Année 2007 - Ministère de la Culture et de la Communication

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24 - Funéraire
Cimetière de l’ancien hôpital militaire vers le sud et
très proche.
26 - Agriculture, élevage
Jardin potager.
29 - Formations naturelles
Coulée de lave du volcan de la Soufrière.
30 - Résumé
Cette opération a permis la reconnaissance de deux
ensembles de vestiges archéologiques. Il s’agit du mur
de clôture des casernes militaires d’Orléans, datant de
1825, et d’une maison résidentielle, probablement
construite au début du XIXe siècle. Le mur est encore
intact, sauf pour un morceau, et montre encore de
nombreux détails architecturaux. La maison a été
rasée mais l’organisation spatiale de la parcelle était
encore visible : zone d’habitat, chemin d’accès, potager
et jardin. On ne peut pas attester que la maison a été
précédée par une autre construction mais les cartes
anciennes indiquent clairement un bâtiment sur la rive
gauche de la rivière Espérance à cette hauteur. Aucun
indice n’a été trouvé en association avec le cimetière de
l’ancien hôpital, malgré la proximité de la parcelle
diagnostiquée.
56.-- BAYONNE (64) - Aquitaine
Rue Tour-de-Sault (12-13), hôtel des
Basses-Pyrénées, tour dite “du Bourreau”
Cadastre 1979, Bx : 251 à 253. Lambert : x 291,147 ;
y 1839,318
BATI - 12 jours, 3 fouilleurs
Mélanie CHAILLOU, Jean-Pascal FOURDRIN
8 - Système défensif urbain
Tour appartenant au rempart antique et départ des
courtines attenantes. Antiquité tardive, remaniée au
Moyen Âge et à l’époque moderne.
30 - Résumé
La tour dite “du Bourreau” appartient au rempart antique
de Bayonne. Lors des travaux précédant la réouverture
de l’hôtel des Basses-Pyrénées, l’étude du bâti
de cette tour a permis de mettre en évidence des
caractéristiques du rempart déjà identifiées dans
la ville. La tour, qui s’élevait sur deux étages,
était ouverte aux niveaux supérieurs de trois fenêtres
couvertes en plein cintre (au moins au premier étage)
et deux portes latérales donnaient accès aux
courtines au premier étage. L’intérêt de cette étude
réside dans le fait que des structures connues pour le
premier étage des tours de Bayonne ont pu être
identifiées pour la première fois à l’étage supérieur,
que ce soit pour les fenêtres comme pour les
planchers, composés de deux poutres superposées
sur lesquelles reposaient des solives. Au Moyen Âge
(vers le XIIIe ou le XIVe s.), la tour a été surélevée d’un
niveau et a été percée dans un troisième temps (au
XVe s. ?), au dernier étage, d’une série d’ouvertures
ébrasées qui pourraient avoir servi de crénelages. La
tour a ensuite servi de lieu d’habitation au bourreau de
la ville, sans doute à partir du XVIIe siècle. Mais bien
que la tour ait été très remaniée, peu d’aménagements
liés au confort ont été reconnus et ils n’ont pu
être datés précisément. (Jean-Pascal Fourdrin a
étudié les parties antiques de la tour).
Bibliographie(s) : FOURDRIN 2004, FOURDRIN 2005,
FOURDRIN 2006, FOURDRIN 2007
57.-- BEAUGENCY (45) - Centre
Rue de l’Abattoir (17)
Cadastre, F : 444p, 3269p, 3844p. Lambert : x 547,040;
y 2309,660 ; z 103 NGF
Zone périurbaine. Destruction du site.
Sol géologique atteint
EV - 1 semaine, 2 fouilleurs
Secteur urbanisé après 1945
Résultats négatifs
Simon BRYANT
20 - Édifices cultuels catholiques
Site de la chapelle d’une maladrerie, démolie en 1848.
XVe s. (?).
30 - Résumé
Le projet d’aménagement consiste en un lotissement
des terrains autour des anciens ateliers des services
municipaux de la ville de Beaugency. Ceux-ci étaient
installés dans les bâtiments des anciens abattoirs de
la ville, érigés en 1848. Avant leur construction, le site
était occupé par la chapelle Saint-Michel et son cimetière,
attestés dès le XIIIe siècle. Des indices d’une
zone d’habitat de l’époque carolingienne ont également
été repérés. Seize sondages archéologiques ont montré
l’absence de tout vestige archéologique ; le site a
vraisemblablement servi de zone d’extraction du
calcaire dur avant de devenir une décharge domestique
entre le XIXe siècle et la période suivant la Deuxième
Guerre mondiale. Le substrat a été atteint à une
profondeur de 2,60 m, la stratigraphie était composée
des débris de la décharge. Le terrain autour de l’angle
sud-est des bâtiments de l’abattoir était moins
perturbé et le calcaire affleurait à une profondeur de
0,60 à 1,30 m. Quelques ossements résiduels attestent
la présence antérieure de sépultures mais celles-ci ont
sans doute été déblayées lors de la démolition de la
chapelle et la construction de l’abattoir.
Bibliographie(s) : BRYANT 2007a
58.-- BEAUVAIS (60) - Picardie
Boulevard de l’Assaut (3), lycée Félix-Faure
Cadastre, K : 73. Lambert : x 582,160 ; y 1192,897
Destruction du site.
69 m 2 , aménagement 210 m 2 , sol géologique non atteint
EV - 3 jours, 3 fouilleurs
Sébastien LEFÈVRE
1 - Voies
Limite parcellaire (?) (muret). Trottoir empierré (?).
Antiquité.
2 - Espaces libres
Jardin. Périodes moderne à contemporaine.
4 - Aménagements du relief
Occupation placée sur une terrasse. Muret de soutènement
(?). Antiquité.
18 - Habitat privé
Cour empierrée (?). Antiquité.
28 - Extraction
Carrières. Antiquité.
30 - Résumé
L’opération de diagnostic, réalisée sur l’emprise
foncière de 210 m 2 au 3, boulevard de l’Assaut (lycée
Félix-Faure), a livré quelques vestiges d’occupation de
la période antique. Ces indices paraissaient seulement
conservés sur les deux tiers occidentaux de la future
emprise constructible où les dépôts atteignaient entre
0,31 m et 0,98 m d’épaisseur (structures et remblais