Année 2007 - Ministère de la Culture et de la Communication

124
Sol géologique atteint
SURV (MH) - 3 semaines, 1 fouilleur
Agglomération désertée
Résultats négatifs
Elsa SAGETAT
4 - Aménagements du relief
Mur de “Marius” : mur de soutènement. Antiquité (avec
réserve).
30 - Résumé
Les sondages ont été réalisés au pied d’un mur
“romain” dit le “mur de Marius” d’après les textes
anciens “à l’emplacement d’un camp de Marius”. Le
mur très restauré ne peut donc être daté. Son identification
en tant que soutènement de voie romaine reste
discutée. Les sondages n’ont rencontré que le substrat
naturel, le mur était déchaussé sous le niveau de ses
fondations par le passage d’un ruisseau (Gaudre).
Bibliographie(s) : PAILLET 2007
275.- SAINT-SATUR (18) - Centre
Rue du Commerce
Cadastre, AH : domaine public. Lambert : Ax 639,019;
Ay 2260,159; Bx 639,179; By 2260,171; z 165-157 NGF
Centre ancien, secteur sauvegardé. Destruction du site.
Épaisseur des sédiments archéologiques de 0,50
à > 1,70 m, sol géologique atteint
EV + SURV - 3 semaines, 1 fouilleur
Simon BRYANT
4 - Aménagements du relief
Terrasse (?). Datation indéterminée.
6 - Adductions d’eau
Puits ou puisard (privé ?). Caniveau maçonné/aqueduc.
XIXe s.
7 - Collecteurs, évacuations
Puits ou puisard (privé ?). Caniveau maçonné/aqueduc.
XIXe s.
18 - Habitat privé
Extrados d’une cave (?). XVIIe-XVIIIe s. (?).
21 - Bâtiments conventuels ou monastiques
Mur d’un bâtiment conventuel non identifié, associé à
un pilier cruciforme (?), situé au sud-est du chevet de
l’abbatiale Saint-Satur. XIe-XIIe s. (?).
30 - Résumé
L’actuelle rue du Commerce traverse le bourg d’ouest
en est, passant au pied du mur sud de l’abbatiale. Une
première tranche de travaux de réfection de la chaussée
et d’enfouissement de réseaux a eu lieu, sans
surveillance archéologique, pour le tronçon à l’ouest
de l’église. La deuxième phase, qui concerne le tronçon
à l’est de l’abbatiale, a fait l’objet d’un diagnostic
archéologique sous forme de surveillance des
tranchées. La rue a déjà été recoupée par des réseaux
existants et l’état de conservation de la stratigraphie
était médiocre. Néanmoins, un mur de 95 cm de large,
composé d’une assise de gros blocs (90 à 130 cm de
longueur sur 25 cm de hauteur), a été observé. Il est
orienté nord-sud et se trouve à 30 m de l’extrémité
orientale de l’abside de l’église. Ce mur semble être
associé à un pilier cruciforme de 55 cm de côté. La
présence de ces maçonneries indique que cette partie
de l’enclos abbatial était certainement construite au
Moyen Âge, un certain nombre de bâtiments conventuels
ayant disparu au fil des siècles, jusqu’à l’urbanisation
progressive qui a suivi la suppression de l’abbaye au
XVIIIe siècle. Les autres vestiges consistent en un
caniveau maçonné et un puits ou un puisard, datables
du XIXe siècle et des soubassements, non datés mais
certainement récents (présence de mortier à ciment),
d’une maison ou d’une cave.
Bibliographie(s) : BRYANT 2007d
276.- SAINTE-SUZANNE (53) - Pays de la
Loire
Château
Cadastre 1982, A : 502. Lambert : x 400,050 ;
Ay 1047,500 ; By 1047,590
450 m 2 , aménagement 450 m 2 , épaisseur des sédiments
archéologiques de 0,10 à 1,20 m, sol géologique atteint
SURV - 3 semaines, 2 fouilleurs
Occupation antérieure à la première urbanisation
Annuaire 2006, notice 278
Anne BOCQUET
4 - Aménagements du relief
Affleurement naturel de grès aménagé sous le donjon.
9 - Structures fortifiées
Fondation de la tour maîtresse quadrangulaire. Xe-XIe s.
Portion de fossé (12 m de large) sur l’un des côtés du
donjon. Remblaiement XIIe-XIIIe puis XVe s.
Pavage de grès violacé dans la cour. XVe s. (?).
Massif maçonné dans le fossé.
30 - Résumé
D’importants travaux de restauration et d’aménagement
sont menés sur le site de Sainte-Suzanne depuis
2001. Après les bâtiments médiévaux (donjon, pontlevis
et remparts), c’est le logis du XVIIe siècle qui fait
aujourd’hui l’objet d’une restructuration complète.
Cette restructuration a entraîné une réfection des
réseaux (fluides et énergies) par la création d’une
large tranchée (2,50 m) traversant toute la cour. Il est
maintenant évident que le donjon a été construit sur le
point le plus haut de l’éperon, pour des raisons évidentes
de défense et également de visibilité dans le
paysage. La plate-forme sur laquelle prend place le
monument (probablement aplanie et aménagée)
s’estompe en pente douce et régulière vers le sud,
puis de manière plus abrupte dans le secteur du logis.
Le dénivelé total est d’environ 7 m entre le donjon et le
rempart sud. Une campagne de prospection électrique
et les observations de terrain attestent l’existence d’un
fossé, au moins sur la face nord du donjon. Il est
possible que ce fossé ne soit pas contemporain de la
tour-maîtresse, mais antérieur, et fonctionne alors
avec un autre bâtiment. Sa profondeur n’est actuellement
pas connue mais sa largeur a pu être estimée à
12 m. Il est probable que le fossé a été remblayé de
manière assez rapide, dès les XIIe-XIIIe siècles, selon
le mobilier découvert dans le remplissage. Cette
hypothèse d’abandon précoce est confirmée par la
découverte d’un massif maçonné de taille importante
construit dans le fossé lui-même. Cette maçonnerie est
de même type que celle du donjon et il est
probable qu’elle a servi de support à un système
permettant l’accès au 1er étage du donjon. La surveillance
de travaux a également permis de mettre en
évidence un aménagement des sols de la cour du
château. Il s’agit d’un pavage de belle qualité, réalisé
avec des blocs de grès violacé, matériau abondamment
utilisé sur le site au XVe siècle (notamment sur le
bâtiment d’entrée). Ce pavage peut être rattaché à un
projet global d’embellissement qui se perçoit en divers
endroits du site : l’entrée est dotée d’un pont-levis à
flèches; le donjon subit une remise en état complète.
Bibliographie(s) : BOCQUET 2007b