29.12.2013 Views

Codes : - Bibliothèques de l'Université de Lorraine

Codes : - Bibliothèques de l'Université de Lorraine

Codes : - Bibliothèques de l'Université de Lorraine

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Für Michel Nollet, <strong>de</strong>n Vorsitzen<strong>de</strong>n <strong>de</strong>s belgischen Gewerkschaftsbun<strong>de</strong>s, <strong>de</strong>r <strong>de</strong>n Sozialisten<br />

nahesteht, liegt das Problem woan<strong>de</strong>rs: „Die Gewerkschaften“, so Nollet „haben hier 2,5 Millionen<br />

Mitglie<strong>de</strong>r auf 10 Millionen Einwohner! [...]“ (taz, dans Le Mon<strong>de</strong> diplomatique, 2000-12 : 14)<br />

7.2.4 Bilan<br />

L’analyse a permis <strong>de</strong> dégager plusieurs paramètres d’équivalences.<br />

<br />

Le genre <strong>de</strong> discours (fictionnel ou non-fictionnel), est déterminant pour <strong>de</strong>ux types<br />

<strong>de</strong> relations traductologiques : les verbes introducteurs avec anaphore ou clivée<br />

apparaissent uniquement dans <strong>de</strong>s textes fictionnels et la non-traduction uniquement<br />

dans <strong>de</strong>s textes non-fictionnels.<br />

Le type d’intégration textuelle <strong>de</strong> so explique trois types <strong>de</strong> régularités :<br />

• Lorsque so est employé pour signaler la source d’un emprunt (une<br />

modalisation autonymique d’Authier-Revuz), son équivalent est une glose.<br />

• Lorsque so est employé dans une séquence textuelle narrative, les verbes <strong>de</strong><br />

discours sont privilégiés. Ce paramètre se recoupe, dans notre corpus, avec<br />

celui du genre <strong>de</strong> discours, puisque toutes les séquences textuelles narratives<br />

apparaissent dans <strong>de</strong>s textes <strong>de</strong> littérature.<br />

• Lorsque so est employé dans <strong>de</strong>s séquences argumentatives ou explicatives,<br />

les équivalences se réalisent soit avec <strong>de</strong>s introducteurs <strong>de</strong> cadre <strong>de</strong> discours,<br />

soit avec une gran<strong>de</strong> variété <strong>de</strong> verbes introducteurs. Pour expliquer la variété<br />

<strong>de</strong>s verbes introducteurs, le paramètre <strong>de</strong> la progression textuelle doit être<br />

croisé avec celui du genre <strong>de</strong> discours (celui, précisément, <strong>de</strong> la presse et <strong>de</strong><br />

l’essai)<br />

<br />

Le <strong>de</strong>rnier aspect <strong>de</strong> l’équivalence est celui <strong>de</strong> l’effacement énonciatif. Il s’agissait<br />

d’étudier si, dans le texte français, une <strong>de</strong>scription <strong>de</strong> l’acte illocutoire second est<br />

réalisée. Sur les 61 occurrences <strong>de</strong> discours rapporté et <strong>de</strong> modalisation en discours<br />

second avec selon, pour et d’après (les 7 autres équivalences étant <strong>de</strong> la modalisation<br />

autonymique), seules 16 équivalences qualifient l’acte illocutoire second au travers<br />

du verbe introducteur. La majorité <strong>de</strong>s équivalences est réalisée sans décrire l’acte<br />

illocutoire second : le texte français emploie un introducteur <strong>de</strong> cadre <strong>de</strong> discours (25<br />

- 205 -

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!