Année 2007 - Ministère de la Culture et de la Communication

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26.-- ANNECY-LE-VIEUX (74)
Rhône-Alpes
Rue de Verdun, les Barattes
Cadastre, AS : 428. Lambert : x 896,400 ; y 2108,450
Zone périurbaine. Remblayage du site.
102,03 m 2 , aménagement 1405 m 2 , sol géologique atteint
EV - 2 jours, 2 fouilleurs
Anne-Claude REMY
30 - Résumé
Le diagnostic réalisé à Annecy-le-Vieux, au lieu-dit
Les Barattes, dans un secteur archéologique sensible,
a permis de révéler une occupation rurale datée du Ier
siècle de notre ère. La découverte ancienne de vestiges
antiques au sud, au sud-est et à l’est de la zone sondée
laissait suggérer la poursuite d’une installation. En
effet, les observations effectuées par P. Broise entre
1956 et 1979 ainsi que la fouille effectuée par
J. Serralongue en 2005, témoignent d’une forte occupation.
Des ensembles monumentaux se dessinent au
sommet du versant, alors que les bas de pente,
formant localement des replats, recèlent plutôt des traces
d’aménagements hydrauliques. C’est dans ce contexte
de bas de pente, que l’intervention a eu lieu, révélant
deux murs orientés nord-ouest/sud-est situés sur une
terrasse et un réseau de drains en pierres nord-sud et
est-ouest.
27.-- ANNECY-LE-VIEUX (74)
Rhône-Alpes
Rue Jean-Mermoz (20)
Cadastre, AL : 48, 49, 138. Lambert : x 895,209 ;
y 2109,223
Centre ancien. Destruction du site.
350 m 2 , aménagement 424 m 2 , épaisseur des sédiments
archéologiques de 1,30 m, sol géologique atteint
SP - 22 jours, 5 à 6 fouilleurs
Études en cours : C14, tuiles
Occupation antérieure à la première urbanisation
Franck GABAYET
7 - Collecteurs, évacuations
Collecteur. IIIe-IVe s.
16 - Bains
Bassins (de balnéaire ?). Ier-IIe s.
18 - Habitat privé
Habitation (domus), dépendances. Ier-IVe s.
30 - Résumé
En dépit d’une emprise limitée à quelques 424 m 2 , la
fouille du 20, rue Jean-Mermoz s’est révélée riche de
vestiges. Sur l’ensemble de la parcelle se succèdent
cinq à six bâtiments dont le principal, le bâtiment 1,
dispose de plusieurs pièces aux sols de mortiers,
blancs ou roses. Il est un temps associé au bâtiment 3,
qui compte deux bassins, dont l’un de grandes dimensions
(plus de 9 m du sud au nord), construits à l’aide
de mortier de tuileau. Le bâtiment est ultérieurement
détruit pour laisser passer une grosse canalisation
couverte de grandes dalles de molasse. Le site de la
rue Jean-Mermoz vient compléter le corpus déjà
important des gisements antiques de la commune
d’Annecy-le-Vieux. L’ensemble de ces découvertes
corrobore l’existence, sur le territoire, de plusieurs
habitats de quelque importance dont le statut, villa,
habitats groupés ou autre, devra être sans doute
réétudié, et notamment dans ses relations avec le
vicus de Boutae.
Bibliographie(s) : GABAYET, PLANTEVIN 2008
28.-- ANSE (69) - Rhône-Alpes
La Citadelle
Lambert : x 787,225 ; y 2107,525 ; z 190 NGF
Z.A.C. Destruction et conservation du site.
2000 m 2 , épaisseur des sédiments archéologiques de
10 m maximum, sol géologique non atteint
SP - 8 semaines, 6 fouilleurs
Annuaire 2006, notice 19
Catherine COQUIDÉ
1 - Voies
Sols empierrés, chemin.
Antiquité et période médiévale.
2 - Espaces libres
Fossés, fosses. Antiquité.
4 - Aménagements du relief
Terrasses, espaces décaissés. Antiquité.
16 - Bains
Matériel en remploi.
18 - Habitat privé
Bâtis en dur ou sur poteaux. Antiquité et Ve-VIIe s.
Foyers. Ve-VIIe s.
Espaces inter-bâtis.
30 - Résumé
La fouille de Anse “ la Citadelle” 2007 fait suite à une
série de sondages visant à évaluer le potentiel archéologique
d’un large secteur concerné par l’extension
nord-ouest de l’agglomération. Depuis 1999, des dizaines
d’hectares ont été étudiés révélant l’occupation d’un
pan oriental des Monts du Beaujolais en limite du val
de Saône, depuis les périodes préhistoriques jusqu’à
nos jours. Concernant l’époque antique, les sites s’inscrivent
dans un double contexte, celui de la voie antique
dite “de l’Océan” probablement mise au jour lors des
sondages et celui de Asa Paulini, mentionné sur l’itinéraire
d’Antonin au IIIe siècle, une mention formalisée
sur le terrain par la présence du castrum antique au
cœur de la ville actuelle. La fouille des secteurs directement
menacés de destruction a permis d’aborder les accotements
de la voie ainsi que les marges nord d’un
habitat jusqu’alors inconnu situé à un kilomètre de
l’enceinte antique. Les fouilles successives de 2006 et
2007, cette dernière étant l’objet de ce rapport, en
révéleront l’amplitude chronologique, du Ier siècle
avant J.-C. au VIIe siècle après. J.-C.
Aucune occupation protohistorique ne précède les
premiers vestiges antiques. Une série de fossés antiques,
isoclines, dessine la première emprise de l’homme sur
ce territoire alors qu’un bâti apparaît précocement au
nord. Son épicentre, hors emprise, interfère néanmoins
sur la fouille de 2006 par le biais d’un four et d’une
large fosse. Le matériel issu de l’un des comblements
d’abandon, enduits peints et mobiliers architecturaux,
révèle un décor d’influence italique daté des années
20-10 avant J.-C. et illustre une phase de reconstruction
ou de réfection de période augustéenne. La
première occurrence de cet habitat sur l’emprise de
2007 intervient côté nord, au cours des premières
décennies du Ier siècle de notre ère, lors de l’extension
ouest du bâti. Un fort recouvrement d’origine colluviale
vient recouvrir ce premier édifice. Encore peu anthropisé,
ce dépôt tend à révéler un espace ouvert peu protégé,
soumis aux ruissellements de la pente. On note une
reprise foncière de ce secteur nord et l’installation de
vestiges ténus, sol calcaire ou fosse, vite colmatés par
un remblai trié, exhaussant et nivelant quelque peu la
pente. Le cap du IIe siècle est alors franchi et un édifice
plus complexe prend possession de cet espace. Un
corps principal sur lequel se greffent un couloir
augmenté d’un avant-toit au sud et une suite de petites