l{o Inv. l*"ry - Bibliothèques de l'Université de Lorraine
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86, Hallweyl, qui devient évêque de Constance en 1601. Deux ans plus tatd,la ville autorise I'ouverture du collège. A Àugsbourg, où le principe de la parité confessionnelle est respecté par tous depuis l5{8, le collège St. Savator est ouvert par le cardinal-évêque Otto TruchseB v. watdburg eû l5gzr. Le cardinal connaissait bien la Compagnie, depuis l5J0 où il s'était renctu à Rome pour l'élection de Jules IIlz. Le 14 iuin 1559, il fait appe! à Pierre Canisius pour prêcher à la cathédrale à la place du doninicain Johann Fabri3 er demande à la ville quelques années plus tard, malgré une intervention vigoureuse du chapitre - opposé à la compagnie -, qui "ne voit pas la nécessité de sa venue..."{, de fonder le collège. La municipalité accepte la dépense, sous réserve que le collège ne soit pas un iour transformé en université5. L'enseignement y serait gratuit - ce n'était pas le cas au gymûase protestant st. Anna -. Le cardinal et les Fugger décident d'une dônation de 30.000 florins6 qui fait de l'eristence précaire des jésuites à Augsbourg une existence assurée (en note daûs un ertrait de la lettre de fondation du 29 septembre 15797). Ils sont suivis par plusieurs lignées patriciennes, telles les Rehlinger, I M. Baer, Die lesuiæn in Aussburc lVlunchen, l9SZ,p.13 2 F. Lipovsky, Geschichûe der lesuiten in Schvaben. Munchen, lEl9, ùome l,p.3q. 3 M. Baer, op. cir., p. 17. { ttia., p. te. 5 lbid., p. lg. 6F. Upovsky, op. cir., tome II, p.ZZt. 7 Ciæe parF,Lipovsty, op. cit., tome II, p.ZZl : ".Es ist von gro0er Bedeutung, die Jugend in den chrisrtichen sitten und den freien Kûnsten zu unteffieisen. Dies gilt besonders in dieser zeit schverer Erschùttefung des Glaubens. Dle Jesuiten, die ?nt. unterveisung der Jugend sehr geeignet sind, sollEn in ihren Leistungen, dle sie in ganz Europa ia sogar io Indien vollbracht habeo, aicht oachlaseen. Deshalb echeafea ihnen die Auseteller 30.000 ft. zun gau eines Kollegs. Die Suune vird bel Heraog lililhetn v. voo Bayern verzinslich aogelegt, woftir der Herzog die steuereinnahoen der stâdte Landsberg unrt Fridberg verpfâortet. MlndcEtens lj Jesuiteo sollen unterhalt finden und die zôgllnge in vier oder fùnf Klasscn untcrrichtet rerden. Fûr nrteriellen schaden tomoea rlie stifter auf. lm Frll der vertreibung der Jeruiten aue Augeburg stehsû ihneo bis zur Riicltahr. dle Eintûnfte der Stâdts lanrtsberg und Friedberg at'.
87 Langenmantel, Imhof, Fillinger, Peutinger, Hermann et welsert, dont I'un des fils entre en 1588 dans la Compagnie. gÈË ffiHÆ @ ffiffiHffi Fa+ade du ' collège et de l'église St, Salvator d'Augsbourg (Gravure aoonyme de 168{) A Eall près d'Innsbruck, où les jésuites sont présents dès I559, le collège se met en place en 15732. Trois ans plus tard, ea 1576, te comte Schvickart v. Helfenstein fonde celui de Landsberg. Soirante-neuf pères resteront les prédicateurs attitrés - "stadtprediger" - de ta ville de 1578 à 17843 où ils rendront François-Xavier particulièrement populaire, alors que la ville était conûue pour être au départ un terrain particulièrement difficite. En I t82 ouvre le collège Sainr-Michel de Fribourg, en Suisse, après trois ans de pourparlers{. I lbid., tone I, p. tZ7. 2 L. Koch, Iesuitenlexikon. Paderboro ,lgl4, p,7r6, 3_4. Lichænstern, Geschichte der Pfamei zu landsberg (in : Stadtpfarrkirche Maria ïlimmelfahrt, Landsberg Lech, S. l3-ZZ), Munchen, lgEl, i. lt. - ] f. S41as, Eottegien und Unlvo (in : AHSJ XXXU(, Fasc. 77, 1970, S. 206-2lil,Rom,e, 1970,9.207,
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Hallweyl, qui <strong>de</strong>vient évêque <strong>de</strong> Constance en 1601. Deux ans plus tatd,la<br />
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A Àugsbourg, où le principe <strong>de</strong> la parité confessionnelle<br />
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à la ville quelques années plus tard, malgré une intervention vigoureuse du<br />
chapitre - opposé à la compagnie -, qui "ne voit pas la nécessité <strong>de</strong> sa<br />
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La municipalité accepte la dépense, sous réserve que le<br />
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serait gratuit - ce n'était pas le cas au gymûase protestant st. Anna -. Le<br />
cardinal et les Fugger déci<strong>de</strong>nt d'une dônation <strong>de</strong> 30.000 florins6 qui fait <strong>de</strong><br />
l'eristence précaire <strong>de</strong>s jésuites à Augsbourg une existence assurée (en<br />
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sont suivis par plusieurs lignées patriciennes, telles les Rehlinger,<br />
I M. Baer, Die lesuiæn in Aussburc lVlunchen, l9SZ,p.13<br />
2 F. Lipovsky, Geschichûe <strong>de</strong>r lesuiten in Schvaben. Munchen, lEl9, ùome l,p.3q.<br />
3 M. Baer, op. cir., p. 17.<br />
{ ttia., p. te.<br />
5 lbid., p. lg.<br />
6F. Upovsky, op. cir., tome II, p.ZZt.<br />
7 Ciæe parF,Lipovsty, op. cit., tome II, p.ZZl :<br />
".Es ist von gro0er Be<strong>de</strong>utung, die Jugend in <strong>de</strong>n chrisrtichen sitten<br />
und <strong>de</strong>n freien Kûnsten zu unteffieisen. Dies gilt beson<strong>de</strong>rs in dieser<br />
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unterveisung <strong>de</strong>r Jugend sehr geeignet sind, sollEn in ihren Leistungen,<br />
dle sie in ganz Europa ia sogar io Indien vollbracht habeo, aicht<br />
oachlaseen. Deshalb echeafea ihnen die Auseteller 30.000 ft. zun gau<br />
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verzinslich aogelegt, woftir <strong>de</strong>r Herzog die steuereinnahoen <strong>de</strong>r stâdte<br />
Landsberg unrt Fridberg verpfâortet. MlndcEtens lj Jesuiteo sollen<br />
unterhalt fin<strong>de</strong>n und die zôgllnge in vier o<strong>de</strong>r fùnf Klasscn untcrrichtet<br />
rer<strong>de</strong>n. Fûr nrteriellen scha<strong>de</strong>n tomoea rlie stifter auf. lm Frll <strong>de</strong>r<br />
vertreibung <strong>de</strong>r Jeruiten aue Augeburg stehsû ihneo bis zur Riicltahr.<br />
dle Eintûnfte <strong>de</strong>r Stâdts lanrtsberg und Friedberg at'.