l{o Inv. l*"ry - Bibliothèques de l'Université de Lorraine

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279 1740: sig kindticher Liebe des Printzens Philenus gegen seine ÙIurter t742: Sponsus Parthenius seu Sanctus Casimirus Poloniae Princeps - Drama Leontares 1743: Absalon L7 44: Flavius Julius CrisPus 174J: Discordia fratrum 1746 : Titus manlius Pius 1747: Quintus Ùletellus Humanitate victor {Le riomphe de la bonté) 174E : Jnventus Litteraria a carolo I'lagno Honorata tCharlemagne récompense les étudiantsi 1749'. Cnei Pompei des GroBen Trauriges Ende t 752 : Desperantus figuram suspensionis lethaliter saucius {Jeu de carnaval) 1759 : Salomon Britanniae Armoricae rex. L76A: Cinnamus rer Partiae, Tragoedia 1761 : Ptoemaieus rex Cypri Tragoedia 176(,: SanctiuslvlartYrTragoedia 1767: Paulinus, Nolaepiscopus, Tragoedia. 0n relrouve parmi ces pieces les differents Eenres habituellement abordés par les iésuites : . LéEendes saints, de martYrs Comédies . Drames religieux, historiques et bibliques . Drames legendaires . Pieces allegoriques . IVIisen scène de moments de l'histoire cottemporaine . Jeux pour les congregations et les fêtes . Jeur de la Passionl Ce que l'on pourrait appeler les "canons" du theàtre iésuite. quoiqu'il n'y air en fait pas plus de "théâtre iesuite" unique que de "st,vle jésuire" en architecrure, se precisent au XVII'siècle. Le XVIII'siècle ne fait que reprendr et continuer ce qui existe. Tout au moins n'y a-t-il plus de I I. Seideofaden, Das lesuitentheater in lionstanz, Stuttgart. 1963, p.57.

2,-q{j changements imPortants. 0n trouve plus frequemment au TVIiI' des pieces a\tec un cadre exotiquel . et une certaine infiuence du classicisme se fait sentir darrs le cadre - f:lusresireint cependaût - des tertes recites en classe2. 0n ne néglige ni les effets de scene ni t'apport musicâI. De plus en plus au cours du siecle, le prologue et t'epilogue sont chantes. on introduit des clræurs, des danses3. Certaines pièces deviennent de véritables opéras fantaisistesous I'influence iralienne, avec arie, récitatifs et chæurs{. D' autres formes s'épanouissent de méme. tels l'oratorio' les processions, les mises en scene avec catafalques, les feux d'artifice'.. A Augsbourg, on emploie pour la premiere fois ia mu-çique en 1660, beaucoupius tard qu'à ùlunich ou dans d'autres villes. Il affive qu'elle soit composee par des élèves : ainsi esi-elle en 1729 de Johann- \,lichael Hochu'anger pour "Hispania auxilio S' Jacobi", en t734 de Josef l,lUller pour D!'smas'. Elle est parfois comp{)see par des musiciens Ce renom.. En 170.1, elle est pour "Rer l{anasses" de l'organiste de la cour de Earriere joiranl-Dçrninikus Detchei. en i7i2 du maitre cle chapelie de la catheclrale d Erchstatt potir Ferdrnandgs (.)uant.u" ilecr-rrs de'la scene. les ele"'-es ies ilessitlen:, les consiruisent en bois. les monreni. les coiorieni. les eclairent,.. c'Èsi toul u:) rravaii d apprentissage lui aussi formateur. Ii est parfors arri\;e que l on fasse appel a des artistes celebres pour les decors. Les freres Asam5 ont travaille a des decors au college d Amberg6. La techniqu est importante : I'ancien eleye Johanrr-Baprisr Fuchs du collège de \lunsrereifel donne ces details sur celie donr 6n s est servi pour la representatioir du clrame "Alol'sius Gonzaga' en I773: : t Comr:ne daos le " losaphar et Barlaam" de J Brrtermaon - la scene se pess en Inde - nronté a1.lunichateStise St. Michael pour son qualrieme centenaireo l95i-par les "l;;;; Au iofiusr de Si Bta-"ieo sous laïirection du pere Peter Leutenstorfer SJ 2 I. Seidentadeo, op cit p I j2 30. Leisner, Jesuiiendramen mir trlusih (is . Freinberger Stio'men' lÛ Jahrgaog' 2 Heft Juli 193f.' S 33-41 Linz. l')5Û) p 35 + j lvlirlter. Das lesuirendrnma in den Landern detrtscher Zunge Augsburg. l93t), torne I, p,87. 5 tt natzt, Geschichte des Erasmus-Gvmnasiums Amberu. Amberg 19?5, p 4l 6 Les jesuites fonr de mème en France c est I'architecte Jacqtres-Francois Blondel , t71-14-iZtr) - celui-la Àuru qui travailla a !Îeu - qui realise les ciecors de theatre pïut'f.coitegaCePar.isent;+ltf.Boysse.Letheatredesiesuites.Paris. lSSt),p ozl ? H Kupprr Das St Michael-Cvmnasium ztr Munstereifel.Ilunstereifel. 1971' p lJ ,

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changements imPortants. 0n trouve plus frequemment au TVIiI' <strong>de</strong>s<br />

pieces a\tec un cadre exotiquel . et une certaine infiuence du classicisme se<br />

fait sentir darrs le cadre - f:lusresireint cependaût - <strong>de</strong>s tertes recites en<br />

classe2.<br />

0n ne néglige ni les effets <strong>de</strong> scene ni t'apport musicâI. De<br />

plus en plus au cours du siecle, le prologue et t'epilogue sont chantes. on<br />

introduit <strong>de</strong>s clræurs, <strong>de</strong>s danses3. Certaines pièces <strong>de</strong>viennent <strong>de</strong><br />

véritables opéras fantaisistesous I'influence iralienne, avec arie, récitatifs<br />

et chæurs{. D' autres formes s'épanouissent <strong>de</strong> méme. tels l'oratorio' les<br />

processions, les mises en scene avec catafalques, les feux d'artifice'..<br />

A Augsbourg, on emploie pour la premiere fois ia mu-çique<br />

en 1660, beaucoupius tard qu'à ùlunich ou dans d'autres villes. Il affive<br />

qu'elle soit composee par <strong>de</strong>s élèves : ainsi esi-elle en 1729 <strong>de</strong> Johann-<br />

\,lichael Hochu'anger pour "Hispania auxilio S' Jacobi", en t734 <strong>de</strong> Josef<br />

l,lUller pour D!'smas'. Elle est parfois comp{)see par <strong>de</strong>s musiciens Ce<br />

renom.. En 170.1, elle est pour "Rer l{anasses" <strong>de</strong> l'organiste <strong>de</strong> la cour <strong>de</strong><br />

Earriere joiranl-Dçrninikus Detchei. en i7i2 du maitre cle chapelie <strong>de</strong> la<br />

catheclrale d Erchstatt potir Ferdrnandgs<br />

(.)uant.u" ilecr-rrs <strong>de</strong>'la scene. les ele"'-es ies ilessitlen:, les<br />

consiruisent en bois. les monreni. les coiorieni. les eclairent,.. c'Èsi toul u:)<br />

rravaii d apprentissage lui aussi formateur. Ii est parfors arri\;e que l on<br />

fasse appel a <strong>de</strong>s artistes celebres pour les <strong>de</strong>cors. Les freres Asam5 ont<br />

travaille a <strong>de</strong>s <strong>de</strong>cors au college d Amberg6. La techniqu est importante :<br />

I'ancien eleye Johanrr-Baprisr Fuchs du collège <strong>de</strong> \lunsrereifel donne ces<br />

<strong>de</strong>tails sur celie donr 6n s est servi pour la representatioir du clrame<br />

"Alol'sius Gonzaga' en I773: :<br />

t Comr:ne daos le " losaphar et Barlaam" <strong>de</strong> J Brrtermaon - la scene se pess en In<strong>de</strong> -<br />

nronté a1.lunichateStise St. Michael pour son qualrieme centenaireo l95i-par les<br />

"l;;;; Au iofiusr <strong>de</strong> Si Bta-"ieo sous laïirection du pere Peter Leutenstorfer SJ<br />

2 I. Sei<strong>de</strong>nta<strong>de</strong>o, op cit p I j2<br />

30. Leisner, Jesuiiendramen mir trlusih (is . Freinberger Stio'men' lÛ Jahrgaog' 2<br />

Heft Juli 193f.' S 33-41 Linz. l')5Û) p 35<br />

+ j lvlirlter. Das lesuirendrnma in <strong>de</strong>n Lan<strong>de</strong>rn <strong>de</strong>trtscher Zunge Augsburg. l93t), torne<br />

I, p,87.<br />

5 tt natzt, Geschichte <strong>de</strong>s Erasmus-Gvmnasiums Amberu. Amberg 19?5, p 4l<br />

6 Les jesuites fonr <strong>de</strong> mème en France c est I'architecte Jacqtres-Francois Blon<strong>de</strong>l<br />

, t71-14-iZtr) - celui-la Àuru qui travailla a !Îeu - qui realise les ciecors <strong>de</strong> theatre<br />

pïut'f.coitegaCePar.isent;+ltf.Boysse.Letheatre<strong>de</strong>siesuites.Paris.<br />

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