l{o Inv. l*"ry - Bibliothèques de l'Université de Lorraine

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que linjiuence des ltrmteresexerce sLrr roLtt Ie catholictsme allemarrci. la
()ompagnre ne parvlenl pas a lnte8rer ce nouvel ideal eclucatif rlu lon
lrr-)Llve ie français, la gec;graphie, les scie'nces du tjroit, et la politrque. k,
droit civii. le droit des peuplesl..,
L elan de la conlre-reforrne s etouffe dans Ie conformlsme el
I Allemagne cathc,lique semlrle stagner penrJant que les nr)uveaules rJi;
temps s eiaborent dans les éiats protestants er gaBnent de i'influence. Peirretre
cette frenesie de construction baroque du XVIII' siecie a-t-eile
masque un moment un appauvnssement rntellectuel et parfois religreur. t-e
qui erplique d autant plus facilement
soutien de certains evsqLres a tJe.s
processus de secularisation de I enseignement.
Le premier essai pour se mettre au diapason de l,\llemagne
protestantest tente en Baviere par \,larimilian joseph III. Paulsen va
iusqu a ecrire en 19192 : Ba],'ern hatte unter der Jesuitenregierung jn sr;
vollstandiger Agbesperrheit von der tesammtentrr,'icklung gelebr i... j ,
Les histonens onl note qu un peu partout, a parrtr des
annees l7-55-1765, les effectifs des collegesont en baisse d un bon tiers,r
Le fait que d autres écoles ouvrenl avec des programmes plus aclapres n esi
pas etranBer a la chose. Le debat est sourrent passionne dans ies conseils
munlctpaur clul doir,'ent choisir entre l'education ;esuite ou (,ratorrenne.
plus ntoderne, moins marquee par le froids donne aur langues anciennes ou
a la rhetorique, Les oratoriens sont d'ailleurs handicapes par ieur faible
recrutenenri et ne peuvent repondre a tôutes les offres.
A Innsbruck, on passe de 5(.)0 eleves en 1700 a j50 en
I / | ). a Linz, de 54{ en 1708 a 37A en n7l-1. Le phenomene esr duen
partiea louverture a labbarre de Kremsmunster6 d'une academie
I G Schuhty Die Jesuiten als Seelsorger und Professoren in Freiburg i B lizrt-17:.1
(rn : I.oliegbriel'Sornmer 1955, S .35-4.j und ïl'eihnachren 195], S. Z0-?St Sr Blasreo
teja p 22
lF Paulsen Geschrchtedeseelehrten [,ntet'richrs Berlin l92l tome II p ll5
3 Les chilfres sont donnes potrr les colleges d Allemagner d Aurriche par B lrtrhr
{ ti Ar-anzini. Histoire de laSedarogie du XÏll" siecle a nos iours. Toulouse, igSl
I Le recrutement potrr la Compagnielle-rnêm etait egalement en baisse Sur ll
eleves de la promotion de l7ô8 de ce colleges qui devrennent pretres un seul entre
chez les jesuites (B Duhr. Geschichte der Jesuiten in den Landern deuts^cher Zunge
\lunchen l92t tome I\,' p i7?f
6 Ciernifanrirn en lirrru