l{o Inv. l*"ry - Bibliothèques de l'Université de Lorraine

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2-l-2. Le règlemeût, les cours, les eramens.
L'étude d'une institution implique une définition solide de
ses structures et de son organisation génerale. Ivlais ces structures doivent
se doubler, à un second niveau, de règles que tout le monde respecte. Ce
règlement intérieur des collèges est pratiquement celui que dicte le "Rario
et institutio studiorum SJ" de 1599. Composé à Rome, il est en usage, le
même mot pour mot, dans la totalité des collèges de l'ordre, en plein XVIII"
siècle.
Il définit un certain esprit et un certain ordre des choses,
mais reste peu préoccupé des détails du quotidien. Libre aux provinciaux et
aux recteurs de diriger leurs colléges comme ils l'entendent. Voici une
partie du "Ratio". dont chacun reçoit a son arrivée un exemplaire gue le
collège alall imprimer :
Règles pour les étudiantsae. f#sart pas partie
a. Ceur qui fréqueûteût en raison de leurs études les collèges de la
Compagnie de Jésus doiveot savoir que I'on aura soia du nieur qu'oo poura, qu'ils
s'imprÈgnenù de piete et des autres verLus autant que des arts liberaux,
b. Chacun des élêves fera partie de la classe qui lui sera assignée par le
préfet des êtudes après uo exameo prealable.
c. Que ùous confessent leurs péchés au noios une fois par nois, et qu'ils
prenoen.t part chaque jour au sacrifice de la nesse à l'heure firée. Il en sera de meme
les iours de sernon,les dinanches et les jours de fêæ.
d, De nène, ils participeroot tous t I'erplication hebdomadaire du
cauâchisnet ils en apprendront par coeur le résumé, selon ce que les maîtres auroût
préw coûne chapitres pour chaque classe.
e. Aucun de nos élèves ne doitentrer au collège avec des arnes, des épées,
des poigoards, des couteaux ou d'autres choses de ce geore qui mnt ioærdiæs dans ces
lieux et circonsùaoces.
f. Tous s'abstiendront de profêrer des gros mots, des jurons ou des paroles
blessantes, dos iniures, des calomnies et des meosoûges, ils s'abstisodront de nème de
la lecture de livres défendus etde la, frêquentation des lieur nuisibles ou suspects qui
aurontété iolerdits par le préfet, de touùes choses enfin, qui soot cootre l'honnêtete
des noeurs.
g, Qu'ils sachent que si les adnonitions en ce qui concerne les noeurs ou
les e$des ûe port€ot pas de fruits, les maitres emploieroot l'office du correcteur pour