l{o Inv. l*"ry - Bibliothèques de l'Université de Lorraine
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27r un masque. Il est également interdit de se grimer, de s'habiller a la maniere des pavsans. de p()rter des greiOts, des plumes SUr Son chapeau' ou des cheveux longs si I on ne fait pcint pariie de la noblesse. Les eleves tloiveni roujours être reconnaissables en yiile par le port - obligatoire - de leur manteau d'ef udiant, rouge borde d'or pour les jeunes nobles, bieu pour les autres. Les pères prennent touiours Barde à ce que des fautes commises publiquement scient égalemenr punies publiquemenr, mais que des sanctions donnees pour des fautes plus personnelles ne soient pas connues des autres éleves. Il est aussi de tradition chez les jésuites cle sa\roir parclonner... force parfois par les eveûementr' ! A N{inclelheim par exemple, des garqoûs de La haute noblesse s'absentenl un iour de !'etablissemeflt pour faire une course a cheval en foret. Aucune mesure n'est prise a ieur reLour... Lin autre etudiant du "Lvzeum', deja exclu quelques jours er icut ce rnême repris, se trou\re renvolre a noul''eau en 1763 pour scandale nociurne. Ilais apres la visire au college d'un emissaire rlu duc Clemens. i'eleve resre sur piace. Lln fair ai:aiogue se procluit a nolrveau en 176E. ll esi cle,lr que ce I'i esi lres !a crainte cte la saûclion qlii pourrali assombrir I'armospi:ere tes coiisges cu I\ilil'siecle' 0r: e:-saie s'en servir morlerenreni, ce qui ciemanclen contreparlie urr efiort de Falience aux peres lesuites, qui prel-ereraient pariois une ciiscipline un peu plus stricte - toulouf s ecartee par les ù-uperieurs generaur de I epoque -, un peu comme on la rrouçe au llX' siècle dans ces internats a la discipfine de ft-,r. niais a la pedagogie certainement mc:ins ignacienne...
272 3.3. Un attrait particulier, te théâtre jésuite. 3.3.1. Les pièces iouées dans les collèges. L usage qui est fait du theatre dans les college-s constitue un aspecr bien caracieristique de la pédagogie iésuite. Le thêâtre avaii Ceja rlans roui l'occiderri une longue tradition derriere luil, il ne commencart pas avec les missions pastorales des jesuites I Saint lgnace at'ait \ru Ies representations données clans l' aula" du collège Sainte-Barbe lorsqu il eiaii etudiant a Pariss. D'une certaine maniere, ie théâtre jésuite trouve encore son origine clans les jeux bibliques de Baviere et de Suisse. ei clans ia cc-rmedie populaire italienne a la maniere de Plaute. pleine de fantaisie de ieur de mors, C humour populaire3. Les lrreres uriliseni d une maniere assez asiucieuse le jeu sur scelre pour instiuire ei eduquer ieurs eletes ei par ie fait meme leirr public. Comment cerner de pius pres cette notion de theatre jesuite ? À partu' tte letude des pieces qur ont ete jouees. il est possible cie clelermirel sa piace Cans les colleges et C ex cle!'njr !e but. La preparation des tres nr"rmbreuses pieces louees daus les colleges demancle de longs efforts. mais c est en cela justement que se deploient les avantages de ce choir peclagogique. Ce soni les professeurs qui ecrivent les pieces. cela fait normalement partie a l'epoque de ieitr rravail denseignant. Ils ne chercl'reni pas er: fait a der-enrr lronn:es Ce lettres. mais piuiol a cornF{)sÈr un te-\te. ciestiûe a aFt)c)rter queique ci:Ose aul eleves qui Ie jo,.lent ensuite. Cette idee est ties neite ar,i XYIII' siecie. ou la voionte de former pal !e theatre non pas i act,eur mais. ie spectateur. s est estompee. Car il s agit au I\:[" siecle - cest d ailleurs ainsi que nait le theatre jesuite - d etonner les Ioules, de les impressionner FOur les influencer. en quelque sorte de savoir en imposer. Le but est de gagner !e public en organisant des lestiviæs colleci,ir,esous le signe de Ia for I Cf . f . Erlinghagen. I-ath,-iiische Bildung im Barock. Hannover. l97Z p 119 3hio,p oz 3 1 tv'lutter. Das Jesuirendrama in den Landern deutscherZunge. Augsburg l')i[t tome ipls
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