l{o Inv. l*"ry - Bibliothèques de l'Université de Lorraine
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66 Jérôme qui font la classe dans les petites écoles mixtes de village, 126 - dont 8l en Haute-Bavière - en 1746t, ainsi le frère philipp Schuster à wohlfratshausen près de Sachsentam avec 30 élèves, ou le frère Frontonius Werner à Au près d'Aibling avec 40 élèves de 7 à l3 ans2. Leur noviciat était à St. Emmeran à Munich-0berfôhring, et ils travaillaient sous I'autorité du clergé paroissial. La plupart du temps, ils étaient très appréciés car ils s'occupaient même temps de la musique à t'égtise. Bn ville aussi, on trouve des écoles allemandes à côté des écoles latines. Un rapport de visite canonique du 4 mu 1700 fait état de trois écoles allemandes à EichsutrS. 0n y cite un maitre, Metchior Mayert, eû poste depuis di: ans, qui enseigne à 65 enfants dont 6 viennent gratuitement. Les deux autres écoles ont 42 et 60 élèves. 0n trouve de ces petites écoles un peu partout dans le diocÈse. Ce rapport de visite de 1755 pour Oberhaunstadt donne une idée de la situation des maitres : "Lehrer Joh. Georg Beck aus Mendorf, Organist, aufgenommen vom Hofmarksherrn und pfarrer kumulativ, ist sehr zu loben, wird von der Gemeinde zu Gemeindedienst Bezs/uûgen. Einkommen 23 fl. von der Kirche, Àccidenten sehr selten." Au'en est-il au XVIII' siècle des écoles de filles ? Au contraire des écoles de campagne, on sépare en ville les garçons des filles, qui vont alors chez les bénédictines ou les chanoinesses de saint Augustin, ou plus communément chez les ursuliaes ou les sæurs de Maria Ïflard. Ce sont surtout les jeunes filles nobles qui vont à Frauenchiemsee ou à St. Walburg d'Eichstâtt chez les bénédictines qui veulent éduquer "damit sy die schene Arbeit Lehrnet"S. I K, Kehrbach, Texte und For€chungen anr Geschichæ der E ziehuas und des &rlio,19û3,p.T1. 2 rcia.,p.32. 3 f. Euchner, Schulgeschichûe des BistumsEichs6tt. Kallnunz, 19J6,g.32. 4 It reçoit en plus de son salaire annuel huit stêrcs de bois et douze Besufes de blé, nais doane douze florias de loyer - "Eausaias" - (Ibid., D.tLl, 5 K. Erlilghageo, Katholische Bildung in Barock. Eannover, lgï2, g. tïE.
67 Les ursulines se sont installées un peu partout dans les pays du Sud, à Fribourg-en-Brisgau 16961, à Straubing en 1691, Me8kirch en 1667, villingen eq 1782, Neubourg en 169E, Landshut en 166T,lnnsbruclc en 1691, Ingolstadt en l79lz,Linzen 16791, Landsberg en 17lU... En vue d'une plus grande fleribilité, l'ordre que fonde en t 535 Angela Merici à Brescia n'adopte ni les væux traditionnels, ni le principe de vie communautaire. Il est intéressant de remarquer que sa fondation précède celle de la Compagaie de Jésus. Celte-ci n'a donc pas d'influence directe sur cette nouvelle congrégation de type un peu "révolutionnaire" pour l'époque. Les ursulines feront leurs premiers væux à Paris eû 1612 dans le mouvefreût du concile5, c'est ^ cette épogue également que les liens avec la Compagnie se resserrent. Ce sont d'ailleurs les jésuites qui les font venir à Straubing et à Landshut6. Voici la structure d'une iournée de classe chez les ursulines : 8h.00 : th.00 : 10h.00 r 0h.30 14h.00 r7h.00 t7h.30 20h.00 20h.30 Lecture allemandet latine. Messe, durant laquelle se récite le chapelet. Repas en silence. Récréation et travail manuel. Collation puis classe. Oraison. Repas en silence. Chapelet, litanie, exameû de conscience. Coucher Il est une autre congrégation un peu particulière, aussi "nouvelle" que les ursulines, à laquelle il faut s'arrêter un instant, ce sont les sæurs de Maria Ward, souvent appelées les Anglaises. Son nom officiel est "Institutum Beatae Mariae Virgiais". Elle est fondée en 16097 par uûe Britannique du nom de Maria Ward (IJEJ-1645) selon les principes de la I T. Kumus, Die lesuiten an der Uoiversiut Freiburs i. B. 1620-1773, Freiburg i. 8., 1963, ùone I,p.79. 2 Festschriftann vieræn Ceatenariun des Urrulinenordens. Bertin, lg}J, p.ZO. 3 6. Kolb, Mitteilunren uber das Tirken der lezuiæn und der narianischen Koogreratioaea in LinzvErhrend des 17. und lt. Jahrhunderts. Liaz, 1909, p.97. i A. Lichænstem, Geschichæ der Pfamei zu Landsberg (in : Stadtpfarrkirche Maria Hi rn metfafurt Iandsberg ), Munchen, l9E 1, g. 2t. I G. Avanzioi, Histoire de la oédatorie du XVII' siàcle à nos jours. Toulouse, l9Sl, p. lS, 6 K. Erlinghageo, Kathotische Bildung in Barock. Easnoyer, 1972, g,156. 7 C. Irrgaog, Institut der eqclischen FËulei Burghausen. Altottiag, 1993,g.27.
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Frontonius Werner à Au près d'Aibling avec 40 élèves <strong>de</strong> 7 à l3 ans2. Leur<br />
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I'autorité du clergé paroissial. La plupart du temps, ils étaient très<br />
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Bn ville aussi, on trouve <strong>de</strong>s écoles alleman<strong>de</strong>s à côté <strong>de</strong>s<br />
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gratuitement. Les <strong>de</strong>ux autres écoles ont 42 et 60 élèves. 0n trouve <strong>de</strong> ces<br />
petites écoles un peu partout dans le diocÈse. Ce rapport <strong>de</strong> visite <strong>de</strong> 1755<br />
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"Lehrer Joh. Georg Beck aus Mendorf, Organist,<br />
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Gemein<strong>de</strong>dienst Bezs/uûgen. Einkommen 23 fl. von <strong>de</strong>r<br />
Kirche, Àcci<strong>de</strong>nten sehr selten."<br />
Au'en est-il au XVIII' siècle <strong>de</strong>s écoles <strong>de</strong> filles ? Au<br />
contraire <strong>de</strong>s écoles <strong>de</strong> campagne, on sépare en ville les garçons <strong>de</strong>s filles,<br />
qui vont alors chez les bénédictines ou les chanoinesses <strong>de</strong> saint Augustin,<br />
ou plus communément chez les ursuliaes ou les sæurs <strong>de</strong> Maria Ïflard. Ce<br />
sont surtout les jeunes filles nobles qui vont à Frauenchiemsee ou à St.<br />
Walburg d'Eichstâtt chez les bénédictines qui veulent éduquer "damit sy<br />
die schene Arbeit Lehrnet"S.<br />
I K, Kehrbach, Texte und For€chungen anr Geschichæ <strong>de</strong>r E ziehuas und <strong>de</strong>s<br />
&rlio,19û3,p.T1.<br />
2 rcia.,p.32.<br />
3 f. Euchner, Schulgeschichûe <strong>de</strong>s BistumsEichs6tt. Kallnunz, 19J6,g.32.<br />
4 It reçoit en plus <strong>de</strong> son salaire annuel huit stêrcs <strong>de</strong> bois et douze Besufes <strong>de</strong> blé,<br />
nais doane douze florias <strong>de</strong> loyer - "Eausaias" - (Ibid., D.tLl,<br />
5 K. Erlilghageo, Katholische Bildung in Barock. Eannover, lgï2, g. tïE.