l{o Inv. l*"ry - Bibliothèques de l'Université de Lorraine
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207 elèves les y aident parfois, il arrive qu'on distribue des livrets catechétiques - jusqu'à plusieurs milliers d'exemplaires - pour aider les gens à vouloir progresser. Un autre type d'action est parfois utilise, c'est la mission. Les couches populaires les moins christianiseesont a la campagnel, sensibles encore a la superstition, a la magie... Les missions prennent alors un caractère plus spectaculaire dans le soucl d'impressionner, un caractere plu.s methodique aussi, il y a iusque quatre erercices par jour, les confessions sont organisées pour tout le mondez. Les "Constitutions" eltes-mémes tiennent la confession pour I'un des devoirs primordiaux de la Compagnie3. Les pefes organisent aussi des "excursiones'{ apres les missions, pour certains groupes bien prêcis vers un lieu de' çièlerinage, un monastère... Enfin, I'organisation la plus importante que les peres dirigent esr, dans la plus grande tradition jesuite, la congregation mariale. Cette organisation est formee d'un ensemble de volontaires que les peres incitent a etre actifs en dehors de la pure parlicipaiion aux ofiices. Depuis sa fondation en 1563 à Rome par le pere .lohann LeunisS, un flamand, ce rassemblement ne se veut pas une simple association de priere, mais un moyen de former. si I'on peut dire, des chretiens d'élite. Sont proposes coÉme moyens la prière, I'attention aux pauvres et aux malades, le scuci Etzeorot. Reichenbach, Stupferich, Scholtbrono, Ettliagenveiher, Beiertheim, Bulach, Bicliesheim. Ettlia gea ). 3 B. Duhr, Geschichte der lesuiten in den Landern deutscher Zuoge, lv{uochen 1928, tone IV. p 2S5. r L. Koch, Iesuiteolexikon, Paderborn, 193+, p. J). I 0n a conservc un témoigtrage après uûe visite à Ebeohauseû eû Franconie : 'Der Pfarrer hab keio groBer Ctag. Sein Pfarrvolcli gehe zu im.e zu Kircben, horen Predig, und pleiben zum theyls bei der nelJ, aber sie vollen nit bey ine comnunicieren, hab dies -JarB keio comnuoicanten gehabt" (E. Zeeden, Geeenreforfiration, Darmstadt, 1e7i, p 242) 2 ;, Delumeau, Le catholicismentre Luther et Voltaire, Paris, 1971. p'276. 3 1. Studhalter, Die Jesuiten in Luzern, Staos. 1973. p 380, 0n se souvient que Luther, dans "Von der babvlonischen Gefansenschaft der llirche" se proÂoace en 1520 pour la confession : "Die geheime Beichte, die jeut im Brauch ist, la8t sich zç'ar nicht aus der Schrift beveisàn, gefallt mir aber docb ausnehmend, uod ist nuulich, ja ootvendig, uad ich woltæ nicht, daB sie nichtriare, freue mich viel mehr, datl sie in der Kirc[e Christi vorhaoden ist, da eben sie das alleinige lleilo.ittel fur an gefochtene Gewissen ist." {Ibid,p 399, 5 II. BaUt, Geschichte des Erasnus-Gvmoasiuns Anbere. Aoberg, 1975, p, 37.
208 de la catechèse des enfants et la volonte de défendre la foi er l'Eglise t, le tout structuré par une forte piéte mariale. C'est le pere Jakob Rem qui le 18 novembre 1574 fonda la première congrégation allemande à Dillingen pour tes érudiantsz. Il choisit pour "son" icône la "Mater ter admirabilis" de la basilique Sainre-ilIarie- Majeure, mille fois reproduite ensuite, er etablit pour la "Congregatio major" ses propres regles d'apres le modele du père Leunis au "Cotlegium Romanum"3, La première confirmation par te pape a lieu le 5 décembre 1584, lorsque Grégoire XIII promulgue la bulte "Omniootenris Dei". Ce n'est pas un tiers-ordre comme chez les franciscains ou les dominicains, chaque congregalion conserie une cerraine autonomie, avec un jesuite "présidenr", le "Prases", et un responsable larc "préfet"4 élu, le "Prafekt", ainsi que ses assistants et ses consulteurs. La congrêgation existe dans chaque collège, et parce qu'elle dépasse son cadre propre, elle est divisee en sous-congregations suivant i'âge des participants, leur acrivite et leur situation dans la societe. Ils se retrouvent chaque semainet s'erhortent les uns les autres a vivre selon les preceptes chrêtiens. 0n n'entre dans une congregation que si I on a su montrer de la piété, de la force de caractère et une certaine capacire d'action. Il y a dans la plupart des villes differentes congregations : la congregation des élèves toul d'abord, réservee aux meilleurs d'entre eur, a la fois du point de vue des résultats et de la personnalite. C'est un titre de gloire que d'être éongreganiste. Puis d'aurres regroupenents... La con8re8ation se scinden deux des sa troisieme année d'existence en 1576, on ne mélangera plus les petits et les grands. A iVtunich, la congregaiion latine ou "Congregatio major" est fondée en I 577 et vingt ans plus tard, la "Congregatio minor", de langue allemande. Au fur et a mesure, on cree d'autres re8roupements. À Àugsbourg, on compte au XVIII" siècle quatre I A. Bruck, Die },lainzer theoloeische Fakultât im lS Iahrhusdert. Wiesbadeo, . 195J, p 16 (cf. : "Die Kirche ist unmittelbar glaubwurdig, die Heilige Schrift nvr aediaate Eccle-'taê'). 2 B. flubensteiner, Von Geist des Barock, lVlunchen, 1967, p. 73 30, Leisner, Zum 4ûO-Jahr-Jubilaum der [larianischen Kongregationen im deuscben Sprachgebiet (in :Freiabergerstinmen,44, Jahrgang,2. Heft, Juli 1974, p.Ia?-lJr)), Linz,1974, p.144 { Souvent un nenbre de la noblesse (K. Erlioghagen, fiatholische Bilduns irn Barock, Hannover, 1972, p. 1a0),
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C'est le pere Jakob Rem qui le 18 novembre 1574 fonda la<br />
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Romanum"3, La première confirmation par te pape a lieu le 5 décembre<br />
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La congrêgation existe dans chaque collège, et parce qu'elle<br />
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d'action.<br />
Il y a dans la plupart <strong>de</strong>s villes differentes congregations : la<br />
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con8re8ation se scin<strong>de</strong>n <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>s sa troisieme année d'existence en 1576,<br />
on ne mélangera plus les petits et les grands. A iVtunich, la congregaiion<br />
latine ou "Congregatio major" est fondée en I 577 et vingt ans plus tard, la<br />
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I A. Bruck, Die },lainzer theoloeische Fakultât im lS Iahrhus<strong>de</strong>rt. Wiesba<strong>de</strong>o, . 195J, p<br />
16 (cf. : "Die Kirche ist unmittelbar glaubwurdig, die Heilige Schrift nvr aediaate<br />
Eccle-'taê').<br />
2 B. flubensteiner, Von Geist <strong>de</strong>s Barock, lVlunchen, 1967, p. 73<br />
30, Leisner, Zum 4ûO-Jahr-Jubilaum <strong>de</strong>r [larianischen Kongregationen im <strong>de</strong>uscben<br />
Sprachgebiet (in :Freiabergerstinmen,44, Jahrgang,2. Heft, Juli 1974, p.Ia?-lJr)),<br />
Linz,1974, p.144<br />
{ Souvent un nenbre <strong>de</strong> la noblesse (K. Erlioghagen, fiatholische Bilduns irn Barock,<br />
Hannover, 1972, p. 1a0),