Année 2007 - Ministère de la Culture et de la Communication
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découverts. Sur notre site, comme sur les sites<br />
proches, il est difficile <strong>de</strong> cerner <strong>la</strong> désaffection <strong>de</strong> ce<br />
quartier extérieur au castrum. Une seule fosse du haut<br />
Moyen Âge (2ème moitié VIIe-1ère moitié VIIIe s.) a<br />
été découverte à proximité <strong>de</strong> <strong>la</strong> voie. Les structures<br />
du Moyen Âge sont plus nombreuses, <strong>la</strong> plus ancienne<br />
datant du XIIe siècle. On note <strong>la</strong> présence d’un puits<br />
du XIIIe siècle <strong>et</strong> d’une gran<strong>de</strong> <strong>la</strong>trine maçonnée,<br />
utilisée du XIIIe au XVIe siècle.<br />
260.- SAINT-AVOLD (57) - Lorraine<br />
Rue <strong>de</strong> <strong>la</strong> Mertzelle, maisons du comte <strong>de</strong><br />
Hennin<br />
Cadastre, section 8 : 61-62. Lambert : x 919,110 ;<br />
y 1165,300<br />
Centre ancien. Protection du site.<br />
51,50 m 2 , aménagement 295 m 2 , sol géologique atteint<br />
EV + SD - 4 semaines, 2 fouilleurs<br />
Étu<strong>de</strong> en cours : <strong>de</strong>ndrochronologie<br />
Jean-Denis LAFFITE<br />
2 - Espaces libres<br />
Jardin urbain. Antérieur au XVIe, XVe s. (?).<br />
6 - Adductions d’eau<br />
Puits. XVIIIe s.<br />
18 - Habitat privé<br />
Fondations <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux habitations en pierre maçonnée.<br />
XVe s.<br />
25 - Artisanat<br />
Fondations <strong>de</strong> four à pain (four banal) <strong>et</strong> bâtiment<br />
associé. XVe puis réaménagement XVIe <strong>et</strong> XVIIe s.<br />
29 - Formations naturelles<br />
Terrasse du ruisseau <strong>de</strong> <strong>la</strong> Mertzelle. Pério<strong>de</strong> médiévale.<br />
30 - Résumé<br />
Deux bâtiments arasés, E <strong>et</strong> F, ont été i<strong>de</strong>ntifiés dans<br />
les cours centrale <strong>et</strong> nord-ouest, à proximité immédiate<br />
<strong>de</strong>s bâtiments B <strong>et</strong> D encore en élévation <strong>et</strong><br />
datés, lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> première opération du bâti, du milieu<br />
du XVIe siècle. Le bâtiment E est représenté par <strong>de</strong>ux<br />
murs arasés <strong>et</strong> leurs fondations puissantes conservées,<br />
ainsi que par un niveau <strong>de</strong> démolition qui scelle un ou<br />
plusieurs niveaux <strong>de</strong> construction, dont un est daté par<br />
l’analyse <strong>de</strong>ndrochronologique d’une p<strong>la</strong>nche conservée,<br />
vers 1480-1485. Le bâtiment F est représenté par trois<br />
murs arasés <strong>et</strong> leurs fondations puissantes conservées,<br />
<strong>et</strong> par <strong>de</strong>s sols en terre battue <strong>et</strong> aménagés, <strong>de</strong>s<br />
niveaux d’incendie <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>struction. Deux états <strong>de</strong><br />
constructions ont pu être i<strong>de</strong>ntifiés pour ce bâtiment :<br />
un état initial antérieur à <strong>la</strong> construction du bâtiment B<br />
milieu XVIe siècle, <strong>et</strong> un état <strong>de</strong> reconstruction associé,<br />
accolé à ce bâtiment B. Une structure aménagée au<br />
sein <strong>de</strong> ce bâtiment F, i<strong>de</strong>ntifiée comme étant un grand<br />
four, a également été dégagée pour moitié, l’autre<br />
moitié étant occultée par <strong>la</strong> faça<strong>de</strong> nord d’un bâtiment<br />
XIXe siècle. Il pourrait s’agir du four banal <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
Mertzelle, connu par les archives <strong>de</strong>s comtes <strong>de</strong><br />
Hennin <strong>et</strong> détruit au milieu du XVIIe siècle. Un puits,<br />
probablement XVIIIe siècle, perce les vestiges <strong>de</strong> ce<br />
four.<br />
Bibliographie(s) : LAFFITE, DUVAL, PROUTEAU <strong>2007</strong><br />
261.- SAINT-AVOLD (57) - Lorraine<br />
Rues du Prési<strong>de</strong>nt-Poincaré, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Mertzelle,<br />
maisons du comte <strong>de</strong> Hennin<br />
Cadastre, section 8 : 61-62. Lambert : x 919,110 ;<br />
y 1165,300<br />
Centre ancien. Protection du site.<br />
Aménagement 1050 m 2 , sol géologique atteint<br />
EV + BATI - 4 semaines, 3 fouilleurs<br />
Étu<strong>de</strong>s en cours : <strong>de</strong>ndrochronologie, flore<br />
Jean-Denis LAFFITE<br />
2 - Espaces libres<br />
Jardin urbain. Antérieur au XVIe, XVe s. (?).<br />
18 - Habitat privé<br />
Deux habitations en pierre maçonnée (grès), corps <strong>de</strong><br />
logis nobles. XVIe ou XVIIIe s.<br />
30 - Résumé<br />
C<strong>et</strong> habitat urbain <strong>de</strong> l’époque Renaissance, XVIe siècle,<br />
modifié aux siècles suivants, comprend <strong>de</strong>ux corps <strong>de</strong><br />
bâtiments, un sur rue (bâtiment D sur 3 niveaux <strong>de</strong><br />
130 m 2 au sol), un sur cour <strong>et</strong> jardin en centre d’îlot<br />
(bâtiment B sur 4 niveaux <strong>de</strong> 270 m 2 au sol), avec un<br />
escalier en vis dans une tour accolée sur cour, correspondant<br />
à <strong>de</strong>s maisons nobles fondées par Pierre<br />
Nimbsgern <strong>de</strong> Longeville au début ou au milieu du<br />
XVIe siècle (recherche Archives municipales <strong>de</strong> Saint-<br />
Avold), ayant appartenu aux comtes <strong>de</strong> Hennin,<br />
ancien gouverneur <strong>de</strong> Saint-Avold <strong>et</strong> Hombourg-Haut<br />
pour le duché <strong>de</strong> Lorraine à <strong>la</strong> fin du XVIIe <strong>et</strong> au XVIIIe<br />
siècle. Des éléments architecturaux murés ont été<br />
découverts (fenêtres à meneaux milieu XVIe s., colonnes<br />
<strong>et</strong> arcs <strong>de</strong> décharge dans les murs, conduits <strong>de</strong><br />
cheminées, portes murées <strong>et</strong> poutres moulurées XVIe<br />
<strong>et</strong> XVIIe s.). Une analyse <strong>de</strong>ndrochronologique <strong>de</strong>s<br />
poutres <strong>de</strong> fondation a fourni une datation <strong>de</strong><br />
construction <strong>de</strong> 1557, + ou -10 ans, pour le bâtiment<br />
B. Une autre analyse sur une poutre moulurée a fourni<br />
<strong>la</strong> date <strong>de</strong> 1548, + ou -10 ans, pour le bâtiment D. Les<br />
parties anciennes du bâti seront restaurées <strong>et</strong><br />
intégrées au proj<strong>et</strong> immobilier.<br />
Bibliographie(s) : LAFFITE, DUVAL, FERRARESSO<br />
<strong>2007</strong><br />
262.- SAINT-CHAMOND (42)<br />
Rhône-Alpes<br />
Rue <strong>de</strong>s Teinturiers, Izieux<br />
Cadastre, AH : 32, 53, 263, 278, 322, 326, 327.<br />
Lambert : x 769,500 ; y 2053,050<br />
Zone périurbaine. Destruction du site.<br />
342,80 m 2 , aménagement 11 500 m 2 , sol géologique<br />
atteint<br />
EV - 4 jours, 2 fouilleurs<br />
Occupation antérieure à <strong>la</strong> première urbanisation<br />
Sylvie BOCQUET<br />
6 - Adductions d’eau<br />
Maçonneries <strong>de</strong> l’aqueduc <strong>de</strong> Gier. Haut-Empire.<br />
30 - Résumé<br />
L’opération a permis <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre au jour une portion <strong>de</strong><br />
l’aqueduc du Gier, orientée nord-sud, accessible par<br />
l’extrados <strong>de</strong> <strong>la</strong> voûte <strong>de</strong> son canal souterrain. Elle<br />
confirme le tracé linéaire <strong>de</strong> l’aqueduc, au nord du site,<br />
<strong>et</strong> aux abords d’un mur gallo-romain, également<br />
orienté nord-sud <strong>et</strong> repéré dans une parcelle<br />
mitoyenne en 2006 (rue <strong>de</strong>s Acacias). À l’extrémité<br />
sud du site, le tracé <strong>de</strong> l’aqueduc <strong>de</strong>meure incertain :<br />
présence d’une maçonnerie linéaire, très médiocrement<br />
conservée. La tranchée supérieure <strong>de</strong> l’aqueduc<br />
du Gier n’a pas été reconnue dans les sondages <strong>de</strong> ce<br />
diagnostic. Aucun aménagement contemporain <strong>de</strong><br />
l’aqueduc ou en lien avec l’agglomération secondaire<br />
d’Izieux, n’a été mis au jour. Il n’y a pas <strong>de</strong> mobilier<br />
archéologique.