l{o Inv. l*"ry - Bibliothèques de l'Université de Lorraine
l{o Inv. l*"ry - Bibliothèques de l'Université de Lorraine l{o Inv. l*"ry - Bibliothèques de l'Université de Lorraine
197 certaine importance, l'église mesure 47 m. (140 pieds) de long,2l m. t63 pieds) de large eL 32 m. (97 pieds) jusqu'au faîte du toit. Le clocher a bulbe est de 42 m. (127 pieds). Il est intéressant de remarquer que I'eglisest construite après les bâtiments utilitaires, l'école est achevee en 1582, l'églisen I 5841. Cette église Renaissance est plusieurs fois transformée, renovée et mise au goùt du iour entre te XVI' et le XVIII" sièclÈ' Augsbourg constituen cela un exemple typique des habitudes des iesuites du Sud. Des 1673, on décore à neuf le chceur avec des stucs manieristes grâce aux dons des Fugger. 0n construit aussi des oratoires autour de t'abside. En 1702, on agrandit cette fois les fenêtres pour laisser entrer davantage de lumière, on renove la tribune qui doit accueillir un nouvel orgue, un orchestfet des chæurs, et l'on décore de fresques la voute et les nurs. 0n installe deux autels supplementaires. L'édifice change de visage, les pères viennent de faire de leur édifice Renaissance tres struclure aux tons de blancs, une eglise baroque ou se confondenr maintenant les masses. ies formes et les couleurs. tlne troisième renovation intervient en 1764 et l76J grâce aux dons du prince-ér'êque d'Augsbourg, de la municipalité et de la famille FugBer. 0n modernise l'intérieur tout entier dans le baroque le plus fastueux. 0n remplace les stucs du debut du siècle, passès de mode. Les peres font appel a Johann-Michael Feuchtmayrz,le plus célèbre stucateur de l'école de Wessobrunn, qui travaille aussi à Ottobeuren, à Zwiefalten, a Vierzehnheiligen3... Ils le chargent de remplacer les stucs anciens iouarit trop sur la geometriet quelque peu rigides et froids, par d'autres dont !a ligne et la forme s'epanouissent avec plus de fantaisie. La courbe devient la I La coastruction durait souvent plus l,ongteo.ps, les peintres et les stucatÊurs û.e travaillant guère plus de cioq moii par an. Au IVIII' siècle encore, Martin linoller revient cioq êtés pour terniner les voùtes de Neresheim. 2 Il arivait, lorsque cela leur était possible, que les pères fasseot a_pPel à des artistes célêbres. Le Beroin avait edifie Saint-Ao6t.-6u-Quirinal a Rome Eo Allenagne' les frères Asam par exeûple travaillent. à Notre-Darne d'IngolstadÈ entre 1732 et 1731 ( i.:11 Valentin, Le iheàtre dôs Tesuites daos les oavs de laneue allemande { 1514-l6tÛ} Bern, 197$, p.373). 3 Les autres ordres font appel plus souveot eûcore aux artistes les plus renommes' et tei tres grandes construciiïns-du siecle restent tout de mème celles des benédictins (gttobeuien, Yeingarten, Nereshein, Rott, Yiblingen, Banz, Niederaltaich, Ettal), des prCmontres (Rotai der Rot, Sùeinhausen, SteiobaCh, Ï'ies, Stlingaden._Schussenried ôbermarchtal, Schaftlarn), des cisterciens (Yaldsassen, Birnau, Kappel. Salem, Vierzehnheiligen, Ebrach, Fursænzell) et des augustios (Diessen).
198 valeur suprème, les colonnes blanchesont recouvertes de faux marbres et les chapiteaux dores à la feuille. Le mobilier est entièrement renove au goùt du four. Des fresques de Johann-Baptist Goetz viennent couronner tous ces travaux. La façad elle aussi perd en 1766 son caractère Renaissance et se transformen une composition baroque avec pilastres et frontons. Cette transformation'est nullement un fait unique. Les jésuites reprenneût presque toutes leurs églises au cours du siècle, en 1750 celle de Dillingen, qui datait de 1617, celle d'Amberg, de Ratisbonne, de Mindelheim en L72l et 1768, de Lucerne en 1749. ilIais ils conservent toujours la structure de la nef unique, plus pratique pour la predication et une meilleure participation des fidèles aur offices. Jamais ils ne quittent le modèle romain pour un plan central, circulaire ou eliiptique comme ie font tes benédictins, paîticulier pour leurs eglises de pèlerinage. L'êglise de Lucerne. plusieurs fois renaaiêe Ce n'est pas un hasard si la Compagnie de Jêsus mise tant sur le baroque, surtout dans les pays d'Allemagne du Sud. Le style est
- Page 145 and 146: t46 exercices religieux consistent
- Page 147 and 148: 148 Coeoa : 1. Salat. 2. Pratens. 3
- Page 149 and 150: 150 2.2.2. Le jeu, la musique, la f
- Page 151 and 152: J2 Ludi prohibiti Coniuncti cum per
- Page 153 and 154: i t. r54 i \ leur apprentissage aup
- Page 155 and 156: 156 rôle de I'apparence continuent
- Page 157 and 158: 58 richesse d'investissemeût, de l
- Page 159 and 160: 160 fruits et de se battre avec des
- Page 161 and 162: t62 La présence turbulente des gar
- Page 163 and 164: 164 multis, sed debebat dissimulari
- Page 165 and 166: 166 gsuûsilrrng ll4lû vt6lv ryql
- Page 167 and 168: ., , 168 i I t766167 e8re8rum indef
- Page 169 and 170: t7t date du 26 juin : "Hodie ad Gym
- Page 171 and 172: t73 villes un contact avec les pris
- Page 173 and 174: t7J grâcieusement a leurs bienfait
- Page 175 and 176: 177 exercer en s'oubliant soi-même
- Page 177 and 178: t79 12, D'autres morifs le cas éch
- Page 180 and 181: 182 place centrale car ils font per
- Page 182 and 183: 184 2.3.2 Pourquoi les jésuites co
- Page 184 and 185: I 8'Ét "Frauenkirche" l de Dresdet
- Page 186 and 187: 88 t-i . '. ts "i -----+----{. F+ .
- Page 188 and 189: I 190 I 0n ne veut rien importer ni
- Page 190 and 191: 92 Jamais cependant des plans tout
- Page 192 and 193: Jardins o Cour interieure N r/ Faca
- Page 194 and 195: le5 ittustrations ci-dessous montre
- Page 198 and 199: 99 depuis logtemps favorise par la
- Page 200 and 201: 201 Intêrieur de I'eglise de Dilli
- Page 202 and 203: 2A5 Iiedailion rococo tie ia saiie
- Page 204 and 205: 205 La bibtiotheque baroque du coll
- Page 206 and 207: 207 elèves les y aident parfois, i
- Page 208 and 209: 209 sodalites, deux pour les élèv
- Page 210 and 211: 2tl t Dillingen O Augsbourg tr Eurg
- Page 212 and 213: 2t3 L'existence de ces congregation
- Page 214 and 215: 2t5 3.1 . La formation d'un type d'
- Page 216 and 217: 2t7 Il faut dire que dans beaucoup
- Page 218 and 219: 2t9 En quoi ce reglement est-il par
- Page 220 and 221: er "Proteptikon ad magistros schola
- Page 222 and 223: 223 Les idees circulent, Erasme cor
- Page 224 and 225: 225 de l'homme. Ce qui sert a tradu
- Page 226 and 227: 227 ! \ 3.1.2- Une pêdago8ie à l'
- Page 228 and 229: 229 "- Que faut-il souhaiter en pre
- Page 230 and 231: 23t Les jêsuites conçoivent l'éd
- Page 232 and 233: i Cet abandon au Christ se traduit
- Page 234 and 235: 235 3.1.3. L'auto-responsabilité e
- Page 236 and 237: 237 choses qui reûdent necessaires
- Page 238 and 239: 23e 3.2. Contenu et méthode de I'e
- Page 240 and 241: ibliothèques se trouvantoujours, d
- Page 242 and 243: l'..:.j: ,213 utilisée partout jus
- Page 244 and 245: "' 243' Très honoré de son vivant
198<br />
valeur suprème, les colonnes blanchesont recouvertes <strong>de</strong> faux marbres et<br />
les chapiteaux dores à la feuille. Le mobilier est entièrement renove au<br />
goùt du four. Des fresques <strong>de</strong> Johann-Baptist Goetz viennent couronner tous<br />
ces travaux. La façad elle aussi perd en 1766 son caractère Renaissance et<br />
se transformen une composition baroque avec pilastres et frontons.<br />
Cette transformation'est nullement un fait unique. Les<br />
jésuites reprenneût presque toutes leurs églises au cours du siècle, en 1750<br />
celle <strong>de</strong> Dillingen, qui datait <strong>de</strong> 1617, celle d'Amberg, <strong>de</strong> Ratisbonne, <strong>de</strong><br />
Min<strong>de</strong>lheim en L72l et 1768, <strong>de</strong> Lucerne en 1749. ilIais ils conservent<br />
toujours la structure <strong>de</strong> la nef unique, plus pratique pour la predication et<br />
une meilleure participation <strong>de</strong>s fidèles aur offices. Jamais ils ne quittent le<br />
modèle romain pour un plan central, circulaire ou eliiptique comme ie font<br />
tes benédictins,<br />
paîticulier pour leurs eglises <strong>de</strong> pèlerinage.<br />
L'êglise <strong>de</strong> Lucerne. plusieurs fois renaaiêe<br />
Ce n'est pas un hasard si la Compagnie <strong>de</strong> Jêsus mise tant<br />
sur le baroque, surtout dans les pays d'Allemagne du Sud. Le style est