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l{o Inv. l*"ry - Bibliothèques de l'Université de Lorraine

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2_5-i<br />

d"'0ousculum". Il ,v prend ses etiemptes chez Gellert, Hagedorn, Triller.<br />

Kleist, Gefiner, Logau, Rabener. Il s'insurge dans Son oul'rage cr)ntt:e<br />

l'extension en Allemagne du Sud rlu "e' protestant, qui lait ecrire "Krone"<br />

au lieu <strong>de</strong> "Kron".<br />

Il faut signaler après cette legere evolution quant a la<br />

langue maternelle une autre tendance novatrice du XVIII'siècle, le cours<br />

cl'histoire. Curieusement. elle n'était pas enseignée auparavant. Les jésuites<br />

allemands. lorsqu'ils avaient presette ^ Rome leurs obsen'ations et<br />

critiques du "Ratio" <strong>de</strong> 1586, avaient pourtant reclame <strong>de</strong>s cours d'hisroire<br />

at'ec un plan voisin <strong>de</strong> celui <strong>de</strong> Vives, mais leur proposition f ut reietee sans<br />

que l'on en sache les moiifsl. La Renaissance et la Réforme avaient douné<br />

une certaine conscieace hisrorique auI peuples germaniquesl. illais<br />

i'habitu<strong>de</strong> s etait prise, chez les iesuites, <strong>de</strong> ne plus V penser. Ce sont<br />

rJ'auires courants <strong>de</strong> pensee - le iansénisme f,ar elemple3 -, et eles ordres<br />

comme les oratoriens ou les bénédictins qui s'intéressent à la quesiion'<br />

Sans que la Compagnie reagisse. L'histoire etait certes presente dans les<br />

sujets <strong>de</strong>s pieces <strong>de</strong> theatre. mais <strong>de</strong>vant toujours servir I'apologetique. (le<br />

qui erplique l'insistance clu pouvoir civil dans le preneier tiers du siecle,<br />

pour que I'hisioire soit enseignee. Àicrs que les benediciins. plus<br />

traditionnels par essence, I'avaient introiJuite sans aucune pression<br />

exterieuret : le premier cours d'hisroire a I'universite benedictine <strong>de</strong><br />

Salzbourg avait ete donne un siecle plus tot, en 1627, par un pere cle<br />

t'abbave <strong>de</strong> Neresheim. Thomas WeiBt.<br />

0lficiellemenr. l'histoire est introduite en t727 er i72E dans<br />

les provinces jesuires <strong>de</strong> Gernanie superieur et <strong>de</strong> Boheme6. La mise en<br />

place <strong>de</strong>s cours ne se fait que progressivemenl, les pere-s ne semblent pas<br />

monlrer la d'empressement particulier. Dans la province du Rhin.<br />

l'enseignement avait commellce plus tot. a tùfurtzbourg en 1720: e[ a<br />

I G. Avanzini, Hisroire <strong>de</strong> la pedasogie du I\:ll' siecle a oos iours. Toulouse, 19E1, p )Ù.<br />

2 F. Paulsen, Geschichte <strong>de</strong>s gelehrten llnterrichts. Leipzig. 191'), rome I. p. 4J:<br />

3 G Avanzioi, op. cit.. p tû.<br />

{ Festschrit't liniversitat Salzburg 1622-1.)?2, Hrsg. vom akad Senat <strong>de</strong>r Universitat<br />

Salzburg, Salzburg,1972. P 91<br />

J luio,, p qo<br />

6 Cf "Eual 1930", Eual. 19s0, p, l0)<br />

7 B Duhr. Geschicbte <strong>de</strong>r lesuiten in dlen Landlern dleutscher Zunse Munchen 1925<br />

tome IV p l$7

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