Année 2007 - Ministère de la Culture et de la Communication

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limon argilo-sableux comblées durant la période
flavienne. On constate un hiatus de l’occupation entre
la période flavienne et l’Antiquité tardive. À la fin de
l’Antiquité, l’occupation est matérialisée par des
habitations, un axe viaire et des aires d’ensilage puis
les silos sont abandonnés. Une petite aire funéraire
est composée de trois sépultures datées du VIIe au
VIIIe siècle de notre ère. Les aires d’ensilage sont
datées des Xe-XIe siècles.
Bibliographie(s) : PISKORZ 2006b
53.-- BARZAN (17) - Poitou-Charentes
Le Fâ, prospection géophysique
Territoire rural. Conservation du site.
PI - 4 semaines, 2 fouilleurs
Agglomération désertée
Poursuite de l’opération en 2008
Vivien MATHÉ
30 - Résumé
Cette étude correspond à la poursuite de la campagne
de prospection géophysique ayant pour objectif de
localiser le ou les ports de l’agglomération antique du
site du Fâ (Barzan, 17). Les premières recherches,
initiées en 2006, ont mis en évidence de probables
structures portuaires à proximité du site, à Chandorat
(Mathé et al. 2006). Ces découvertes ont notamment
bénéficié de l’utilisation d’un protocole novateur pour
la recherche de structures bâties au sein de zones
humides. Une vaste zone topographique et géographiquement
propice avait d’abord fait l’objet d’une
prospection électromagnétique à l’EM31. La profondeur
d’investigation de plusieurs mètres de cet instrument
nous avait permis de cartographier la topographie du
substrat calcaire et des structures bâties massives.
Cette méthode avait notamment permis de préciser la
limite de probables bassins. Ce travail à basse résolution
sur plus de 15 ha s’était poursuivi par une étude électrique
haute résolution localisée sur les zones qui
apparaissaient les plus intéressantes. Un protocole
comparable a depuis été utilisé pour la découverte de
structures vraisemblablement portuaires à Saint-
Germain-d’Esteuil en Gironde (Mathé, Laplaige 2007)
et à Narbonne dans l’Aude (Mathé et al. 2007). En
2007, cette démarche a été poursuivie à Chandorat et
initiée dans le marais des Monards. En effet, la localisation
et les dimensions modestes de la zone
portuaire étudiée en 2006 à Chandorat nous laissaient
supposer qu’elle n’était pas unique. De plus, des blocs
de maçonnerie de plusieurs mètres de côté avaient
été retrouvés dans le marais des Monards à un endroit
où un cours d’eau change brusquement de direction
sans raison apparente si ce n’est la présence supposée
d’une structure anthropique massive. L’étude géophysique
menée en 2007 dans les marais proches du site
du Fâ se révèle particulièrement riche. Tout d’abord
d’un point de vue méthodologique : aux Monards, le
couplage de la prospection électromagnétique et de la
prospection électrique s’est à nouveau révélé efficace,
il permet de tirer au mieux partie de la rapidité de
l’exploration à l’EM31 et de la finesse des résultats
acquis avec le RM15 ; ensuite, d’un point de vue
archéologique et de la connaissance du site. À
Chandorat, les prospections électromagnétiques ont
permis de poursuivre le tracé du paléorivage, affinant
la délimitation de la zone contenant potentiellement
des aménagements portuaires. La découverte d’une
structure résistante (flèche sableuse ?) fermant
partiellement la baie au sud-est est un autre résultat
important de la campagne 2007. Il permet d’envisager
une configuration des lieux offrant l’abri nécessaire
aux navires. Aux Monards, les prospections au nord du
marais ont mis en évidence une anomalie résistante
aux limites rectilignes. Il s’agit très certainement d’une
plate-forme du substrat calcaire recouverte de
quelques dizaines de centimètres de dépôts argilotourbeux.
Le contour et la géométrie de détails de
cette anomalie laissent supposer des aménagements
de cette zone. De plus, à quelques dizaines de mètres
de là, des anomalies linéaires de quelques mètres de
long ont été repérées au niveau de blocs de calcaire
façonnés affleurant dans la berge du canal. Ces résultats,
ajoutés au ramassage il y a quelques années de
tessons de céramique antique, semblent confirmer
notre hypothèse initiale d’aménagements antiques en
bordure nord du marais des Monards. Cependant, ils
ne sont pas suffisants pour aller plus loin dans l’interprétation
et pour proposer un deuxième site portuaire
au site du Fâ. En effet, aucun bâtiment n’a pu être
identifié par la prospection électrique sur la partie
ouest de la zone. Il serait intéressant de poursuivre la
prospection électrique sur la partie est dont la forme
rectangulaire ne laisse aucun doute sur son origine
anthropique. Ensuite, seules des opérations archéologiques
sous forme de sondages permettraient
peut-être d’établir les liens probables avec le site du Fâ.
Bibliographie(s) : MATHÉ et al. 2006
54.-- BARZAN (17) - Poitou-Charentes
Le Fâ, puits
Cadastre 1934, 677, 678. Lambert : x 348,870 ;
y 2064,545 ; z 14-15 NGF
Secteur sauvegardé. Conservation du site.
3 m 2 , épaisseur des sédiments archéologiques
de 20 m (puits), sol géologique atteint
FP - 3 semaines, 6 fouilleurs
Études en cours : bois, céramique, enduits peints,
faune, flore
Agglomération désertée
Sophie COADIC
6 - Adductions d’eau
Puits. Fin Ier s. de n. è.-début IIe s.
16 - Bains
Puits. Fin Ier s. de n. è.-début IIe s.
30 - Résumé
L’opération a consisté en l’étude d’un puits utilisé à la
fin du Ier siècle de notre ère et comblé dans la
première moitié du IIe siècle.
Bibliographie(s) : COADIC et al. 2006, COADIC et al. 2008
55.-- BASSE-TERRE (971) - Guadeloupe
Ruelle Morin (45)
Cadastre, AK : 288, 289
Zone périurbaine. Destruction du site.
810 m 2 , aménagement 9000 m 2 , sol géologique atteint
PI - 1 semaine, 2 fouilleurs
Martijn VAN DEN BEL
3 - Aménagements des berges et voies d’eau
Mur du campement de l’armée d’Orléans. 1825.
10 - Garnisons, casernements
Mur du camp.
18 - Habitat privé
Habitation. XVIIIe-XIXe s.