Année 2007 - Ministère de la Culture et de la Communication

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peintures bien conservées, les vestiges de l’ancien
porche, connu par les textes et par des traces sur
l’élévation de la façade, ont été recherchés et mis au
jour. Une élévation a pu ainsi être restituée ; quasi
contemporaine de l’église, elle s’étend sur un plan
presque carré au droit du porche, entre les contreforts,
et est très probablement appareillée et massive et non
en bois, en raison de l’épaisseur des fondations et de la
présence de contreforts dans les angles. Il est prévu une
restitution de ce porche destinée à protéger le portail.
282.- SOISSONS (02) - Picardie
Plaine Chevreux
Cadastre, Ax : 322p
Zone périurbaine. Destruction du site.
Sol géologique atteint
EV - 1 fouilleur
Résultats négatifs
Bastien GISSINGER
30 - Résumé
Le diagnostic s’est déroulé sur deux secteurs distincts.
Le secteur 1 a livré quelques fosses et des fossés non
datés servant de drains, ainsi qu’un réseau d’une
vingtaine de fossés, probablement parcellaires, dans
la partie ouest de la parcelle. Plusieurs vestiges de la
Première Guerre mondiale attestent des combats qui
se sont déroulés à l’occasion de la seconde bataille de
la Marne, en 1918. Le secteur 2 a également révélé la
présence de quelques fossés non datés et de trous
d’obus, en nombre moindre toutefois.
283.- SOISSONS (02) - Picardie
Rue Ampère (15)
Cadastre, BO : 721
Centre ancien. Remblayage du site.
43 m 2 , aménagement 256 m 2 , épaisseur des sédiments
archéologiques de 1,50 m, sol géologique atteint
EV - 3 jours, 1 fouilleur
Bastien GISSINGER
1 - Voies
Fossé (fonction indéterminée). IIe s. (?).
2 - Espaces libres
Zone vierge de constructions, remblais romains, proximité
d’une voie (hors emprise). Antiquité.
28 - Extraction
Fosses d’extraction (?). Ier-IIe s.
30 - Résumé
La présente opération de diagnostic, réalisée au
15 rue Ampère à Soissons sur l’emprise d’un futur
pavillon privé, a livré dans une tranchée traversant la
parcelle, un niveau d’utilisation du Ier siècle de notre
ère, en liaison avec trois fosses plus ou moins importantes.
La fosse 12, particulièrement conséquente, a
été partiellement fouillée, livrant un peu de matériel du
Ier siècle. Cette structure au moins, peut avoir été liée
à l’extraction de sable provenant du substrat pour des
usages divers liés à une occupation située hors de la
parcelle. L’ensemble a rapidement été remblayé par
des couches contenant des éléments de démolition
(st. 6) comme des enduits peints, provenant probablement
d’habitations proches. Un fossé a été creusé
dans ces niveaux (st. 10). La parcelle a ensuite, à une
date inconnue, été mise en culture, comme en
témoigne une couche épaisse de terre végétale (80
cm environ) n’ayant pas livré de matériel datant. Les
couches supérieures de terre végétale sont récentes.
284.- SOISSONS (02) - Picardie
Rue du Château-d’Albâtre (28)
Cadastre, BO : 544
Centre ancien. Destruction du site.
120 m 2 , aménagement 100 m 2 , épaisseur des sédiments
archéologiques de 2,30 m, sol géologique
atteint
SP - 12 semaines, 4 fouilleurs
Études en cours : céramique, enduits peints, faune,
flore
Bastien GISSINGER
6 - Adductions d’eau
Bassin ornemental. 2ème moitié IIe s.
Puits. IIIe s. (?).
7 - Collecteurs, évacuations
Caniveaux. 2ème moitié IIe s.
8 - Système défensif urbain
Tranchée de la guerre 1914-1918. XXe s.
18 - Habitat privé
Domus antique, partie centrale d’une insula. Portique,
foyers, jardins et cours. Bassin. Milieu IIe-milieu IIIe s.
25 - Artisanat
Proximité probable d’un atelier de tabletterie. Milieu IIe s.
30 - Résumé
La situation de la parcelle fouillée dans la ville antique
connue jusqu’alors laissait à penser que celle-ci recelait
des vestiges d’occupation denses. Le diagnostic
avait en effet révélé la présence d’un habitat qu’il
convenait de caractériser à la fouille. À part quelques
fosses récentes et une tranchée liée à la Première
guerre mondiale, l’essentiel des vestiges se rapportait
à des vestiges d’habitat de fonds de parcelles regroupées
au sein d’une insula antique. La fouille a permis
de mettre en évidence différents états d’occupation de
l’espace s’échelonnant entre le milieu du IIe et le
milieu du IIIe siècle. Il s’agit de murs orientés selon les
points cardinaux, orientation conditionnée par celle du
réseau viaire. La première occupation est caractérisée
par des constructions sur poteaux et quelques sols
dont subsistaient des lambeaux. Quelques années
plus tard sont apparus des murs bâtis en pierre,
divisant l’espace. Au cours de la seconde moitié du IIe
siècle, ils furent tantôt repris, tantôt reconstruits ou
remplacés, et délimitaient des jardins, une cour sur
laquelle ouvraient un portique, et une importante pièce
d’habitation au sud-ouest. Enfin, au tout début du IIIe
siècle sont apparus une fosse et quelques murs
conservant l’orientation initiale, dont une grande
abside potentielle. Un puits plus tardif, probablement
antique mais qu’il n’a pas été possible de dater avec
certitude, est apparu comme la dernière structure
d’importance. Le secteur n’a pas livré de matériel
postérieur au IIIe siècle et antérieur au XXe siècle. Il
faut donc se contenter d’envisager que la mise en
culture du secteur, dont témoignent différentes couches
de terre végétale, fut réalisée au sein de cette
fourchette chronologique. Sept phases ont ainsi été
mises en évidence, dont les cinq premières s’échelonnent
du milieu du IIe au milieu du IIIe siècle. La dernière
phase est constituée de la tranchée 1914-1918 et de
fosses contemporaines.
285.- SOISSONS (02) - Picardie
Rue Saint-Gaudin (1)
Cadastre, AN : 161
Centre ancien. Destruction du site.