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l{o Inv. l*"ry - Bibliothèques de l'Université de Lorraine

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Le XVIII'siècle marque aussi les débuts d'ufl enseignement<br />

populaire, même si les maûque se font encore nettement sentir. Le rôle<br />

<strong>de</strong>s maitres est mal défini, leur situation financière est précaire, et leur<br />

statut perçu un peu comme celui d'un domestiquel. On prend conscience<br />

<strong>de</strong>s progrès à réaliser. Dans un souci d'évangélisation, le piétisme pousse <strong>de</strong><br />

son coté à la fondation d'écoles pour les pauvres2. Certains projets parlent<br />

d'un double but <strong>de</strong> l'école :<br />

. Apprendre à penser et agir intelligenment.<br />

. Acquérir un savoir utile et faire I'apprentissage d'une activité<br />

pratique.<br />

Il faudrait une scolarisation généralisé et organisée au<br />

aiveau <strong>de</strong> l'Etat. Beaucoup d'écoles n'ont même pas <strong>de</strong> constitutions3.<br />

Malgré une prise <strong>de</strong> conscience <strong>de</strong>s questions et les décisions que l'on<br />

prend pour les traiter, la pratique scolaire o'est <strong>de</strong> loin pas celle que<br />

prévoient les décrets. Les écoles sorit meilleures en ville, mais le<br />

phénomènest déià ancien. La seule instruction que I'on reçoive après<br />

l'école élémentair est donnée dans les écoles latines. La conséquence<br />

est que crlui qui <strong>de</strong>vient commerçant est formé <strong>de</strong> la même manière que<br />

celui qui <strong>de</strong>vient easeignant, par le grec et le latin ! Quant aur filles, elles<br />

bénéficient plus raremeût d'un enseignement secondaire. Seules les<br />

familles privilégiées peuvent leur donner un enseignement plus soignê.<br />

Quant au mon<strong>de</strong> rural, il progresse peu. Les enfants vont<br />

très rarenent en classe régulièrement. De la fin du printemps au mois<br />

d'octobre, persoûne ne s'y rend4. D'une manière générale, les enfants<br />

restent d'ailleurs une force <strong>de</strong> travail dont bien <strong>de</strong>s parents ont besoin<br />

rapi<strong>de</strong>ment. La classe se limite souveût à une iûstruction religieuse<br />

sommaire, à <strong>de</strong> la lecture, <strong>de</strong> l'écriture, un peu <strong>de</strong> chant et <strong>de</strong> calcul simple.<br />

I H. Falænnayer, Geschichte <strong>de</strong>s Studienveseos in Burghauseo nit Ruckblick-auf die<br />

Gesanmænuricklung <strong>de</strong>s Mitælschulvesens in Bavern. Burghausen, 1E92, p. ).<br />

2 M. Spindler, Eandbuch <strong>de</strong>r bav. Geschichte III (Bd. 3 : Frznken, Schva^ben,<br />

Oberpfalz bisarn Ausgang <strong>de</strong>s lE. Jahrhun<strong>de</strong>rts). Munchen, 1971, p.6E9.<br />

3 H, Falæa mayet,Geschichte <strong>de</strong>s Studienvesens in Burghausen mit Ruckblick auf die<br />

Gosammtentvicklung dos Mittelschulvesons in Bayern. Burghausen, 1E92, p. J.<br />

{ M. Spindler, Ila+dbuch <strong>de</strong>r bav. Geschichùe III (Bd. 3 : Franken, Schvaben,<br />

<strong>de</strong>s lE. Jahrhua<strong>de</strong>rts), Mtfochen, 1971, g. 6W et Y,<br />

n Grundlagen <strong>de</strong>r Goetheeeit. Fraokfurt a. M., t936, p.

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