Année 2007 - Ministère de la Culture et de la Communication
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<strong>la</strong>ire <strong>et</strong> contigu à <strong>la</strong> “percée Clérisseau” (cf. ci-<strong>de</strong>ssus).<br />
Au sein d’un vallon nord-sud, les quatre tranchées<br />
ouvertes ont mis en évi<strong>de</strong>nce, sur un substrat d’argile<br />
jaune, une occupation du secteur dès <strong>la</strong> fin du Ier siècle<br />
avant J.-C., en particulier dans <strong>la</strong> tranchée <strong>la</strong> plus au<br />
sud. Celle-ci montre plusieurs phases d’aménagements<br />
antiques qui semblent se succé<strong>de</strong>r en bordure<br />
d’un axe nord-sud sans doute calqué sur le vallon<br />
d’origine. Plus à l’ouest, une tranchée recoupe un<br />
espace qui restera vierge <strong>de</strong> construction jusqu’au<br />
XIXe siècle. Au Ier siècle après J.-C., un alignement <strong>de</strong><br />
fosses <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ntation orientées nord-sud, prenant p<strong>la</strong>ce<br />
dans un jardin ou dans un terrain cultivé, est limité au<br />
sud par un fossé perpendicu<strong>la</strong>ire bordant peut-être un<br />
chemin. Plus au nord, une série <strong>de</strong> creusements,<br />
éventuellement en re<strong>la</strong>tion avec le précé<strong>de</strong>nt,<br />
comprend une fosse oblongue percée <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux trous<br />
<strong>de</strong> poteau. Ces vestiges sont probablement caractéristiques<br />
d’un secteur intra-muros en marge du tissu<br />
urbain antique, que le vallon limite. Les activités<br />
agraires se perpétuent jusqu’à l’époque mo<strong>de</strong>rne, à <strong>la</strong><br />
faveur <strong>de</strong>s accumu<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> bas <strong>de</strong> pente. Enfin, <strong>la</strong><br />
fondation du rempart <strong>de</strong> 1688, reconnue en <strong>de</strong>ux<br />
points, doit traverser l’emprise dans sa partie nord sur<br />
près <strong>de</strong> 40 m <strong>de</strong> long.<br />
La fouille prévue pour le <strong>de</strong>rnier trimestre <strong>de</strong> l’année<br />
2008 <strong>de</strong>vrait perm<strong>et</strong>tre d’approfondir les premières<br />
observations réalisées lors <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux opérations.<br />
Bibliographie(s) : HOUIX, CAILLAT <strong>2007</strong>a, HOUIX,<br />
CAILLAT <strong>2007</strong>b<br />
237.- NOGENT-LE-ROTROU (28) - Centre<br />
Rue Saint-Laurent (47), collège Arsène-Meunier<br />
Cadastre 2005, BO : 3, 5, 7, 143-145, 154-159, 164.<br />
Lambert : x 487,222 ; y 2369,630<br />
Centre ancien. Remb<strong>la</strong>yage du site.<br />
258 m 2 , aménagement 21 087 m 2 , sol géologique atteint<br />
EV - 5 semaines, 3 fouilleurs<br />
Poursuite <strong>de</strong> l’opération en 2008<br />
Gaël CARRÉ<br />
21 - Bâtiments conventuels ou monastiques<br />
Abbaye. XIe-XVIe s.<br />
24 - Funéraire<br />
Cim<strong>et</strong>ière. XIIIe-XIVe s.<br />
30 - Résumé<br />
Le diagnostic, prescrit dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> restructuration<br />
du collège Arsène-Meunier (ancienne abbaye Saint-<br />
Denis), se divise en plusieurs tranches archéologiques.<br />
À l’issue <strong>de</strong> <strong>la</strong> présente “tranche archéologique<br />
1”, il apparaît que le complexe s’est installé dans une<br />
zone marécageuse. Un très léger relief naturel a servi<br />
d’assise au cloître <strong>et</strong> à l’église abbatiale. Sa surface a<br />
été, ponctuellement ou plus systématiquement,<br />
régu<strong>la</strong>risée à l’ai<strong>de</strong> d’un remb<strong>la</strong>i (repéré au pied du<br />
chev<strong>et</strong>) lors <strong>de</strong> l’instal<strong>la</strong>tion du monastère. Des<br />
fondations <strong>de</strong> murs, dont l’imp<strong>la</strong>ntation coïnci<strong>de</strong> avec<br />
le tracé parcel<strong>la</strong>ire du cadastre du XIXe siècle, ont été<br />
découvertes dans <strong>de</strong>ux sondages. Elles matérialisent<br />
les limites médiévales du clos abbatial. Au pied du<br />
chev<strong>et</strong>, un cim<strong>et</strong>ière a été reconnu. Deux sépultures<br />
possè<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s vases funéraires (oules <strong>et</strong> pich<strong>et</strong>s) bien<br />
conservés <strong>et</strong> datables <strong>de</strong> <strong>la</strong> fin du XIIIe <strong>et</strong>/ou du XIVe<br />
siècle.Vers <strong>la</strong> fin du Moyen Âge ou au début <strong>de</strong> l’époque<br />
mo<strong>de</strong>rne, l’apport d’épais remb<strong>la</strong>is indique une forte<br />
restructuration du site. Le clos abbatial est, dans le<br />
même temps, au moins étendu dans sa partie septentrionale.<br />
C<strong>et</strong>te modification s’accompagne <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
<strong>de</strong>struction <strong>de</strong> tout ou partie du mur <strong>de</strong> clôture primitif<br />
<strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> construction, au nord, <strong>de</strong> bâtiments <strong>et</strong> d’une porterie.<br />
Ces <strong>de</strong>rniers abritent, au XVIe siècle, <strong>la</strong><br />
maison du bailli.Toutes ces transformations interviennent<br />
après que les religieux aient reçu, en 1460, le droit<br />
d’enseigner à l’intérieur du couvent <strong>et</strong> <strong>de</strong> diriger les<br />
écoles <strong>de</strong> Nogent. À l’est du complexe monastique, plus<br />
particulièrement à l’extérieur <strong>de</strong>s limites du clos originel,<br />
une forte concentration <strong>de</strong> céramiques <strong>de</strong>s XVe-XVIe<br />
siècles suppose l’existence d’une importante zone<br />
dépotoir <strong>de</strong>stinée aux rej<strong>et</strong>s domestiques. En ce qui<br />
concerne l’époque mo<strong>de</strong>rne <strong>et</strong> le début <strong>de</strong> l’époque<br />
contemporaine, les restructurations influent peu sur<br />
l’organisation fonctionnelle <strong>et</strong> <strong>la</strong> morphologie du site. Les<br />
terrains qui se développent à l’est <strong>de</strong> l’église <strong>et</strong> du cloître,<br />
abritent principalement <strong>de</strong>s jardins, comme ce<strong>la</strong> <strong>de</strong>vait<br />
être déjà le cas antérieurement. Quelques constructions<br />
isolées sont imp<strong>la</strong>ntées à proximité <strong>de</strong> <strong>la</strong> limite orientale<br />
<strong>de</strong> l’actuelle cour du collège. Durant l’époque contemporaine,<br />
le site est très <strong>la</strong>rgement perturbé par divers<br />
aménagements parmi lesquels figure l’instal<strong>la</strong>tion<br />
d’abondants réseaux souterrains (canalisations d’eau,<br />
puis électricité, gaz <strong>et</strong> télécom).<br />
Bibliographie(s) : CARRÉ <strong>et</strong> al. 2008<br />
238.- NOYON (60) - Picardie<br />
Rue Saint-Éloi (37-39)<br />
Cadastre, AM : 172. Lambert : x 648,271; y 1209,101;<br />
z 45,20 NGF<br />
Z.P.P.A.U.P. Destruction <strong>et</strong> remb<strong>la</strong>yage du site.<br />
430,65 m 2 , aménagement 5648 m 2 , sol géologique<br />
non atteint<br />
EV + BATI - 3 semaines, 3 fouilleurs<br />
Hélène DULAUROY-LYNCH<br />
1 - Voies<br />
Passage, cour en pavés <strong>de</strong> grès gris-rouge.<br />
Caniveau. Trottoir en grès. Fin XIXe-début XXe s.<br />
2 - Espaces libres<br />
Zone non aedificandi le long du mur <strong>de</strong> soutènement<br />
mo<strong>de</strong>rne. XVIe s.<br />
7 - Collecteurs, évacuations<br />
Puisard ? (pierres calcaires équarries). Pério<strong>de</strong> indéterminée,<br />
médiévale ou mo<strong>de</strong>rne.<br />
8 - Système défensif urbain<br />
Courtine du rempart médiéval (pierres calcaires<br />
équarries) <strong>et</strong> mur <strong>de</strong> soutènement mo<strong>de</strong>rne (pierres<br />
calcaires, briques <strong>et</strong> remploi : tambour <strong>de</strong> colonne,<br />
corniches, pierres divers). XIIe <strong>et</strong> XVIe s.<br />
Fossé médiéval <strong>et</strong> mo<strong>de</strong>rne. XIIe-XIXe s.<br />
18 - Habitat privé<br />
Fosse-dépotoir remplie <strong>de</strong> céramique <strong>et</strong> <strong>de</strong> tuiles. XIVe s.<br />
27 - Industrie<br />
Structures <strong>de</strong> fosses en brique, bâtiments en pierre<br />
(tannerie ?). Fin XIXe-début XXe s.<br />
30 - Résumé<br />
L’opération <strong>de</strong>vait perm<strong>et</strong>tre <strong>de</strong> p<strong>la</strong>cer avec précision<br />
<strong>la</strong> courtine médiévale <strong>et</strong> <strong>de</strong> comprendre <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion<br />
entre le système défensif médiéval <strong>et</strong> mo<strong>de</strong>rne : le<br />
rempart médiéval a été mis au jour <strong>et</strong> le mur mo<strong>de</strong>rne<br />
encore en élévation, a été relevé au pierre à pierre.<br />
Aucune trace <strong>de</strong> <strong>la</strong> cita<strong>de</strong>lle n’a été trouvée.<br />
239.- OLORON-SAINTE-MARIE (64) -<br />
Aquitaine<br />
Rue Révol, îlot Guynemer<br />
Cadastre, parcelle 167. Lambert : x 360,383; y 3102,965