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mode de discours marginal dans le système du DR allemand. Cette marginalité
affaiblit sa visibilité dans les textes.
Le DIL et l’ER se révèlent être de « faux-jumeaux ». La conséquence est la plus grande
adéquation de l’EIR à traduire le DIL (8.1.1). Toutefois, les textes qui actualisent le potentiel
de coénonciation du DIL demandent à être traduits par de l’ER, qui dans ce cadre
pragmatique réalise une plus grande équivalence que l’EIR (8.1.2).
a3) La partie 9.1.1 a montré que l’EIR est l’équivalent adéquat du DIL-source lorsque le
choix de l’ER conduit à une propagation du discours rapporté. La non-adéquation de l’ER et,
par conséquent, l’équivalence exclusive entre le DIL et l’EIR, reposent sur l’absence en
allemand de l’opposition aspectuelle passé simple/imparfait.
a4) La partie 9.1.2 a approfondi l’équivalence sur l’axe diachronique, en montrant la
difficulté afférente aux textes rédigés dans une période de transition entre un genre discursif
et un procédé stylistique.
a5) La partie 9.1.3 a montré la spécificité de l’équivalence de l’EIR partiel. A la différence
de l’ER partiel, l’EIR partiel déplace sans ambiguïté la prise en charge d’une proposition
entière vers l’énonciateur second. La traduction de l’EIR partiel par un DIL partiel est très
problématique, car elle transforme le DS du texte source en une présupposition de
l’énonciateur premier dans le texte cible.
a6) La partie 9.1.4 était consacrée à la traduction de l’EIR source dans des registres
substandards et des situations de discours orales, d’où l’ER est quasiment exclu. Nous avons
montré que si le DIL n’est pas un équivalent de l’EIR aussi fréquent que dans les registres
soutenus, il est néanmoins employé dans le texte cible de manière significative. Le corpus a
révélé qu’un autre paramètre, celui de la personne, est susceptible de rendre la traduction
d’un EIR par un DIL inadéquate.
b) Certaines équivalences ne s’analysent pas dans le cadre formé par l’ER, l’EIR et le DIL.
b1) La traduction du discours indirect libre embryonnaire (8.2) pose un problème dont la
réponse ne s’énonce pas dans les termes d’une alternative entre un genre explicite, l’EIR, et
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