l{o Inv. l*"ry - Bibliothèques de l'Université de Lorraine

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L'existence de ces congregations mariales qui se
développent tant sous l'impulsion et la direction des jésuites pendantout
le XVIII" siècle est certainement essentielle a la presence intense et au
rayonnement de l'ordre dans les différentes villes ou il est implante.
Combien de Bavarois portèrent le prenom d'lgnaz ou Franz-
Xaver apres les canonisations de 1621, Aloisl, Josef2, Gabriel, fulichael,
Raphael, Adam, Tobias ou Emmanue!3 | Des noms qu'on retrouve sans cesse
en ville commen campaBne, sous l'influence des peres.
, A la suppression de la Compagnie, la hiérarchie catholique
essaie'de conserver ces struclures, mais le succès décroit rapidement,
malgre cetie forte intervention de Benoit XIV en 17841, avec la bulle
"Gloriosae Dominae", qui tente un moment de redresser la siruation, et dont
voici un ertrait :
"Les congrêgations de la Sainte Vierge. constituées
par la Compagnie de Jésus et autorisees par le Saint-
Siège, sont des communautés spirituelles donr le but est
de faire Brandir chez leurs membres une venération
brùlante, un grand respsct et un amour filial pour la
très Sainte Vierge Marie. Grâce a cette veneration, sous
le patronage d'une mere si bonne. elles doivent
conduire les croyants réunis au non de Slarie rzers leur
propre sanctification, et les faire æuvrer chacun selon
son rang pour le salut et la sanctificarion du prochain,
et pour la défense de l'Eglise de Jésus-Christ contre les
attaques puissantes des palens".
Une erhortation de Rone qui montre combien cette
institution etait importante pour l'Eglise de l'epoque. Si les congregations
surviventS, la vraie tradition est perdue.
I Saiot Louis de Gonzague fut beatifie en 162l et canonisen 1725. En latin Àloisius,
Ludovicus etait saiot Louis, roi de France.
2 psef etait tres peu utilisé en Bavière jusque vers l$5û
-1T, Specht. Die lllatrikel der L;niversitat Dilliogen. Dilliugen, 1t)lj, p.1127.
1 P. Loffler. Die l\{arianischen Kongregationen Freiburg i 8., 192a, p.22.
5 Sous d'aures fornes, les congrêgations existent encore aujourd'hui (seulernent J %
sont dirigees par des iesuites)