l{o Inv. l*"ry - Bibliothèques de l'Université de Lorraine
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9 - Introduction - Ïradition et novatioa dans l'éducation eu IYIII' siècle.
l0 l. uae tradition issue du ltoyen-Age et de l'humrnisme. Afin de déterminer avec précision la spécificité de I'éducation jésuite dans les régions d'Allemagne du Sud, une brève analyse de la situation générale de l'éducation s'avère nécessaire. Le XVIII' siècle est en ce douaine une époque de mouvements importants et fondateurs pour la suite, où s'opère une remise en cause fondamentate des idées traditionnelles. De nombreux penseurs, des phitosophes, des hommes de Iettres ou de sciences réftéchissent à différentes méthodes non seulement d'instruction mais d'une vêritable éducation de l'enfant. La plupart sont très nouvelles, si nouvelles qu'elles ont du mal, parfois aussi pour des raisons financières ou budgétaires, à influenceréellement les habitudes en place, qui ont pour elles le poids de l'histoire. Elles résultent d'uûe longue évolution qui a débuté au Moyen-Age, et qui est en même temps profondément marquée par l'humanismet la Réforme. Dans les pays d'Allemagne du sud comme dans le reste de l'Europe, c'est l'Eglise qui au Moyen-Age prend en charge l'éducation des enfants. Pendant un millénaire, elle lui imprime la marque de sa pédagogie propre, issue d'une refonte de I'héritage antique dans le sens de la foi au Dieu unique et des vertus chrétieanes. Paulsen utilise la belle image des âges de la vie pour qualifier celal : 'Das Mittelalter ist die schulzeit der germanischea Vôlker. Das Altertum ist ihr Lehrer, aber nicht das jugendliche, heidnische, sondern das altgewordene Altertum, das sich von der Welù und ihrer Lust abgewendet und zum Christentum bekehrt hat.', Le systène scolaire gréco-latin disparait en Occident entre le V' et le VII' siècle. Face à lui, l'attitude de l'Eglise est diverse et ambiguë, tandis que Tertullien et Julien interdisent la profession d'enseignaût aur chrétiens, Origèn et l'évêque Anatolios (III' siècle) leur font travailler la philosophie d'Àristote...2 A cela s'ajoute le rayonnement de saint Augustin, de saint lrénée... Les théologiense demandaient si l'on pouvait être simultanément tourné vers Dieu et vers le bien des hommes. I F. Panlsen, Geschichtg des selehrtsn unterrichùs. Leipzig,l9l9, lone I, p.9. 2 G. Avaoziai, Eistoirc de la pédegosie du XI/II' siècle à nos iours. Toulouse, 191, p. ll,
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Ïradition et novatioa dans l'éducation<br />
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