l{o Inv. l*"ry - Bibliothèques de l'Université de Lorraine
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178 \ dans la Compagnie une formation destinee a cela, à la fois theorique, techniquet pratique l. Voici le cursus des études en pratique à l'époque : . Noviciat [2 ans) : premier contact avec l'ordre (à Landsberg). . Juvénat (2 ans) : travail intellectuel personnel en rhétorique, logique, metaphysiq ue... . Philosophie (3 ans, souvent à Ingolstadt), . Régence {3 ans) : travail pratique dans une école. . Théologie (4 ans. à Dillingen ou Ingolstadt, plus rarement à Innsbruck2). . Spécialisation (facultative ). Souvent, les elèves des collèges qui souhaitent entrer dans la Compagnie font a l6 ou 17 ans, sans commencer le gvcle du "Lyzeum". La liste des rubriques que completait alors ie pere maitre sur la fiche d'entreest la suivante3 : "Eranina candidatorun scholasticorum Societatis Jesu ab anao 1599' : l, Son rtom, ses date et lieu de naissance, 2. Situation de famille. 3. L'éducation religieuse reçue. 4. Le netier êventuellement exerce. 5, Sa santé. 6, Son appareocextérieure. 7. Ses etudes, E. Ses caractéristiques gênérales. 9, Les langues vivantes. 10, A-t-il déjà fait des voeux, promis un mariage ? I L A-t-il des dettes ? I F. Charmot, La pédagocie des iésuites. Paris, 1951, pp.97s, 2 G. Mraz.Geschichte der Theol Fak. der Universitat Innsbruck von ihrer Grundung biszum Jahre l7{0, Iansbruck, 174E, p. 100. 3 1. Szilas. Die osæreichische lesuitenoroviaz, eine historisch-statistische Untersuchuog (in : AHSJ XLVII, Fasc,93, 197E, p. 97-ltg), p. 103.
t79 12, D'autres morifs le cas échéant pour ûe point I'accepter. l3 Est-il un cotrverti (au sens du décrer 2E de IaVI' congrégatioa gépérale) ? 1{. Est-il décidé à eûtrer dans la Compagnie ? ll. Est-il prèt à accepter ùoutravail ? 16. Reaoocera-t-il à tout héritage ? 17. Est-il pret a accepter que ses fautes soieat comnuniquees a ses supérieurs ? 18. Lui dire que lui seront expliquês le seos et les obliSatioos des voeux religieur, â C'est pendant le temps de noviciat que se faisaient les fameux "expériments" de toutes softes. en particulier celui de la mendicitel. 0n se refld compte qu'il s'agit dans la longue formaiion des jésuites, d'apprendre à trouver Dieu autant dans le travail que dans la priere et la meditation. lgnace a cette conception particulière du travail : "Le religieux, le chrétie n'étudie pas pour etudier. ni même pour savoir : ce ne sont que des moyens, le but final est la (ou"une"2) plus grande gloire de Dieu"3, Quel reflet de cette attitude d'espritrouve-t-on au collège ? Pour les péres, cela signifie qu'ils meûeflt une vie simple, consacree de façon intensive au travail : ils commencent leur journee vers quatre heures du matin et prennent une heure pour ia messe et les erercices religieux. Comme ils l'exigent des élèves, ils marquent de courts moments de recueillement les étapesuccessives de la journee : courte prière aux repas, avant et apres la classe - les formules sont fixées pour tous par le provincial -, visite au Saint-sacrement, eramen de conscience le soir. 'des Qu'exige-t-on élèves qui soit à l'image de cette spiritualité ?"Pietam et scientiam, doctrinam et mores christianos", "de la I T, Kur.rus, Die Jesuiæa an der Universitat Freiburg i, B 162l)-1î73, Freiburg i. B , p. t62. 2 "uae" seraiù une neilleure traduction du comparatif latin "naiorem", bien que l'on traduise habituelleneot "ad naioren Dei glorian" par "pour le plus grande gloire de Dieu". 3 A. Heitlioger, tlber die alten Jesuitenkollegien und ihre Padasogik (in; Kollegbrief Somner 1955, S. S-23, St. Blasien, 19tt), p. 9 : "Der Ordensnann, der Christ studiert nicht, un zu studiereo. auch nicht nur un zu vissen : das sind nur }tittel, leutes Ziel ist die groBere Ehre Gottes".
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I F. Charmot, La pédagocie <strong>de</strong>s iésuites. Paris, 1951, pp.97s,<br />
2 G. Mraz.Geschichte <strong>de</strong>r Theol Fak. <strong>de</strong>r Universitat Innsbruck von ihrer Grundung<br />
biszum Jahre l7{0, Iansbruck, 174E, p. 100.<br />
3 1. Szilas. Die osæreichische lesuitenoroviaz, eine historisch-statistische<br />
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