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88 A Pessau dans la province autrichienne, il y a dêià 72 garçons te jour de I'ouverture en 1612, et 300 à I'automne suivantt. La fondation de l'écol esl due à un Habsbourg, le prince-évêque Leopold I'2. Il veut renettre de I'ordre dans I'esprit des habitants qui, passés un moment au luthéranisme, ne sont plus ni catholiques ni luthériens... Mais la situation en Autriche était de toute façon différente, le catholicisme y avai| été très créatif au XVI' siècle, laissant peu de prise au protestantisme, moins vigoureux dans ces régions3. (Dessin i r, pru'rTËiiq'iff'Ïliloo*.us" de r70e) Les choses prennent davantage de temps à Miadelheim, où laclasse ne commence qu'en 1618 - les bâtiment sont construits à partir de 162l - alors que dès 1589, les Fugger proposent à la Compagnie le couvent des augustins, vide depuis 15264. A Bamberg5, le collège ouvre en l A. Aign, Geschichte des Gymnasiums Passau, Passeu, l%2, p. 31. 2 luic.. p. ta. 3 H. Aautsch, Geschichæ0særreichs, Gnz,l%9,ùome I, g.27E. 4F.1oegîl,Geschichte des ehemaligen Mindelheimer lesuiùeakolless. Dillingen, 1921, PP'ls. J Le galpe Grégoire XIII avait personnellenent denandé dès lJ75 an prince-évêque Vitus de Yurtzbourg l'ouvertur'o d'uû collège à &,nberg (K. Hcngst, JeSiE!_eA Universitateo u nd lesuitenuoiversiutlea. Paderbora, lgt l, g. 2ta\.
89 ouvre en 16lll, et s'agrandit en 1648 avec la fondation de l"'Academia ottoniana" qui regroupe deur facultés (philosophiet théologie) des quatre (avec le droit et la médecine) que compte normalement une université complète. Pour de multiples raisons, on ne voulait pas ouvrir d'université à Bamberg2. L'activité scolaire des jésuites est beaucouplus modeste à Amberg, puisque huit élèves seulement assistent aux cours en 1624, deux jeunes nobles et sir clercs d'autel, aurquels s'aioutent de temps à autre quelques élèves venus de plus loin3. C'est l'année où le Haut-Palatinat redevient catholique. Le prince-électeur Maximilien I"t confie aur iésuites ce qui reste du "Pâdagogium" protestant qui avait remplacé en 1563 l'ancienne "bursa", l'école de la maitrise de St. Martin foadée au XIV' siècle. Des 1625 cependant, on peut ouvrir deux classes dans l'ancien couvent des franciscains, et fonder enfin un petit collège l'année suivante avec 23 élèves à l'internat5. Comme à Àmberg, il y a dès le XIV' siècle une école paroissiale à Burghausen6, devenue "Poetenschule"T, dont hêritent en 1607 des pères venus d'Altôtting, la ville ayant décidé sous I'impulsion de Maximilien I' de prendre en charge I'entretien de six pères de la CompagnieE. Le collège est fondé en 1629 seulement, pour environ 130 élèves, et agrandi en 1723 de trois classesupérieures fréquentées par une soirantaine de garçons9. L'écple ne dépasse pas les {00 élèves, malgré l'ouvertur en l73lt0 de I'internat Saint-Charles Borromée (avec 30 élèves en 1758). I K.Ilengst, 2E6. 2 mio., p.zs7. Paderbora, 19s1, p. 3 H. Batzl, Geschichte des Erasnus-Gvmnasiums Amberg. Amberg, 1976, p. 19. { 1. Dent, Zvei ehenalige Lehr- und Erziehuogsaostalten Àmbergs, Anbergs, 1904, p. 2J. 5 C'est pour le collège d'Amberg qu'a travaillé Georg Dientzenhofer dans les anoées 16E+16E7. 6 c. cannerer, Gvnnasiums Bur$hauseo. Burghausen, 1E97, p, 6. 7 H. Falærmayer, Geschichùe des Studienvesens io Burghausen mit Ruckblick auf die Gesanmùentvicklun$ des Mittelschulvesens in Bayern. Burghursen, 1E92, p, 12. E lbid., p. re, 9 B. Duhr, Geschichùe der lesuiten in den Landern deutscher Zunge. Muncben, 192E, tone IV, p.276. lo C. Cammer€r, op. cit., p,6.
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