l{o Inv. l*"ry - Bibliothèques de l'Université de Lorraine
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25ct annee clu "L1'-zeum", les etudiants lisent la "Fhysique" d'Aristote et consacrent davantage de temps à la mathematique. Chaque mois, ils ont un probleme plus difficile a résoudre, l "illustre problema', 0u ils doivent accompagner des preuves nécessaires les solutions qu'ils donnent. 0n apprend aussi à connaitre la valeur des monnaies allemandes de I'epoque, Reichstaler, Bancotaler, Kolnischer Taler, Kaisergulden, Dukatur, Kreuzer, Batzen, WeiBpfennig, Kolner Fettmanchen, Trierer Peter nannchen... Les pères sont eux-mêmes de bons scientifiques, ils travaillent beaucoup au XVIIi" siècle a i'installation dans les colleges de petits observatoires. A Dillingen, on insralle sous la direction du frere lgnaz It{erani un observatoire mathematique sous le toit en 1735. transforné en l76J en observatoire astroûomiquel. D'autre sont installes egalemertt. a Vienne en 1733:, à Graz en 1745t, à Ingolstadt en 1767t'. ainsi que cles cabinets de physique, à Àmberg, (,u le cours de phvsique elperimental est inaugur en 17545, a Fribourg-en-Brisgau 17566, a Landshut en 1764, avec urle pompe à air?. i\ Munich et a Linz. un veritable "museum de phv-cique' comltte parmi le-* curiosites de la ville, a Linz. avec un cat:inet de monilaies en 1761, a \lunich, il esi construit en 1732-1733 par Johann-Ilichael Fischer sur ia façade nord du college, de 20 metres sur 13, finance par ie comre Georg-Domiait: v. Linprun qui en avait eu I initiative5. De nombreur peres ecrivent eur-mêmes des ouvrage screntifiques. Il semble que la fondatic.rn de !'université d'ErlanBen 174ie, ait encr urage plusieurs - qui v enseignaienr ou non -, a faire des trar.aux de recherchet a publier des ouvraBes. En anarlmie et biologie surtoutl0, les jesuites fonr d'Erlangen une universite de pointel. I B Duhr 0eschichte der Ïesuiten in den Landern detrtscher Ztrnee. Ivlunchen, 1925 ttrme IV, p 2{6' 3lbict,p 35tJ. 3 F v l:roner-. {leschichte der i.larl Frirnzens-tlniversitat in Graz Griu l$.56, p 6) r B Duh:' op cit. p 233 5toio.Fz'71 6 tuio .p z); ?Ibio. p 2i7. â lù Lieu. Iohano-Michael Fischer, Regensbu rg 1982, p.63 et 233 9 M Spindter Ilandbuch der bav Geschichte III, Bd 3 :Frankeo. Schvaben 0berpfalz bis zum Ausgang des l$ Jahrhunderts, I'Iunchen. 1971 , p. 624 ro loid., p 6?5. I I 0n relève des publications des pères dans les domaines les plus varies :
2(r0 Deja au xvl' siècle, le pere christoph clavius, un Bavarois, découvre de nouveaur crateres lunaires. Il voulut mème à la lumiere de ses propres experiûieniaiions soutenir un moment la theorie de Galileel, mais on l'en dissuada:. L'astronomiest importante des l55l au "Collegium Romanum". et des 1552 à la Gregoriennet au "Germanicum"3. Avec le temps, elle devient l'une des spécialites des travaur de recherche de I'ordre, si bien que 32 cratêfes lunaires portent auiourd'hui le nom d'un pere tJe ta Compagniea. Le père Jean-Baptiste Riccioli, professeur de philosophie et d'astronomie à Parme et Bolc,gne étudie avec le père Francois Grimaldi la loi de la chute, il publie en 1651 à BoloBne "Almaeestum novum astrclnomiam rtererem nor.amque complectens". Grimaldi se specialisen oprique, publie en 1665 ufle "Ph.vsico-Ilathesis de lumine. colorihus et iride". et découvre le prisme a partir des couleurs de I arc-en-ciel visibles sous les ailes des insectes5. Il faur citer encore Johann-Kaspar Schott de \Yurtzbourg, qui publie en Aliemagne ses recherche sur les liquides eI les Baztr, Christian il,laver, chercheur a HeidelberEi, astronome a la cour cle Pekinl' Christofrh Scheiner, professeur a Fribourg-en-BrisBau puis a Ingolstadt. qui The'iiri gie do gnatique Ecriture sainte Chronologie Concordance Patrologie Theulogie morale Polemique Julisprude n ce Physique Logique I,letaphysique illathemattque Sciences physiques Chimie Science:- de la nature Astronrlmie Eluqueoce Poesie Theatre Phil,:rlogie Cartes Àtlas Histoire 11n ivst'5e lle Hagiogrrtphie I Er p,:urtaor, elle t0urûe...' . cette phrase ne 4lt iamais pr0noncee il.u cours dtt procesde Galilee, c'esr gn jesuire francai-*, le pere Trailh. qui 12S ans pltts tôrd. en 1751. I'ecrivit en ironisant sur la hiérarchi ecclesiastique 3 Cf ,V. Borthel Die lesuiren. Legende und \Yahrheit der Gesellschafl lesrt. Dusseldorf 1932, p lrsi. 3 p BaunSart, 400 lahre Universitat \Turzbur$, Neustadt an der Aisch. 1992 p 752 i M Barthel, op cit., p 163 5 G Schnurer, I'.atholische l,irche und Kuluur in der Barockzeit, PaderborD, 193? p 513, 6 tuio, p 6l{ ? G. Scnunlv Die ïesuiten als Seelsorser und Professoren in Freiburg i B 162Ù-l?71 (in LolleSurlerFeiirnachren 191] S 2Û-26.St. Biasien l9)ll, p 2.i
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Reichstaler, Bancotaler, Kolnischer Taler, Kaisergul<strong>de</strong>n, Dukatur, Kreuzer,<br />
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Les pères sont eux-mêmes <strong>de</strong> bons scientifiques, ils<br />
travaillent beaucoup au XVIIi" siècle a i'installation dans les colleges <strong>de</strong><br />
petits observatoires. A Dillingen, on insralle sous la direction du frere lgnaz<br />
It{erani un observatoire mathematique sous le toit en 1735. transforné en<br />
l76J en observatoire astroûomiquel. D'autre sont installes egalemertt. a<br />
Vienne en 1733:, à Graz en 1745t, à Ingolstadt en 1767t'. ainsi que cles<br />
cabinets <strong>de</strong> physique, à Àmberg, (,u le cours <strong>de</strong> phvsique elperimental est<br />
inaugur en 17545, a Fribourg-en-Brisgau<br />
17566, a Landshut en 1764,<br />
avec urle pompe à air?.<br />
i\ Munich et a Linz. un veritable "museum <strong>de</strong> phv-cique'<br />
comltte parmi le-* curiosites <strong>de</strong> la ville, a Linz. avec un cat:inet <strong>de</strong> monilaies<br />
en 1761, a \lunich, il esi construit en 1732-1733 par Johann-Ilichael<br />
Fischer sur ia faça<strong>de</strong> nord du college, <strong>de</strong> 20 metres sur 13, finance par ie<br />
comre Georg-Domiait: v. Linprun qui en avait eu I initiative5. De nombreur<br />
peres ecrivent eur-mêmes <strong>de</strong>s ouvrage screntifiques. Il semble que la<br />
fondatic.rn <strong>de</strong> !'université d'ErlanBen<br />
174ie, ait encr urage plusieurs - qui<br />
v enseignaienr ou non -, a faire <strong>de</strong>s trar.aux <strong>de</strong> recherchet a publier <strong>de</strong>s<br />
ouvraBes. En anarlmie et biologie surtoutl0, les jesuites fonr d'Erlangen une<br />
universite <strong>de</strong> pointel.<br />
I B Duhr 0eschichte <strong>de</strong>r Ïesuiten in <strong>de</strong>n Lan<strong>de</strong>rn <strong>de</strong>trtscher Ztrnee. Ivlunchen, 1925<br />
ttrme IV, p 2{6'<br />
3lbict,p 35tJ.<br />
3 F v l:roner-. {leschichte <strong>de</strong>r i.larl Frirnzens-tlniversitat in Graz Griu l$.56, p 6)<br />
r B Duh:' op cit. p 233<br />
5toio.Fz'71<br />
6 tuio .p z);<br />
?Ibio. p 2i7.<br />
â lù Lieu. Iohano-Michael Fischer, Regensbu rg 1982, p.63 et 233<br />
9 M Spindter Ilandbuch <strong>de</strong>r bav Geschichte III, Bd 3 :Frankeo. Schvaben 0berpfalz<br />
bis zum Ausgang <strong>de</strong>s l$ Jahrhun<strong>de</strong>rts, I'Iunchen. 1971 , p. 624<br />
ro loid., p 6?5.<br />
I I 0n relève <strong>de</strong>s publications <strong>de</strong>s pères dans les domaines les plus varies :