Codes : - Bibliothèques de l'Université de Lorraine

d’une large avenue où passaient des tramways et
arrivèrent à la garde de Sealdah. A côté, il y avait un
marché où le tireur acheta des mandarines et des
bananes pour le coolie blessé auquel ils allaient rendre
visite.
« Devant l’hôpital, il y avait encore plus de gens que
la veille, racontera Hasari. Tout le monde essayait
d’entrer. […] » (Lapierre, La cité de la joie : 124)
L’avenir ? Que faire des migrants une fois terminée la
construction de la ville nouvelle ? Que deviendront-ils
quand ils n’auront plus d’« utilité économique » ?
Seront-ils repoussés à la marge ou viendront-ils grossir
les rangs d’un tiers-monde suburbain ? Ils ne pourront
pas, en tout cas, être intégrés au tissu productif d’une
ville dont la politique est désormais de délocaliser les
industries traditionnelles vers des provinces plus
pauvres et d’attirer ingénieurs, universitaires et
« manipulateurs de symboles » de toute la Chine. Le
but de la municipalité, dit un de nos interlocuteurs,
est d’« atteindre rapidement un niveau et un style de
vie comparables à ceux des mégapoles des pays
développés ». (Le Monde diplomatique, 2000-08 : 22)
Nahum Goldmann [...] confiait en privé son
étonnement que la centrale palestinienne soit écartée
d’office de la brève conférence de paix qui s’était
tenue à Genève en 1973, puis des assises de Camp
David en 1978 […]. La seule présence des
représentants de l’OLP à ces assises, soutenait le
leader juif, équivalait à une reconnaissance de facto
de l’Etat d’Israël, qui se transformerait en une
reconnaissance de jure. (Le Monde diplomatique,
2000-11 : 1 ; 10 ; 11)
Au fond, la Belgique n’échappe plus à un effet de
contamination venu de l’extérieur. Elle n’est plus « un
plat pays », mais une succession de « paysages hyperfragmentés
», selon le sociologue Benoît Scheuer. Qui
ajoute : « Si cette tendance lourde existe partout dans
le monde industrialisé, elle s’exprime peut-être ici de
manière plus visible parce que l’Etat est faible. [...] »
(Le Monde diplomatique, 2000-12 : 14)
Grâce à l’énorme impact du kwaïto [...] plus d’un tiers
de la musique achetée par les Sud-Africains est
aujourd’hui produite localement. Au webzine sudafricain
Rage, dédié aux nouvelles musiques
urbaines, on estime que le kwaïto et le zouglou sont
les « vraies alternatives africaines au rap américain ».
(Le Monde diplomatique, 2000-12 : 32)
(Une jeune femme reçoit des fleurs de son mari après
une dispute)
- C’est toi qui as manigancé ça, accuse Justine.
Zuerst gingen sie eine breite, verkehrsreiche Straße
entlang, dann kamen sie zum Bahnhof Sealdah.
Nahebei war ein Markt, dort kaufte der Rikschamann
Mandarinen und Bananen für den verletzten Kuli, den
sie besuchen wollten.
„Vor dem Krankenhaus“, so Hasari später, waren
noch mehr Leute als am Tag zuvor. Alle versuchten
sich Eingang zu schaffen. […]“ (Stamm : 136)
Und was mag die Zukunft bringen? Was erwartet die
Arbeitsmigranten, wenn der Aufbau der neuen Stadt
abgeschlossen ist? Werden sie wieder an den Rand der
Gesellschaft zurückgedrängt, oder werden sie
zusammen mit all den anderen die Vorstädte, die
Dritte Welt vor der eigenen Haustür, bevölkern?
Sie werden kaum in das gewinnträchtige Gewebe einer
Stadt integriert werden können, deren Politik darauf
angelegt ist, die traditionellen Industrien in die
ärmeren Provinzen auszulagern und aus ganz China
Ingenieure, Akademiker und „Symbolproduzenten“
anzulocken. Die Stadtverwaltung wolle, so einer
unserer Gesprächspartner, „so rasch wie möglich
ein Niveau und einen Lebensstil erreichen, die es mit
den Megacitys in den Industriestaaten aufnehmen
können.“ (taz, dans Le Monde diplomatique, 2000-08 :
22)
Nahum Goldmann [...] äußerte privat sein Erstaunen
darüber, dass die palästinensische Zentrale von der
kurzen Friedenskonferenz in Genf 1973 und den
Friedensgesprächen in Camp David 1978 fern
gehalten wurde[…]. Allein die Gegenwart der PLO
bei diesen Gesprächen, so Goldmann, hätte eine Defacto-Anerkennung
des Staates Israel bedeutet, die
sich unweigerlich in eine De-jure-Anerkennung
verwandelt hätte. (taz, dans Le Monde diplomatique,
2000-11 : 1 ; 10 ; 11)
Im Grunde kann sich Belgien nicht mehr der
Ansteckung von außen entziehen. Belgien ist nicht
mehr einfach ein „flaches Land“ („le plat pays“, wie
es Jacques Brel in seinem Chanson besungen hat),
sondern - nach Ansicht von Benoît Scheuer - eine
Aneinanderreihung äußerst fragmentierter
Landschaften. „Auch wenn man diese
Fragmentierung“, so Benoît Scheuer, „überall in der
industrialisierten Welt beobachten kann, wird sie hier
vielleicht besonders sichtbar, weil der Staat schwach
ist. [...]“ (taz, dans Le Monde diplomatique, 2000-12 :
14)
Mit dem Kwaito geht es um enorme Summen [...]. Ein
Drittel der heute am Kap gekauften Musik wird im
Lande produziert. Kwaito und Zouglou seien die
„wahren afrikanischen Alternativen zum USamerikanischen
Rap“, so das südafrikanische
Webzine Rage, ein Medium für neue urbane Musiken.
(taz, dans Le Monde diplomatique, 2000-12 : 32)
„Nur du kannst da dahinterstecken!“ werden Sie von
Justine angeklagt.
„Aber, wie käme ich dazu“, lügen Sie prompt und
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