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l{o Inv. l*"ry - Bibliothèques de l'Université de Lorraine

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13<br />

marguée par le choir <strong>de</strong> la "vie dans le mon<strong>de</strong>", pâr une soif d'actions<br />

d'éclat, la fierté <strong>de</strong> pouvoir témoigner <strong>de</strong> sa lignée familiale, la propriété<br />

personnelle, une haute idée <strong>de</strong> soi-même, fondée sur la tradition, les<br />

--{ispositions intérieures et les hauts faits <strong>de</strong>s chevaliers.<br />

Eû confepoint aur sept vertus chrétiennes, il y a désormais<br />

sept vertus chevaleresques, monter à cheval, savoir bien nager, le tif à<br />

l'afc, l'escrine, Ia chasse, le jeu d'échecs, et savoir composer <strong>de</strong>s vers. La<br />

langue maternelle, que I'enfant aoble doit apprendre à lire et écrire.<br />

acquiert le rang <strong>de</strong> langue littéraire. L'éducation du chevalier se base sur<br />

trois pôles, I'entrainement physique (die kôrperliche Ertûchtigung), la<br />

formation littéraire et artistique (die musisch-âsthetische Àusbildung) et le<br />

savoir-vivre en société (die gesellschafttiche Fertigkeit)1. C'est le chevalier,<br />

sa dame, le prêtre et le musicien qui se chargent d'éduquer l'enfant,<br />

,,page,'<br />

au iour <strong>de</strong> ses sept ans, et qui <strong>de</strong>vient cbevalier lorsqu'il atteint ses vingtet-un<br />

aas, en promettaût alors <strong>de</strong> rester fidèle à l'empereur, <strong>de</strong> défendre la<br />

foi, <strong>de</strong> protéger les veuves, les orphelins et les enfants, d'éviter les guerres<br />

injustes, <strong>de</strong> secourir les innoceats, <strong>de</strong> Bettre en pratique son sens <strong>de</strong><br />

l'honneur, enfin <strong>de</strong> <strong>de</strong>meurer tête haute dans le malheur2. Mais cette autre<br />

tradition médiévale, évi<strong>de</strong>mment moins répandue, s'adresse à un nombre<br />

d'enfants bien plus restreint, constitué erclusiveÉent <strong>de</strong>s fils privitégiés <strong>de</strong><br />

la féodalité'<br />

Les premières écoles ptus commures, où r'on apprend<br />

simplement à lire et'écire sont <strong>de</strong>s écoles asseu "populaires" si l'on peut<br />

dire. Ni l'Eglise, ni l'Etat ne s'y intéressent a priori : on laisse "enseigner le<br />

peuple par les gens du peuple"3.<br />

A l'université, c'est sur les étu<strong>de</strong>s scolastiques que se<br />

fon<strong>de</strong>nt les étu<strong>de</strong>s philosophiques et théologiques. Elle est pratiquement<br />

<strong>de</strong>venue inamovible, et I'on se met avec les années. à faire les<br />

commentaires <strong>de</strong>s cpmmentaires <strong>de</strong> commentaires déià faits auparavant...<br />

Avec le xvl' siècle et l'humanisne, les mentalitês changent,<br />

même si la Renaissanc€ ne concerne d'abord gue les plus haut ptacés dans<br />

l'échelle sæiale. Et l'on assiste avec I'erpansion <strong>de</strong>s villes - le magistrat<br />

I Y. Puhr, Das abeadlandische Bildungsvesen im Mitt€lalùer. Monchea, 19J0, p. 9{.<br />

? Y. Russ, Geschichùe <strong>de</strong>r Pttdagorit. Bad Heitbnrao, 196E, p. 31.<br />

f .f. Kret-s, Das <strong>de</strong>ulschg lcbulvesen Anborss voa <strong>de</strong>o Anfaogeo in lt. Iahrhun<strong>de</strong>rt<br />

bis zun Auscarg <strong>de</strong>s 17. Iahrhun<strong>de</strong>rts. Anberg, lg3l, p. {.

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