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64 en 1617 un collège académiquel et en 1622la fameuse université2 dont le "rector magnificus" est auiourd'hui encore ua bénédictin. Deur raisons à c€la, en 16l E, les moines souabes et bavarois s'étaient réunis en une confédération3 qui voulait se doter d'une université, et la nécessité de fonder un séminaire diæésain, expressément demandé par le concile (il y avait en 16l8 350 élèves et 400 étudiants, dont 20 ieunes moines{). C'es's le type même d'établissement où les élèves ont les origines les plus diverses puisque des étudiants sont venus de 83 abbayes différentes, mais les moines û'ont jamais représenté que 3,5 I des étudiants de Salzbourg5, ce qui montre le rayonnementrès réel de I'université. 0n trouve sur les diaires et listes d'élèves les. nons de FÛrstenberg, Hohenlohe, Trautmannsdorf, Eltz, Salm, Àpponyi6... Le aombre des étudiants avoisinait les 250 au XVIII' siècle7 dans une institution toujours restée uoique dans le Saint-Empire. Quatre cents évêques et pères abbés ea sont sortisS. Les autres écoles les plus réputées sont Ottobeuren, Ochsenfurt, Ehingen, weingartea, Banz, st. Emmeran de Ratisbonne, Ettal, Benediktbeuern. Neresheim, Ochsenhausen, un cotlège doté d'un observatoire astronomique9, St. Leodegar à Lucernet0, et Tegernsee avec deur écoles. une maitrise d'enfants et un collège monastiquell, connu surtout pour l'importaûce au XVIII" siècle de son imprimeriel2. lh nouvelles congrégations religieuses développent dans la mouvance du concile de Trente, tels les oratoriens, à Aufhausen et Munichl3, et surtout les piaristes dans les pays allemands, à Kempten, I M. Eartig, Die Benediktienerabùei Tegernsee. Muochen, 1946, g.42. 2 Festschrift Universitat Satzhurg 1622-1972 ([rsg. vom a.kad. Senat der Universitat Salzburg), Salzburg, 1972, g,"6. 3 U. Eartig, op. cit., p.42. { Festschrift Uoiversitat Salzburs 1622-1972, Salzburg, lg7l, p.31. 5 lbid., p. e7. 6 Cf. "schulerwerzeichnis des Kolleg St, Blasiea (SD 19t11990". ? Fesschrift Universiut Satzburg 1622-1672, Salzburg, 1972, g.6g. E M. Kaindl-Honig, Die salzburrer universitat 1622-ltx{. salzburg, 196,{, p. ll3. 91. Erlirghageo, Katholische Bildung in Barock. Hanaoysr, t9T2, g. L4g, l0 J. Studhalter, Die lesuiùen ia Luzern. Stans, 1973, p. {01. l I M. nartig, Die Benediktinerabtei Tegernsre. Mûnchea, 19{6, p. 30, l2lbid., p,tE. 13 B. Hubensteioer, Bayerische Geschichte (Staat und Volk. Kunst und Kultur). Mûncheo, 1977,9.294.

ll j .- i , ?r\ t i j vJ / i i \\ wallersteinl et en 1750 à Gùnzbourg, où ils sont appelés par Marie- Thêrèse. L'ordre a été fondé en 1597 par saint Joseph Calasanz et joue un rôle important pour l'enseignemeût primaire en complément des jésuites, en Hoagrie, en Bohêm et en Pologne tout particulièrement2. Sa méthode a bien des traits de l'éducation jésuite3. Les Frères des écoles chrétienne se sont bien implantés dans toute l'Europe du centre à partir de 1682, sous l'impulsion de leur fondateur, né à Reims en 1651+. Jean-Baptiste de La salle développe une pédagogie très différente de celle des jésuites, où chacun peut évoluer à son rythme. Dans un coin de la classe, un autel est installé devant lequel les élèves se relaient pour réciter à genour le "chapelet perpétuel" tzrnt que dure le cours5. Il définit à la fois les douze qualités du bon enseignant et les douze défauts que le jeune professeur doit combattre6 : 0udités du bon professeur : Défeuts ù coa.bettre : . Le sêrieux. . La discrétion, . L'humilité. . La perspicacité, , Ia sagesse, . Lapatience, ,laretenue. . La douceur, . L'enpressenent. . Lavigilance. . la piété. .la générosité. En Bavière, on trogve aussi d'unemanière assez répandue au XVIII' siècle des ermites de saint François, saint Augustin ou saint I M. SpinOter,Ilandbuch der bay, Geschichte III, Bd. 3 :Frznken, Schvaben , Obetpfatz biszun Ausgang des lt. Jahrhunderts, Mûncheo, 1971, p. 1062. 2 K. Edinghegen, op. cit., p. l13. 3 lbid., p. ll3 eù J,M. Valentin, Le théâtre des lésuites dans les Davs de lansue allenande (111{-1680). Bert, 197E, p. lE. a G. Avanzioi, Histoire de la oédarocie du XVII' siècle à nos iour€. Toulouse, 1981, p. 222. 5 lbid., g.J6. 6 P. Pattran, Pàda$oSik des hl. Johann-Baptist de L^a Salle und der christlichen Schulbruder. Fr.eiburg i. 8., 191l, p. 210 et 26L

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Thêrèse. L'ordre a été fondé en 1597 par saint Joseph Calasanz et joue un<br />

rôle important pour l'enseignemeût primaire en complément <strong>de</strong>s jésuites,<br />

en Hoagrie, en Bohêm et en Pologne tout particulièrement2. Sa métho<strong>de</strong> a<br />

bien <strong>de</strong>s traits <strong>de</strong> l'éducation jésuite3.<br />

Les Frères <strong>de</strong>s écoles chrétienne se sont bien implantés<br />

dans toute l'Europe du centre à partir <strong>de</strong> 1682, sous l'impulsion <strong>de</strong> leur<br />

fondateur, né à Reims en 1651+. Jean-Baptiste <strong>de</strong> La salle développe une<br />

pédagogie très différente <strong>de</strong> celle <strong>de</strong>s jésuites, où chacun peut évoluer à<br />

son <strong>ry</strong>thme. Dans un coin <strong>de</strong> la classe, un autel est installé <strong>de</strong>vant lequel les<br />

élèves se relaient pour réciter à genour le "chapelet perpétuel" tzrnt que<br />

dure le cours5.<br />

Il définit à la fois les douze qualités du bon enseignant et les<br />

douze défauts que le jeune professeur doit combattre6 :<br />

0udités du bon professeur :<br />

Défeuts ù coa.bettre :<br />

. Le sêrieux.<br />

. La discrétion,<br />

. L'humilité.<br />

. La perspicacité,<br />

, Ia sagesse,<br />

. Lapatience,<br />

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. La douceur,<br />

. L'enpressenent.<br />

. Lavigilance.<br />

. la piété.<br />

.la générosité.<br />

En Bavière, on trogve aussi d'unemanière assez répandue<br />

au XVIII' siècle <strong>de</strong>s ermites <strong>de</strong> saint François, saint Augustin ou saint<br />

I M. SpinOter,Ilandbuch <strong>de</strong>r bay, Geschichte III, Bd. 3 :Frznken, Schvaben , Obetpfatz<br />

biszun Ausgang <strong>de</strong>s lt. Jahrhun<strong>de</strong>rts, Mûncheo, 1971, p. 1062.<br />

2 K. Edinghegen, op. cit., p. l13.<br />

3 lbid., p. ll3 eù J,M. Valentin, Le théâtre <strong>de</strong>s lésuites dans les Davs <strong>de</strong> lansue<br />

allenan<strong>de</strong> (111{-1680). Bert, 197E, p. lE.<br />

a G. Avanzioi, Histoire <strong>de</strong> la oédarocie du XVII' siècle à nos iour€. Toulouse, 1981, p.<br />

222.<br />

5 lbid., g.J6.<br />

6 P. Pattran, Pàda$oSik <strong>de</strong>s hl. Johann-Baptist <strong>de</strong> L^a Salle und <strong>de</strong>r christlichen<br />

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