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Année 2007 - Ministère de la Culture et de la Communication

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127<br />

40 m 2 , aménagement 429 m 2 , épaisseur <strong>de</strong>s sédiments<br />

archéologiques <strong>de</strong> 2,60 m, sol géologique atteint<br />

EV - 4 jours, 2 fouilleurs<br />

Bastien GISSINGER<br />

2 - Espaces libres<br />

Terres noires. XVe-XVIe s.<br />

24 - Funéraire<br />

Une sépulture à inhumation. Antérieure au XVIe s.<br />

Quelque fosses associées, <strong>et</strong> <strong>de</strong>s amas <strong>de</strong> blocs<br />

pouvant correspondre à <strong>de</strong>s ca<strong>la</strong>ges <strong>de</strong> poteaux.<br />

Entre le XIIe <strong>et</strong> le XVIe s.<br />

30 - Résumé<br />

La parcelle diagnostiquée est située approximativement<br />

à mi-chemin entre <strong>la</strong> butte Saint-Jean <strong>et</strong> le<br />

castrum du Bas-Empire, à proximité du théâtre romain<br />

<strong>et</strong> <strong>de</strong> l’ancienne église Saint-Rémy, à l’intérieur <strong>de</strong><br />

l’espace enceint du XVIe siècle, à proximité immédiate<br />

<strong>de</strong>s remparts. Aussi, <strong>la</strong> localisation <strong>la</strong>issait-elle supposer<br />

une certaine richesse archéologique. Les abords<br />

avaient donné lieu à quelques observations anciennes,<br />

mais localisées plus au sud : aucune n’avait<br />

concerné ce secteur. La découverte d’une sépulture<br />

(non datée précisément) <strong>et</strong> <strong>de</strong> plusieurs fosses <strong>et</strong><br />

murs <strong>de</strong> <strong>la</strong> fin du Moyen Âge <strong>et</strong> du début <strong>de</strong> l’époque<br />

mo<strong>de</strong>rne, contribue à combler c<strong>et</strong>te <strong>la</strong>cune, attestant,<br />

s’il était besoin, d’une occupation <strong>de</strong> ce secteur. La<br />

tombe a livré quelques tessons romains, mais ce seul<br />

indice ne suffit pas à rattacher <strong>la</strong> structure à <strong>la</strong> pério<strong>de</strong><br />

antique. La présence passée <strong>de</strong> l’église Saint-Rémy à<br />

proximité doit-elle davantage faire penser que nous<br />

sommes ici en présence d’une partie d’un cim<strong>et</strong>ière en<br />

re<strong>la</strong>tion avec c<strong>et</strong> édifice ?<br />

286.- SOISSONS (02) - Picardie<br />

Rue Yvonne-Basquin<br />

Cadastre, BC : 759<br />

Z.A.C. Destruction du site.<br />

Épaisseur <strong>de</strong>s sédiments archéologiques <strong>de</strong> 0,10 m<br />

maximum, sol géologique atteint<br />

EV - 1 fouilleur<br />

Résultats négatifs<br />

Bastien GISSINGER<br />

30 - Résumé<br />

Une occupation antique avait été aperçue au début<br />

<strong>de</strong>s années 1980, lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> construction du lycée<br />

professionnel à proximité. L’opération motivant le<br />

présent rapport était susceptible <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre en relief<br />

une éventuelle extension du site vers le nord-est. Le<br />

diagnostic a livré quelques fosses mo<strong>de</strong>rnes <strong>et</strong> <strong>de</strong>s<br />

fossés servant probablement au drainage <strong>de</strong> <strong>la</strong> pente.<br />

Une tranchée <strong>de</strong> <strong>la</strong> Première Guerre mondiale a été<br />

repérée, contenant <strong>de</strong>s munitions alleman<strong>de</strong>s. La<br />

parcelle n’a par ailleurs pas révélé <strong>de</strong> traces d’occupation<br />

pré/protohistorique, antique ou médiévale, même<br />

si quelques tessons résiduels d’époque romaine ont<br />

été recueillis, indiquant <strong>la</strong> présence proche d’un site. Il<br />

apparaît que le secteur a très longtemps servi <strong>de</strong><br />

pâture.<br />

287.- STRASBOURG (67) - Alsace<br />

Boulevard Wilson<br />

Cadastre 1996, section 47 : 53. Lambert : x 998,160 ;<br />

y 1112,800<br />

Centre ancien. Conservation, protection <strong>et</strong> mise en<br />

valeur du site.<br />

1300 m 2 , aménagement 3000 m 2 , épaisseur <strong>de</strong>s sédiments<br />

archéologiques <strong>de</strong> 4 m environ, sol géologique<br />

atteint<br />

SP + BATI - 8 semaines, 5 fouilleurs<br />

Étu<strong>de</strong>s en cours : bois, céramique, faune<br />

Annuaire 2005, notice 272 ; Annuaire 2006, notice 290<br />

Yves HENIGFELD<br />

8 - Système défensif urbain<br />

Fossé défensif antérieur à l’enceinte maçonnée. XIVe s.<br />

Mur d’enceinte maçonné en grès <strong>et</strong> en briques, reposant<br />

sur un système <strong>de</strong> fondation en bois. Ouvrage<br />

maçonné en briques donnant accès à <strong>de</strong>s poternes<br />

(?) aménagées dans <strong>la</strong> courtine. Tourelle maçonnée<br />

polygonale en grès <strong>et</strong> en briques. Fossé. Début XVefin<br />

XIXe s.<br />

Bastion en grès <strong>et</strong> en briques <strong>et</strong> fondations en briques.<br />

Fin XVIe-fin XIXe s.<br />

30 - Résumé<br />

Réalisée en amont d’un proj<strong>et</strong> immobilier prévoyant <strong>la</strong><br />

construction d’un parking souterrain, c<strong>et</strong>te opération<br />

d’archéologie préventive a notamment porté sur<br />

l’enceinte protégeant le faubourg nord-ouest <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville<br />

médiévale. Outre <strong>la</strong> découverte d’une fosse isolée à<br />

fonction indéterminée, comprenant du mobilier<br />

attribuable au Ier siècle <strong>de</strong> notre ère, <strong>la</strong> fouille a révélé<br />

l’existence d’un fossé défensif médiéval antérieur à<br />

l’enceinte maçonnée. C<strong>et</strong> aménagement est peut-être<br />

à m<strong>et</strong>tre en re<strong>la</strong>tion avec <strong>la</strong> construction, en 1369, <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> porte <strong>de</strong> Cronenbourg ou <strong>de</strong> Saverne, localisée à<br />

quelques mètres du site (rue Wodli). L’enceinte<br />

maçonnée, qui se développe parallèlement au boulevard<br />

Wilson, a été étudiée sur une longueur <strong>de</strong> 67 m<br />

<strong>et</strong> une hauteur maximale <strong>de</strong> 3,75 m. Rencontrée à une<br />

profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> 0,40 m, elle fait 1,50 m d’épaisseur<br />

dans sa partie supérieure <strong>et</strong> 1,85 m à sa base. Fondée<br />

sur un système <strong>de</strong> pilotis en bois, elle est formée d’une<br />

maçonnerie en briques dont <strong>la</strong> base est renforcée,<br />

côté fossé, par quatre assises <strong>de</strong> pierres <strong>de</strong> taille à<br />

bossage en grès rose assemblées à joints vifs. La<br />

courtine, qui servait d’escarpe, était bordée par un<br />

fossé en eau à fond p<strong>la</strong>t, dont l’étendue n’a pas pu être<br />

précisée. L’expertise <strong>de</strong>ndrochronologique réalisée sur<br />

cinq échantillons <strong>de</strong> chêne prélevés à <strong>la</strong> base du mur<br />

(Archéo<strong>la</strong>bs réf. ARC 08.R3591D) suggère une<br />

construction entre 1402 <strong>et</strong> 1407, soit une quinzaine<br />

d’années après <strong>la</strong> fourch<strong>et</strong>te chronologique habituellement<br />

r<strong>et</strong>enue pour <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce du système défensif<br />

(1374-1390). Le parement externe en briques a, quant<br />

à lui, fait l’obj<strong>et</strong> d’une réfection au XIXe siècle. La<br />

fouille a par ailleurs permis d’étudier trois ouvrages<br />

greffés sur le mur d’enceinte. Le premier, édifié à<br />

l’arrière du mur, correspond à une construction<br />

maçonnée en briques <strong>de</strong> p<strong>la</strong>n rectangu<strong>la</strong>ire (7,55 x<br />

1,80 m) perm<strong>et</strong>tant d’accé<strong>de</strong>r à trois ouvertures<br />

(poternes ?) aménagées à <strong>la</strong> base du mur <strong>et</strong> donnant<br />

sur le fossé. C<strong>et</strong>te structure a apparemment servi <strong>de</strong><br />

dépotoir dans le courant du XVIe siècle avant d’être<br />

condamnée par un mur non jointoyé composé <strong>de</strong><br />

briques <strong>et</strong> <strong>de</strong> dalles en grès, récupérées <strong>et</strong> utilisées en<br />

réemploi. Le <strong>de</strong>uxième ouvrage correspond à une<br />

tourelle octogonale d’environ 4 m <strong>de</strong> <strong>la</strong>rge, composée,<br />

à sa base (côté fossé), <strong>de</strong> quatre assises <strong>de</strong> blocs à<br />

bossage en grès rose surmontées <strong>de</strong> pierres <strong>de</strong> taille<br />

lisses associées à <strong>de</strong>s briques. La troisième construction<br />

se présente sous <strong>la</strong> forme d’un mur épais <strong>de</strong> 1,55 m<br />

se développant sur une longueur minimale <strong>de</strong> 6,80 m.<br />

Également formé d’une maçonnerie en briques reposant<br />

partiellement sur un parement externe en grès, il<br />

correspond à un f<strong>la</strong>nc du bastion protégeant <strong>la</strong> porte<br />

<strong>de</strong> Saverne, édifié à <strong>la</strong> fin du XVIe ou au début du<br />

XVIIe siècle. C<strong>et</strong>te construction est peut-être contem-

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