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Pourquoi visiter la Chine extérieure avec <strong>Clio</strong> Que recouvre cette notion de Chine extérieure ? Elle peut se comprendre sur un plan à la fois géographique et ethnologique. Géographiquement, les pays et les villes que nous visitons dans ce voyage ouvrent sur la mer de Chine méridionale, vaste étendue qui, historiquement, a toujours été le débouché naturel de la Chine vers le sud du continent asiatique. Sur le plan ethnique, la Chine extérieure, ce sont ces territoires où une population chinoise est soit prépondérante, comme à Hong Kong, Macao ou Taiwan, soit constitue de fortes minorités, comme en Malaisie et à Singapour. Des lieux où l’empreinte chinoise tant culturelle qu’économique a été et est toujours très forte. Aux marges du continent Les Français, de par leur histoire coloniale, connaissent généralement assez bien les pays d’Asie du Sud-Est qui constituent la péninsule indochinoise. De même, ils se sont familiarisé, depuis plusieurs années avec l’espace chinois et son immense patrimoine historique et culturel. Mais les pays visités dans ce voyage leur restent largement méconnus. Hong Kong n’est souvent qu’une escale aéroportuaire en direction du Japon ou de l’Océanie. Macao n’évoque que l’image réductrice des casinos. Taiwan ne fait référence que par son opposition politique à la Chine de Mao. Quant à la Malaisie, bien peu de nos compatriotes soupçonnent la richesse de ses traditions et la diversité de ses populations. C’est à cette lacune que <strong>Clio</strong> entend remédier en proposant ce périple asiatique en compagnie de Monique Meunier qui connaît aussi bien ces marges que l’ensemble de la Chine continentale et saura dérouler pour vous le fi l d’une histoire compliquée et de cultures riches et variées. Fascinante mosaïque Notre voyage commence en Malaisie, pays étonnant par le mélange des civilisations qui y ont laissé leur empreinte. Hindouisme, bouddhisme indien et chinois, islam et christianisme y cohabitent sans s’affronter, mais sans non plus s’infl uencer notablement, et chacune des communautés garde son caractère et ses traditions. Les vestiges des sultanats et de la période coloniale sont encore bien présents dans les villes, par exemple à Malacca. Il y flotte aussi le souvenir du “sortilège malais”, bien loin de l’atmosphère de la capitale, Kuala Lumpur, où l’architecture futuriste a pris le dessus. Un contraste que nous retrouverons à chaque étape de ce voyage. Depuis 1965, Singapour a fait sécession de la Fédération malaise, pour former un micro-Etat résolument tourné vers le futur. Il n’est qu’à voir les gratte-ciel qui se bousculent sur l’horizon. Mais son intérêt est surtout d’accueillir des communautés venues de toute l’Asie, qui ont conservé leurs quartiers spécifiques : ainsi, passer de Little India à China Town puis au quartier malais, c’est un peu parcourir une partie de l’Asie en quelques heures ! Sans oublier que tout l’art de ce continent est présenté dans le remarquable musée des Arts et Civilisations asiatiques, ouvert il y a une dizaine d’années. En raison de leur proximité géographique, Macao et Hong Kong sont souvent associées. Les deux villes présentent pourtant des visages très différents. Loin de l’image de “l’enfer du jeu” qui lui colle à la peau, Macao est un petit morceau de Portugal égaré au bord de la mer de Chine. Eglises, vieilles demeures coloniales, toponymie : tout y rappelle la présence lusitanienne. Revenue en 1997 dans le giron chinois, Hong Kong est restée la cité dynamique qu’elle était sous la couronne britannique. Les gratte-ciel les plus audacieux dominent toujours les marchés traditionnels organisés sur des jonques millénaires, dans le fabuleux décor d’une des plus belles baies du monde. Enfi n, Taiwan se souvient encore que, quand des navigateurs portugais l’abordèrent en 1590, il la trouvèrent si idyllique qu’ils décidèrent de la nommer Ilha Formosa, la belle île, Formose pour les Français. Historiquement, les autorités de l’île ont toujours eu tendance à faire la forte tête. Ainsi, en 1661, quand la dynastie mandchoue prit le pouvoir en Chine continentale, les Formosans restèrent fi dèles aux Ming dépossédés. Près de trois siècles plus tard, c’est ici que les nationalistes chinois trouvèrent refuge après la prise du pouvoir par Mao Tse-Toung. Là encore, tradition et modernité se répondent, et l’on passe en un instant des hauteurs de la Tour 101 à Taipei au calme d’un jardin marqué en son centre par les toitures colorées d’un temple. Cette autre Asie, aux visages multiples, n’attend que vous pour révéler ses sortilèges... vous laisserez-vous envoûter ? La Chine extérieure Taïwan, Malacca, Singapour, Hong Kong et Macao THM 90 - 16 jours Du 22 février au 9 mars 2014 avec Monique Meunier Prestissimo jusqu’au 31/10/13 : 5 195 € Presto jusqu’au 20/12/13 : 5 250 € puis 5 295 € © O.T. de Hong Kong Hong Kong Chine avec Monique Meunier Diplômée d’histoire LES POINTS FORTS • Le quartier chinois et les tours Pétronas à Kuala Lumpur • La demeure de Chang Cheng Siew à Malacca • Le musée des Arts et Civilisations asiatiques de Singapour • Le panorama sur Hong Kong depuis le pic Victoria • Le casino du Lisboa à Macao • Le Musée national du Palais de Taipei • Le monastère Fokuangshan à Kaohsiung Taipei • Hualien Macau • • • Taichung• Taiwan Hong Kong Kaohsiung Vietnam Laos Thailande Cambodge Philippines 22 Malaisie Kuala Lumpur • Malacca • • Singapour Indonésie Consultez le descriptif complet du programme et des prestations de
Hoi An Le port historique de la mer de Chine Vietnam Dès l’Antiquité L’embouchure de la rivière Thu Bôn, divisée en plusieurs chenaux séparés par des îles sablonneuses, forme un grau, un estuaire protégé des grandes marées et des tempêtes par des cordons littoraux. Le lieu était idéal, au début de notre ère, pour l’établissement d’un port, à l’époque où le centre du Vietnam voyait fleurir la culture de Sa Huỳnh qui, les recherches archéologiques le prouvent, entretenait un fructueux commerce avec la Chine, Taïwan, la Thaïlande et les Philippines. Nommé alors Lâm Ap Pho, ce port tomba ensuite dans l’orbite des Chams, ces nouveaux arrivants d’origine malayo-polynésienne qui pénétrèrent en Annam au II e siècle et furent profondément hindouisés par contact avec le puissant royaume voisin du Fou Nan. Les Chams établirent un empire qui s’épanouit alors au centre du Vietnam, connut son apogée du VII e au X e siècle, fut rival des Khmers d’Angkor et sombra progressivement sous les coups des Viets du Nord, pour disparaître au XV e siècle. Les Chams firent de ce port la plaque tournante d’un lucratif commerce maritime des épices, de la soie, de l’ivoire et de l’aloès, dont ils s’assuraient le quasi-monopole, entre la Chine, l’Inde, l’Indonésie et, au-delà, vers le califat abbasside de Bagdad. Le port prenait aussi une part active dans cette activité moins glorieuse, mais tout aussi lucrative, qui fut, des siècles durant, la plaie de la navigation en mer de Chine : la piraterie. Faifô Devenu vietnamien, le port, dorénavant nommé Hoi An, ou, plus communément, Hai Pho – “la cité du bord de mer”, dont les Occidentaux firent “Faifô” – ne cessa pas son activité, bien au contraire. En 1535, le navigateur portugais Antonio de Faria fut le premier à établir un véritable contact avec les Vietnamiens, en ouvrant un comptoir à Faifô. A la fin du XVI e siècle, le seigneur Nguyen Hoang décida de faire de Faifô le principal port de la mer de Chine méridionale ce qui permit à la ville de prendre un essor considérable grâce au commerce avec le Japon. Nombre de négociants nippons s’y installèrent, échangeant porcelaine, soie, laque, bois d’aigle, sucre, épices et nids de salanganes. Pour relier entre eux leurs comptoirs installés sur les deux rives, les Japonais construisirent, en 1593, un remarquable pont couvert qui est aujourd’hui l’une des attractions de Hoi An. De style purement japonais, ce pont en dos d’âne est gardé par une paire de singes et une paire de chiens (il fut construit entre l’année du singe et l’année du chien ) et est flanqué d’un petit autel dédié au génie Chua Cau. Ouvert aux Occidentaux, Faifô reçut en 1619 le capitaine William Adams, pionnier des relations avec le Japon et, en 1624, vit débarquer le jésuite Alexandre de Rhodes qui, pour évangéliser le pays, mit au point la transcription du vietnamien en alphabet romanisé, celui qui est encore utilisé aujourd’hui au Vietnam. La ville chinoise En 1639, un édit du shogoun Iemitsu interdit aux Japonais tout contact avec l’extérieur. Dès lors, les commerçants chinois devinrent prédominants à Faifô. Au cours du XVIII e siècle, ils construisirent de riches maisons. On visite encore aujourd’hui la maison Phung Hung, combinaison de style chinois, vietnamien et japonais. Parmi tant d’autres, la maison Tan Ky ou la maison Diep Dong Nguyên sont allongées perpendiculairement aux rues étroites, donnant souvent sur la rivière. Entièrement construites en bois, souvent en bois précieux, elles sont décorées de sculptures de fruits, fleurs, animaux. Les Chinois construisirent également des temples dédiés à Thien Hau, la protectrice des marins, et à Quan Cong, le mandarin à la face rouge, dieu de la Guerre. Les toitures de tuiles vernissées ajoutent encore au charme de ces édifices. La présence française Quand la dynastie des Nguyen fut confrontée à la terrible révolte des Tay Son, à la fin du XVIII e siècle, elle reçut, grâce à l’intervention de Pigneau de Béhaine, l’aide de la France qui obtint en échange le droit exclusif de commerce dans le port de Tourane, aujourd’hui Da Nang. Ce fut le point de départ de l’influence puis du protectorat français sur l’Annam, mais aussi du déclin de Hoi An, handicapé de plus par l’ensablement de l’estuaire. Le port et la cité s’endormirent au cours du XIX e siècle. Si l’on vit encore s’édifier quelques maisons coloniales de style français, la ville n’évolua plus, mais c’est ce déclin qui lui permit de conserver l’aspect unique d’un port de commerce asiatique traditionnel, tel qu’il était il y a près de deux siècles... Aujourd’hui, Hoi An renaît grâce au tourisme qui a permis la restauration de nombre d’édifices et a rendu au marché une animation haute en couleur. Le Vietnam Du delta du Mékong à la baie d’Along VT 31 - 16 jours • Du 23 novembre au 8 décembre 2013, avec Catherine Deschamps Presto jusqu’au 20/09/13 : 2 995 € puis 3 050 € Dernières places • Du 11 au 26 janvier 2014, avec Sophie Bouteille Prestissimo jusqu’au 30/09/13 : 2 730 € Presto jusqu’au 10/11/13 : 2 795 € puis 2 825 € ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fiche détaillée au 01 53 68 82 82 Trésors d’Indochine De la baie d’Along aux temples d’Angkor CV 32 - 16 jours • Du 6 au 21 novembre 2013, avec Christiane Marchais Prix : 3 295 € Dernières places • Du 16 février au 3 mars 2014, avec Christiane Marchais Prestissimo jusqu’au 30/09/13 : 3 240 € Presto jusqu’au 15/12/13 : 3 265 € puis 3 295 € • Du 12 au 27 mars 2014 Prestissimo jusqu’au 15/11/13 : 3 235 € Presto jusqu’au 10/01/14 : 3 265 € puis 3 295 € • Du 6 au 21 août 2014 • Du 6 au 21 novembre 2014 23
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