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l{o Inv. l*"ry - Bibliothèques de l'Université de Lorraine

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t37<br />

2-l-3. Le question fondamentale <strong>de</strong> l'interaat-<br />

Dans les pays d'Allemagne du Sud, les collèges <strong>de</strong> la<br />

Compagnie sont habituellenent dotés d'un internat au XVIII' siècle. Cela<br />

n'a pas toujours été le cas, et tout au long <strong>de</strong> I'histoire <strong>de</strong>s collèges, la<br />

présence ou non d'un internat est une question débattue avec passion.<br />

Selon que les élèves soient internes ou seuleoent externes, la pédagogie<br />

change en effet du tout au tout, l'atmosphère <strong>de</strong> la maison et le type<br />

d'action <strong>de</strong>s pères ne sont plus les mémes non plus.<br />

Curieusement, la Compagnie n'a pas davantage cherchê à<br />

favoriser I'internat qu'elle n'avait recherché au départ I'ertension <strong>de</strong>s<br />

collèges : lorsqu'ils n'étaient qu'une petite dizaine dans le mon<strong>de</strong>, vers<br />

1550, les collèges n'avaient pas d'autre but que la formation scolaire et<br />

universitaire <strong>de</strong>s novices et scolastiques. Ils avaient étê ouverts pour la<br />

formation spécifique d'élèves eur-mémes religieux, se préparant à faire<br />

leurs vceux ou à leur ordination, qui ne formaient avec leurs professeurs<br />

qu'une seule coomunauté au sens strict. Tous habitaient sous un mêne<br />

toit.<br />

lgnace <strong>de</strong> Loyola souhaitait d'abord que ses compagnons ne<br />

se consacrent point aux tâches d'enseignefrent, mais avant tout ^ la<br />

prédication contre l'extension du protestantismet hors d'Europe, à la<br />

mission. Peu à peu cepeûdant, les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s affluent à Rome, <strong>de</strong> plus en<br />

plus pressantes, pour que <strong>de</strong> jeunes larcs puissent assister aux cours.<br />

Quelques pères l'acceptent en 1548 à Messinel, sous I'imputsion du jeune<br />

prince François <strong>de</strong> Borgiaz. La réponse <strong>de</strong> saint lgnace ne se fait pas<br />

attendre, "il n'est pas supportable pour la Compagnie <strong>de</strong> pouvoir prendre<br />

soin d'élèves extertes (à l'ordre)", écrit-il le 23 février l55l au père<br />

LejaY3.<br />

Le mouvement reprend e[ s'amplifie... et les supérieurs<br />

8ênéraux finissent par accepter les élèves exterûes à la Compagnie sous<br />

certaines conditions, en particulier que personne ne reste habiter sur place<br />

le soir. Les élèves <strong>de</strong>vront rentrer chez leurs parents ou, s'ils <strong>de</strong>meurent<br />

l G. Avanzini, Histoire <strong>de</strong> la oédagocie du NVII' siècle à nos iours. Toulouse, 1981. p. 19.<br />

2 1. Schroùeler, Die Erziehuns in <strong>de</strong>n lesuitÊnint€rnaùBn <strong>de</strong>s 16. Iahrhun<strong>de</strong>ræ.<br />

Freiburg i. 8., 19{0, p. 12 $a. question se posait alors pour Ingolstadt).<br />

3 Plus tard supérieur général <strong>de</strong> ûo Compagnie.

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