Année 2007 - Ministère de la Culture et de la Communication

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128 poraine de plusieurs murs de fondation observés, intra-muros, à proximité du dispositif d’entrée. Après les bombardements de 1870, le système défensif est démantelé sur décision de l’administration allemande. Inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques à la suite des diagnostics archéologiques réalisés en 1999 et 2000, les vestiges défensifs devraient faire l’objet d’une mise en valeur dans le cadre du projet d’aménagement. 288.- THIONVILLE (57) - Lorraine Rue de Paris, cour des Capucins Cadastre 2007, section 6 : 34. Lambert : x 877,950 ; y 1192,200 ; z 155 NGF Centre ancien. Conservation du site. 329,49 m 2 , aménagement 1080,50 m 2 , sol géologique non atteint SD - 1 semaine, 2 fouilleurs Occupation antérieure à la première urbanisation Poursuite de l’opération en 2007 Matthieu MORIAMEZ 8 - Système défensif urbain Fossé médiéval bordant le système de fortifications médiévales, remblayé au XVIIe siècle. En fonction au XIVe-XVe s. 21 - Bâtiments conventuels ou monastiques Couvent des Capucins : cloître. XVIIe s. 30 - Résumé Les sondages ont mis au jour les murs des galeries du cloître du couvent des Capucins fondé en 1627.Celui-ci s’est installé en partie sur le comblement du fossé médiéval. 289.- TOULOUSE (31) - Midi-Pyrénées Chemin de la Flambère (13) Cadastre, section 46, AD : 50 et 51. Lambert : x 524,110 ; y 3146,786 ; z 149,70 NGF Zone périurbaine. Destruction du site. 1475 m 2 , aménagement 3502 m 2 , épaisseur des sédiments archéologiques de 0,70 m SP - 6 semaines, 9 fouilleurs Études en cours : carpologie, céramique, faune, bois, C14, micromorphologie Marie-Luce MERLEAU 1 - Voies Chemin en cailloutis. Segments de fossés. IIe-Ier s. av. n. è. 4 - Aménagements du relief Segment de fossé. Néolithique moyen (chasséen). 18 - Habitat privé Foyer, amas, niveau de rejets. Néolithique moyen (chasséen). Cour sur tessons d’amphores (?). IIe-Ier s. av. n. è. Segment d’un bâtiment sur solins de galets, se poursuivant hors emprise. Haut-Empire (Augustéen ?). 29 - Formations naturelles Partie sommitale de l’éperon à la confluence du Touch et de la Garonne, dans la basse terrasse de la Garonne. 30 - Résumé L’opération a permis de mettre au jour les vestiges de différentes occupations : - Néolithique moyen (chasséen) avec segment de fossé, foyers à galets, amas, niveaux de rejets. Ces vestiges appartiennent à l’occupation néolithique de Saint-Micheldu-Touch, site majeur pour le Sud-Ouest. - Second âge du Fer avec fossés, voirie étroite sur cailloutis, niveau de piétinement (cour ?) sur tessons d’amphores. - Antique (augustéen, Haut-Empire) avec petit fossé (parcellaire ?), segment de bâtiment avec portique (la suite est hors emprise). 290.- TOULOUSE (31) - Midi-Pyrénées Jardin botanique Cadastre, section 14, AB : 10. Lambert : x 528,357 ; y 3144,074 ; z 142,60 NGF Centre ancien. Destruction du site. 10 m 2 , aménagement 3000 m 2 , sol géologique atteint SU - 2 jours, 2 fouilleurs Olivier GAIFFE 24 - Funéraire Inhumation en pleine terre. Période moderne : XVIIe- XIXe s. 30 - Résumé Il s’agit de la découverte fortuite d’une sépulture isolée faite par l’entreprise chargée des travaux du nouveau Jardin botanique de Toulouse. C’est une inhumation en pleine terre, en position ventrale avec linceul, reposant en partie sur le substrat naturel et en partie sur le comblement d’une fosse contenant des matériaux de démolition d’époque moderne. La création du couvent des Carmes Déchaussés au XVIIe et celle de l’ancien jardin botanique au XIXe°siècle constituent les limites chronologiques de la mise en place de cette sépulture. 291.- TOULOUSE (31) - Midi-Pyrénées Rue Alfred-Rambaud (16) Cadastre 1973, section 12, AI : 212, 260, 268, 295, 310. Lambert : x 528,273 ; y 3148,062 1100 m 2 , aménagement 1500 m 2 , épaisseur des sédiments archéologiques de 0,40 m, sol géologique atteint SP - 16 semaines, 10 fouilleurs Secteur urbanisé après 1945 Christophe REQUI 1 - Voies Niveau de circulation, ornières. Second âge du Fer. 2 - Espaces libres Espace proche de l’agglomération. Second âge du Fer. 7 - Collecteurs, évacuations Drainage, exutoire, fossé. Second âge du Fer. 18 - Habitat privé Fosse/foyers à galets. Transition Bronze/Fer. Bâtiment, radier de tessons, poteaux. Puits. Dépotoir. Second âge du Fer. 19 - Cultes païens Dépôts. Second âge du Fer. 26 - Agriculture, élevage Fossé. Second âge du Fer. 28 - Extraction Puits. Second âge du Fer. 30 - Résumé Cette fouille se situe sur la marge sud-ouest de “l’occupation de plaine” du second âge du Fer à Toulouse, soit les quartiers Saint-Roch, Saint-Agne et Férétra de la ville actuelle. Les vestiges connus de cette implantation s’étendent sur une superficie de 80 hectares dont l’organisation reste à découvrir. L’opération s’est déroulée en deux temps : 1 mois en décembre 2006, puis 3 mois à l’automne 2007 à la suite d’un arrêté modificatif de prescription pour découverte exceptionnelle. Les fouilles sur une
129 superficie de 1100 m 2 , ont globalement duré 3,5 mois avec une équipe d’une dizaine de personnes. La présence d’un niveau d’occupation de la fin du second âge du Fer très dense en mobilier (amphores, céramique, mobilier en fer et bronze), sur une surface de 400m 2 , a nécessité un premier décapage manuel afin d’évaluer les relations stratigraphiques entre les structures. Après la fouille raisonnée des structures associées à cette occupation, un décapage mécanique de la surface (0,50 m) a été mené afin d’étudier les anomalies profondes repérées lors de la première intervention : il s’agit de près de 200 surcreusements du substrat, majoritairement sub-circulaires, dont le caractère anthropique ne pouvait être attesté avec certitude en raison de l’absence de mobilier archéologique. À l’issue des fouilles, et alors que les études n’ont pas encore débuté, il est possible de déterminer cinq étapes pour l’occupation du second âge du Fer. La première est constituée d’alignements de fosses d’implantation de poteau qu’il est encore difficile de corréler, de puits et de fosses. La deuxième consiste en un épandage massif de tessons, essentiellement amphoriques, sur lequel des charrettes ont circulé : des ornières orientées nord-sud ont été mises au jour. Ensuite, des travaux de drainage semblent avoir été menés sous la forme de deux “dépressions” espacées d’une dizaine de mètres : la plus grande débute sur le site et se poursuit hors de la fouille en un fossé. Dans un quatrième temps, deux radiers de tessons d’amphore sont installés : des effets de négatif de parois sont nettement visibles mais aucun trou de poteau n’y est associé. Il peut donc s’agir de bâtiments sur sablière basse. Enfin, dans un dernier temps, le site retrouve une fonction de zone de circulation dont l’axe se situerait est-ouest (ornières). Des fossés se succèdent pendant cette dernière phase. Actuellement, ces différents vestiges se situent dans une fourchette chronologique allant de 150 à 75 avant notre ère. S’il est encore trop tôt pour conclure, deux constations s’imposent au premier abord : ce site est au moins aussi densément occupé et structuré que le site “caserne Niel” situé à 500 m, considéré comme l’épicentre de cette implantation. Il reste encore à déterminer si ces deux occupations sont strictement synchrones ou si elles se succèdent, ce qui n’implique pas la même organisation spatiale, sociale et économique. Ensuite, la nature de l’occupation est différente de celle mise au jour récemment à Vieille-Toulouse (“oppidum” situé à 3 km au sud) où l’on trouve de l’habitat à proprement parler : foyer, recharge de sol de “terre battue”, trou de poteau, chemin... Rue Alfred- Rambaud, nous sommes plus probablement en présence d’une zone d’activité organisée qui évolue dans le temps et où se trouvent des “entrepôts” : lieu de passage, de stockage, de travail etc. Des fosses et des puits se succèdent tout au long de l’occupation : leur étude permettra de cerner un peu plus la problématique de ces structures au sein desquelles des dépôts intentionnels d’objets sont mis au jour depuis plus d’un siècle. Enfin, la quantité de tessons d’amphore, plus de 12 tonnes, sur une superficie de 400 m 2 , démontre une nouvelle fois l’importance de Tolosa dans le commerce et la consommation du vin à cette période. Une occupation, datable pour l’instant de la transition Bronze/Fer, a aussi été mise au jour : elle est matérialisée par quatre “fosses/foyers” à galets (certains étaient thermo-fractés). Sa présence dans ce secteur conforte l’idée d’une vaste occupation à cette période, déjà attestée par ailleurs pour la sphère funéraire (tombes à incinération) sur l’emprise de la “caserne Niel”. Les structures profondes n’ont hélas pas livré tous leurs secrets malgré les fouilles. Aucun mobilier archéologique n’a pu être mis en relation avec ces structures. Elles s’ouvrent sous un niveau sableux très lessivé et vierge en mobilier archéologique. Leur origine anthropique ne peut toujours pas être attestée avec certitude. Cependant, la présence dans le secteur de vestiges néolithiques pourrait les attribuer à une activité peut-être spécifique de cette période : les hypothèses de fosse de plantation, de fosse d’extraction, de fosse d’implantation de poteau seront examinées. Bibliographie(s) : ARRAMOND, REQUI 2007, ARRA- MOND, REQUI, VIDAL 2005, ARRAMOND, REQUI, VIDAL 2007, ARRAMOND et al. 2007 292.- TOULOUSE (31) - Midi-Pyrénées Rue Saint-Roch (53-55) Destruction du site. 2000 m 2 , sol géologique atteint SP - 1 fouilleur Étude en cours : céramique Frédéric VEYSSIÈRE 1 - Voies Chemin empierré. Fossé de drainage et/ou limite de parcelles. IIe-Ier s. av. n. è. 7 - Collecteurs, évacuations Fossé de drainage et/ou limite de parcelles. IIe-Ier s. av. n. è. 18 - Habitat privé Fosses, puits et bâtiments indéterminés. IIe-Ier s. av. n. è. 30 - Résumé L’opération a permis de mettre au jour une occupation gauloise des IIe-Ier siècles avant J.-C. avec fossés, chemin, fosses, puits et très certainement des bâtiments dont la nature et la fonction restent indéterminées. 293.- TROYES (10) - Champagne-Ardenne Chaussée Vouldy Cadastre, AR : 10 à 12, 762, 763 Zone périurbaine. 90 m 2 , aménagement 1100 m 2 , sol géologique atteint EV - 1 jour, 1 fouilleur Occupation antérieure à la première urbanisation Cédric ROMS 2 - Espaces libres Jardin. XIIe-XVIIIe s. 3 - Aménagements des berges et voies d’eau Canal toujours en eau. XIIe-XXIe s. 30 - Résumé Les textes attestent la présence d’un moulin sur le site dès 1171 jusqu’au XIXe siècle. Les vestiges du moulin n’ont pu être mis au jour en raison de l’impossibilité d’accéder au secteur sur lequel ils devraient se trouver. Seul le canal, toujours en eau, est encore visible. Les sondages ont mis en évidence la présence de jardins à proximité immédiate du moulin, sous des niveaux de remblais contemporains. Trois pieux en chêne, non datables, recoupent la couche d’argile hydromorphe sur laquelle s’installent les jardins. Il n’a pas été possible de déterminer la fonction de ces pieux.
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