Année 2007 - Ministère de la Culture et de la Communication

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environs, le rattachement des sépultures à celle-ci est
possible, mais reste à démontrer par des fouilles
archéologiques étendues.
65.-- BESANÇON (25) - Franche-Comté
Rue Battant (85 bis)
Cadastre, AZ : 130, 198 à 200. Lambert : x 879,900 ;
y 2255,300 ; z 247 à 249 NGF
1423 m 2 , aménagement 1423 m 2 , épaisseur des
sédiments archéologiques de 0,80 à 4,50 m minimum,
sol géologique atteint
SP - 6 semaines, 6 fouilleurs
Occupation antérieure à la première urbanisation
Christophe GASTON
1 - Voies
Murs parcellaires. IIe s. à nos jours.
2 - Espaces libres
Jardin et terrain vague. IIe s. à nos jours.
4 - Aménagements du relief
Murs de terrasses. IIe s. à nos jours.
17 - Commerce, échanges
Auberge du Mouton Blanc. XVIIe s.
18 - Habitat privé
Cave médiévale. XVe s.
25 - Artisanat
Fours à chaux. Ier-IIe s. de n. è.
26 - Agriculture, élevage
Jardin, cultures vivrières, enclos.
28 - Extraction
Carrière de pierre à bâtir. Ier s. de n. è.
30 - Résumé
Cette opération a permis, pour la première fois à
Besançon, de mettre en évidence une carrière antique
d’extraction de matériaux de construction. Cette
carrière de pierre calcaire est destinée, dans un
premier temps (début Ier s. apr. J.-C.), à fournir des
petits moellons pour les maçonneries de la ville
antique. Son activité est ensuite réorientée sur la
production de chaux, entre le milieu du Ier et le milieu
du IIe siècle. Un net changement de fonction du
secteur intervient dès la seconde moitié du IIe siècle,
avec la fin des activités artisanales et une mise en
végétation (cultures vivrières, jardins ou enclos) structurée
par des murets de terrasse en pierres sèches et
des murs de clôture. À la fin de cette dernière occupation
antique, perdurant jusqu’au IIIe siècle, le hiatus
chronologique déjà observé dans le quartier se
confirme, puisque le secteur est abandonné jusqu’au
XIIIe siècle. Un nouveau lotissement du quartier se
met alors progressivement en place, sous forme d’un
parcellaire médiéval en lanières, avec notamment
dans l’emprise, le creusement au XVe siècle d’une
cave semi-enterrée. C’est au début du XVIIe siècle
que toute la parcelle est profondément remaniée par la
construction de l’auberge du Mouton Blanc, dont les
bâtiments et jardins sont encore partiellement visibles
de nos jours.
66.-- BESANÇON (25) - Franche-Comté
ZAC îlot Pasteur
Cadastre 1987, AW : 93. Lambert : Ax 878,820 ;
Ay 2255,255 ; Bx 878,880 ; By 2255,300
Centre ancien, secteur sauvegardé.
Sol géologique atteint
EV - 1 jour, 2 fouilleurs
Occupation antérieure à la première urbanisation
Annuaire 2006, notice 48
Claudine MUNIER
29 - Formations naturelles
Fossés ou paléochenaux. La Tène finale (?) et
datation indéterminée.
30 - Résumé
Des diagnostics archéologiques ont été réalisés en 2000,
puis en 2006 après démolition du bâti. Ces derniers ont été
interrompus en raison de la découverte d’une pollution
aux hydrocarbures (cf. Annuaire 2006, notice 48). Le toit du
TN n’avait pas été atteint en raison de la présence de la
nappe phréatique. Des carottages ont été demandés par
le SRA afin de compléter la documentation. Dix sondages
géotechniques de 8 à 10 m de profondeur et 15 cm de
diamètre ont été réalisés par l’entreprise Géotec. Bien
que confinés dans trois zones définies comme non polluées,
ils confirment la présence et la suite, vers le Doubs, d’un
paléochenal ou d’un fossé détecté en 2006 dans le
sondage A. Une autre dépression, 25 m plus au sudouest,
qui tourne ensuite vers le sud, semble lui être
parallèle; son comblement caillouteux n’est en revanche
pas comparable. Les niveaux d’occupations antiques
semblent surtout concentrés dans les 40 m qui bordent la
voie observée dans le sondage B de 2006. Le toit du TN
(gravier alluvionnaire sous-jacent aux limons de débordement
du Doubs) a pu être repéré entre 6 et 7,50 m du sol
actuel de la cour.
Bibliographie(s) : MUNIER 2007a
67.-- BÉZIERS (34) - Languedoc-Roussillon
Rue Albert-Schweitzer (10)
Cadastre 1982, NY : 225. Lambert : x 673,300 ;
y 3118,100
Zone périurbaine.
Sol géologique atteint
EV - 1 fouilleur
Secteur urbanisé après 1945
Résultats négatifs
Stéphanie RAUX
68.-- BLAIN (44) - Pays de la Loire
Rue Aristide-Briand (14)
Cadastre, AR : 582 à 584. Lambert : x 290,985 ;
y 2283,230
Centre ancien. Destruction du site.
227 m 2 , aménagement 1556 m 2 , épaisseur des sédiments
archéologiques de 0,25 à 1,10 m, sol géologique atteint
EV - 3 jours, 2 fouilleurs
Patrick BELLANGER
3 - Aménagements des berges et voies d’eau
Remblais de berge de ruisseau.
30 - Résumé
Comme il avait déjà été constaté lors d’opérations précédentes,
la rive gauche du ruisseau du Bottier a connu
des remblaiements massifs dès le Ier siècle de notre
ère. Le terrain semble toutefois inoccupé à l’époque antique
à l’exception d’un mur d’orientation NE/SO, longé
par un fossé et localisé dans la partie haute à l’est.
69.-- BLAIN (44) - Pays de la Loire
Rue Aristide-Briand (16-18)
Cadastre, AR : 107, 109, 111, 558. Lambert :
x 290,975 ; y 2283,260