Année 2007 - Ministère de la Culture et de la Communication

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19.-- ANGERS (49) - Pays de la Loire
Rue des Filles-Dieu (12)
Cadastre 1971, DH : 45b
Secteur sauvegardé. Destruction du site.
58 m 2 , aménagement 479 m 2 , épaisseur des sédiments
archéologiques de 5,30 m, sol géologique atteint
EV - 1 semaine, 2 fouilleurs
Occupation antérieure à la première urbanisation
Martin PITHON
18 - Habitat privé
Habitation : trace de sablière basse. Fin Ier s. av. n. è.-
début Ier s. de n. è.
Domus : murs récupérés, probable arkose et mortier
blanc ainsi que sol de béton. Ier-IIIe s.
Caves et escalier d’accès. Périodes médiévale et
moderne.
25 - Artisanat
Artisanat du métal : nombreux nodules d’alliage cuivreux
dans une couche de cendre et charbon.
Fin Ier s. av. n. è.-début Ier s. de n. è.
30 - Résumé
Le diagnostic concerne une parcelle située au sommet
du promontoire rocheux qui domine la Maine et autour
duquel s’est développée l’agglomération. À travers un
sondage, ont été mis au jour les vestiges stratifiés des
premières occupations urbaines du site d’Angers. La
répartition stratigraphique et chronologique de l’ensemble
est la suivante :
- 1,10 m de vestiges se rapportant à l’occupation
interne de l’oppidum (années 50/20 av. J.-C.) ;
- 40 à 45 cm de dépôts associés à l’habitat et peut-être
à l’artisanat de l’agglomération augustéenne (années
20 av. à 15 ap. J.-C.) ;
- 38 cm de vestiges correspondant à une construction
de qualité (sol de béton) du Haut-Empire (Ier-IIIe s.) ;
- 2,84 à 3,36 m de vestiges médiévaux et modernes
correspondant notamment à des caves et à leur
comblement.
Bibliographie(s) : PITHON 2007
20.-- ANGOULÊME (16) - Poitou-Charentes
Boulevard Besson-Bey (63)
Cadastre, Umag : 526, 832 et 833.
Lambert : x 430,194 ; y 2074,981 ; z 32 NGF
Centre ancien.
663 m 2 , aménagement 663 m 2 , sol géologique atteint
EV - 1 jour, 2 fouilleurs
Résultats négatifs
Anne JÉGOUZO
29 - Formations naturelles
Berge de la Charente.
30 - Résumé
Le niveau d’apparition du substrat rocheux calcaire est
immédiat au sud-est de la parcelle. Il marque une
pente importante, 8 m au nord du mur de soutènement.
Ce dénivelé correspond à la rive primitive de la
Charente. Le calcaire est alors recouvert successivement
des alluvions du fleuve et de remblais. Si les derniers
dépôts montrent quelques indices anthropiques
(nodules de terre cuite et charbon), aucune structure
archéologique n’a été repérée.
21.-- ANGOULÊME (16) - Poitou-Charentes
Rue du Capitaine-Fabre, les Jésuites
Cadastre, BS : 5P, 6, 8. Lambert : x 431,260 ;
y 2072,135 ; z 55 NGF
Zone périurbaine.
66 058 m 2 , aménagement 66 058 m 2 , sol géologique
atteint
EV - 9 jours, 2 fouilleurs
Résultats négatifs
Anne JÉGOUZO
26 - Agriculture, élevage
Champ.
30 - Résumé
Ce diagnostic n’a pas révélé de site dans l’emprise du
terrain diagnostiqué. Néanmoins, un indice de site est
peut-être à noter même s’il reste très ténu. Les quelques
fragments de mobilier céramique et pierres brûlées
découverts dans la structure 1 du sondage 12 laissent
présager une occupation antérieure, aujourd’hui
complètement érodée ou localisée à proximité.
22.-- ANNECY (74) - Rhône-Alpes
Avenue des Îles (7)
Cadastre, DX : 27. Lambert : x 893,427 ; y 2107,933
Centre ancien. Destruction du site.
112 m 2 , aménagement 1071 m 2 , épaisseur des sédiments
archéologiques de 0,70 m, sol géologique atteint
Étude en cours : céramique
Occupation antérieure à la première urbanisation
Franck GABAYET
25 - Artisanat
Atelier de potier. Ier-IIIe s. (?).
30 - Résumé
Le diagnostic mené au 7, avenue des Îles, de part et
d’autre du bâtiment abritant le Foyer des jeunes
travailleurs, vient préciser la connaissance d’une
officine de potier connue depuis le XIXe siècle. Le
secteur directement concerné par le diagnostic a déjà
fait l’objet d’observations, voire d’interventions archéologiques.
Ainsi, en 1956, le creusement d’une tranchée
pour le câble téléphonique fait apparaître des empierrements
de chaussée sous le trottoir de l’avenue des
Îles (Broise 1984). Une excavation réalisée en 1957,
pour un immeuble au 12, avenue des Îles, met au jour
deux sols de galets, deux puits, des tegulae et de
nombreuses poterie (Broise 1984). En 1963, lors de la
construction du Foyer des jeunes travailleurs, du mobilier
archéologique a été recueilli. P. Broise dénombre alors
de nombreuses jattes (des mortiers) dont sept estampillées
“Q.F.MO”, des cruches ansées et des jarres,
associées à quelques poteries grises ou peintes, une
lampe ouverte, des colombins d’argile (Broise 1965,
Broise 1984). Quelques décennies plus tard, en août
1991, une fouille menée au 9, avenue des Îles, sur la
parcelle adjacente du côté ouest a mis en évidence
plusieurs murs, une fosse de décantation d’argile et le
plan partiel d’un habitat (Zobri 1992). Dernière opération
en date, un diagnostic a été conduit en 2004 dans
la caserne des pompiers, au 29, avenue du Stand
(Gabayet, Olivier 2004, Annuaire 2004, notice 7). Les
sondages implantés à l’arrière de la caserne sont de
fait mitoyens de la parcelle occupée aujourd’hui par le
Foyer des jeunes travailleurs. Les sondages se sont
révélés très largement négatifs, même si une couche
d’occupation antique a été repérée sur l’ensemble de
la parcelle. Le diagnostic de 2007 a permis de repérer
un mur associé à un empierrement, peut-être un chemin
d’accès et une fosse de décantation, ultérieurement
utilisée comme dépotoir pour les rebuts de l’officine du
potier Modestus. Le mobilier prélevé durant la phase
de diagnostic représente une impressionnante quantité,
compte tenu de l’emprise limitée de la fosse dont il
provient. L’opération a, en effet, livré 240 kg de céramique
antique provenant de la fosse. Aussi modestes soient-ils,