Année 2007 - Ministère de la Culture et de la Communication

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vague de construction s’ajoute celle d’un collecteur
souterrain voûté qui permettait l’écoulement des eaux
usées, dont le puits d’accès fut obturé dans le courant
du XIXe siècle. Au cours de cette période, le palais
épiscopal paraît avoir connu régulièrement des réfections
de ses soubassements comme l’atteste la
présence d’une longue tranchée probablement continue
mise au jour parallèlement au mur gouttereau nordouest.
Le mur de clôture construit parallèlement à la
résidence de l’évêque fit également l’objet de
plusieurs réparations. L’ouverture réalisée dans la
zone 2 a permis de mettre au jour plusieurs vestiges
maçonnés construits au pied du mur de clôture actuel
du musée qui correspond à l’ancien mur gouttereau
nord-est de la galerie de l’évêque. L’intervention s’est
limitée ici au dégagement des vestiges jusqu’à leur
niveau d’arasement. Deux grandes phases de
construction (médiévale et moderne) ont ainsi été
identifiées d’après le mode de construction des
maçonneries. Les maçonneries appartenant à la
seconde phase, si elles furent bien mises en place en
même temps, comme le laisse suggérer leur mode de
construction, témoignent d’un profond réaménagement
de l’espace interne de la cour du palais épiscopal
avec, non seulement la mise en place de la galerie de
l’évêque, mais aussi du secteur correspondant à la
prison de l’évêché (mur de clôture, bâtiments). Ces
constructions reprennent en partie des vestiges de
construction remontant à une période plus ancienne.
62.-- BEAUVAIS (60) - Picardie
Rue de Calais (103, 105 et 107), ancienne UPC
Cadastre, BJ : 327 et 439. Lambert : x 581,500 ;
y 1193,300
Zone périurbaine. Destruction du site.
120 m 2 , aménagement 2813 m 2 , épaisseur des sédiments
archéologiques de 0,50 m, sol géologique atteint
EV - 7 jours, 2 fouilleurs
Étude en cours : faune
Jean-Marc FÉMOLANT
1 - Voies
Large et profond fossé en bordure probable d’une
chaussée. Bas-Empire.
2 - Espaces libres
Espace non bâti. Antiquité à période contemporaine.
7 - Collecteurs, évacuations
Fossé collecteur. Bas-Empire.
26 - Agriculture, élevage
Jardin. XVIIe-XVIIIe s.
30 - Résumé
Implantée au nord-ouest et à environ 400 m du centreville
historique, la parcelle concernée par le diagnostic,
d’une surface de 2 813 m 2 , correspond en fait à
l’emplacement de l’ancienne Unité de production
culinaire de la ville. Lors de cette intervention six
structures, de natures et d’époques différentes, ont été
découvertes : un fossé large et profond, comblé à la
période antique, deux fosses ainsi que plusieurs
segments fossoyés contenant du matériel de l’époque
moderne ont été étudiés. Le fossé antique, creusé
dans le substrat alluvionnaire et conservé sur une
profondeur de 2,15 m (sous le TN), a été dégagé sur
une longueur de 5 m. Placé parallèlement à la rue de
Calais, il présentait des bords évasés et un fond plus
ou moins plat. L’ouverture à son sommet a été estimée
à près de 2,10 m. Bien que la fonction de cette
structure, qui n’est plus utilisée à la fin du IIIe siècle,
n’ait pas été clairement établie, il semble néanmoins
vraisemblable qu’elle fût employée pour l’adduction de
l’eau. En outre, la fouille des autres vestiges, fosses et
segments fossoyés, retrouvés sur les lieux et datant
de la période moderne, n’a pas apporté de précision
sur leur utilisation.
63.-- BEAUVAIS (60) - Picardie
Rue du Pré-Martinet
Cadastre 1983, W : 91 et 399. Lambert : x 582,170 ;
y 1192,050 ; z 62,23 NGF
Zone périurbaine. Destruction du site.
34,96 m 2 , aménagement 952 m 2 , épaisseur des sédiments
archéologiques de 0,70 à 0,85 m, sol géologique
atteint
EV - 1 jour, 2 fouilleurs
Danaël VEYSSIER
26 - Agriculture, élevage
Limites de parcelles par des fossés : espace maraîcher.
XIVe/XVe-XXe s.
30 - Résumé
Un projet de construction d’une maison individuelle
avec piscine est à l’origine de ce diagnostic préventif.
Cette intervention archéologique était l’occasion
d’observer les niveaux les plus anciens et d’obtenir
des informations sur l’extension de la ville antique.
Cinq sondages profonds ont été réalisés sur une
superficie de 952 m 2 . Ceux-ci ne furent pas révélateurs
de structures archéologiques, mais nous ont
permis de confirmer la stratigraphie de ce secteur
inexploré et d’attester de faits connus. Nous avons en
effet repéré des aménagements, allant de l’époque
médiévale à contemporaine, correspondant à des
canaux d’irrigation utilisés pour séparer des parcelles
de jardins. Ces fossés attestent l’existence d’une
exploitation horticole de cette zone maraîchère. Ceuxci
furent comblés probablement au XXe siècle par des
rebus métallurgiques provenant vraisemblablement de
la fonderie Thomas fils, installée à proximité jusqu’en
1950.
64.-- BERGERAC (24) - Aquitaine
Rue du Torrent
Cadastre, DK : 240, 242. Lambert : x 453,171 ;
y 3285,317
Zone périurbaine. Destruction du site.
270 m 2 , aménagement 4050 m 2 , sol géologique atteint
EV - 1 semaine, 2 fouilleurs
Christian SCUILLER
24 - Funéraire
Cimetière : groupe de 10 fosses, inhumations,
cercueil, 1 sujet allongé sur le dos. XIVe-XVIe s.
30 - Résumé
Le diagnostic archéologique a été réalisé dans le
faubourg du Pont-Saint-Jean considéré comme faisant
partie de l’un des moments forts de l’extension de
Bergerac. Des structures en creux et un petit groupe
de tombes (une dizaine de fosses dont la fouille de
l’une d’entre elles révèlerait des sujets inhumés probablement
en cercueils) ont été mis au jour. La datation
problématique des sépultures (XIVe-XVIe s.) ne
permet pas de préciser si nous nous situons en plein
développement du faubourg Saint-Jean (début du
XIVe s.), ou après, lors des phases du repli spatial et
démographique conséquent aux perturbations des
guerres de Cent ans et/ou de Religion. Une chapelle
disparue (chapelle Saint-Jean) est signalée dans les