Année 2007 - Ministère de la Culture et de la Communication

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17 - Commerce, échanges
Boutique (?) ou artisanat : murs, caniveau, sols, remblais.
Fin IIe-IIIe s. de n. è.
25 - Artisanat
Boutique (?) ou artisanat : murs, caniveau, sols, remblais.
Fin IIe-IIIe s. de n. è.
30 - Résumé
Un niveau de crue du Rhône (sable) a été atteint en
fond de sondage. Sur ce niveau se développe un
bâtiment à fonction artisanale ou commerciale dont la
dernière occupation est datée de la fin du IIe et du IIIe
siècle après J.-C. Une monnaie flavienne, trouvée
dans les niveaux d’abandon de ce bâtiment, est le seul
indice d’une présence plus ancienne. Ces occupations
perdurent jusqu’à l’aménagement du cirque à la fin du
IIe-IIIe siècle après J.-C. qui provoque la destruction
de cette zone. De ce monument public, seules les
fondations d’une petite portion des gradins occidentaux
ont été mises au jour. À l’est de ces maçonneries, les
constructions antérieures, sont en vue de l’installation
de la piste du cirque.
311.- VIENNE (38) - Rhône-Alpes
Rue Émile-Romanet (3)
Cadastre, BH : 428p. Lambert : x 798,125 ; y 2060,850
Remblayage du site.
315 m 2 , aménagement 5446 m 2
EV - 3 jours, 2 fouilleurs
Résultats négatifs
Sophie NOURISSAT
312.- VIENNE (38) - Rhône-Alpes
Rue Maugiron
Lambert : x 798,243 ; y 2062,989 ; z 152 NGF
Zone périurbaine.
715 m 2 , sol géologique non atteint
SD - 2 jours, 2 fouilleurs
Résultats négatifs
Catherine COQUIDÉ
30 - Résumé
Un projet immobilier situé en haut de la rue
Maugiron, au débouché du cône de déjection de la
rivière Sévenne, a permis une première approche
archéologique de ce secteur du suburbium nord de
Vienne. Si la présence du compendium
Vienne/Lyon et de ses nécropoles pouvait y être
envisagée, aucun vestige n’a été mis au jour. En
revanche, l’étude du substrat menée jusqu’à 3,80
et 4,75 m de profondeur, a permis de constater
d’importantes modifications de la topographie
ancienne. À ces profondeurs, le substrat archéologiquement
stérile n’est pas atteint et divers dépôts
ruisselés emballant parfois des terres cuites architecturales
ou un matériel céramique (antique ou
antérieur) et faunique erratique s’y développent
encore. Le toit de ces formations plus ou moins
caillouteuses, non corrélées d’un sondage à
l’autre, montre un pendage ouest-est inverse à
celui de la pente actuelle. Des fragments de blocs
anguleux se mêlent à ce mobilier peu érodé
indiquant le démantèlement de parois amont
relativement peu éloignées. Les limons jaunes
homogènes qui colmatent brusquement ces dépôts
ruisselés exhaussent la surface de 2 et 3 m mais
restent stériles. La rivière, aujourd’hui canalisée,
coule à quelques dizaines de mètres plus au nord
de l’emprise évaluée.
313.- VIENNE (38) - Rhône-Alpes
Rue Mermet (2)
Cadastre, BC : 239. Lambert : x 798,400 ; y 2061,740
Centre ancien. Remblayage du site.
92,57 m 2 , aménagement 1046 m 2 , épaisseur des sédiments
archéologiques de 2 à 3 m, sol géologique non
atteint
EV - 6 jours, 2 fouilleurs
Étude en cours : numismatique
Sophie NOURISSAT
18 - Habitat privé
Sol de béton, murs, céramiques, fosses. IVe s. de n. è.
30 - Résumé
Deux états de vestiges, voire trois, ont été reconnus,
se limitant sur une seule terrasse. Le plus ancien, du
IIIe-IVe siècle après J.-C., est caractérisé par plusieurs
maçonneries dont un bassin. Les plus récents, du IVe
siècle après J.-C., sont caractérisés par la réutilisation
de blocs d’architecture monumentale antérieure. Bien
que tardifs, les éléments découverts portent le
témoignage d’états antérieurs par la présence de
blocs d’architecture monumentale.
314.- VIENNE (38) - Rhône-Alpes
Rue Pégeron (13-15)
Lambert : x 797,635 ; y 2062,976 ; z 153 NGF
Zone périurbaine.
5000 m 2 , sol géologique atteint
SD - 2 semaines, 2 fouilleurs
Catherine COQUIDÉ
1 - Voies
Sols empierrés.
4 - Aménagements du relief
Remblais anthropisés, fossé, fosses, céramique de
stockage en place.
7 - Collecteurs, évacuations
Caniveau.
30 - Résumé
Le diagnostic du 13-15 rue Pégeron à Vienne a permis
l’évaluation archéologique d’une parcelle de 5000m 2
située à proximité du Rhône, sur la rive gauche.
L’absence de cote plancher a permis l’exploration du
substrat sur plus de 4 m de profondeur et la pose de
jalons chronologiques. Cette opération qui représente
la première opportunité d’étude du sous-sol et de
l’environnement sur ce secteur, se situe à 1 km des
limites nord de la ville antique. Les indications géologiques
de la carte du BRGM signalent une formation
holocène, une mise en place relativement récente du
substrat dont la base archéologiquement stérile restait
à définir. Le plancher des décapages s’est finalement
fixé sur un cailloutis dont le toit irrégulier présente un
pendage général nord-est/sud-ouest. La nappe
phréatique y apparaît au point le plus bas dans l’angle
sud-ouest de la parcelle (sondage 1). Rien ne permet
de discriminer l’origine de ce dépôt (terrasses
würmiennes et cône de déjection de la Sévenne côté
est ou variation du cours du fleuve côté ouest).
Occasionnellement colmatée d’argiles plus ou moins
bariolées ou plus fréquemment de lits de sables
grossiers, cette base hydromorphe sous-tend d’épais
limons argileux jaunes qui atténuent peu à peu la
dénivelée. De rares tessons non tournés et quelques
inclusions de terre cuite s’insèrent dans les deux tiers
supérieurs de ces formations qui sont sans doute à