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275 It s'agit bien d'établir ce monde qui appagient a Dieu, mais pas comme on pourrait l,imaBiner... c'est le sens de son "cenodorus', que certains ffiticlues considerent comme etant avec le "simolicissimus" de Grimmelshausen les deux ptus grantles æuvres baroquesl' "cenodoxus" est t'histoire de ce docte Parisien qui deja durant sa vie, a la réputation d'un véritable saint, et qui tout a coup. se trou'e damné par le iugement de Dieu parce que son action, si grande aux yeuï des hommes, n'éfait morivée que par son seul orgueil2' La pièce est presentee pour la premiere fois le i iuillet 1609 dans la salle de la "coûgregatio maior" ct'Augsbourg puis reiouee a de nombreuses autres occasions. En l614,Onla prêsente sur le parvis de la cathedrale de Passau3' cadre grandiose pour les ieux à I'air tibre. Àdler v'oit en elle "l'une des rragédies les plus fortes jamais créees rlar un Allemand"r. Bidermann ouvre la scene d'église jusque la réservée à la represeût'ation de n1''steres religieux à la participation de tous les êtres du cosmos. sur scelle' le chrisl lui-mèro est présent, mais aussi les anges. les apôtres' une muititude de femmes er d ltommes. Bidermann f ait inrervenir dans ies dialogues des personnaBes allegoriques et les fait participer au derculennet]t de l'action Voici comment se repartissent les rÔle selon leurs diiferenis genres dans ce nouvel art rhéâtral : i62 personnaBesI . Le Christ . Saint Pierre . Sainr Paul . Saint \iichel .21 aurres anges . Cenodoxophvlar, I ange gardien de Cenodoxus . CenoiJosus, docteur Pari-sien . Spiritus, l'àme de Cenodoxu-q . Conscientia, sa conscience I Y, Ftemning, Das Ordensdrarna, Leipzig' 193u' p t39' 2 Cr. g Hubensreiner, Munchen ,1977, P 23fJ 3 A. Aign, Geschichte des G]'mnasiums Passarr. Passatt, 1962, p Jtl 4 Cite par B Hubensæiner' op cit., p 2'it1
276 . Philantia. son amour Propre . Panurgus, diable PrinciPal . Hypocrisis ..lsitreroth, Àsempholoth, Phasallioth. trois diables . Ivlorbus, la maladie . It{ors, la mort . Philedemon, un ami fidèle . Aesculapius. fulachaon et Podalyrius. trois medecins . Dama . illariscus. un Parasite . Engonus, Labeo, Naso, Dorus et Dfomes, des serviteurs . Cleptes, voleur . Dropax et Smilar, deux valets . Navegus, un marin . Exoriitus et Ptochus, deux prisonniers de I'ennemi . Rusticus' le balaveur . Bruno, fondateur de l'ordre des chartreur . Hugo. Landvinus, Guariuus' Stephanus. Philaretus Andreas. comç)agnons de Bruno. Dautresgrandsdramaturgesjésuitesduthéàtre baroque enseignent dans les collèges de la regionl : . Jakob Pontanus (1J42-16261 . Jakob Gretser {1562-16251 . Andreas Bruner (1589-1650) . Jakob Balde ( 1603- l68l ) , Jaliob illasen ( 1606- l68l ) De rres nombreuses pièce sont montées dans les colleges, on arrive a plus Oe 300 pieces en 142 ans à SteVr. un chiffre qui n'est pas inhabituel2. c est I epoque ou plusieurs établissements se dotent avec des aides financières des villes3 d'une nouvelle salle de théàtre. le père I f . Erlinehageû, liatholische Bildung itn Barock- Hannover. 1972,9' 125' 2 lt. nrnah,1ir0 Jahre Dominikaner und Jesuiren in stevr l4?s-1g78 Steyr. l9;8, p.2?. 3 Le phenorrnl est aoalogue en Fraace, ou les jésuites construisent un certain nonbie de salles : ' . Sous Henri IY :Pont-à-Moussoo (1t9S), Rouen (160t)' Rennes (1609)' fuloulins 116ù]), fournon. géziers, Bordeaux (1603l, Carpentras(1607), Avigoon (1612)' ChanbêrY (16Ù3) . Sous Louis IIII Atbi illaurrlc |o62Jl,Aurillac ( 162l )' Tulle' Vienne ( l62i)' Montfeffand (163+rlnoàool(1617), Lt'oo il6tEl' Nev,ers (lô19). Bourg-qs' Dijon' iË;;;;;îôr il, ÀuHro iiâilr, Lansres. Vesoul. Blois ( 162$, La Flèche ( 1612), orléans
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