l{o Inv. l*"ry - Bibliothèques de l'Université de Lorraine

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Cermins sont restés célèbres, le père Aegid Ritzinger à
Admontl, le père Simon Rettenpacher, "comicus" et "regens chori" à
Kresmunster, où le théâtre connaît un développemenl spectaculaire à partir
de 1676 sous I'abbé Erenbert2, promoteur des fameux "[udi carnevalenses",
le père Ferdinand Rosner (ÛA9-Û78) à Ettal, profès en 1726 à 17 ans,
d'abord professeur de poésie (1734-17361 puis de rhétorique et "pater
comicus" de I'académie de chevalerie (1736-1741)3.
Les bénédictins en viennent vers la fin du siècle à l'opéra.
Entre 1770 et 1800, on joue chaque année à Kremsmunster
opéra{
d'auteurs aussi diversifiès que Pergolèse, Gluck ou Antonio Salieri
(prêdécesseur de Mozart à la cour de Salzbourg). Les rÔles masculins et
féminins sont tous confiés aux élèves. Freising et Otrobeuren sont
également de Brandescènes du théâtre bénédictin au XVIII' siècle5. Il
faut ajouter que nombre d'abbayese font aménager des salles de
spectacle baroques avec tous les accessoires nécessaires. Si les iésuites se
servent du théâtre conme d'un moyen, jouer est davantage un but en soi
dans les monasteres. C'esr peui-être ce qui explique la réticence à utiliser
dans ce type de théâtre les allegories (on refuse à l'époque de faire à
Kremsmunster de la mort un personnage de scène).
I R. List, Stift Aduront 107,{-1974. Ried im Innkreis, 197{, p.272 (Pour la pièce "Alea
idest fortuna et iofortuniun" ). C'est eo 16Jl qu'est faite pour la première fois mention
d'une pièce jouèe au oronastèfe : "
Romae litterarum hurnanarum studiosos".
2 A. Mandorfer. op. cir., p. l5l
3 S. Scballer. P. Ferdinand Rosner. ein bairischer Dichter (ia : Ettaler Mandl,
Jahrgang J7/3ù,Sommer 197E, S l)-Z5l,Ettal. 197E, p. ll
{ A.lvlandorfer, op. cit., p. 173. .
5 B. Hubeosteiner, Vom Geist des Barock, [Iunchen, 1967, p. la,