Année 2007 - Ministère de la Culture et de la Communication

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247.- PARTHENAY (79) - Poitou-Charentes
Couvent des Cordeliers
Lambert : x 402,246 ; y 2186,599
Centre ancien, secteur sauvegardé. Remblayage du site.
10 m 2 , sol géologique non atteint
SP (MH) - 1 jour, 1 fouilleur
Résultats négatifs
Maria CAVAILLÈS
30 - Résumé
Les Monuments historiques avaient prévu des travaux
d’entretien concernant la récupération et l’évacuation
des eaux pluviales au chevet de l’église du couvent
des Cordeliers. Les tranchées réalisées n’ont pas livré
de contexte archéologique.
248.- PÉRIGUEUX (24) - Aquitaine
Boulevard de Vésone (31)
Cadastre, AZ : 267. Lambert : x 472,711 ; y 3321,486
Destruction du site.
40 m 2 , aménagement 100 m 2 , sol géologique non atteint
SU - 2 jours, 2 fouilleurs
Frédéric GERBER
2 - Espaces libres
Jardin sur les terrains d’une ancienne église. XIXe s.
4 - Aménagements du relief
Murs terrasse (?). XVIIIe-XIXe s.
24 - Funéraire
Sépulture isolée (?). Datation indéterminée.
30 - Résumé
Le terrain du 31, boulevard de Vésone à Périgueux se
trouve tout près de l’emplacement supposé de l’église
Saint-Jean détruite en 1899. Celle-ci, de style roman,
a été longtemps identifiée, à tort, au baptistère d’un
groupe épiscopal auquel serait associée l’église
voisine de Saint-Pierre-ès-Liens (cathédrale fondée à
la fin de la période carolingienne). Une tranchée
réalisée dans les premières décennies du XXe siècle
au niveau de la nef de l’église Saint-Jean, a donné lieu
à la découverte de moellons, de fragments de marbre,
d’enduits peints et de céramique antique. Rien de tout
cela n’a cependant été trouvé dans le diagnostic qui
est descendu de manière générale à -1,60 m de la
surface actuelle (cote de terrassement maximale du
projet) et à - 2 m en deux endroits très localisés. Mis à
part une sépulture (non datée) apparue dans des
terres noires recouvertes par des niveaux des XVIIIe-
XIXe siècles, les vestiges se résument à deux murs de
facture moderne, voire contemporaine, et à des
remblais massifs livrant du mobilier céramique et des
briques creuses de l’extrême fin du XIXe, voire du XXe
siècle.
249.- PERPIGNAN (66) - Languedoc-Roussillon
Palais des rois de Majorque
Z.P.P.A.U.P. Remblayage du site.
7 m 2 , aménagement 53 m 2 , épaisseur des sédiments
archéologiques de 1,30 m, sol géologique atteint
SP - 1 semaine, 3 fouilleurs
Bernard POUSTHOMIS
7 - Collecteurs, évacuations
Collecteur d’eau pluviale. XVIIe-XIXe s.
20 - Édifices cultuels catholiques
Chapelle intérieure du palais. 4ème quart XIIIe s.
30 - Résumé
Cette opération nous a permis d’observer un collecteur
d’eau pluviale aménagé entre le XVIIe et le XIXe
siècle. Des vestiges de maçonneries en briques et
galets qui pourraient être antérieurs au palais de la
2ème moitié du XIIIe siècle, ont été mis au jour.
Bibliographie(s) : POUSTHOMIS 2007
250.- PÎTRES (27) - Haute-Normandie
Rue de l’Église (3)
Cadastre, C : 657-658. Lambert : x 519,125 ;
y 1180,550
Centre ancien. Destruction et remblayage du site.
278 m 2 , aménagement 2051 m 2 , épaisseur des sédiments
archéologiques de 1,30 m, sol géologique
atteint
EV - 1 semaine, 2 fouilleurs
Études en cours : céramique, faune
Claire BEURION
18 - Habitat privé
Sols, radiers de silex. Murs, puits, fossés, fosses, trous
de poteau. La Tène finale-1ère moitié IIe s. de n. è.
25 - Artisanat
Fosses-dépotoirs, activité intensive de boucherie. La
Tène finale-1ère moitié IIe s. de n. è.
30 - Résumé
Une opération de diagnostic archéologique a été
menée sur une superficie de 2000 m 2 , au cœur de
l’agglomération gallo-romaine de Pîtres, dans des
parcelles jusqu’ici préservées des aménagements
urbains. La présence de vestiges archéologiques était
acquise puisqu’un important niveau de terres noires
recelant d’abondants épandages de mobilier en provenance
de contextes domestiques avait déjà été mis en
évidence, sur une parcelle voisine, en 2006 (Annuaire
2006, notice 230). La nouvelle intervention, tout en
confirmant l’omniprésence des terres noires, a permis
d’affiner les connaissances. Contrairement à ce que
nous avions avancé en 2006, le secteur ne peut être
qualifié de “zone dépotoir” puisqu’une trentaine de
structures en creux (niveaux de circulation, murs,
puits, fossés, fosses, trous de poteau) atteste une
occupation régulière, domestique ou artisanale (habitation,
ateliers, annexes, abords). Nous n’arrivons
cependant pas à percevoir, dans les limites des
sondages, les modalités d’organisation de cette partie
de l’espace urbain. L’observation de la séquence
stratigraphique complète révèle un niveau intermédiaire,
marqué par des épandages de matériaux ou
des sols de circulation, qui sépare les dépôts
inférieurs, faiblement anthropisés et plus pauvres en
mobilier, des dépôts supérieurs correspondant aux
“terres noires” proprement dites. Les vestiges
mobiliers recueillis permettent de mieux placer les
repères chronologiques. Ainsi, la formation de dépôts
massifs et homogènes s’est en grande partie déroulée
entre la fin de la période gauloise et la première
moitié du Ier siècle après J.-C. La précocité du fait
urbain et l’ampleur de l’occupation dès La Tène finale
à Pîtres sont, d’une nouvelle manière, mises en
lumière. Les dépôts se poursuivent à la période
flavienne, avec une extension possible dans le courant
de la première moitié du IIe siècle. Les restes
fauniques, quant à eux, témoignent d’une activité
intensive de boucherie se déroulant à l’intérieur même
de l’agglomération. Elle concerne en premier lieu le
bœuf et minoritairement, les chèvres, moutons et
cochons. Les restes étudiés semblent correspondre