricum. Jusqu’au IIIe s. au moins. 24 - Funéraire Deux vases cercueils d’individus périnataux (voir aussi rubrique 2). IIe-IIIe s. 26 - Agriculture, élevage Fossés empierrés de drainage repérés en fouille, culture de la vigne attestée dans les sources écrites. Période médiévale ou moderne à l’époque industrielle. 30 - Résumé Ce diagnostic réalisé sur plus de 10 000 m 2 a révélé une concentration de vestiges du Haut-Empire au sudouest du terrain. L’importance de ces vestiges pour l’histoire d’Autricum a motivé une fouille extensive sur plus de 1600 m 2 . Les traces d’occupation concernent trois périodes : - durant le Haut-Empire deux phases d’occupation sont attestées. La phase la plus ancienne est consacrée à l’extraction d’argile révélée par deux grandes fosses. Au sommet du bord de la fosse la plus à l’ouest, se trouve une inhumation en vase cercueil d’un individu périnatal. Cette phase a pu débuter vers le milieu du Ier siècle. La phase la plus récente s’achèverait vers la fin du IIIe siècle. Il s’agit de l’utilisation d’une grande fosse-dépotoir réservée, semble-t-il exclusivement, au rejet d’équidés. On y accédait par l’ouest où les traces d’un chemin bordé de fossés parallèles ont été relevées. - aux époques industrielle et moderne (et médiévale probablement), des fossés de drainage de parcelles sont apparus selon deux axes. Dans la partie ouest du terrain, les drains sont perpendiculaires à la rue des Grandes-Filles-Dieu, alors que dans la partie est du terrain ils sont perpendiculaires à l’axe de la sente des Chenêts. Ces axes sont aussi visibles sur le cadastre dit de “Napoléon”. Historiquement ces terrains sont consacrés à la culture de la vigne au moins depuis le début du XVIe, voire du XIVe siècle. - à l’époque industrielle quelques tranchées, fosse et
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