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1 couverture - Bibliothèques de l'Université de Lorraine

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tableau 19, puis Djalal ed-Din Rûmi au tableau 24), ici en la personne <strong>de</strong> Farid al-Din Attar,<br />

l’un <strong>de</strong>s plus célèbres poètes mystiques soufi <strong>de</strong> l’Iran, contemporain <strong>de</strong> Djalal ed-Din Rûmi.<br />

Attar est né à Nichapour, au Khorassan, dans la province orientale <strong>de</strong> l’Iran. Il vécut durant la<br />

<strong>de</strong>uxième moitié du XII e siècle et les <strong>de</strong>ux ou trois première décennies du XIII e siècle à<br />

Nichapour. On suppose qu’il est mort pendant le pillage mongol <strong>de</strong> Nichapour en avril 1221,<br />

comme le raconte Ibn al-Athir. 152 Cette mort symbolise la <strong>de</strong>struction <strong>de</strong> la culture<br />

musulmane poursuivie par les Mongols. L’historien cite l’œuvre la plus connue d’al-Din<br />

Attar, Mantiq al-Tayr, La Conférence <strong>de</strong>s Oiseaux. Ce poème <strong>de</strong> 4.500 lignes qui retrace le<br />

voyage <strong>de</strong> trente oiseaux à travers sept vallées pour trouver leur roi mythique, le Simurgh est<br />

lui-même cité par Toktamich, le mercenaire du tableau 21.<br />

18 Transoxiane, alentours <strong>de</strong> Samarcan<strong>de</strong>, pavillon <strong>de</strong> chasse<br />

Sous-titre : Avec les yeux d’une femme<br />

Exergue : Leila Chatoun, appartenant au harem <strong>de</strong> chah Mohammed, que Gengis Khan s’est<br />

choisie, s’adresse à ses compagnes circassiennes<br />

Dans ce monologue scénique d’une concubine du harem <strong>de</strong> chah Mohammed, Overhoff<br />

pousse l’art du monologue théâtralisé le plus loin. Seule Leila Chatoun parle. Mais la<br />

présence d’un public, composé <strong>de</strong> ses semblables, est sans cesse rappelée. Elle apostrophe ses<br />

compagnes à tout moment, que ce soit par <strong>de</strong>s ordres, 153 par <strong>de</strong>s conseils, 154 ou par <strong>de</strong>s<br />

remarques qu’on ne décèle qu’aux réponses <strong>de</strong> Leila. 155<br />

Éléments <strong>de</strong> datation<br />

La Transoxiane, dans l’empire <strong>de</strong> chah Mohammed, a été conquise en 1220.<br />

Dans ce <strong>de</strong>uxième tableau ayant une femme pour personnage principal, après Olga,<br />

proposant son sacrifice au tableau 9 et avant la confrontation <strong>de</strong> Nomoloun, Mongole, aux<br />

prises avec Liun, prisonnière chinoise au tableau 22, Overhoff expose pour la première fois la<br />

perception <strong>de</strong> Gengis Khan par une personne qui l’a côtoyé, car elle est tombée dans la sphère<br />

d’influence <strong>de</strong>s Mongols. À travers la <strong>de</strong>scription <strong>de</strong> l’homme, et non du conquérant, on<br />

152 „In Nischapurs Ruinen verliert sich seine Spur.“ (Le Mon<strong>de</strong> avec Gengis Khan, p. 209).<br />

153 „Gebt das Kissen, ich habe nicht viel geschlafen letzte Nacht.“ (Le Mon<strong>de</strong> avec Gengis Khan, p. 221).<br />

154 „Deine Locken sind zu lang, Mädchen. Ich wür<strong>de</strong> die über <strong>de</strong>m rechten Ohr raffen und alle gemeinsam von<br />

rückwärts über die linke Schulter nach vorn fallen lassen. Das ist apart. So, hab ich nicht recht?“ (Le Mon<strong>de</strong> avec<br />

Gengis Khan, p. 221) ; „Liebes Kind, du wirst etwas für <strong>de</strong>inen Busen tun müssen. Mit Straffheit allein ist es bei<br />

<strong>de</strong>n Wil<strong>de</strong>n nicht getan, sie wollen etwas in <strong>de</strong>r Hand haben, gewichtig. Ich leihe dir meine indische Salbe.“ (Le<br />

Mon<strong>de</strong> avec Gengis Khan, p. 222).<br />

155 „Ach, Unsinn! Liebes Kind, das sind romantische Phantasien über diesen Barbaren.“ (Le Mon<strong>de</strong> avec Gengis<br />

Khan, p. 222) ; „Ach, schwätzt doch nicht! Großartig sei dieses mein Über-<strong>de</strong>n-Dingen-stehen? Nicht doch.“ (Le<br />

Mon<strong>de</strong> avec Gengis Khan, p. 224).<br />

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