Année 2007 - Ministère de la Culture et de la Communication

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en tant que chapelle au Moyen Âge est à signaler, et
se traduit par la présence de fresques fortement dégradées.
Bibliographie(s) : THERNOT 2008
233.- NIEDERBRONN-LES-BAINS (67) -
Alsace
Rue des Romains (16)
Cadastre 2004, section 10 : 117
Centre ancien. Destruction du site.
45,50 m 2 , aménagement 400 m 2 , épaisseur des sédiments
archéologiques de 0,50 m, sol géologique atteint
EV - 2 jours, 2 fouilleurs
Bérangère FORT
18 - Habitat privé
Cinq fondations de murs formant un plan partiel de
bâtiment. Un foyer. Fin XIVe et XVe s.
Niveau de cour. Période moderne ou contemporaine.
30 - Résumé
Le diagnostic archéologique, préalable à la construction
de garages côté cour, et d’un immeuble, côté
jardin, mené en juin 2007 au 16 rue des Romains à
Niederbronn-les-Bains (Bas-Rhin) devait permettre
d’évaluer le potentiel archéologique d’un terrain situé
en plein cœur de l’agglomération thermale antique, à
une trentaine de mètres derrière le complexe thermal
romain. La zone concernée par la prescription
comptait 400 m 2 . Les deux tranchées réalisées représentaient
quant à elles 45,50 m 2 , soit 11,37 % de la
surface prescrite. L’intervention a conduit à la découverte,
à l’arrière d’une grange (sondage 1), d’un
bâtiment du bas Moyen Âge. Ce dernier est matérialisé
par les fondations de cinq murs associées à deux
fosses et à un éventuel foyer. Le mobilier céramique
recueilli est homogène et permet de dater les vestiges
entre la fin du XIVe et le XVIe siècle. À l’avant de la
grange, côté cour, la réalisation du sondage 2 a mis en
évidence la présence d’un niveau de cour délimité par
un petit muret en moellons de grès datant vraisemblablement
de la période moderne ou contemporaine.
L’absence de vestiges romains offre donc un éclairage
nouveau sur l’organisation antique de Niederbronn. En
revanche, la présence d’un bâtiment du bas Moyen
Âge permet de mieux cerner l’occupation de
l’agglomération à une période très mal connue.
234.- NÎMES (30) - Languedoc-Roussillon
Rue du Cirque-Romain (8bis, 10, 10bis et 12),
tranche 2
Cadastre, EX : 605 et 606. Lambert : x 762,328 ;
y 3172,223
150 m 2 , aménagement 1006 m 2 , épaisseur des sédiments
archéologiques de 4 m, sol géologique atteint
EV - 6 jours, 4 fouilleurs
Études en cours : os humains : C14, faune, flore, céramique,
bois, enduits peints, mosaïque
Richard PELLÉ
1 - Voies
Voie. Fossés. Ier-fin IVe s.
8 - Système défensif urbain
Enceinte (moellons). Tour (moellons et grand appareil).
Fin Ier av. n. è.-début Ier s.
24 - Funéraire
Nécropole : inhumations de périnataux. Urnes et
amphores. Fin Ier av. n. è.-fin IVe s.
30 - Résumé
Ce diagnostic fait suite à un précédent, effectué en
2006, pendant une première tranche de travaux. Les
parcelles diagnostiquées, concernées par un projet
immobilier, sont situées dans le centre urbain de
Nîmes, au sud de la ville antique, immédiatement au
pied de la courtine antique dont l’état de conservation
et le tracé ont été confirmés. Les niveaux de voirie
extra-muros ainsi que les fossés reconnus précédemment
ont pu également être observés et présentent
très peu de disparités avec les résultats du premier
diagnostic. Un fossé longeant le pied de la courtine et
bifurquant brusquement vers le sud selon un angle de
98°, ainsi que d’autres faits stratigraphiques induisent
l’existence d’une tour située sur les parcelles mitoyennes
à l’ouest. Des sépultures exclusivement de périnataux,
d’abord ensevelis en urnes puis en amphores,
montrent que ce secteur a servi de nécropole entre la
fin du Ier siècle avant notre ère et le IIIe ou IVe siècle
après J.-C. Après le diagnostic, l’entreprise de
construction a mis au jour le reliquat de la tour dont les
assises de fondation sont en moellons pour une forme
circulaire et dont l’élévation est en grand appareil
formant un octogone. L’enceinte antique et tous les
ouvrages liés (portes, tours,...) sont des monuments
classés.
235.- NÎMES (30) - Languedoc-Roussillon
Rue Saint-Rémy (5-9)
Cadastre, EW : 207-209. Lambert : x 762,508 ;
y 3172,107 ; z 42,70 NGF
Centre ancien. Destruction du site.
105,60 m 2 , aménagement 897 m 2 , épaisseur des sédiments
archéologiques de 1,30 à 2,20 m, sol géologique atteint
EV - 2 jours, 2 fouilleurs
Occupation antérieure à la première urbanisation
Secteur urbanisé après 1945
Résultats négatifs
Valérie BEL
1 - Voies
Fossé pouvant correspondre à un fossé bordier du
“chemin bas de Milhaud” (à la sortie de la ville, à proximité
de la Porte de France). XVIIe-XVIIIe s.
18 - Habitat privé
Immeubles d’habitation. Fin XVIIIe-XIXe s.
26 - Agriculture, élevage
Horizon anthropisé (mise en culture ?). Ier-IIe s. de n. è.
Fosses de plantation. XVIIIe s.
30 - Résumé
Le diagnostic archéologique a été réalisé en préalable
à la construction d’un immeuble d’habitations avec
parking souterrain, sur un ensemble de parcelles
d’une superficie totale de 892 m 2 , situé aux n° 5-7-9 de
la rue Saint-Rémy à Nîmes. Une partie de l’emprise
n’étant pas accessible lors de l’intervention, le
diagnostic a porté sur une surface de 762 m 2 . Les
parcelles concernées sont localisées dans un secteur
urbanisé depuis la fin du XVIIIe siècle d’après les
plans et les documents anciens (Fiches, Veyrac dirs
1996), situé à l’extérieur de la ville romaine, à environ
175 m au sud de la Porte de France. Celle-ci donne
naissance à une patte d’oie formée de trois rues
pouvant avoir une origine antique : les rues de Saint-
Gilles, de Générac et Saint-Rémy. Dénommée
“chemin bas de Milhaud” sur le cadastre napoléonien,
cette dernière est supposée reprendre le tracé d’une
voie antique qui relierait la branche sud-ouest de la
voie Domitienne à la Porte de France (et au-delà, au