Année 2007 - Ministère de la Culture et de la Communication

117
au stade des premières découpes de boucherie.
L’utilisation de constructions de bois et de terre
régulièrement rebâties et l’évacuation massive de
déchets pourraient expliquer la constitution de terres
noires à cet endroit. Cette forme d’occupation tenait
probablement une large place au sein de l’agglomération
antique puisqu’une même accumulation de terres
noires a été observée rue de la Salle, à 200 m vers
l’ouest.
Bibliographie(s) : BEURION, AUBRY 2007
251.- POISSY (78) - Île-de-France
Allée des Glaïeuls (10)
Cadastre 1983, AS 01 : 11. Lambert : x 577,790 ;
y 1136,245
Secteur sauvegardé. Conservation partielle et remblayage
du site.
24 m 2 , sol géologique atteint
EV - 1 jour, 5 fouilleurs
Occupation antérieure à la première urbanisation
Secteur urbanisé après 1945
Marc LANGLOIS
24 - Funéraire
Nécropole : inhumation. Ve-VIIIe s.
Sarcophages. Début VIIIe s.
30 - Résumé
L’intervention a été réalisée à la suite d’un aménagement
pour la construction d’une véranda et d’une cave
(4 x 6 m sur 2 m de profondeur) sur l’emplacement
d’une vaste nécropole mérovingienne connue depuis
le XVIIIe siècle. Sur les quatre sarcophages ou
fragments de sarcophages en calcaire coquillier mis
au jour, deux se trouvaient au droit du mur d’une
maison et furent laissés sur place pour des raisons de
sécurité à l’instar d’un troisième fragment de sarcophage
observé dans la coupe ouest du sondage. Au
centre du creusement, est apparu à une profondeur de
1,75 m, un quatrième sarcophage. De forme trapézoïdale,
il était classiquement composé d’un couvercle en
bâtière haut de 19 cm et large de 78 cm à l’ouest et
haut de 9 cm pour une largeur de 55 cm côté est. Sa
cuve reprenait exactement les dimensions du couvercle
et était haute de 60 cm à l’ouest et de 54,50 cm à
l’est. À chaque extrémité de la cuve était sculpté, en
partie basse, un petit refend formant une bande haute
de 12 cm ; cette disposition est probablement liée à
son extraction en carrière. Il recelait le squelette d’un
jeune individu de 170 cm, bien conservé à l’exception
de la tête. Malheureusement aucun mobilier archéologique
n’était associé à cette sépulture inviolée, ce qui
est rare dans cette zone. L’absence d’objet archéologique
pourrait s’expliquer par une datation tardive de la
tombe (début ou milieu du VIIIe s.). Le couvercle en
bâtière a été confié, par les propriétaires, au Cercle
historique et archéologique de Poissy, la cuve restera
sur place et le squelette est au Service archéologique
départemental des Yvelines.
Bibliographie(s) : GUYOT-SIONNEST 2007, GUYOT-
SIONNEST, LANGLOIS 2002, LANGLOIS 2002, LAN-
GLOIS 2007
252.- PONTOISE (95) - Île-de-France
Rue de Verdun (1), école Saint-Martin-de-
France, bâtiment Morvan
Cadastre 2006, AM : 32, 33, 44, 62, 87
Zone périurbaine. Destruction du site.
123 m 2 , aménagement 500 m 2 , sol géologique atteint
EV - 1 semaine, 3 fouilleurs
Occupation antérieure à la première urbanisation
Annuaire 2006, notice 237
Jean-Gabriel PARIAT
1 - Voies
Voirie, contre-allée. XVIIIe s.
30 - Résumé
Un diagnostic archéologique s’est déroulé du 23 au 24
juillet 2007 à Pontoise, dans l’école Saint-Martin-de-
France. Il a concerné plusieurs parcelles jouxtant le
bâtiment Morvan, sur une surface de 500 m 2 . Malgré
un riche passé historique, lié notamment à la présence
de l’abbaye Saint-Martin à partir du XIe siècle, cette
zone de l’école a livré peu d’indices d’occupation.
Seule une structure moderne datant du réaménagement
du parc par le cardinal de Bouillon, a été découverte.
Ainsi ces parcelles semblent faiblement
remaniées par l’homme au cours de l’histoire.
Bibliographie(s) : PARIAT 2007
253.- REIMS (51) - Champagne-Ardenne
Rues du Barbâtre (191-193), Coquillard (8)
Cadastre, CZ : 262 et 263. Lambert : x 724,340 ;
y 2473,390
102 m 2 , aménagement 717 m 2 , sol géologique atteint
EV - 2 jours, 2 fouilleurs
Résultats négatifs
Mélanie LEFILS
254.- REMIRE-MONTJOLY (973) - Guyane
Moulin à Vent
Cadastre, BI : 148. Lambert II étendu : x 358,670 ;
y 542,010
Zone périurbaine, abords MH. Conservation, protection
et mise en valeur du site.
50 m 2 , sol géologique atteint
FP - 6 semaines, 10 fouilleurs
Étude en cours : céramique
Poursuite de l’opération en 2008
Nathalie CAZELLES
27 - Industrie
Sucrerie. 1720-1755.
30 - Résumé
Connue par les sources écrites, la sucrerie de Loyola
n’a été retrouvée que très récemment, en 2004. En
effet, le nettoyage de la terrasse située en contrebas
du moulin et la réalisation de tranchées à la mini-pelle
mécanique ont permis la mise au jour d’un premier
bâtiment. Mesurant 22 m de long sur 6 m de large, il
est conservé sur une hauteur maximum d’1,40 m. La
fouille des angles nord et sud a permis le dégagement
d’un sol de circulation en terre battue. La découverte
d’une dame-jeanne entière, posée sur le sol, nous
permet de dater le bâtiment des années 1730-1750.
L’absence de trace de feu ou d’aménagement de
structures de cuisson ou de séchage, nous pousse à
émettre l’hypothèse d’un bâtiment de stockage (matériel,
boucauts, tonneaux....). La fouille entreprise en
juillet 2005 a permis le dégagement d’un second
bâtiment de 22 m de long sur 6 m de large, ayant un
plan en L. Les deux bâtiments sont séparés par un
espace aménagé de 3,80 m. Cet espace était
aménagé d’un sol de circulation en terre battue. Ce
bâtiment est divisé en trois pièces, de 5 m, 7,40 m et
8 m de longueur respective, sur 6 m de large. Les murs
sont à double parement et remplissage de blocage,