Codes : - Bibliothèques de l'Université de Lorraine

Ort im Taunus, und du läßt hier zurück, was dich
quälte und dich zerstören wollte [...]. Und du genießt
dann im Taunus die liebe Natur und bist wieder unsere
alte, liebe Mama.“
So Anna mit vieler Inständigkeit, aber wie ganz
vergebens!
„Halt, halt, Anna, nichts mehr von dem, was du sagst,
ich kann es nicht hören! [...]“ (Mann, Die Betrogene :
73)
le fait de ne plus le voir. [...] Et alors, dans le Taunus,
tu jouiras de la belle nature et tu redeviendras notre
ancienne chère maman. »
Ainsi parla Anna, avec beaucoup d'instance - mais
combien vainement !
« Arrête, arrête, Anna ; plus un mot là-dessus, je ne
saurais l’écouter ! [...] » (Servicen : 108)
McEllis [...] lag wach. Wie sprach man über Liebe?
[...] [E]in Gussmann hätte das gewußt. Nie wieder seit
seinem Austritt habe er menschenfern über die Liebe
gesprochen - und also auch nicht über alles Geringere,
so Gussmann bei ihrer letzten Zufallsbegegnung.
(Kirchhoff, Infanta : 348)
McEllis […] resta éveillé. Comment parlait-on de
l’amour ? […] [U]n Gussmann aurait su ça. Jamais
plus, depuis qu’il avait défroqué, Gussmann n’avait
parlé de l’amour de façon abstraite, ni par conséquent
non plus d’aucune chose plus infime : ainsi s’était
exprimé Gussmann la dernière fois qu’ils s’étaient
rencontrés par hasard. (Lortholary : 352)
Non traduction
Von Zeit zu Zeit seien solche Krankheiten [...]
notwendig, um sich jene Gedanken machen zu
können, zu welchen der Mensch ohne eine solche
zeitweise Krankheit nicht komme. Wenn wir nicht auf
die natürlichste Weise und also von der Natur aus
ganz einfach dazu gezwungen sind, in solche
Denkbezirke, wie sie zweifellos solche Krankenhäuser
[...] im allgemeinen sind, zu gehen, müssen wir auf die
künstliche Weise solche Krankenhäuser [...]
aufsuchen, auch wenn wir solche uns in
Krankenhäuser [...] hineinzwingende Krankheiten in
uns erst finden oder erfinden oder gar künstlich
erzeugen müssen, so er, weil wir sonst nicht in der
Lage sind, auf das lebenswichtige und
existenzentscheidende Denken zu kommen.
(Bernhard, Der Atem : 59-60)
De temps et temps, de pareilles maladies [...] nous
étaient nécessaires pour pouvoir nous créer ces idées
auxquelles l’homme ne parvient pas sans avoir
temporairement une pareille maladie. Si nous ne
sommes pas tout simplement contraints de la façon
naturelle, donc du fait de la nature, à aller dans ces
districts de la pensée comme le sont sans aucun doute
ces hôpitaux [...], il nous faut aller de la même façon
artificielle dans ces hôpitaux [...] même si nous devons
d’abord découvrir, inventer ou même artificiellement
produire en nous ces maladies qui nous contraignent à
entrer dans les hôpitaux [...] parce que autrement nous
ne serons pas en état de parvenir à l’activité de pensée
importante pour la vie et qui décide de l’existence.
(Kohn : 244)
On en était là... quand vint M. Joschka Fisher.
Le 12 mai, le vice-chancelier et ministre allemand des
affaires étrangères, par ailleurs chef de file des Verts
de son pays, lançait un appel à une « refondation
institutionnelle » de l’Union devant déboucher, à
terme, sur une fédération « entre un petit nombre » de
pays [...] - avec Constitution propre, Parlement à deux
chambres et président élu au suffrage universel [...].
(Le Monde diplomatique, 2000-06 : 14)
Récemment, la Chambre des représentants des Etats-
Unis a voté, en première lecture, un projet de loi qui
exonère de droits de succession le patrimoine de
quelques milliers de multimilliardaires […]. Selon un
commentateur américain, cette décision témoigne de
la validité d’une « loi du pouvoir, celle qui dit que
l’argent parle(2) ».
(2) Paul Krugman, « Pity the Pain of the Very Rich »,
International Herald Tribune, Paris, 15 juin 2000. (Le
Monde diplomatique, 2000-09 : 1)
So war der Stand der Dinge, als Joschka Fischer das
Podium betrat.
Am 12. Mai rief der deutsche Vizekanzler und
Außenminister in einer Rede an der Berliner
Humboldt-Universität zu einer „konstitutionellen
Neugründung“ der Europäischen Union auf. Eine
„kleine Gruppe von Mitgliedstaaten“, so Fischer, solle
sich in absehbarer Zeit zu einer Föderation mit eigener
Verfassung, einem Zweikammerparlament und einem
direkt gewählten Präsidenten zusammenschließen [...].
(taz, dans Le Monde diplomatique, 2000-06 : 14)
Das US-Repräsentantenhaus hat unlängst in erster
Lesung einen Gesetzentwurf verabschiedet, der für
Privatvermögen von ein paar tausend
Multimilliardären die Befreiung von der
Erbschaftssteuer vorsieht. Die Entscheidung […]
verdeutlicht nach Ansicht eines amerikanischen
Leitartiklers das „Gesetz der Macht : Wer das Geld
hat, hat das Sagen“ (so Paul Krugman in der
International Herald Tribune vom 15. Juni). (taz,
dans Le Monde diplomatique, 2000-09 : 1)
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