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Sélection de tableaux anciens provenant d’une collection privée du 16 e arrondissement Lots 31 - 37 31 École flamande de la fin du XVII e siècle La Sainte Famille Panneau 63 x 48 cm 800 / 1 200 € 32 Marcantonio BASSETTI, entourage de (Vérone, début du XVII e siècle) La création d’Ève Huile sur ardoise 28 x 40,5 cm. (accident) 4 000 / 6 000 € 31 32 10 Tableaux anciens - 20 juin 2012 - Castandet_vte20juin2012_64p.indd 10 01/06/12 07:39
33 33 Alexandre ROSLIN (Malmo 1718 - Paris 1793) Portrait d’un jeune homme de qualité Huile sur papier marouflé sur toile. Traces de signature au centre à droite et daté 1783 59,5 x 49 cm Bibliographie de référence : - Alexandre Roslin 1718 - 1793: Verk ur offentliga och privata samlingar, catalogue de l’exposition, Malmo, 1962. - Magnus Olaussom, Alexandre Roslin 1718 - 1793 : Un portraitiste pour l’Europe, catalogue de l’exposition, Paris, 2008. 10 000 / 15 000 € De Vienne, où il a peint le Portrait de l’archiduchesse Marie-Christine, Alexandre Roslin retourne à Paris, durant l’été 1778, où il reste jusqu’à sa mort en 1793. Durant cette période, Roslin s’affirme comme un peintre de cour reconnu malgré les nouveaux modèles que mettent en place des portraitistes de talent comme Elisabeth Vigée-Lebrun et ses élèves. S’il réalise le portrait du jeune roi Louis XVI et des grands de la Cour, il trouve aussi le temps de peindre des visages plus intimes, notamment ceux de sa fille Augustine-Suzanne et de son mari, où se révèle toute la subtilité nordique de son art. C’est ainsi que notre portrait, daté de 1783, pourrait représenter un membre de sa famille ou un personnage de son proche entourage. Le caractère fortement personnel, d’une sincérité immédiate, et la virtuosité du coup de pinceau dans le traitement des étoffes, sont autant d’éléments typiques de cette période où le peintre se fait volontiers psychologue des passions de l’âme. D’une puissante simplicité, renforcée par une gamme restreinte de couleurs presque monochromes, ces portraits sont ceux que préférait Roslin, si l’on en croit les notices du temps. - 20 juin 2012 - Tableaux anciens11 Castandet_vte20juin2012_64p.indd 11 01/06/12 07:39
- Page 1 and 2: Vente aux enchères publiques Mercr
- Page 3 and 4: 5 5 John FLAXMAN (York 1755 - Londr
- Page 5 and 6: 13 13 Jules-Mordecai Pincas, dit Ju
- Page 7 and 8: 18 Paul-Élie RANSON (Limoges 1861
- Page 9: 28 Georges ROCHEGROSSE (Versailles
- Page 13 and 14: 35 35 Jean-Baptiste HUET (Paris 174
- Page 15 and 16: 37 37 Alfred de DREUX (Paris 1810 -
- Page 17 and 18: 38 - 20 juin 2012 - Tableaux ancien
- Page 19 and 20: 39 - 20 juin 2012 - Tableaux ancien
- Page 21 and 22: 40 - 20 juin 2012 - Tableaux ancien
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- Page 27 and 28: Autographes & Manuscrits Ancien fon
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- Page 33 and 34: 107. N.A. Dubois. Écrivain. 15 L.A
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- Page 37 and 38: 139. Edmont Haraucourt. 1856-1941.
- Page 39 and 40: 157. Edouard Lockroy. 1838-1913. Se
- Page 41 and 42: 175. Philippe-Aristide Plancher-Val
- Page 43 and 44: 193. Henri Rochefort. 1831-1913. É
- Page 45 and 46: 210. Marie-Dominique-Auguste Sibour
- Page 47 and 48: 227. Charles de Vogüe. 1829-1916.
- Page 49 and 50: L Couailhac 2 ; N Cousen dit Courch
- Page 51 and 52: l’anthologie des poètes de Walsc
- Page 53 and 54: Fonds d’études Ernest Laurain (1
- Page 55 and 56: Documents sur l’Ancien Régime pr
- Page 57 and 58: 278. [Livres de police - La Suzanne
- Page 59 and 60: Fonds d’archives corse Famille Co
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Alexandre ROSLIN (Malmo 1718 - Paris 1793)<br />
Portrait d’un jeune homme de qualité<br />
Huile sur papier marouflé sur toile. Traces de signature au c<strong>en</strong>tre à droite et daté 1783<br />
59,5 x 49 cm<br />
Bibliographie de référ<strong>en</strong>ce :<br />
- Alexandre Roslin 1718 - 1793: Verk ur off<strong>en</strong>tliga och privata samlingar, <strong>catalogue</strong> de l’exposition, Malmo, 1962.<br />
- Magnus Olaussom, Alexandre Roslin 1718 - 1793 : Un portraitiste pour l’Europe, <strong>catalogue</strong> de l’exposition, Paris, 2008.<br />
10 000 / 15 000 €<br />
De Vi<strong>en</strong>ne, où il a peint le Portrait de l’archiduchesse Marie-Christine, Alexandre Roslin retourne à Paris, durant l’été 1778, où il reste jusqu’à sa mort<br />
<strong>en</strong> 1793. Durant cette période, Roslin s’affirme comme un peintre de cour reconnu malgré les nouveaux modèles que mett<strong>en</strong>t <strong>en</strong> place des portraitistes<br />
de tal<strong>en</strong>t comme Elisabeth Vigée-Lebrun et ses élèves. S’il réalise le portrait du jeune roi Louis XVI et des grands de la Cour, il trouve aussi le temps<br />
de peindre des visages plus intimes, notamm<strong>en</strong>t ceux de sa fille Augustine-Suzanne et de son mari, où se révèle toute la subtilité nordique de son art.<br />
C’est ainsi que notre portrait, daté de 1783, pourrait représ<strong>en</strong>ter un membre de sa famille ou un personnage de son proche <strong>en</strong>tourage. Le caractère fortem<strong>en</strong>t<br />
personnel, d’une sincérité immédiate, et la virtuosité du coup de pinceau dans le traitem<strong>en</strong>t des étoffes, sont autant d’élém<strong>en</strong>ts typiques de cette<br />
période où le peintre se fait volontiers psychologue des passions de l’âme. D’une puissante simplicité, r<strong>en</strong>forcée par une gamme restreinte de couleurs<br />
presque monochromes, ces portraits sont ceux que préférait Roslin, si l’on <strong>en</strong> croit les notices du temps.<br />
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