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90 A Staubing, I'institution scolair est plus ancienne, elle date de l'an mil où une éc-ole d'une cÊntaine d'élèvesl est mise en place par le chapitre de la carhédrale d'Augsbourg à qui appartienr la petire ville2. Au xvl' siècle, on nomme un "rector scholarum" payé par le conseil. L'école reçoit en même temps les élèves juifs3. Dès 15E4, Ifilheim V demande aux jésuites présents à Straubing d'ouvrir une école, cela ne se réalise qu'en 16294, 45 ans après. La situation n'est pas sans rappeler celle de Mindelheim. Comme à Burghausen, la ville prend en charge l'entretien des pères, recoûstruit l'école en 1682 - elle peut accueillir 300 étèves5 - er offre une salle de théâtre6. n4 nAn fr nnnnn nn n 1n n n.n r n n n fl n' n '!l n Fa+aÂe du collèg et de l'église de Straubiog I B. Weisseoberger, Geschichte des huo.anistischea Gvnnasiuns Straubins unter Berucksichticung der Eatrricklung des gesannt€n Gvnnasialvesens ia Bavem, SFaubing, 1898, p, l. 2lusqu'en lt3t (Ibid,, p, l), 3 ltio., p. +. 4 L. Koch, Iesuitenleritoo. Paderborn ,1931, p.1707. 5 toic., p.tzo7. 6 B, Yeissenberger, og. cit., p.12.
9l Un premier collège jésuitel est fondé à Feldkirch en t649, le collège Saint-Nicolas2, par le prince-évêque de Chur Johann VI, bien que le coaseil craigne le coût élevé de l'opération3. Dès 1653, on aioute les classes supérieures qui manquaient, et déià à l'êpoque, le collège se distingue par le nombre élevé de jeunes nobles qui le fréquentent4. Les pères oût encore quelques autres écoles, beaucouplus modestes, conme celle de Sion (Sittea) en Suisse qui ouvre en 1734J ou dans la province du Rhin celle de Sarre-Union6 (BockenÀeim) AlsaceT ouverte en 1702, qui ne dépassera pas la quarantaine d'élèves - dont cinq internes - et trois professeurs... Il faut encore dire un mot des universités. Elles vivent au XVI' siècle une crise due à la substitution à l'ancienne scolastique des apports de l'humanisme et de la RéformeE. En 1618, il n']t a qu'à Erfurt et I Le collège Saint-Nicolas est ferné er lTl3, à la lecture officielle par le nagiskat du bref gontifical qui supgrine la Coopagnie. Il est alors reBris par les franciscains de Vitùorsberg (beaucoup de pères devieooent curés des villages _environoaots, I'uo d'eotp eui le resæ Àême iusqu'ea lE06). Au XIX' siècle, la Ccnpagnie fonde à Feldkirch un second collège, plus cétèbre que le prenier, c'est la faoeuse "Stella Matutina" qui draioe iusque daas les annêes 1970 ùoute une partie de l'arisùocratie d'Europe. Sa suppression date de 1976, où les bâtiments sost réaoêoagés e! conservaùoire de Àusique. L'actuel collège de St. Blasiea "Slella silva.e" est né en 1933 du déménagenent partiel de Fetdkirch, au noneat où le satiooal-socialisne interdit anr ieunes-attenan-Os d'aller ea classe à l'ètranger, L'ancieane abbaye béaêdictinest alors restaurée. 2 3. Kounz, 100 lahre Stella Matutina, Bregenz, 1956, p, 9. 3 A. Ludewig. Briefe und Akten zur Geschichte des Kollegs der Gesellschaft Ïesu in Feldkirch. Feldkirch, 190E, p. 1. 4lbid., p, 1{. 5 B. Duhr, Geschichte der lesuiten in den Laadero deutscher Zunce. Munchen, 1923, ùone IY, p. 340. 6lbid., 9,20a. 7 Les résideoces de Colrnar, Rouffach, Ensisheim, Hagueoau, Molshein, Sélesùat et Strasbourg font partie de la province de Rhéoanie supérieure lout en étatt situêes es France. Daos le -nouveaert du gallicanisme, un édit royal de t72l interdit à lout supérieur non fraaçais de visiæfles naisons jêsuitesans auùorisatioa (ibid., p. 197) t K. Hengst, Paderbora, 19E1, P. 49.
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Berucksichticung <strong>de</strong>r Eatrricklung <strong>de</strong>s gesannt€n Gvnnasialvesens ia Bavem,<br />
SFaubing, 1898, p, l.<br />
2lusqu'en lt3t (Ibid,, p, l),<br />
3 ltio., p. +.<br />
4 L. Koch, Iesuitenleritoo. Pa<strong>de</strong>rborn ,1931, p.1707.<br />
5 toic., p.tzo7.<br />
6 B, Yeissenberger, og. cit., p.12.