Année 2007 - Ministère de la Culture et de la Communication

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130 294.- USSEL (19) - Limousin Rue du Mazet, le Mazet Cadastre, ZE : 7, 28 et 366. Lambert : x 599,463; y 2061,580 Zone périurbaine. Destruction du site. 4310 m 2 , aménagement 48 026 m 2 , sol géologique atteint SD - 9 jours, 2 fouilleurs Secteur urbanisé après 1945 Résultats négatifs Jonathan ANTENNI-TEILLON 2 - Espaces libres Décharge sauvage. 1ère moitié XXe s. 29 - Formations naturelles Colluvions importantes en fond de vallée et nappe phréatique. 30 - Résumé L’opération de diagnostic n’a pas révélé de vestiges ou de traces d’occupation antérieurs au XXe siècle. L’emprise du projet situé à flanc de colline et en tête de vallon, comportait une épaisseur importante de sédiment (70 cm en tête de vallon) mais l’érosion a fortement abîmé les flancs de la colline laissant apparaître le substrat (blocs granitiques). La présence d’eau était particulièrement importante. 295.- VALENCE (26) - Rhône-Alpes Place des Ormeaux (4), musée des Beaux- Arts et d’archéologie Cadastre, AB : 331, 332, 338 Centre ancien. Destruction du site. 745 m 2 , aménagement 40 009 m 2 , sol géologique atteint EV - 3 semaines, 5 fouilleurs Michel GOY 1 - Voies Cour (?), passage, calade (galets et pavés granite). XVIIIe s. 4 - Aménagements du relief Mur de soutènement (blocs de molasse et galets liés par du mortier). XVIIe-XVIIIe s. 6 - Adductions d’eau Adduction : fontaine et canalisation (fonte). XIXe s. 7 - Collecteurs, évacuations Assainissement (amphores). Antiquité. 8 - Système défensif urbain Enceinte médiévale (?) (moellons calcaire, galets quartzite et granit). XIIIe-XIVe s. 9 - Structures fortifiées Enceinte de l’évêché (?). XIIIe-XIVe s. 11 - Espaces publics aménagés Jardin du musée. XVIIe-XVIIIe s. 16 - Bains Bassin (béton de tuileau) : balnéaire (?). Antiquité. 18 - Habitat privé Habitat : architecture de terre sur solins, enduits peints. Niveaux de sols d’habitat. Antiquité et IIIe s. Domus : mur en pierre. Antiquité. Sol de chaux. Fin IVe-Ve s. et haut Moyen Âge. Silo. Xe-XIIIe s. Dépotoir. An mil. Foyer domestique (?), four (?). Moyen Âge. Maison urbaine. XIIIe s.-période moderne. Foyer. Caves. Latrines, caniveaux (tuiles, briques). XVIIIe s. 22 - Bâtiments ecclésiastiques Aile nord du palais épiscopal. XVIIIe s. 24 - Funéraire Inhumation. Haut Moyen Âge. Épitaphe (marbre). VIe-1ère moitié VIIe s. Dépôt (plaques de consécration d’autel en schiste, calcaire, grès, marbre et ardoise). XVIIIe-XIXe s. 25 - Artisanat Atelier de tailleur de pierre (blocs de mollasse). XVIe- XVIIIe s. 30 - Résumé Le diagnostic archéologique a porté sur l’ensemble de l’ancien palais épiscopal, sur la place des Ormeaux ainsi que sur le bâtiment de la conservation du musée. L’occupation la plus ancienne attestée est la période augustéenne avec des murs et une architecture de terre sur solins. La deuxième phase (Ier-IIIe s.) correspond à un habitat avec balnéaire (bassin), abandonné et remblayé (fin Ier s. ap. J.-C), puis à l’installation d’une nécropole à laquelle succède un bâtiment à sol en mortier (fin IVe-Ve s.). Entre les IIIe et Ve siècles, de nouveaux bâtiments sont construits (murs, sols, foyers) puis démolis, et le secteur abandonné et remblayé (fin Ve s.). L’implantation d’un bâtiment avec sol en mortier de chaux est à mettre en relation avec le groupe épiscopal primitif (postérieur au Ve s.); une nécropole avec épitaphe est datée VIe-1ère moitié VIIe siècle. Au Moyen Âge, une fosse-dépotoir détruit en partie les niveaux de sols du bâtiment du haut Moyen Âge et a lieu la construction ou reconstruction de l’enceinte médiévale (ou la fortification de l’évêché ?). Entre les XVIIe et XVIIIe siècles, un mur de terrasse supportant le jardin du musée est construit. Le XVIIIe siècle voit la construction de l’aile nord du palais sur cave, la réfection des sols (pavement), l’installation de latrines et la pose d’une fontaine. La construction de l’aile sud du musée est réalisée fin XVIIIe siècle, et l’installation de l’orangerie et d’une serre après 1830. Bibliographie(s) : GABAYET, VALETTE 2004, GOY 2007a, GOY 2007b, PARRON-KONTIS, TARDIEU 2006 296.- VALENCIENNES (59) - Nord-Pas-de- Calais Rue de la Longue-Chasse, friche Forgeval Cadastre, C : 48, 49, 189. Lambert : x 684,830; y 1297,180 Zone périurbaine. Destruction et remblayage du site. 149 m 2 , aménagement 50 337 m 2 , sol géologique atteint EV - 1 semaine, 3 fouilleurs Résultats négatifs Arnaud TIXADOR 297.- VALRÉAS (84) - Provence-Alpes-Côte d’Azur Clos Saint-Vincent Cadastre 2007, BD : 108 Zone périurbaine. Destruction et remblayage du site. 1757 m 2 , aménagement 12 250 m 2 , sol géologique atteint SD - 1 semaine, 4 fouilleurs Patrick DE MICHÈLE 1 - Voies Passage. IVe-VIe s. 2 - Espaces libres Terrain vague.
131 20 - Édifices cultuels catholiques Chapelle Saint-Vincent. VIe/VIIe s. 21 - Bâtiments conventuels ou monastiques Couvent, abbaye ou prieuré. VIIe s. 24 - Funéraire Cimetière paroissial et de communauté religieuse. VIIe-IXe s. 30 - Résumé Dans le cadre d’un sondage, plusieurs tombes d’un cimetière de communauté chrétienne des VIIe au IXe siècles, a été mis au jour. Des études anthropologique et céramologique ont été réalisées. Des lots du lotissement ont été déplacés pour préserver le cimetière. Bibliographie(s) : DE MICHÈLE 2007b 298.- VANNES (56) - Bretagne Rues Madame-de Ségur, du Bondon Cadastre 2007, DL : 15. Lambert : x 216,400 ; y 2308,740 Zone périurbaine. 200 m 2 , aménagement 2500 m 2 , épaisseur des sédiments archéologiques de 1,50 m, sol géologique atteint SP - 3 semaines, 10 fouilleurs Étude en cours : céramique Poursuite de l’opération en 2008 Alain TRISTE 6 - Adductions d’eau Grand puits et citerne. XVe-XVIe s. 18 - Habitat privé Structures fossoyées. IIe et IIIe s. 20 - Édifices cultuels catholiques Église du couvent des Carmes. XVe-XIXe s. 21 - Bâtiments conventuels ou monastiques Bâtiment conventuel sur cave. XVe-XVIe s. 24 - Funéraire Inhumations en terre libre et en cercueil, à l’intérieur et à l’extérieur de l’église. Un enfeu. XVe-XVIIIe s. 30 - Résumé Cette fouille a été l’occasion de dégager partiellement les vestiges de l’église du couvent des Carmes fondé en 1425 par le duc de Bretagne, Jean V. L’église à nef unique a servi de lieu d’inhumations. Cette église a été démolie à la Révolution. De 1460 à 1479, un couvent de Carmélites (le 1er de France), fondé et dirigé par Françoise d’Amboise, est bâti accolé au couvent des Carmes. Les vestiges reconnus de cet établissement sont un grand bâtiment sur cave et une citerne, remblayés au début du XVIe siècle. On signalera également, une fosse et des fossés datant de l’époque gallo-romaine. 299.- VAUCOULEURS (55) - Lorraine Devant Saint-Pierre et la Plantation Cadastre, AH : 34, 37 à 44, 67p, 166p, 168p, 170p, 172p. Lambert : x 845,660 ; y 2406,998 ; z 253,50 à 251,50 NGF Zone périurbaine. Destruction du site. Aménagement 30 000 m 2 , sol géologique atteint EV - 3 jours, 1 fouilleur Étude en cours : céramique Lonny BOURADA 3 - Aménagements des berges et voies d’eau Aménagement sous forme de pierres posées à plat, dans le but probable d’assainir un espace visiblement sujet au débordement du ruisseau tout proche. 18 - Habitat privé Bâtiment sur poteaux porteurs, mais le plan incomplet perçu lors des sondages peut aussi correspondre à celui d’un grenier. Plusieurs fonds de cabane. Antiquité tardive. Batterie de silos. Période carolingienne. 26 - Agriculture, élevage Un ensemble de fossés. 29 - Formations naturelles Stratigraphie assez intéressante avec une succession de dépôts colluvionnaires et alluvionnaires. 30 - Résumé Au regard du potentiel archéologique que recèle le territoire de Vaucouleurs, le projet de création d’un lotissement devant s’étendre, entre autres, sur le lieudit “sur la Plantation”, a été précédé par une opération de diagnostic archéologique. Cette évaluation fait suite à une première tranche de sondage de 18 000 m 2 sur les lieux-dits “devant Saint-Pierre” et “sur Pagué”. À la différence des secteurs environnants, “sur la Plantation” a jusqu’alors été préservé de tout aménagement destructeur. Les terrains concernés par le projet sont actuellement des terres agricoles reliées au reste du village par des constructions récentes qui s’étendent à l’est, au sud et à l’ouest. Sur les 30 000 m 2 , 88 sondages ont pu être réalisés. Sur cet ensemble, 39 structures ont été repérées au sein de 16 sondages, 14 localisés dans l’angle nord et 2 au sud du projet. Le lessivage de cette partie de la parcelle explique sans doute les séquences parfois importantes de colluvions chargées de matériel et repérées dans certains sondages en contrebas. En préalable à l’installation protohistorique mise en évidence lors de l’évaluation réalisée “devant Saint-Pierre” et pour une mise en valeur du terroir, les terrains ont dû être préparés et au moins partiellement défrichés. L’exploitation s’est donc traduite par une mise à nu des sols qui a favorisé le lessivage. Les niveaux superficiels chargés de résidus anthropiques se sont déposés en bas de pente. Le profil du terrain sondé se dévoile au travers des lignes de sondages orientées nord-sud. Les stratigraphies observées dans les sondages au sud, mais aussi au nord, font clairement apparaître une importante érosion avec la terre végétale qui repose directement sur la plaquette calcaire. En revanche, les ouvertures réalisées entre ces 2 extrémités se caractérisent par des séquences stratigraphiques assez puissantes et complexes. Comme on l’a déjà expliqué, une partie est composée de colluvions. Mais l’aspect hydromorphe de certaines strates d’aspect très foncé, association de sable et de petits graviers ronds, témoigne aussi de dépôts d’alluvions. Ce secteur marque un creux orienté ouest-est au sein duquel se sont accumulées successivement colluvions et alluvions. Avec des poches de limons argileux plus ou moins grandes et régulières, l’apparence de surface du terrain naturel dans les sondages trahit l’existence d’un chenal, voire peut-être, d’un ancien lit du ruisseau Nicole dont le cours actuel est à moins de 100 m au nord. Le niveau d’apparition des structures est donc assez aléatoire. Les vestiges peuvent apparaître uniquement protégés par 0,20 m à 0,30 m de terre végétale ou, comme c’est le cas pour les sondages méridionaux du secteur positif nord, sous 0,20 m à 0,50 m de colluvions et d’alluvions. C’est dans l’angle nord du projet qu’est apparue la majorité des vestiges. 14 sondages positifs permettent de délimiter une zone d’occupation qui s’étend sur presque 6 000 m 2 . Par rapport aux constatations
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