l{o Inv. l*"ry - Bibliothèques de l'Université de Lorraine
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98 "Die Scholastici scheinen lceine rechte Geistlichen zu seyn, veil sie ihre Profession erst nach langen Jahren ablegen... Die Societaet kan auch die Professoren, ia gar den General ausweisen : dies lâuft vider alle Billigkeit."t 0n leur reproche aussi leur manière de s'intêgrer au siècle, pourtant demandée clairemant dans les "constitutions" : "Ein Vorbotte des nahen Verfalles der Ordnung und des geistlichen Ansehens ist uûter andern, q/enn Priester ihrer mânnlichen, wùrdevollen Kleidung und der Tonsur sich schânen, venn sie, den Laien gleich, modern ihre Kôrper und ihre Haare putzen, um ungekannt durch die Velt zu schlttpfen, und unter dem Volke sich zu verlieren." (Pontif. Rom. Degradatio a prima tonsura, Auszuge aus mancherlei Schriften, S. 31621. En 1559, le chapitre de la cathédrale de Wurtzbourg se pronoce contre [a venue des pères dans la ville3 : "So sey zu besorgen, daB es mit der Jesuittern auch nichts tun beredt, dan sie seyn hocheraben, stolze Leuth, (...) wotlen groBe Besoldung haben und kostlich gehalten seyn." Le clergé reprochait à la compagnie toute utle série de choses comme les privilèges pontificaux qu'elle avait obtenu en grand nombre, tel cetui de 1571 autorisant les iésuites à ensei8ner toutes les disciplines où que ca soit, même si l'on enseigne déià les mêmes sur place dans les universités{. Les griefs portès contre eux étaient nombreux. En arrivant à Lucerne, les pères vont habiter chez des sæurs. déménagées de force par le conseil municipal à I'errêrieur de la ville5. Nulle doute que leur réputation était faite ! I Ciæ par R. Eboer, Beleuchtung der Schrift des Hemn I, Kelle : "Die Jesuiten- Crymnasien in Ôsterreich" Litz,1E74, p. ln et 1E1. 2 F. Lipovsky, Geschichæ der Jezuiæn io Schvabeo. MUnchen, 1819, ûone l, p.187. 3 Cf. l. Aign, Geschichte des Gvnnasiums Passau. Passau, l%2, p. 30. 4 G, Mertz, Die Padarogik der Jesuitenach den 0uellen. Heidelberg, lE9t, p.4. 11. Studhalter, @ Sùans, 1973, p.90.
99 Parfois, les jésuites prennent la place d'autres prédicateurs, comme Johann Fabri à Àugsbourg, ce qui entraine de vives protestatioos de la part des dominicains. Le cas se reproduit en 1730 à Rottenburgl. gn 1761, un père se sert tout bonnemeût d'un livre nis à l"'lndel" pour ses cours de théotogie à Innsbruck2. 0n reproche à la Compagnie d'avoir transformé le monastère de Kastl près d'Amberg en ècole, en exerçant des pressions sur les pères de l'abbaye : "e choro ad scholam". Cela a scandalidé tout le monde bénédictin. Une rumeur court en 1629 d'intrigues auprès de I'empereur pour séculariser plusieurs monastères dans le but de les récupérer. Un conflit assez grave s'organise. Les bénédictins prennent le parti de se défendre et se réunissent en janvier 163l à Ratisbonne ^ l'invitation de I'abbé Anton Wolfradt de Kremsmunster et du prince-abbé Johann-Bernhard Schenk zu Schmeinsberg de Fulda3. A Ingolstadt, les jésuites essaient plusieurs fois de parvenir à la direction de I'université
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