Année 2007 - Ministère de la Culture et de la Communication

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88.-- CHARLEVILLE-MÉZIÈRES (08) -
Champagne-Ardenne
ZAC de Montjoly
Cadastre, T : 171, 176, 177, H : 2033. Lambert :
x 771,500 ; y 2533,350
Aménagement 5000 m 2 , épaisseur des sédiments
archéologiques de 3 m maximum, sol géologique atteint
SURV - 1 fouilleur
Geert VERBRUGGHE
7 - Collecteurs, évacuations
Adductions d’eau : égouts. XIXe s.
8 - Système défensif urbain
Bastion de Longueville (XVIIe s.) devant le rempart
XVIIIe s. XVIIe s.
27 - Industrie
Usine : établissements Jubert, installation à partir du
milieu du XIXe s.
30 - Résumé
Cette opération a consisté au suivi des travaux de terrassement
sur le bastion dit de Longueville (XVIIe s.),
devant les remparts XVIIIe siècle, conservés en partie
en élévation.
Bibliographie(s) : ACHARD-COROMPT 2001
89.-- CHARTRES (28) - Centre
Avenue du Médecin-Général-Beyne
Cadastre 2005, BY. Lambert : x 539,249 ; y 1084,107
Zone périurbaine. Destruction du site.
16 439 m 2 , sol géologique atteint
EV - 19 jours, 1 fouilleur
Vincent ACHERÉ
1 - Voies
Sente. Haut-Empire.
Chemin de Chartres à Oisème et sente. Période
moderne.
26 - Agriculture, élevage
Mares et réseau de fossés. Haut-Empire.
30 - Résumé
Ce diagnostic permet d’aborder pour la première fois
l’occupation du plateau à l’est de la ville antique de
Chartres. Deux périodes d’occupation ont laissé des
traces :
- Une période gallo-romaine, pour laquelle des mares
et un réseau de fossés, ainsi que les vestiges d’une
sente ont été étudiés. Ces structures se situent à
l’ouest et au sud de la parcelle, vers la route d’Ablis.
- Une période moderne, caractérisée par la mise au
jour du chemin de Chartres à Oisème et d’une sente
venant du nord et joignant le chemin par l’intermédiaire
d’un carrefour.
Ces deux occupations montrent que le caractère rural
de cette parcelle a perduré depuis au moins l’époque
gallo-romaine jusqu’à l’installation de la base aérienne
au milieu du XXe siècle.
Bibliographie(s) : ACHERÉ, DELALANDE 2007a
90.-- CHARTRES (28) - Centre
Le Muid Pintard
Cadastre, ZO : 17 à 25. Lambert : x 541,054 ;
y 1081,984
Territoire rural.
11 672 m 2 , sol géologique atteint
EV - 5 semaines, 1 fouilleur
Vincent ACHERÉ
10 - Garnisons, casernements
Casemate (?). 1935/1945.
26 - Agriculture, élevage
Fossés (parcellaires ?). Haut-Empire.
30 - Résumé
De nombreux diagnostics ou opérations de fouilles, à
proximité du Muid Pintard, ont permis d’étudier des
occupations préhistoriques, médiévales, modernes
et/ou industrielles. Il convenait de déterminer si la
densité de vestiges archéologiques au Muid Pintard
était aussi importante. Le résultat de l’opération sur
cette parcelle n’entre pas dans cette catégorie. En
effet, seuls quelques éléments archéologiques datés
du Paléolithique moyen et de la Préhistoire en général
ont été découverts. S’ensuit un hiatus chronologique
durant lequel un très petit nombre de structures est
apparu : deux fossés gallo-romains et un creusement
moderne. La période industrielle clôt ce vide par la
présence de fosses et de structures liées en grande
partie à la Seconde Guerre mondiale. Le Muid Pintard,
actuellement un champ de colza, semble donc avoir
été, depuis la fin de la Préhistoire, uniquement un
espace à vocation agricole, perturbé par le dernier
conflit mondial.
Bibliographie(s) : ACHERÉ, DELALANDE 2007b
91.-- CHARTRES (28) - Centre
Place Drouaise (10-12)
Cadastre, AE. Lambert : x 537,350 ; y 1083,871
56 m 2 , épaisseur des sédiments archéologiques supérieure
à 2 m, sol géologique non atteint
EV - 2 jours, 1 fouilleur
Vincent ACHERÉ
8 - Système défensif urbain
Rempart. Terrasse de soutènement. XVIe-XVIIe s.
30 - Résumé
Ce diagnostic réalisé dans l’enceinte de l’école
primaire de la Brèche a permis d’étudier une partie
du rempart médiéval et moderne de la ville de
Chartres. Cette parcelle est située au nord de la
ville, à proximité de la place Drouaise, à l’endroit
supposé où, en 1568, les Protestants firent le siège
de Chartres. L’opération s’est divisée en deux
temps. Tout d’abord l’étude de la terrasse appuyée
contre le rempart côté ville. Cette structure est
composée de remblais dont les plus récents sont
datés aux environs des XVIe et XVIIe siècles. Elle
semble bien correspondre à la levée de terre mise
en place par les habitants de Chartres pour
soutenir le rempart face aux boulets huguenots. Un
mur tangent au rempart est apparu dans ces
remblais. Sa fonction est indéterminée, mais la
présence d’enduit sur sa face sud laisse supposer
qu’il fut à un moment à l’air libre. L’observation du
rempart côté extra-muros, sur une longueur de
47 m, a révélé cinq blasons et une sculpture sur la
partie est, la plus accessible. Un historien du
XIXe siècle cite la présence de cette statue
représentant la Vierge ; en revanche, les blasons
sont pour l’instant non identifiés. Le rempart
montre de nombreuses traces de réfections qui
pourraient résulter de la création de la brèche.
Une étude plus approfondie du bâti s’avère
nécessaire pour confirmer et compléter la
connaissance del’enceinte urbaine de
Chartres.
Bibliographie(s) : ACHERÉ, BEN KADDOUR 2007