28 février 1910 - Bibliothèque de Toulouse

LE NUMÉRO
OFS-CS-^r^S QXJOTÏE>IElî^ DE O^F'EïSreïS
OGÏA3LE ET HELIGIEUSE
ISAUTES-PÏ RENSES El GERS . g tr Ï-J f* *e f T
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LUNDI 28 FEVRIER 191S
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ire expédiées en vrac ou en
qu'elles peuvent être expeuiees en ÏI» W —*
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M Si. Cochery. - Le droit, môme augmenté
sera Inférieur aux droits en vigueur dans les
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«ntrrs r>avs mais il y a lieu, pour donner sa-
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ns àc iS 'auxobscrJations do M. Orous.au,
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île procéder à une réglementation plus large;
cl
cela sera l'ait. , , ,
M Thierry. — Je proteste contre le double-
g
ment du droit de statistique qui constitue une
r
«eue pour le commerce maritime. »
q
j_.es articles 28 et 29 sont adoptés.
Les vendanges fraîches
M. Ccuiondre. — La circulation des vendan- ,r
ges fraîches est actuellement libre dans l'ar- t,
ïoudlssemcnt et dons les cantons limitrophes
^
sans aucune limitation et elle est limitée à
r
dix hee*es en dehors de l'arrondissement.
r
Avec la nouvelle réglementation, la livra:- (
son immédiate des raisins dans les gares d arrivée
ne pourra pas avoir lieu dans les conçu-
c
taons de rapidité voulues. ' j
D'autre part, la disposition proposée n est (
pas de nature à augmenter les recettes de
l'Etat ; ce lait seul suffirait à justifier. la dis-
t
jonction. (Applaudissements.)
M. Astier. — J'insiste pour le vote de la disposition
insérée dans ia loi de finances, parce
r
que ces expéditions de vendanges servant à la
t
fabrication des vins de seconde et troisième
cuvée sont une cause d'avilissement des cours
f
deb vins. (Applaudissements.) <
Voix nombreuses. — Clôture ! » 1
La disjonction de l'article KO est reponsséo ; (
la suite de la discussion est renvoyée à la
séance do l'après-midi et la séance est levée à <
midi cinq. (
Séance de l'après-midi
La séance est ouverte à 3 heures, sous la <
présidence de
K& Berteaux, vice-président.
Il y a trente députés en séance ; les tribunes
sont vicies.
La Chambre adopte le projet tîo résolution ]
de M. lierrv en vue d'accorder des exonérations
de contributions aux victimes des inondât
ions. ;
On reprend à l'article 30 la discussion de la
loi de finances. ;
M. Bïrsder. — L'adoption de cet article est i
nécessaire pour protéger les viticulteurs cou-
j
tre les fraudeurs.
i
M. Lasies. — La vendange fraîche est l'ennemie
de la viticulture ; on fait avec des mixtu- ,
res un produit qui nuit aux véritables vins.
i
Voix nombreuses. — La clôture. »
M. Aldy a la parole contre la clôture. 1
M. Aldy. — Loin d'être excessif, l'article 30
est insuffisant, fant est considérable l'ensemble
des fraudes commises au moyen des vendanges
fraîches.
J'ai d'ailleurs l'intention d'adresser à M. le
ministre des finances une question sur la tolérance
dangereuse accordée à la fabrication
et à la vente des piquettes et des gfappes.
M. Cochery. — je suis à la disposition de
l'orateur. »
L'article 30 est adopté.
M. Pujade. — Je présente une disposition
Additionnelle tendant à appliquer le régime
de .l'article 30 aux vendanges" introduites entoute
quantité dans une région délimitée par
application de la loi du G août 1908.
M. Ooismer. - J'accepte la disposition additionnelle.
»
La disposition additionnelle est adontie.
M. Chambon. — Je présente l'article additionnel
suivant :
« Pour les transports de vins, cidres et poirés,
effectués du pressoir ou d'un pressoir public
à leurs caves ou celliers ou de l'une ou
de l'autre de leurs caves dans le canton de résolte
et les cantons limitrophes de celui-ci, les
récoltants sont admis a détacher eux-mêmes
d'un registre à souches mis "à leur disposition
et contrôlé par les agents de la Régie, des
jaissér-passer dont le coût est fixé à 10 centimes.
» Les petites quantités transportées à bras
nu a dos d'homme circuleront librement,
» Est abrogé le paragraphe 2 de l'article 2
de la loi du 29 décembre 1900. »
M. Cochery. — Je demande le renvoi de l'amendement
au moment de la discussion des
conclusions de la commission d'enquête sur
la viticulture,
M. Chambon. — J'insiste pour l'adoption de
mon amendement
M. Doumer. — Je demande la disjonction de
ïamendement et son renvoi à la commission
des boissons.
M. Lasies— Il s'agit d'exonérer du droit le
récoltant.
Voix diverses. — Non ! Non !
M. Lasies. — On finira par rendre la moitié
de a France inhabitable par l'intransigeance
ide l'autre moitié.
» (Rires.)
Le scrutin sur l'amendement Chambon donne
lieu à pointage.
Le résultat du pointage sera proclamé ultérieurement.
L'article 31, rédaction proposée par M. Aldy,
et acceptée par la commission, est adopté.
Le ministre. — Je propose de disjoindre une
disposition additionnelle de M. Couderc avant
pour objet d'étendre aux associations dé" détaillants
les exemptions accordées aux coopératives
de consommation et dé vente » I
La disposition est disjointe.
Les vignettes
fA. C. Berry. — Jo demande la disjonction
Acs articles 32 à 54 relatifs aux vignettes
Le rapporteur général. — Le gouvernement
ne maintient les dispositions relatives à la vignette
quo pour le vin do Champagne et le
vin de Banyuls. (Mouvements.)
M. Berry. — La vignette proposée sur les
^hampagnes et les Banyuls n'est qu'un commenoement.
(Très bien ! Très bien H Les taxes
indirectes établies depuis dix ans ont augmente
cl un dixième le coût do la vie : 11 est
temps de s'arrêter dans cette voie
Dans la délimitation de la Champagne, on a
compris des terrains qui auraient dû être cx-
?eP,. e L on a Èxc ? u des terrains qui auraient
un y être compris.
La vignette aura donc pour résultat de trom-
^consommateur par l'autlientification de
uns de qualité médiocre.
rraii'deurs de ' *~ ^ vignettc nc servira qu'aux
M. d'Elissagaray. — Il n'y en aura iamais
plus %, relatifs
à la vignette, est. adoptée. La disjonction de
la disposition additionnelle do M. Chambon
est également adoptée par 258 voix contre 235.
La suite do la discussion est renvoyée à
demain matin : la séance est levée à 7 li. 5.
Le Tapnort des médecins conclut à 1 irresponsabilité
totale de Robin Enseldi.
En conséquence, un non lieu a été rendu en
si faveur
; le meurtrier sera interné.
es ijs'S
.os troubles de la
Los troubles de la Guadeloupe
Paris, 27 février.
Un câblogrammc du gouverneur de la Martinique,
parvenu an ministère des colonies,
fait connaître que le paquebot Salvator, emportant
un détachement de cent hommes, est
parti de Fort-cle-France. pour arriver à 8 heures
du soir à La Pointe-à-Pitre.
Toulon, 27 février.
L'ordre vient d'arriver de surseoir au départ
du croiseur Victor-Hugo pour la Guadeloupe.
Les émeutes de Philadelphie
Philadelphie, 27 février.
Cette nuit, des gendarmes de Pensylvanio
ont été appelés do Philadelphie à South-Bethléem.
A peine arrivés ils eurent plusieurs rencontres
aven les grévistes, qui eurent de nombreux
blessés, dont deux grièvement.
la réforme complète de l'armée et de la marine
turques.
_ Mvrier
Conslanlmople, 27 le\ncr. .
Les dernières nouvelles cl'Aninnoplc confirment
qu'un nouvel incident turco-bui^are
s'est produit près d'Eyatakoule ; un soldat
turc a été blessé. , .,
Grâce à des mesures énergiques, lr_ fusillades
sur les autres points ont cesse ; le nombre
des victimes est inconnu, mais certainement
peu important. ,
Dans leur entrevue, lo ministre de Bulgarie,
le grand vizir et le ministre des affaires étrangères
échangèrent des regrets pour ces incidents
et se promirent réciproquement de punir
les coupables dès qu'une enquête aura
établi les responsabilités.
'On tomba d'accord sur la formation d'imo
commission militaire mixte pour le règlement
de ces incidents ; des assurances conciliantes
furent échangées au sujet du règlement
de toutes les questions pendantes.
1 Paris, 27 février.
/Le Temps reçoit la dépêche suivante de son
correspondant de Constantinople :
« Le ministre de Bulgarie à Constantinople
vient de m'assurer que la situation à la frontière
est de nouveau normale ; il n'a aucune
inquiétude au sujet des rapports turco-buliKftTfgi
a
nu
ui jouriiee parlementaire
AXS PALAIS
La suppression de la liberté d'enseignement
Paris, 27 février.
La commission de l'enseignement s'est réunie
aujourd'hui et a pris les résolutions suivantes
concernant les articles du projet sur
l'enseignement libre restés en litige entre elle
et le gouvernement.
Sept membres
seulement sur trente-trois
étaient présents.
La commission ainsi réduite à une minorité,
admet que l'instituteur privé ne soit pas tenu
de déposer deux exemplaires des
ouvrages
mis par lui aux mains de ses élèves ; il suîfira
d'en indiquer la liste avec le nom et l'adresse
de l'éditeur, mais l'inspecteur d'académie
pourra toujours se faire remettre en communication
pendant un mois tout volume
dont il aurait besoin de prendre connaissance,
c'est-à-dire que sur ce point le projet du gouvernement
n'est en rien amendé, son droit
de contrôle restant absolu sur les livres do
classe comme sur les livres de prix.
La commission a ensuite obtenu oue le certificat
d'aptitude ne soit pas exigé des directeurs
d'écoles ayant dix ans d'exercice
; les
autres instituteurs en exercice auront un délai
de 4 ans s'ils dirigent une école à plusieurs
classes, de 5 ans si l'école n'a qu'une classe,
pour se munir de ce certificat
La commission demande en outre le relèvement
à 2 mois du délai requis pour l'ouverture
d'une école à défaut d'opposition et à g mois
aussi le délai dans lequel le conseil départemental
lèvera l'opposition
; le gouvernement
fixait le délai à un mois ; on voit. que sur ce
point les adoucissements apportés au protêt
du gouvernement n'ont aucune importance
M. Buisson, président de la commission, a
néanmoins déclaré qu'il combattrait devant
la Chambre cette concession.
La commission a enfin rétabli, sur le désir
de M Doumergue, les paragraphes du projet
relatifs aux conditions exigées des écoles primaires
supérieures et des cours complémentaires
privés.
Mamesîatiûi Palriotip MMaiti
Protestation de M. de Pressensé
Paris, 27 février.
M. Francis de Pressensé communique à la
presse une déclaration par laquelle il proteste,
au nom de la Ligue des Droits de l'Homme,
contre la condamnation de M. Hervé.
« Hervé, dit M. de Pressensé, a dit sur l'abominable
organisation de tyrannie, de chantage,
de pourriture sociale et morale qu'est la
police des mœurs ce que pensent et sentent,
mais ce que n'osent pas toujours dire ceux
que révolte le contact de cette organisation. »
M. de Pressensé termine en flétrissant '« de
pareils scandales » et en demandant « à cette,
giande démocratie
» jusqu'à quand elle tolérera
une contrefaçon de République grâce à
laquelle se multiplient des verdicts auprès
desquels pâliraient ceux des magistrats de la.
Restauration ou du second Empire. »
Meeting révolutionnaire
Paris, 27 février.
Le groupe des étudiants socialistes révolutionnaires
avait organisé hier soir, à l'Hôtel
des Sociétés savantes, un meeting de protestation
contre la condamnation à quatre années
de prison prononcée par la cour d'assises
de la Seine contre Hervé.
Les placards annonçant cette réunion portaient
quo M. Trouard-Riolle, avocat général,
avait été spécialement invité ; inutile de dire
qu'il n'avait pas répondu à cette invitation.
La réunion a eu lieu à 9 heures ; MM. Jean
Varenne, de
X'H1irn:anite, Méric et Lameyre,
de la Guerre Sociale, Thuilier, cle l'Union des
Syndicats, et Mme Séverine ont prononcé de
violents discours contre la magistrature.
Un ordre du jour de protestation contre la
condamnation d'Hervé a été voté à l'unanimité,
à la fin de la séance.
A la sortie, quelques arrestations ont été
opérées pour cris séditieux et refus de circuler.
Dans les Bourses du travail
Saint-Etienne, 27 février.
A la Bourse du travail, un meeting avait été
organisé par la Jeunesse syndicale pour protester
contre la condamnation d'Hervé.
Plusieurs discours ont été prononcés : par
M. Berthct, qui s'est déclaré solidaire do M;
Hervé et par M. Besson, qui a préconisé l'agitation
en faveur de la liberté de penser et d'écrire
et demandé qu'un grand meeting de protestation
suivi d'une manifestation soit organisé
samedi prochain.
L'affichage de l'article de M. Hervé a été décidé.
LES AFFAIRES DU MAROC
Moulai Hafid et la France
LES STOfttïIMS M FR\ME
Nantes, 27 février.
La Loire continue à monter sensiblement ;
l'eau commence à envahir certaines rues.
Chalon-sur-Saône, 27 février.
Le Doubs remonte à nouveau ; la Saône supérieure
croît également, la Loire continue sa
marche ascensionnelle. "i
La quatrième crue à Paris
Paris, 27 février.
Depuis midi la Seine a baissé de 2 centimètres
; mais, par suite du mauvais temps, il
est probable que cette légère baisse ne s'acemiuera
pas.
On s'attend d'ici à demain à une hausse
de 20 à 25 centimètres.
Paris, 27 février.
'La Seine n'a monté que de 3 centimètres
clans les dernières 21 heures ; on croit que le
fleuve va demeurer stationnaire ; il faut
compter toutefois avec le mauvais temps.
Le Hayvais Temps
main sur notre commerce de vins cle Cham-
®®}ev5*#. une voie dangereuse
; j'insiste
pour la disjonction.
(Applaudissements à
aroue et an centre.)
mî5ûti?

LUNDI 28 PEVRIEH mo
EfiSLI
uSJmmt désignée par les tribunaux et
•f
, - fi' tnwîi pour la constitution de rentes
i'n!!i' t L ... 1 ir nuruiv » .»
AUGMENTATION DU REVEUO
Compagnie LE PHENIX (lintrepriôft T)Tl
« ««sMlettie au contrôle do l'Etat) est frè
et
La
ËLrmieint désignée par les Tribunaux et
, est nommé on la même
qualité à Grenoble. H est le fils de M. Fernand
de Cardaillae, notre compatriote, président
de section au tribunal de la Seine.
iRRONDISSEM' de BAGXERES-DE-EtGORRB
assurances formelles nous ont été n
dans ce sens
onnées
*^l'ic?ém.^. fait d l re à J ael « u «6 personnes
n 'll a pas d'épidémie à craindre
l^nierïT ? u ' e / ean Dupuy. ministre du
^uese L- ,l ? uait alternativement à la
*eite.
J
u la baisse... de l'eau de la LABARTHE-DE-NESTE. — Le crime de Lortet.
— VcNfi ciuclques détails complémentaires
sur le crime de Loriot, dont nous avons déjà
parlé longuement :
M. Cazenave, juge de paix à Labarthe, assisté
de M. Galan, commis-grefiier, a procédé
aux premières : constatations.
Il a trouvé clans le corridor de la maison le
cadavre de Alexinc Lay, épouse Jean Tapie,
et dans la cuisine celui de la petite .leaiuie-
ÊrariooBSe-Lêonie Tapie, couchée dans son
berceau.
Interrogée, la dame Claverie. mère et grancl'-
mère des viettmes, a tait le récit suivant :
n J'accuse mon gendre, Jean Tapie, mari et
père des victimes, d'être leur meurtrier.
» Ma- tille Alexine est partie en Amérique le
jeudi après Pâques 1908. Ledit Tapie s'y trouvait
déjà depuis quelques
années. Elle se
maria avec lui quelque temps après, suivant
la loi américaine.
» ns revinrent en Fi-ance au mois d'octobre
de la même année.
» Ma lille était enceinte et elle accoucha
chez moi, où elle restait avec son mari, le
15 février 1909;
» Mais mon gendre n'est pas continuellement
resté ici
; il habitait Sahit-Arroinan,
ou il a des intérêts et où est aussi sa mère.
» Il venait de temps à autre et restait plus
ou moins.
» Mercredi soir, il est venu à sept heures
trente et a soupé à la maison.
» Jeudi soir, il est revenu vers sept heures.
» l'alignée du travail de la journée, je me
couchai vers dix heures : la petite avait déjà
été mise au berceau par sa mère et moi.
• Ma lille sortit avec son mari. Quelques
minutes après, j'entendis un cri comme un
rate. Je me levai en chemise, pieds nus, et
courus dehors, à la cour.
» Je rencontrai ma lille à deux pas de la
porte. Elle se jota sur moi en disant : « Maman
! Maman ! je suis morte ».
» Je revins sur mes pas. Tapie passa devant
moi. Je lo suivis pendant que ma fille
s'abattait dans le corridor.
» Comme je rentrais dans la, cuisine, Je vis
Tapie penché sur le berceau. U se leva bientôt
après et partit en courant. 11.venait de trancher
la gorge à sa fille. J'appelai au secours,
je sortis et, je vis Tapie s'enfuir... »
Des constatations faites par le iuge et les
gendarmes,
i.l résulte que la fortune Tapie
aurait été frappée à la gorge, une première
fois, près du portail, qu'elle allai touvrir à
son mari, puis une seconde près de la porto
d'entrée. Elle avait, en outre, un doigt de la
main droite entaillé au boug de l'ongle, à la
première phalange.
Sur un las fie sable a été trouvé un rasoir,
la lame séparée du manche, et ce dernier cil
deux inoicea.ux.
Cn couteau taché de sang a été découvert
dans un pré. ainsi qu'une paire de sabots
ensanglantés, quittés par te meurtrier
Malgré d'activés recherches, Tapie est réglé
introuvable. ,
La re»me Tapîe était enceinte de quatre
mots.
Lundi 28 février : Barcelonne.
Mardi l« mars
: Bassoues, Castelnau-cl Auzan.
Fstang, Fleurance, Riguepeu, Saramon,
Viella.
Mercredi 2 : Castêra-Verduzan.
Jeudi 3
: «arran, Le Ilouga. Mouttort.
Vendredi 4
: Lupia'c, Vic-Fezensac.
Samedi 5 : Auch, Condom.
AUCH. — Chambre de commerce. — La
Chambre fie commerce nous communique ia
lettre suivante qu'elle adresse à tous les patentés
du département en vue de la constitution
d'une ligue pour la défense des intérêts
commerciaux, industriels et agricoles :
a Auch, le 21 février WiO.
» Monsieur,
Dans sa séance d'hier la Chambre de commerce
m'a donné mandat de convoquer à Aucn
tous les électeurs patentés du département du
Gers dans le but de former une Ligue pour la
défense de tous les intérêts commerciaux, industriels
et agricoles, notamment pour protester
contre la création des monopoles tlttat
»' .Te vous prie, en conséquence, de vouloir
bien vous rendre à la réunion qui aura lieu a
Auch te dimanche C mats prochain, à 1. h. 30
du soir, dans une des salles cle la bibliothèque
do la ville.
» La Chambre de commerce a pris cette décision
en raison des paroles prononcées a la
tribune de la Chambre par le ministre des
finances dans la séance du 19 novembre dernier,
au sujet de l'établissement de nouveaux
monoooles, paroles dans lesquelles plusieurs
grouoements commerciaux, industriels et
agricoles ont vu leurs intérêts sérieusement
menacés.
•L'urgence et l'importance des questions qui
seront traitées dans cette réunion ne vous
échapperont certainement pas.
» Aussi, je crois devoir insister pour que
vous veniez v assister.
» Veuillez agréer, monsieur, l'assurance cle
ma considération la plus distinguée.
» Le président, G. DI.FRÉCHOD ».
L'Annuaire du Gers. — L'Annuaire .adminis-
' tratif, statistique, historique et commercial
du Gers pour Fanée 1909, est sorti depuis quelques
jours déjà des presses de M. Léonce Co-,
charaux, imprimeur breveté.rue de Lorraine,
8 Auch, sous la forme d'un volume cle 432 pa-.
ges , coût : 2 fr. 50 ; par là poste, 3 francs,
j- C'est une publication des plus complètes
comme renseignements et des mieux soignées
comme forme:
|; A noter particulièrement à la Un de cette
publication et sous la rubrique s notices et
documents historiques », une étude sur 1' « E-
levage des bêtes à laine en Gascogne au dixhuitième
siècle », étude très intéressante, très
instructive et très documentée due à la plume
de M. René Pagel, et que tous les agricuiteursi
éleveurs liront avec infiniment de plaisir.
Théâtre, — Nous rappelons à nos lecteurs
que la représentation de la pièce sensationnelle
« Le Scandale ». par l'excellente troupe
de l'imprésario Baret, a lieu ce soir lundi.
Suicide. — Samedi matin, la dame Mario
Agut. 33 ans, fermière à ta- Grangette, commune
de Pavie, a trouvé pendu dans sa grange
son père Jean Claverie, 86 ans, cultivateur.
Elle appela son mari
; la corde fut coupée et
le malheureux vieillard respirant encore fut
transporté au lit où il ne tarda pas n rendre
lo dernier soupir.
Le malheureux se serait suicidé pour mettre
fin à une terrible maladie d'estomac dont il
souffrait depuis longtemps.
Etat civil du 25 février. — Naissance. — Marie-Louise-Jeanne-Pauline
Bruttis, à Engaehies.
Décès. — Célestin Daroux, 40 ans, roulier,
rue Pasteur. 2.
Dans les sciences naturelles, physiques, mathématiques
et expérimentales, ce sont d'assez
peaux noms, je crois, que ceux de Newion,
Xopler, Réauinur, Linné, Euler, Ampère,
et, plus près cle nous, le célèbre Pasteur, qui
a démontré d'une manière irréfutable la non
existence de la génération spontanée et découvert
le microbe de la rage, et enfin Branley,
l'inventeur de la télégraphie sans fil l
Ces grands hommes, que je sache, n*'-!aient
pas des impies. Bien au contraire, c'étaient
des croyants qui ont montré, Monsieur, par
lotir science éminente, la profonde vérité de
cette parole de Bacon :
K Peu de science éloigne
de la religion ; beaucoup y ramène ».
Voilà, Monsieur, ramené à néant votre pernicieux
mensonge. Et si, en présence de ces lumineuses
clartés, vous veniez à vous insurger,
Je-vous répondrais i « Devant la vérité, Monsieur,
on ne s'insurge pas, on s'incline. »
Passons maintenant à la seconde affirmation
:
« Ce que déteste le plus Rome, c'est
l'Histoire. Je reconnais volontiers qu'elle ne
peut lui être agréable
-, elle raconte trop haut
et trop longuement les crimes, los turpitudes
des Chefs du catholicisme. Il ne faut pas pour
Rome, que ce vilain passé du catholicisme soit
connu de tous ».
Mensonge, calomnie, qu'un tel langage !
En effet, Rome déteste si peu l'Histoire, elle
craint si peu la révélation de certains faits,
que le grand Pape I^on XIII, de glorieuse mémoire,
pour prouver que l'Eglise n'avait pas
peur de la vérité quelle qu'elle fût, a ouvert
les archives du Vatican pour permettre aux
historiens do consulter les anciens manuscrits
; et le docteur allemand Louis Pastor en
a profité pour faire, son Histoire des Papes.
Je m'arrête, Monsieur, libre à vous de continuer
à pondre, chaque semaine, dans votre
officine maçonnique, de pareilles insanités ;
mais sachez, Monsieur, que tôt ou tard, suivant
la formule célèbre ;
« Qui mange du
Papé en crève ».
VtÎRITAT.
CONDOM.
Un dernier mot sur la question
des farines et des pains en France. — Que je
sois Cha reniais. Limousin ou Gascon
! Que
I j'aie habité les villes,
les faubourgs ou les
: campagnes ! Que j'aie été tantôt riche et tantôt
pauvre
1 Que j'aie fréquenté indistinctement
le gros ou le petit public
! Que je sois
agriculteur, meunier et boulanger mémo occasionnel,
je n'en conserve pas moins mes idées
de principes, et je dis que tous les Français
honnêtes doivent se traiter en frères et ont le
droit de profiter de cette liberté, de cette égalité,
de cette
fraternité dont la République
notis parle tant.
Ma façon de penser et d'agir est celle d'un
bon républicain et d'un socialiste plein de
modéra lion.
Je n'ai pas non plus l'intention, comme on
provoquer une polémique ni de m'engager
flans îles questions politiques, los statuts de
noire Société eoopéralive nous le défendeni,
et je les respecterai tant que j'appartiendrai a
cette Société.
Jo n'ai pas non plus l'intention comme ou
mie le reproche, d'attaquer l'honorabilité de la
meunerie et de la boulangerie française, qui
fabriquent l'un trois sortes de farines et l'autre
deux sortes de pain. Chacun embrasse son
amie a sa façon, à la condition cependant que
tout le monde soit content.
J'offre, au contraire mes respectueux hommages
à chacune de ces deux industries parce
que je sais ce qu'elles font.
Une seule question se pose.
Tous les consommateurs de pain ont-ils demande
et sont-ils satisfaits de la division de
toutes les matières du grain de blé et d'en
faire de la farine de trois qualités différentes,
et par suite de fabriquer également des pains
de- plusieurs qualités à des prix différents ?
La
meunerie et la boulangerie françaises
auront à répondre sur ce point lorsque le moment
sera venu.
« Qui vivra verra 1 »
Pour renseignements plus
complets, s'adresser
à Condom, rue Barlet.
r . . .... NICOLAS.
par les nouvelles taxes sur la vanillino, les
entrées aux courses et les vignettes des grands
vins. . ,„ .
Les députés ont repoussé aujourd uni 8u.
Agneaux, 1" qualité, i tr, 90; 2" qualité, l fr. S0-
3' qualité. 1 tr. 70.
Chèvres, l'e qualité, l franc; 2" qualité, o fc. 90-
3' qualité, 0 tr. 80.
Chevreaux. 1" qualité, 1 fr. 8Û; 2' qualité, 1 fr. 70-
3' qualité, 1 tr. 00.
Porcs. 1" qualité, i fr. 30; 2" qualité, 1 fr 20-
3' qualité. 1 fr. 10.
Chevaux. 1" qualité, 1 fr. 20; 2" qualité, 1 fr. 10-
3" qualité, 1 franc—
Mulets, 1" qualité, 1 franc; 2* qualité, 0 fr. 90-
3" qualité. 0 fr. 80.
Anes, 1" qualité. 1 fr. 10; 2* qualité, 1 francj
3' qualité, 0 fr. 90.
ÏARX-ET-OAUO.N.M;
Montana an,
Marché du 26 février 1010. — Bourse
: mû fin supérieur,
les 80 kilos. 20 tr. M; blé tendre moyen les
80 kilos. 19 fr. 85.-
Iialle
; Blé ire qualité, 20 francs; blé 2* qualité!
19 fr. 85; blé 3' qualité, 19 fr. 70; prix moven
U9 fr. 80.
Prix moyen de l hc.ctolitre do méleiJ, ». ; de seigle,
15 francs; de fèves, 16 francs: do maïs, n; fr. ;
d'avoine, il fr. 00; de haricots, 20 francs; d'ofgi\
li francs; de pois, 45 francs.
Monda r.
Marché hPodcmatlai.ro du 2i février. — Belle journée,
beaucoup do monde et nombreuses affaire»
traitées.
Voici tes principaux cours pratiqués !
animaux de bouclierle. — Boeufs, cle as à 42 fr •
vaches, de 33 a 40 francs: veaux, de 40 il 48 francs;
moutons, de 40 à 44 francs les 50 kilos.
Animaux, de labour. — Ventes faciles, prix DM
élevé*. U.cois, de ooo à 1.21)0 francs; vaches

Bulleun
îei
REVUE FINANCIERE
Paris, 20 «vrlcr.
«rsonsiderées dans leur ensemble, les dispositions
dont le marché de Paris a lait preuve
toute la semaine ont encore été des plus satisferi
rabsencfl même d'indications suscepti-
KgKs de stimuler ou môme d'entretenir son
activité spéculative, notre place trouve dans
l'abondance persistante de ses disponibilités
en fjuéto d'emploi un tel élément de résistance
que la baisse semble ne pas pouvoir
faire sentir son mfiuenco sur elle, aussi dane
nombre de compartiments eraregistre-t-on des
avances intéressantes.
Ce n'est d'ailleurs pas le cas pour les fonds
d'Etats. De ce côté, c'est le calme absolu qui
PEédomine ; à vrai dire, au niveau actuellement
atteint,
les cours n'y sont guère attrayants
pour les capitaux et l'on conçoit que
ceux-ci aiment mieux so diriger sur les bonnes
valeurs industrielles ou même, comme
c'est précisément lo cas depuis quelques
joers, sua- les achats de chemins de fer français.
Pour en venir aux groupes qui so sont montrés
relativement actifs, signalons ceux de la
traction, des industrielles russes et surtout
lés valeurs pétrolières. Dans le compartiment
de la traction, on sait qu'un découvert
s'était formé sur certaines valeurs ù. la suite
des inondations
; l'approche de la liquidation,
ainsi que des informations plus favorables
concernant les conséquences du désastre
sur les entreprises atteintes, ont engagé les
vendeurs à se racheter, au moins en partie.
Sur les industrielles russes, la hausse, que
des réalisations de bénéfices ont d'ailleurs
réduites en fin de semaine, doit être attribuée
à l'espérance qu'on a de voir les différentes
sociétés métallurgiques bénéficier, dans un
avenir prochain, des commandes de l'Etat,
d'où une recrudescence d'activité dans les
diverses branches de l'industrie. 11 serait cependant
prématuré d'en escompter d'ores et
déià les résultats possibles.
Enfin,
les valeurs pétrolières ont dû à
l'effervescence, qu'elles manifestent en ce moment
à Londres de se voir activement traitées
sur notre place.
Le naphte, lo pétrole et leurs succédannés
voient leurs emplois Industriels s'étendre clia-
. «me jour et la récente décision de l'amirauté
anglaise d'employer l'huile minérale comme
combustible à bord des navires de guerre est
une nouvelle preuve de la faveur qui s'attache
à ce produit. En faisant la part du temps
qu'il faudra pour y adapter les outillages actuels,
il n'en est pas moins vrai qu'il y a là
une indication dont la spéculation ne pouvait
manquer de tenir compte.
NEW-YORK
La maison Simonet et, C" nous communique
les renseignements suivants sur le marché
américain :
Coupée par un jour de clôture, mardi dernier,
pour l'anniversaire de Washington, la
semaine qui vient de s'écouler a été caractérisée
par î'étroitesse do ses transactions, presqu'e.ntièrement
restreintes aux seuls professionnels.
Il semble cependant que l'on commence â
envisager la lin de cette période d'accalmie ;
l'industrie de l'acier, dont les développements
sont toujours suivis comme reflétant la tendance
générale des affaires aux Etats-Unis,
accuse une amélioration notable depuis le
milieu de ce mois, et l'on se plaît à entrevoir
une reprise sérieuse dans les commandes
(Les résultats satisfaisant
pour le printemps prochain.
«le l'accord intervenu enti
L'argent à vue se maintient abondant dans
d Algérie et de Tunisie et
les cours de 2 7/8 à 3 %.
liausen, de Tanger pour
Les recettes des chemins de fer maintien-
vaux publics au Maroc,
nent leur avance .principalement dans l'Est, teresses 1 idée de. grouper,
les réseaux de l'Ouest ayant à subir l'effet
divers éléments financier!
d'un hiver très rigoureux, qui a augmenté
res.ses dans les affaires n
leurs frais d'exploitation.
, «tte société vient d'etn
Le marché du cuivre n'a pas accusé de
le 1/ février avec un eara<
grandes variations, l'augmentation des stocks
ternational, sous le non
à Londres avant justifié l'impression que de
Çftine de Travaux Public:
grosses quantités de métal avaient étô trans- «? ~ nnllions de francs a i
férées dos Etats-Unis.
ronce £ e a0 ,% à * France,
Londres clôture hier â. £ 59 5/8 la tonne au
et 20 %aux.autres, natt
comptant, contre £ 59 3;8 vendredi dernier, et
5 u^i t An ,rî le 'f"® e 'l^
New-York à 13 cents la livre contre 12.15,10 en *t la place piepo
meilleure tendanco hier sur le bruit d'une ^/tolern sr u^ion païUj.
vente de 30,000,000 de livres. , , ^OTCS^^'I^^S^
Le coton est en reprise sua* les bas cours f 1^ ^^ggSf 0^
enregistrés mercredi, après les deux jours de aauwurs que ce titre n a
chômage que s'était accordés le « Cotton Ex- ]gv c eu° gg^tt
Vol?? les variations des cours du 19 au 25 ^.^ffi^&W,
SU L q F-^ S^ cont^U ?in € f : C NÏw York
Atcttmson, llj 3/4 contre 116 4 New-vorK . jp'ivfmuwinn fPnhiiw
Centra!, lat h contre 121 3/8
; Pennsylvanla gS^^S^^nimBnf]
133 5/8, contre 133 34 ; Southern Pacific, 126 ® e _ "^SSSa^MA^S a
3/8 contre 126 £ ; ynion Pacific, 187 3/4 contre un acciois=ement très ai
188 ; Amatgamated, 77 contre 70 3/4 ; Cénéral
nc( - b -
Electric, 155, contre 154 4 ; U. S. Steel Corpora- .„.„.„.,
Mon, 81 3/8 contre 80 l ; Utah Copper, sans
»**itt*wi
changement a 50 fr.
Malgré une légère moii
pntms ti'rTATa
cettes, du 1" janvier au i
ro s D ETAIS
misent une diminution d
n y a CU très peu d'affaires cette semaine
rapport à la période cor:
dans ce compartiment, la spéculation esti-
les titres ae nos grandes
mant quo les cours actuellement cotés sont
mms uc fer sont très n
trop élevés pour justifier, pour le moment du » \e Nord gagne près d
moins, une nouvelle étape de hausse, et le
francs,
comptant ayant plutôt ralenti ses achats.
Les actions des cbemir
Notre 3 % a été assez irrégulier, et, après
meurces a peu près stat
quelques velléités de i-eprise, termine la se-
Dans le groupe étrange
niaine en perte de 0 13 à 98 72.
chiens se tiennent aux er
Parmi les fonds russes, seul, le Consolidé de huitaine ; Lombards
bénéficie d'une légère avance en clôture.
Les Méridionaux italiei
Quant aux autres séries, elles se tassent
Chemins espagnols réaii
quelque peu. Le Serbe fléchit aussi de quel-
semaine, regagnent par
que» centimes do même que le Turc légère-
perdu, puis terminent ca
ment influencé par les escarmouches des fron-
Les négociations ont ét
tières entre queurpes postes turcs et bulgares,
obligations 5 % de la Coi
Par contre, l'Extérieure Espagnole, en dépit
Pérnambuco, qui, comnn
de l'instabilité du nouveau gouvernement, se
un revenu de 25 francs j
montre plus résistante. Les Fonds Brésiliens
mestre, en janvier et jiiiJ
ont subi quelques réalisations.
siliens ou français ; elle;
Les obligations 6 % or de la .Munieipality of à 500 francs, soit avec :
Para Improvements limited {société pour' l'a-
40 francs sur le coûrs ac
mélioration de la ville de Para) se négocient
Le cours de 426 francs
a, -173 et 57'. L'acceptation de l'Etat de Para de obligations 5 1/2 % du C
percevoir la taxe spéciale dont le produit ga-
Nord Central de Colomï
rantit le service de l'intérêt et de l'amortisse-
taux de ce placement à
ment de ces obligations, constitue, pour ces
Bons achats en obiigat
titres, une garantie de premier ordre.
poUièque du Chemin de
talc de l'Uruguay entre i
BASQUES
Les recettes nettes du
Saint-Louis à San-Franc:
Ln Banque do France fléchit un peu cette
sion constante, ce qui dt
semaine ; son dernier bilan accuse une cor- de l'entreprise et ajoutt
taine augmentation tant de l'encaisse or que l'attrait des obligations {
de l'encaisse argent.
ranties et dont le revei
Les autres établissements do crédit, un peu ressort à près de 5 %.
lourds au début, se ressaisissent par la suite.
Au compartiment de la
mais ne terminent pas an plus haut, quelques
litain regagne une boni
réalisations ayant arrêté leurs progrès en fin
perdu. On dit que la repi
de semaine.
tation pourrait avoir lu
La Banque de Paris ne gagne que quelques jours de mars. Le Nord
points sur la précédente clôture, tandis que
raffermi, non seulement
le Lyonnais perd même une légère fraction.
des établissements de ci
La Banque Française n'a guère varié d'une
les achats du découvert,
semaine ù. l'autre, Seule, l'Union Parisienne
La Thomson-Houston
accuse une plus-value assez sensible.
tante, malgré quelques
Parmi les banques étrangères, la Banque Ot- fices. La Thomson Ha
tomane est plutôt délaissée et la Nationale fermement tenue à 112.
du Mexique, bien que demeurant toujours
On télégraphie d'Athèr
une des favorites de la spéculation, subit un
Hellénique d'Electricité
temps darret.trôs naturel au demeurant dans
le dividende pour l'exer
i son mouvement de hausse. » L'Omnibus poursuit
(Les résultats satisfaisants obtenus A la suite
de l'accord intervenu entre le Crédit Foncier
d'Algérie et de Tunisie et Ta maison Renschhausen,
de Tanger, pour l'exécution de travaux
publics au Maroc, ont inspiré aux intéresses
l'idée de grouper cn une société les
divers éléments financiers et industriels intéressés
dans les affaires marocaines.
Cette société vient d'être constituée à Paris
le 17 février avec un caractère absolument international,
sous le nom de Société Marocaine
de Travaux Publics. Le capital initial
de 2 millions de francs a été réparti à concurrence
de 50 % à la France, 30 % à l'Allemagne,
et 20 % aux autres nationalités, parmi lesquelles
l'Angleterre et l'Espagne occupent évidemment
la place prépondérante que comporte
leur situation particulière.
La Banque FTanco-Amérioaine, toujours recherchée,
s'est avancée à 527. Il semble bien
d'ailleurs que ce titre n'a pas épuisé toute la
.marge de hausse qu'il comporte, étant donné
la faveur justifiée d'ailleurs qui s'attache en
ce moment aux Etablissements de Crédit. L'activité
dont fait preuve la Banque Franco-Américaine,
qui tout récemment encore s'est occupée
de rémission d'obligations Asti-Ghivasso,
se traduira certainement en fin d'exercice par
un accroissement très appréciable des bénéfices.
îRANsronra
Malgré une légère moins-value dans les recettes,
du 1" janvier au 4 février 1910 qui accusent
une diminution de 583.000 francs par
rapport à la période correspondante de 1009,
les titres de nos grandes Compagnies de chemins
do fer sont très fermes. Entre autres,
le Nord gagne près d'une quarantaine -de
francs.
Les actions des chemins algériens sont demeurées
à peu près stalionnaires.
Dans le groupe étranger, les Chemins autrichiens
se tiennent aux environs de leur cours
de huitaine
; lombards également calmes.
Les Méridionaux italiens sont fermes. Les
Chemins espagnols réalisés au début de la
semaine, regagnent par la suite le terrain
perdu, puis terminent calmes.
Les négociations ont été très suivies sur les
obligations 5 % de la Compagnie Générale de
Pérnambuco, qui, comme on le sait, donnent
un révenu de 25 francs par an, payé par semestre,
en janvier et juillet, sans impôts brésiliens
ou français ; elles sont remboursables
à 500 francs, soit avec une prime d'environ
40 francs sur le cours actuel do 458 francs; t
Le cours de 426 francs auquel se traittmt tes
obligations 5 1/2 % du Chemin de fer Grand
Nord Central de Colombie, fait ressortir le
taux de ce placement à plus de 0 %.
Bons achats en obligations de première hypothèque
du Chemin de fer de la Côte Orientale
de l'Uruguay entre 460 et 462 francs.
Les recettes nettes du Chemin de fer 8e
Saint-Louis à San-Francisco sont en progression
constante, ce qui démontre la prospérité
de l'entreprise et ajoute à la sécurité et à
l'attrait des obligations déjà parfaitement garanties
et dont le revenu, au cours actuel,
ressort à près de 5 %.
Au compartiment de la traction, le Métropolitain
regagne une bonne partie du terrain
perdu. On dit que la reprise totale de l'exploitation
pourrait avoir lieu dans les premiers
jours de mars. Le Nord-Sud s'est également
raffermi, non seulement avec l'appui constant
des établissements de crédit, mais aussi par
les achats du découvert.
La Thomson-Houston se montre très résistante,
malgré quelques réalisations de bénéfices.
La Thomson
Hellénique est toujours
fermement tenue à 112.
On télégraphie d'Athènes que la Compagnie
Hellénique d'Electricité vient de fixer à 5 75
le dividende pour l'exercice 1909.
L'Omnibus poursuit son mouvement de
hausse - les recettes de la 7' Semaine de 1910
ont été de 1.228.577 fr. 05 contre 778.756 fr. 45
pour la même semaine de 1909 ; la plus-value
totale depuis le 1" janvier se trouve ainsi
portée à 1.699.060 fr. 55.
L'action de la Mexico Tramways Cy, qui
avait été compensée à 644 fr. lors de la dernière
liquidation de quinzaine, termine en hausse
sensible à 671 francs. Nous avons dit combien
là progression des recettes et, simultanément,
la diminution du coefficient d'exploitation,
étaient importantes et indicatives pour
l'avenir ; à ce même point de vue, il ne faut
pas oublier que la Compagnie ne peut être
concurrencée.
Nos grandes Compagnies de navigation ont
eu un marché peu animé, mais l'allure générale
des cours s'est légèrement raffermie. La
Générale Transatlantique C6t plus résistante ;
les dispositions sont toujours satisfaisante
sur les Chargeurs Réunis et les Messageries
Maritimes s'améliorent quelque peu.
Les valeurs de Suez ont été assez agitées
pendant ces dernières séances. Du 1" janvier
âu 20 février, les recettes se chiffrent par
19.070.000 francs contre 10.6 10.000 francs en
1909 et 15.000.000 francs en 1908.
Les obligations 5 % du Port de Bahio, sous
l'influence de nombreuses demandes, ont progressé
à 478 francs.
M1ÎIALLUHGIE — CHARBONNAGES
Le groupe des valeurs métallurgiques conserve
l'avance acquise ; on peut même signaler
encore un nouveau progrès sur les titres
du Creusot et des Aciéries de Micheville. La
situation industrielle est toujours excellente
et la fermeté des produits s'affirme de plus en
plus sur tous les marchés.
Les valeurs françaises do Charbonnages
n'ont rien perdu de leur, précédente fermeté.
Quant au groupe russe, il a conservé cotte
semaine les dispositions les plus satisfaisantes.
La Briansk so consolide à 320 ; on assure que
les résultats do l'exercice 1909 auraient étô
assez favorables.
Nouveaux progrès d'Hartmann et surtout de
Maitzoff, qui franchit aisément le cours de
1.000 francs' pour se fixer à 1.014.
Marché plus actif des charbonnages russes,
avec des cours en général très soutenus.
La Sosnowice regagne a. 1.504 une partie
du coupon de 50 francs qu'elle vient de détacher.
L'émission des 12.750 actions privilégiées de
la Société d'Industrie Houillère de la Russie
Méridionale s'est effectuée avec un plein succès.
Aussi l'action estampillée se maintientelle
très ferme aux environs du cours de 515
francs, que rend très avantageux le dividende
de 32 francs distribué depuis les deux derniers
exercices et accompagné de fortes dotations
aux réserves d'amortissement.
VALEURS DIVERSES
Parmi les valeurs d'électricité, les secteurs
parisiens, actuellement moins en faveur auprès
des capitaux de placement, ne présentent
plus en général que de légères variations.
L'obligation Roubaisienno d'Eclairage demeure
bien tenue à 481.
Les valeurs de sucre sont calmes sans changements
appréciables.
Léger progrès des valeurs de Phosphates.
Les Phosphates de Gaîsa se relèvent de 3.680
à 3.695.
Les valeurs nitratières ne donnent lieu à
aucune constatation intéressante. Lagunas se
tient à 54 et Lautaro à 227.
Les valeurs de tabacs se négocient à des
cours voisins à ceux pratiqués samedi dernier.
Tabacs Ottomans 395 contre 397
; une
commission gouvernementale a été chargée
par Djavid Bey, ministre des finances, de
rechercher la forme d'exploitation sous laquel
quelle la régie des tabacs serait la plus favorable
à l'Etat. .,
Les valeurs de Dynamite sont actuellement
intéressantes. „ .
La Dynamite Centrale est résistante aux. environs
do 705. Intéressante cn raison du détachement
en avril d'un acompte de dividende
de 12 fr
50 et des chances de plus-value qui
semblent devoir résulter de l'excellente situation
des filiales.
La Dynamite du Transvaal est bien tenue
vers 18 francs.
La Dynamite Nobel, à tort délaissée depuis
quoique temps, est en légère progression à
305, C'est une des meilleures filiales de la
Société Française de Dynamite. Elle est en
voie de développement et le dividende de
15 francs a bien des chances non seulement
d'être maintenu, mais d'être augmenté.
La Compagnie Générale de l'Amérique Centrale,
au sujet de laquelle le Syndicat du Nicaragua,
3, rue de la Boétie, donne tous renseignements
détaillés, contrôle en réalité l'ensemble
de l'activité agricole, industrielle et
commerciale du Nicaragua. Par les concessions
ou les privilèges qu'elle possède, c'est
l'instrument destiné à donner à co pays son
premier essor économique intense, sinon i
parfaire son développement total.
Les transactions ont été très animées cette
semaine sur les titres de l'Afrique Equatoriale
française, qui se sont avancées facilement,
l'action à 122 fr. 50 et la part à 42 francs.
Les transactions qui depuis quelques semaines
déjà étaient des plus actives sur les Pétroles
du Wyojning. ont pris une réelle ampleur
dans les dernières séances et des achats
suivis ont fait dépasser à ces titres le cours
de 23 francs.
Le marché se rend parfaitement compte que
l'affaire du Wydmirig, si longtemps décriée
en raison des errements de ses promoteurs, est
entrée dans une nouvelle phase.
Nous avons déjà dit que les actions ordinaires
de la Société Belgo-Américaine des Pétroles
du VVyoming, les seules qui se négocient
actuellement sur le marché, jouissent d'un
privilège de souscription irréductible sur les
25.000 actions privilégiées do la Franco Wyoming
Oil Cy qui seront offertes au public au
pair de 103 40, du 1" au 10 mars prochain, aux
guichets de la Banque Intermédiaire de Paris,
13, rue Lafayette, a Paris.
Les souscriptions des non-actionnaires sont
également reçues, mais à titre réductible.
En raison de l'intérêt cumulatif de 0 %, les
actions privilégiées ont déjà été demandées
en Bourse avec prime de 5 à 0 francs.
Nous appelons à nouveau l'attention sur
les actions et obligations 3 % do l'Energie Industrielle
(Union d'Entreprise d'Eclairage et
de Force motrice pour l'Electricité). Ces titres,
qui ont étô introduits samedi sur noire marché
en Banque au comptant, paraissent susceptibles
de plus-value aux cours de 112 pour
les actions et de 490 pour les obligations.
Les demandes continuent sur l'action de la
Société de Plantations de Caoutchouc du
a Tamiang ». Parmi les titres similaires, c'est
le plus léger qu'on cote
ù. Paris. Le conseil
d'administration comprend des gens de métier
et des personnalités notables. On sait
aussi que les perspectives bénéficiaires de la
Tamiang sont importantes. Enfin, la Société
a laissé de côté 5.000 ares de terrains, représentant
un actif considérable, qui peut donner
lieu, pour elle, à une opération d'une réelle
envergure.
Les actions cotent 42 50 et 43 50 pour les
coupures do 5 et au-dessus pour les unités.
L'action de la Compagnie Brunswick française
est très ferme avec tendanco à la haussa
aux cours do 555 (actions ordinaires), et 010
(actions privilégiées). Cette progression, qui
n'est encore qu'à son début, s'explique par la
faveur avec laquelle on accueille partout le
sport du Bowling, pour lequel la Compagnie
Brunswick construit
lées.
lTor —- tui. 50s appareii s et^=
Plusieurs établissements von» „.
CMsamment à Paris et à mmnhf 0 ?^ in-
Zurich, Monîreux. Boncn »a?Ji l ».s Oi,
Plusieurs établissements vont
çessauwncnt à Paris et à l'élranc
Zurich, Monîreux, Rouen, MÎ?
/.uuçn Momreux, Rouen, Maïsc-m bf> "ève
Montpellier. Nice, Biarritz, ete ^n
' Lvon
Le rendement de chaque allée ri* -o
dépasse 50 francs par jour
uo B °wiing
Avec un bon courant d'affaires v-,„ifilertes
du Landy s'est avancée^^
Sur des nouvelles très favo-mw binant
le fonctionnement eli S rem» C , 0ncc ï-
nouveaux appareils brevetés les i e «5l? se»
la Société du
« Froid Industriel , 7 S, tle
activement aux environs de 120 francs
0llt
MINES
ET MÉTAUX
Peu de changements cette semaine s«i ,
marche du cuivre qui termine aux en,," 1 le
de ses précédents cours. Cependant ! lrotls
plutôt bien impressionné par les informa?; tu '
d'Amérique concernant l'attitude du
cro,V. 11s
nement a l'égard des trusts en généra!
groupement des entreprises cuprifères en L du
ttouifer. C'est même sous Finfluencê
nouvelles que le Rio-Tinto, indécis ton» ,n ea
bord, a assez vteourensnmmit .„.,-.;„ d a-
bord
à 1.9
"o.
assez vigoureusement repris de i\&
a 1.941. En coulisse, le Capc-Conner a Ma s"
lement mieux tenu â 190 ; la Tharsis est «S£
hésitante à 155 50.
'"^rsis est très
Les obligations 5 % de 420 francs de la
première.
iaB ia
Valeurs do zinc irrégulières t Vieille-Monia
gne cn baisse de 10 points à 858. VillemasnS
par contre reprend à 129.
memagne
Les récents développements ont prouvé un»
minéralisation abondante et. la mise en exnloi
tation par les moyens économiques de la forcà
hydraulique assurera à la Société délices
importants.
lt "
MINES D'OR
L'aisance avec laquelle s'est effectuée li
liquidation de Londres a contribué à ramener
une certaine activité sur le groupement des
mines d'or. Aussi, malgré quelques réalisa
lions de fin de semaine, on constate des nius
values do 2 à 3 points sur les valeurs directrices.
LaTtand-Mines se retrouve à 329 Gobi
fields à 154 50.
01u '
Chartered 47
; Mossamedès 25 25 ; nous avons
annoncé la semaine dernière qu'un groupe
financier composé d'importantes maisons de
Londres et de Berlin avait pris un intérêt dans
cette affaire.
Au comptant, les mines de Guinée sont plus
aatives ; la Minière de Guinée cote 100 f r ;
Siguiri termine à 143 l'action et 115 la part.
Des informations que la Compagnie de Siguiri
vient de recevoir, il résulte que l'exploitation
de la couche aurifère vient d'être entreprise
avec d'excellents résultats.
Parmi les valeurs mexicaines, les action!
Mlnas-Pedrazzini s'inscrivent à 120 50 ; du
1" au 12 février les expéditions de mineras
ont étô de S 21.000 net.
Les actions de sa filiale Minas Mercedes,
dont nous avons annoncé l'introduction au
prix de 55 francs, se sont avancées à 59.
PHILOUZE et WADDINGTON,
S0, rue Lepellelier, à Paris<
avait continué à tousser et à cracher.
1$. S/ ffS^SLiit JHH File était très oppresser, très aflfai-
,» *e2tift*r 48xfct\ biie- ava'' beaucoup muigri et ava l
* , (je* !iî$( 1 ' ibé du sang. Le 17 novembre
•g^^^^^^^^^Mffij^^f ifloo, grâce à mon traitement à base
WZMW&S^^^0MM^M d'ELIXIR DUPEYF.OUX. elio était
IS^aSga^S3^^^ta5s^,R^sJ complètement guérie et m'a permis
de publier son cas dans le ttut d'être utile à ses semblables.
Docteur Eugène BUPEYROUX,
5, square de Messine, Paris.
P.-S. — Si la tuberculose fuit tant de victimes, c'est parce que les
médecins ne savent pas 1» soigner. Aux haineuses calomnies dont
de publier
m'honorent certains d'entre eux, je réponds par des faits précis et
«les preuves irréfutables. Que ces insulleurs montrent donc de pareils
résultats! L'Elixir Bupeyroiix, à base de créosote
A-raic de hêtre,
des preuves irréfutables. Que ces insulieurs montrent donc de pareils
résultats! L'Elixir Bupeyroiix, à base de créosote
A-raic de hêtre,
iode, tanin, glycérophosphate de chaux, guérit les lésions tuberculeuses
en provoquant la formation d'antitoxines dans le sérum sanguin.
11 est indiqué dans les cas de Tuberculoses pulmonaire, ganglionnaire,
articulaire, laryngée, cutanée et osseuse, de Bronchites
chroniques, d'Asthme, d'Emphysèmes, Catarrhes, Glandes suppurêes
ou non, d'Arthrites, de Tumeurs blaneh.es, Suppurations, Plaies de
mauvaise nature, Mal de Pott, Laryngites, Extinctions de voix, Pharyngites,
Lupus, Rhumatismes tuberculeux. — Consultations gratuites
tous les jour^txeepté les jeudis et les Jours de fête, le matin de
S h. i/a à 10 h. i/a et le soir de 1 heure à i heures, dans mon cabinet
du 5, square ds Messine, Paris. — Consultations gratuites parcorrespondance.
— J'envoie gratis et franco les neuf ouvrages contenant
mes .travaux de thérapeutique et d'hygiène et un questionnaire. — Le
petit flacon de 1 fr. 50 et le moyen flacon de 2 fr. 50 d'IClixir
Dupcyroux, sont envoyés franco à domicile contre timbres ou mandats.
Dépôts Pd" Parisienne Thomas, ?, place Larayettet roctioasa
— P" Berdot à Folx. — M. Darexy, pUf du Progrès plaça da
l'Eglise à Fois. — \ Aucll, Laoata PU Centrais du Geri —•
A Agen, Gel' I'" Brunat-Koaquet. — A Marmande. Ph
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— A Montauban. A Loubiaud, D' pharmacien, rua
Vctor-Hugo. — A Valence d'Agen, M. Cluzel, pharmacien. —
Cabors, pa ° Moderne, Jean Fournit. — M. Granier pharmacien
à Carmau.i. — M. Dupuy, â Narbonne. — M. Loquettc, pharmacien
à Alais.
A VENDRE
Au tribunal civil de Toulouse
Le jeudi 10 mars 1910
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31 Feuilleton du 28 février 1910
PAS
F.-M. WRITE
Adaptation de Pierre LUQUET
CHAPITRE XXXIII
CE QUE VOIT VER A
Avant même que Vera eût recouvré
son sang-froid, un deuxième individu
survint. La jeune fille guettait avec une
ardeur intense. Si frêle qu'elle fût, elle
n'était nullement effrayée, et décidée à
voir ce qui allait se passer, dût-elle pour
cela courir quelque danger.
Un
troisième personnage s'avança
bientôt, qui, dans l'obscurité,
ressemblait
étonnamment à Tchigorsky II portait
des bottes, un vêtement européen et
ne cherchait pas à se cacher. A côté de
lui, un autre personnage
encore, vêtu
également d'habits européens.
— Vous dites quo c'est là ? demanda
le premier.
— Oui, oui, lui fut-il répondu ; c'est à
cet endroit que mon maître, le docteur
icfiigorsky, m'a dit de vous amener, et
voila le signal...
La lumière brilla do nouveau dans le
couloir.
— Je ne suis pas tranquille, murmura
l'étranger ; le danger est grand.
— Pas ici, dit vivement l'autre, Personne
ne sait que vous êtes venu.La princesse
ne connaît pas votre présence et le
docteur Tcehigorsky, mon maître, m'a
ordonné-dé vous chercher jusqu'à ce que
je vous trouve.
— Le docteur Tchigorsky ne m'aurait
pas fait chercher s'il n'y avait eu du danger.
Mais pourquoi ne pas le rencontrer
en plein jour, d'une façon normale ?
L'autre cracha gravement sur les dalles.
.
—Le docteur est un grand homme, ditil.
Il sait. Voulez-vous que vos ennemis
soient informés que vous avez vu mon
maître ?... C'est pour l'éviter que je vous
ai amené la nuit et que nous agissons
ainsi en secret.
Lo plus grand des deux hommes murmura
quelque chose qui ressemblait à
un acquiescement.
— C'est bien, dit-il. Allez chercher voj
tre maître.
Le domestique salua et partit dans la
; direction de la maison, il revint en disant
que Tchigorsky était allô l'attendre
dans un petit pavillon, situé un peu plus
loin, sur la terrasse.
Vera sentit son cœur battre à tout rom-
I pre. U n'existait pas de pavillon sur la
| terrasse, mal protégée par une balustrade
brisée que Rupert Ravenspur devait
toujours faire réparer. En-dessous, le
vide et la mer.
La jeune fille suivit les deux hommes.
Alors, avec la rapidité cle l'éclair, un être
vêtu de blanc sortit de l'ombre et se jeta
sur l'étranger. En même temps, celui qui
s'était donné comme le serviteur de Tchigorsky
l'attaquait par derrière.
— Misérables I s'écria l'étranger, en
ii français, cette fois. Ainsi, je suis trahi 1
Vous allez me jeter par-dessus les falaises.
Impossible de fuir... Aussi bien, \
l'angoisse de l'inoertitude enlève pour
j
moi tout attrait à la vie... Gela devait
arriver, mais j'aurai nia revanche, tôt
j
ou tard !
L'étranger haletait. Vera essaya de :
crier : aucun son ne parvint à ses lèvres,
i
Elle resta clouée sur place pendant un
j
temps qui lui sembla interminable et qui
ne dura pas plus de dix secondes.
Peu à peu toute lutte cessa. L'étranger
i
vaincu, dégagea deux longues mains
nerveuses qui saisirent le liras de chacun
de ses adversaires, puis fit un bond en
arrière... Deux terribles cris emplirent
l'air, suivi d'un rire moqueur, puis le
silence...
Avait-elle réellement vu ?
Avait-elîo
rêvé ?
Vera, privée de sentiment, n'en savait
rien. Quand elle revint à elle, elle s'enfuit
dans la maison, pxiis dans sa chambre,
ferma la porte et se jeta sur son lit,
pressant ses yeux de ses mains.
— Combien de temps cela durera-t-it?
Combien de temps devrons-nous endurer
ces horreurs ? Oh
l Dieu, n'aurez-vous
pas pitié de nous ?...
Puis le divin manteau de l'oubli tomba
sur elle.
CHAPITRE XXXIV
EXIT TCHIGORSKY
II fut tacitement convenu entre fieoffrey
et Marion qu'on ne gagnerait rien à
! ranconter à Vera le danger auquel elle
avait échappé. Ce serait ajouter une teri
reur mutile à la vie de la jeune filÊe.
j Vera, do son côté, s'était décidée à ne
j rien dire à la famille des étranges événej
inenis de la nuit, sauf à Geoffroy et à
» Ralph.
Son air sérieux, sa
.pâleur furent mis
sous le-compte d'un mal de tête.
-- Ce n'est rien, une proinenada sur la !
falaise me remettra, dit-elle, en lançant
i
h Geoffrey un regard qu'il comprit im-
j
médiatement. Une fois dehors,ils ne par- !
lèrent que lorsqu'ils furent hors de vue t
de la maison.
— Le docteur Tchigorsky est encore i
là ? deinanda-t-elle ?
— Oui, ma chérie, répondit Geoffrey.
Il se cache dans la chambre d'oncle
Ralph. H a des raisons pour agir ainsi,
mais ces raisons doivent rester secrètes.
Je n'aurais pas dû vous dire cela, n'en
parlez à personne.
Vera poussa un soupir de soulagement.
— Je le promets, dit-elle. Et je suis
heureuse. Je croyais avoir assisté à son
assassinat.
Geoffrey sembla stupéfait.
— Comment, vous avez été dans votre
chambre toute la nuit ? s'écria-t-il. Vous
étiez...
Il allait dire anesthésiée, mais il se retint
à temps. Vera lui raconta son histoire
sans autre préambule.
— Je ne prétends pas comprendre,conclut-elle.
Je vous raconte ce qui est arrivé.
En tout cas, j'ai cru bon de le garder
pour moi. Tchigorsky pourra peut-être
résoudre le problème.
— Peut-être, dit Geoffrey. Je le lui raconterai
après le lunch, mais à lui seul.
—• Ne ferions-nous pas mieux de rentrer
maintenant, dire au revoir à Mrs
May ? Elle va partir.
Mrs May quitta, en effet, la maison
1 dans le courant de la matinée, tout sourij
res et bénédictions. Elle eut un mot pari
I ticulièrement tendre et une pression de
i main pour Geoffrey, à qui elle demanda
tout bas do ne pas tarder trop à venir la
voir.
— Certainement, répondit Geoffrey,
comptez sur moi..
C'est avec un sentiment de réei soulagement
qu'il vit s'éloigner la femme du
monde, souriante et distinguée, la fanatique
princesse orientale.
Geoffrey se dirigea vers la chambre de
son oncle
; il trouva les deux amis en
train de fumer.
— Vous avez des nouvelles, mon jeune
ami, dit Tchigorsky. Je vois cela dans
vos yeux.
— J'ai les plus importantes nouvelles.
Vera a cru assister la nuit dernière à votre
assassinat, Tchigorsky.
— Continuez, dit ce dernier, avec calme
continuez mon ami.
Geoffrey reprit son récit,
suivi avec
une attention ardente par ses deux auditeurs.
— Et maintenant, pouvez-vous expliquer
cela ? demanda vivement Geoffrey.
— L'explication est très claire, répondit
Tchigorsky. La nuit dernière, je vous
ai dit que deux autres acteurs de la vendetta
étaient arrivés en Angleterre et
qu'il était nécessaire de les comprendre
dans notre coup de filet. Cela n'est plus
nécessaire pour la simple raison que ces
deux hommes sont morts, noyés."*
— Voulez-vous dire qu'ils ont péri
avec cet étranger, la. nuit dernière t
— Certainement. Un bon et courageux
garçon dont je ne peux assez déplorer la
mort. Mais il s'est bien vengé de ses ennemis
S'il est mort ,ils sont morts aussi.
— Mais qui était-il, Tchigorsky ?
— Mon camarade Vosky Ne vous rappelez-vous
pas comment la princesse en
parlait ? Ils l'ont enfin, découvert l'ont
ST^i ^J^A le £«tarte que je désirais
le voir, et tué... Mon prétendu serviteur
n'a eu qu'à me nommer et le tour fui
joué.
— Mais pourquoi l'attirer ici ?
— Parce que l'endroit est isolé et q". 1 ' 3
voulaient faire à leur maîtresse, la P^n"
cesse,' une agréable surprise.
— Mais la lumière dans le corridor !
— Coïncidence curieuse, c'est moi (m
la tenais ; je cherchais quelque chose- 1»
auraient été trouver leur maîtresse aujourd'hui
avec l'agréable nouvelle de i
mort de Vosky... C'est ainsi, j'en sui=
sûr que les choses se sont passées.
— Qu'allez-vous faire maintenant l a

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b Uga» O f' 80
1-50
— s * *
3 - »
nos Correspondant*
ta Chambre a continué la discussion de la
loi de finances ; elle a disjoint les articles relatifs
à la vignette de garantie des Champajjiies
et des Banyuls.
M. Jules Develle, républicain cle gauche, a
été élu sénateur de la Meuse par 4,680 voix
contre 323, à M. Crosdidier, radical, en remplacement
cle son frère, M. Edmond Develle.
Les mineurs de Salsigne (Aude), ont déclare
la grève.
—t*--
ta tempête de samedi a causé de nombreux
ciégâts et amené
des accidents, notamment
tàRns la région parisienne.
M. Gaillard a remis à Moulai-Hafid l'ultimatum
de la France
; le sultan et le grand-vizir
ont déclaré que toutes les satisfactions réclamées
seraient accordées.
On annonce qu'Alphonse XTTt visitera FExposition
de Bruxelles en avril prochain.
Pillard, à M. Nash turner, a gagné le prix
Fïnot (20.000 fr.}, à AuSeuïl.
—

LUNDI 26 FÊVBîSïl 1MB.
qu'elles peuvent être expédiées en vrac on en
*M cochery. — Le droit, même ans
sera intérieur aux droits eu vigueur dans les
autres pays, mais il y a lieu, pour donner satisfaction
aux observations de M. Grouasau,
de procéder à une réglementation plus large;
cela sera l'ait.
M. Thierry. — Je proteste contre le doumement
du droit de statistique qui constitue une
Kène pour le commerce maritime. »
Les articles 28 et 20 sont adoptés.
Les vendanges fraîches
M. Coulondre. — La circulation des vendantes
fraîches est actuellement libre dans l'axées
fraîches est actuellement libre dans l'ar-
j
rcndissement et dans les cantons limitrophes j
sans aucune limitation et elle est limitée à
f
dix bectos cn dehors de l'arrondissement.
r
Avec la nouvelle réglementation, la livrai- (
soti immédiate des raisins dans les gares d arrivée
ne pourra pas avoir lieu dans les condt-
c
lions de rapidité voulues. 1
D'autre part, la disposition proposée n est (
pas de nature à augmenter les recettes de
FEtat ; ce fait seul suffirait à justifier la dis-
t
jonction. (Applaudissements.)
M. Astïer. — J'insiste pour le vote de la disposition
inséTéc dans la loi de finances, parce
j
que ces expéditions de vendanges servant à la
t
fabrication des vins de seconde et troisième
cuvée sont une cause d'avilissement des cours ,
des vins. (Applaudissements.)
t
Voix nombreuses. — Clôture ! » ]
La disjonction de l'article 30 est repoussée ;
t
la suite de la discussion est renvoyée à la
séance do l'après-midi et la séance est levée à ,
midi cinq.
i
Séance de Vavrès-midl
La séance est ouverte à 3 heures, sous îa ,
présidence de M. Berteaux, vice-président.
11 y a trente députés en séance ; les tribunes
sont vides.
La chambre adopte le projet de résolution
- M. Berry en vue d'accorder des exonérations
de contributions aux victimes des inondations.
Ou reprend à l'article 30 la discussion de la
loi de linances. :
M. Binder. — L'adoption de cet article est
nécessaire pour protéger les viticulteurs contre
les fraudeurs.
M. Lasies. — La vendange fraîche est l'ennemie
de la viticulture ; on fait avec des mixtu- -.
res un produit qui nuit aux véritables vins.
Voix nombreuses. — La clôture. »
M. Aldy a la parole contre la clôture.
M. Aldy. — Loin d'être excessif, l'ailicle "0
est insuffisant, tant est considérable l'ensemble
des fraudes commises au moyen des vendanges
fraîches.
J'ai d'ailleurs l'intention d'adresser à M. le
ministre des finances une question sur la tolérance
dangereuse accordée à la fabrication
et a la vente des piquettes et des (frappes.
M. Cochery. — Je suis à la disposition de
l'orateur. »
L'article 30. est adopté.
M. Pujade. — Je présente une disposition
additionnelle tendant à appliquer le régime
de l'article 30 aux vendanges introduites en
toute quantité dans une région délimitée par
application de la loi du G août 1908.
M. Doumer, — J'accepte la disposition additionnelle.
»
La disposition additionnelle est adoptée. ;
M. Chambon. — Je présente l'article addi-'
tionncl suivant :
« Pour les transports de vins, cidres et poirés,
effectués du pressoir ou d'un pressoir public
à leurs caves ou celliers ou de l'une ou
de l'autre de leurs caves dans lo canton de résulte
et les cantons limitrophes de celui-ci, les
récoltants sont admis à détacher eux-mêmes
d'un registre à. souches mis à leur disposition
et contrôlé par les agents de la Régie, des
îaissesr-passer dont le coût est fixé a 10 centimes.
» Les petites quantités transportées fi bras
ou à dos d'homme circuleront librement,
» Est abrogé le paragraphe 2 de l'article 2
de la loi du 29 décembre 1900. »
M. Cochery. — Je demande le renvoi de l'amendement
au moment de la discussion des
conclusions do la commission d'enquête .sur
la viticulture.
M. Chambon. — J'insiste pour l'adoption de
mon amendement;
M. Doumer. — Je demande la disjonction de
Lamendement et son renvoi à la commission
des boissons.
M. Lasies. —- Il s'agit d'exonérer du droit le
récoltant.
yoix diverses. — Non
! Non f
M. Lasies. - - On finira par rendre la moitié
fie la l-rance inhabitable par l'intransigeance
de 1 autre, moitié. » (Rires.)
Le scrutin sur l'amendement Chambon donna
lieu à pointage.
Le résultat du'pointage sera proclamé ultérieurement,
L'article 31, Tédaction proposée par M. Aldv,
et acceptée par la commission, est adopté "
Le ministre. — Je propose de disjoindre une
aisposiuon additionnelle de M. Couderc ayant
pour omet d'étendre aux associations de défaillants
les exemptions accordées aux coopératives
de consommation et dé vente. »
La disposition est disjointe.
Les vignettes
M. C. Berry. — Je demande la disjonction
*es articles 32 à 5-1 relatifs aux vignettes.
Le rapporteur général. — Le gouvernement
lie maintient les dispositions relatives à la vignette
que pour le vin de Champagne et le
vin de Banyuls. (Mouvements.)
M. Berry. — La vignette proposée sur les
^hampagnes et les Banyuls n'est qu'un commencement.
(Très bien
! Très bien f) Les taxes
^ï!Ctis r, j li,! . i :' : ' s de P uis dix ans ont augmente
d un dixième le coût de la vie
; Il est
temps de s'arrêter dans cette voie.
T.e bon armagnac par exemple vaut par sa
seule qualité. , „
A force de formalismes et de symboles flscatix,
on rendra la Franco inhabitable ; tout
français à sa naissance sera accompagne non
d'une sage-femme, mais d'un gabelou (Applaudissements
et rires.) , . .
M. d'Elissagaray. — Certaines" régions de
grands crus sont menacées par la concurrence
des vins de basse qualité et par ceux
qui se donnent un faux état civil.
•La vignette n'a d'utilité que si elle authentique
les véritables crus t l'Etat aussi bien que
le commerce des vins y trouveront leur intérêt
; il faut donc, pour que la vignette ait
toute son utilité, qu'elle s'applique aux crus
bien délimités
: c'est pourquoi je la voterai
pour le Champagne et le Banyuls, mais non
pour les autres crus qui ne sont pas délimités.
(Très bien !)
M. Cochery. — .Te n'ai pris les dispositions
en discussion que sur les démarches des représentants
du Bordelais et de la Champagne.
(Interruptions sur divers bancs.)
M. Piou. — Non, pas du Bordelais tout entier.
M. Bertrand. -— Ni de la Champagne.
Le ministre des finances. — Tous ceux des
régions délimitées. (Exclamations et protestations.)
Il faut protéger les producteurs honnêtes
contre les entreprises des industriels fraudeurs
; le gouvernement s'est borné à porter
les conclusions de la commission nommée a.
cet effet.
Lorsque j'ai institué la vignette, il s'agissait
de réprimer la fraude, de donner plus de sécurité
au consommateur, plus de bien-être au
producteur. »
L'orateur poursuit péniblement au milieu
d'un tumulte intense.
M. Cochery. — Messieurs, Je suis fatigué.
Voix nombreuses. — Nous aussi !
M. Cochery. — Si vous parlez, je ne pourrai
plus continuer.
Cris ironiques. — P-ar!?z ! Parle?! I »
Mais la Chambre devient de plus cn plus
agiiéo. .
M. Cochery. — Te reconnais que ce projet
a rencontré certaines résistances
; voilà pourquoi,
j'ai renoncé à l'établissement de la vignette
sauf en ce qui concerne la Champagne
et le Banyuls.
Mais puisque les représentants de la Champagne
eux-mêmes l'abandonnent, je suis prêt
à y renoncer.
» (Mouvement prolongé.)
Cette conclusion soulève les murmures de la
Chambre qui devient de plus en plus
bruyante.
M. Jules Roche. — Tl est impossible cle disjoindre
certains articles sur cette question et
de maintenir les autres : c'est une œuvre de
vivisection impossible ; il v a solidarité entre
tous ces articles, c'est un fout qu'il faut discuter
ou disjoindre entièrement, (Applaudissements.)
-
M. Doumer. -— J'accepte la disjonction de
.l'ensemble des articles relatifs à cette question.
» (Vifs applaudissements.)
M. Péchadre monte à ta tribune ; il met cinq
minutes avant de pouvoir parler au milieu du
tumulte qui croit de minute en minute.
M. Péchadre. — Je vous supplie, au nom des
yiticnltamrs do la eha.mpa.gne, de ne pas- disjoindre
les articles 32 à 35
La disjonction des articles 82 h 54, relatifs
à la vignette, est adoptée. La disjonction de '
la disposition additionnelle de M. Chambon
es! également adoptée par 258 voix contre 235.
La suite de la discussion est renvoyée à
demain matin ; la séance est levée à 7 h. 5.
t.e rapport des médecins conclut à. 1 irresponsabilité
totale de Robin Enseldi. • <
En conséquence, un non lieu a étô rendû en
sa faveur ; le meurtrier sera interné.
ILeaos Grèves
Les troubles de la Cuadeloupa
Paris, 27 février.
Un cablogramme du gouverneur de la Martinique,
parvenu au ministère des colonies,
fait connaître que le paquebot Saleator, emportant
un détachement de cent hommes, est
parti de Fort-de-France pour arriver à 8 heures
du soir à La Pointe-à-Pitre.
Toulon, 27 février.
L'ordre vient d'arriver de surseoir au départ
du croiseur Victor-Hugo pour la 'Guadeloupe.
v^-cŒpnai
f ~-émeutes de PHîTàdefp«is' ,, 1
'"
Philadelphie, 27 février. ,
Cette nuit, des gendarmes de Pensylvanie
ont été appelés de Philadelphie ù.Sauth-BeJhléem.
A peine arrivés ils eurent plusieurs rencontres
avec les grévistes, qui eurent de nombreux
blessés, dont deux grièvement.
îa réforme complète de l'armée et de la marine
turques. , , an i -.vvler
Constantinople, 27 Ion tr.
Les dernières, nouvelles
fftrnent qu'un nouvel inciden
turÇQ»nmga.v«
s'est produit près cl'Eyalakoule ; un soldat
Protestation tie M. de Pressensé
IIP
Mi
fftrnent qu'un nouvel înciuem lL ." reliât
s'est produit près cl'Eyalakoule ; un soldai
turc a été blessé. . , f„ c;i.
Grâce à des mesures énergiques, 1»
lades sur les autres points ont cesse
, le nom
bre des victimes est inconnu, mais ceitainement
peu important. . v>m.
De nombreux agents précédaient et encadraient
les étudiants, qui étaient au nombre
d'un millier environ
; à leur tète, l'un d'eux
portait un drapeau tricolore.
Devant la statue de Jeanne d'Arc, les étudiants
se sont découverts et ont continué en
silence et dans un ordre parfait leur marche
vers la place cle la Concorde.
Autour de la statue, de nombreux patriotes
attendaient les étudiants pour s'associer par
leur présence à leur manifestation.
Après que la couronne fut hissée au haut
de la statue cle Strasbourg, le défilé devant
le monument eut lieu sans incident et sans
que le moindre cri soit poussé.
Le spectacle, était très impressionnant ; M
Paul Déroulède y assistait cle la terrasse des
Toileries.
A quatre heures et demie, tout le monde se
retirait, commentant avec émotion cette belle
et réconfortante manifestation.
Paris. 27 février.
Le ministre des affaires étrangères commitnique
la note officieuse suivante :
Brest, 2" février.
La tempête continue h faire rage sur les côtes;
un bateau de Ploumanach, au cours de la
rafale, a sombré dans la baie de Trestaou ;
£6 a été brisé sur les rochers ; l'équipage,
après maints efforts, a été sauvé.
Reims, 27 février.
Une violente tempête s'est abattue sur notre
région, causant de gros ravages dans plusieurs
communes : à Reby, des maisons déjà
endommagées par les inondations se sont
écroulées et de nombreux bâtiments menacent-
ruine dans tes régions de Sainte-Menehould
et de Vouziers.
L'Aisne grossit toujours, causant de vives
alarmes aux riverains.
Rochefort, 27 février.
Par suite de la violente tempête qui règne
actuellement, tes. communications sont interrompues
avec ta Courbre ; de nombreux caboteurs
sont en relâche notamment au Verdon,
attendant une accalmie.
Les paquebots Safsyri et Amazone ont néanmoins
pu prendre ta mer Ṫoulon, 27 février.
Une violente tempête s'est déchaînée ; plusieurs
navires sont signalés par les sémaphore?;
comme se trouvant dans une situation
très critique. „
Paris, 27 février.
. . La tempête a canstV rte nombreux dégâts ou
' accidents dans la région parisienne.
A Levallois-Perret. tin veilleur cle nuit, M.
Ch. Boinard, qui allait prendre son service
rue Cave, a été projeté par un violent coup de
vent contre la devanture d'un débit
5 U a été
grièvement blessé à la tête.
Dans la région de Saint-Germain et de Maisons-LafÛtte,
de nombreux poteaux télégraphiques
ont été renversés, les arbres et les
toitures des maisons ont été arrachés.
A Versailles, on signale de sérieux dégâts,
notamment clans le parc et aux Trianons ; le
hameau de Marie-Antoinette a particulièrement
souffert.
Mende, 27 février.
L'ouragan a fait s'écrouler une ferme isolée
dite du Pinhaut, située dans la commune de
Lâval-du-Tarn, appartenant à .M. Del tour,
rentier à Montpellier et habitée par la famille
Aimeras, composée du père, de la mère
et de deux enfants en bas-âge.
La mère et un des enfants ont été écrasés
et - affreusement mutilés sous les décombres.
Double sauvetage
Saint-Brieuc, 27 février.
Le canot Amiral-Mallcl-Alhanasc, de la Société
centrale de sauvetage des naufragés,
sorti par violente tempête au secours d'un
bateau coulé, par une lame de fond, est rentré
au port, ramenant à la remorque les naufragés
et un bateau de sauveteurs venu de
Ploumanach.-
Aussltôt
ce premier sauvetage opère, le
» sémaphore avant signalé un dundee en perdition,
l'équipage de VAmiral-Mallct-Athanasc,
animé d'une émulation admirable, est
reparti immédiatement, a atteint le navire,
dont le capitaine avait disparu, emporté par
la" mer, et a regagné Perros-Guirec,
NOUVEL!.! LITAIRES Voyages de Souverains
Intérêts
grandes maisons n'ont pas besoin cle. vifcnérî
^^ u^'L u lïÏT lam61 ) !t la vignette sont que
"•""V" uu : (-onmicrce sans scrupule • IPS
grandes maisons n'ont pas besoin cle vignette
Ceux qui reclament la vignette sont ru oïl
nues grands fabricants de Champagne à ti ente
tous la bouteille, qui veulent, se débarrasser
des petits,
(Applaudissements sur de nombreu.x
bancs. Bruit à gaucho )
On demande à l'Etat cle garantir la qualité
ûu vin de Champagne ; le 'Jour où i v à tirait
m procès concernant un vin fraudé qui n,
»ai été authentiqué par la vignette r» m„
K& PrWluit Se ^uveÀlt'Sldrï! dmas
tJ^V^^^^V. la Chamnête
. (Applaudissements 3 «ur ^"rf^i Il0n "
fcancs.)
m ae nombreux
M. Lasies. -— La vignette HP T«.„'.
»uthentiflçr les mauvais prodmts.
vira qu à
Au Prytanée militaire
Paris, 27 février.
Le ministre de la guerre vient de régler, par
une nouvelle instruction, les conditions d'admission
au Prvtange militaire.
Les places gratuites ou demi-gratuites ne
peuvent être concédées qu'aux fils d'officiers
des armées de terre et de mer décédés en activité
de service ou en retraite, tués à l'ennemi
ou morts des suites de leurs blessures; aux
fils d'officiers des armées de terre ou de mer
en activité de service ou en possession d'une
pension de retraite ou de réforme pour infirmités,
aux fils d'employés titulaires do l'administration
centrale de la guerre.
Le Prytanée ne reçoit pas d'élèves ayant
moins cle neuf ans ou plus de seize ans au
1er janvier de l'année du concours.
Il n'est fait d'exception que pour les bacheliers
qui, d'ailleurs, n'ont pas à subir d'examen.
INCIDENTS MILITAIRES
L'attentat contre le général Vérand
Paris, 27 février.
M. Bourdeau, Juge d'instruction, a reçu le
rapport des médecins légistes chargés d'examiner
l'état mental cle Robin Enseldi, qui le
27 novembre dernier, blessa d'un coup de revolver
le général Vérand au moment où celui-ci
descendait de voiture pour se rendre â
l'Hôtel Continental.
Voyage d'Alphonse XIII en Belgique
Bruxelles, 27 février.
Le Journal la Dernière Heure affirme que la
Sûreté générale belge procède en ce moment à
des enquêtes discrètes dans les milieux anarchistes
sur la communication
que certains
propagandistes se préparaient, à commettre
sinon des attentats, du moins des attaques dirigées
contre le roi d'Espagne.
La venue d'Alphonse XIII est annoncée à
Bruxelles à -propos de l'exposition qui doit
s'ouvrir en avril prochain.
; Abordage en mer
Buenos-Ayres, 27 février.
Le vapeur anglais Abaris a abordé dans la
soirée, en rade, le vapeur argentin Litorial,
parlant cle la côte de l'Argentine.
Le Lilorial a été coulé : il y a plusieurs victimes
; l'Abaris n'aurait subi aucun dommage.
.
PETITES NOUVELLES
Du 27 février.
— Samedi soir, sur la route nationale, «ne automobile
venant dfl Niée, appartenant a if. Harokl
Wîiyan, do Glasgow, a tué un eultlvateur nommé
Bouche t, demeurant â Darrés, père de quatre enfants
eu tias âge:
— Un violent incendie a détruit, la nuit deMière,
te lycée de Saint-Denis (Réunion). On ne signale
aucun «tcciclent de ipersnmne.
^EEE& esEF^ ^_S^ aJEa"^i_# ^ _J_a^
Les Relations ïnternatiOQales
A la frontière turco-bulgare
Vienne, 27 février.
L'es Incidents de ta frontière turco-bulgare
sont considérés ici comme très sérieux en dépit
des atténuations officieuses et obligatoires
de Constantinople et cle Sofia.
Assim Bey, ministre de Turquie à Sofia, a
prévenu M. Liaptchef que la Turquie verrait,
un casus bclli dans la continuation de ces
conflits armés
; il a insisté avec énergie pour
que le ministre de la guerre bulgare envoie
sur les lieux des généraux pour calmer les
troupes.
A Constantinople, rirrifatïon est accrue par
le voyage du tsar Ferdinand à Saint-Péi ersbourg
et. par la conviction quo l'on a que la
[ Bulgarie yeut brusquer les événements avant \ chesse (B, Sauvali.
(Bourses de chevaux
A AUTEUIL
Paris, 27 février.
Prix 'de Suresnes, course de haies, à réclamer,
3.000 francs, 3.100 mètres environ. —
1.^Croustillant, par Son O'Mine et Croustade,
à M. S. Socolovert (i'huau)
; 2. The Orchid,
à M. F. Grumetz (R. Sauvai) ; 3. Eolienne III,
à M. ,1. Azoulay (Gazebielle).
Non placés : Etoile-Filante III, Barrysway.
Huit longueurs. Cinq longueurs.
Mutuel : gagnant 40 50 ; placés : Croustillant
1G 50, The Orchid 15 50.
Prix Hypothèse, steeple-chase. 3' série, G.000
francs, 4.200 mètres environ. — 1. Proclès, par
Arbacés et Plaisance, à M. André Prévost (L.
Philippe) ; 2. Lagadec, tombé, à M. G. Brossette
(A. Chapman).
Mutuel : gagnant 19 fr,
Prix Finot, 20' biennal, 2" épreuve, steeplechase
20 000 francs, 3.500 mètres environ. —
L Pillard par French Fox et Irido, à M. Nash
Turner (Nash Turner)
: 2. Sapienta, a M. Gaston
Dreyfus (R. Sauvai)
; 3. Dame des Prés,
à Mine Bicotli (A. Chapman}.
Non placés : Primeur III, Marcassite TT, Rut-
Iand Arms, Kimmer, Pasta, Langue de Chat
tombé, Sea King tombé.
Une encolure. Une tête.
Mutuel : gagnant 43 ; placés t Pillard 18 50,
Sapientia », Dames des Près 85-50»
Prix des Bruyères, course de haies, 4.000 fr.,
3.100 mètres environ. - 1. Loulia, par ChesterflRiri
ét Laura, a M. James Hennessy (Hawkms)
- B Lazarone, à M. Ch. Brossette. (L. Phi-
Mwe)' r'3 Constantine III, à M. A.-B. de Pu-
Football rugby
*^ t^uN'ûîr: Uffir ^Ha^'s^s .
On 3ffTît~1ïés, aux Tarbais, ï*>ur user ivnfr na-lIf *jj
cher a HT populaire» de nos ma-lrhes de fnol.bail, et,
la deuxième ma.nc.lio du championnat des Pyrénées
e-st ireretvue au Stade Toulousain, avec 8 points
(deux estai* et un bat) il zéro.
Que tto monde, que- de monde, hier aux Ponts-,
Jumeaux. L»s tribunes étaient garnies dès deux
lteure> de l'après-midi et le ttw> viein rendait la circulation
impossible sur le passage cpii s'étale entre
les gratuits et la clôture du terrain. ., t }.
Les places populaires ne contenaient pas un vicie,
et les touches étaient noires de curieux.
Il y en avait partout des curieux, sur tous les
a
arbres (ta canal, où tîs étaient suspendus ..n grap-
n
pes humaines, sur les toits d ?3 tribunes et même d:
sur des échc'j-es qu'eu "pesa au dehors contre les
palissades. Ce qui a fait dire qu'à Toulouse v;
on suivait les matchea do football sur une grande
écfeil*
Et pourtant le temps M'était ras précisément au «
beau; si lo soleil daignait pennée de temps à autre, »
des bourrasques interrompaient vite eon sourire.
d
Mats qu'importe le temps quand à s'agit de trari- v.
cher la SnpèÈàsriti de deux eftobs, comme le Stade
i
«t le Stadoceste. Et l'on était venu en foule, les
amis des amis avaient amené du monde.
Le Stadoceste fait son entrée sur le terrain à
}'
3 h. 50, m;tUlot blanc et culotte noire, aie martial, . I'
be.Ui) confiance.. ©
On applaudit un peu. on siffle îieaucoup. Tl doit
y avoir des arbitres, munie de leurs instruments,
g
qui s'essayent daus la foule.
Voici la comi)>osi.Uon do l'équipe larbatsa t
Avants i Duffour, Pomès, l'oucliou, Soldé, Maliens,
Lavigiue, X..., Galllty; demis
: KOtljas, l.aterrade;
trois-eptaris
: ltetvli, Seatilles, Bouey, Ess
trade ; arrière, Caujolle. j
Le Stade Toulousain entre à gon tour; l'équipe est
astasi composée : '
Arrière, Dtttiiu: -trois-quarts : -C. Delmas. Outour,
s
I.ag-uioniie. l.asserre; demis : Pajoi et Moulin* ; e
avants : Taltavis-nes. MiaOlie, nous, Mouoie, LCfy, g
ltamonidou, serv-at, Xavier.
t/arbitro est M. Wolley. du SporttttR-Cteb Universitaire
de France, un élégant arbitre êa veston noir
et culotte de même.
A la touche. HQÊK Poutansant. de l'tj. S. Mont albanaise,
et Merlan», assument H'Iionneur de s'entendre
appeler « voleurs » .toutes, tes lois qu'ils
auront à indiquer l'endroit où est sorti 1-e ballon. <
Et voilà, le coup d'envoi est à Toulouse-, ta ma-
e
chine est lancée. Cà commeuea par une. incursion
dans le camp Tarbais, puis une touche, où Tou-
j
iouse se montre supérieur, puis une mêlée, à la .«or- .
tie de
•!actuelle Mouline vient se blottir sous le bras
de Roitjas. puis une autre mêlée, et 'ça se passe 1
toujours dans Jo camp Tarbais.
s
— Toulouse domine, crie derrière moi un specta- i
leur convaincu; Us sont encaissés.
i
Cet homme est un visionnaire, la succession de
d'Aiianys est a prendre....
(
J'avais commencé à compter sur un petit bout de
papier les mêlées et les touches, eu des divisant par
J
an marge au crayon; sur un autre papier, j'avais
I
noté les coups francs; sur un troisième, toujours , !
divisé en deux par une marge, les mêlées au sortir
j
desquelles lo ballon, ala.it à 'ronfleuse, et colles au
j
sortir desquetlles il tombait dans les pattes de La- ,
terrade
; j'avais noté aussi combien de temps les
joueurs sont restés dans chaque camp et chronométré
d'un bout à l'autre la part», du moment, où 1
lîeicb but Messé jusqu'à celui où Lassexro raliacha
• i
sa jarretière... Hélas l dans la bousculade de la !
sortis, tm pickpocket m'a tout subtilisé... Qu'eu au- <
;ra-.t-il fait, mon Dleuï' A qui anra-t-U revendu ces ,
noté.3 précieuses ?
t
Je n'ai pu .gardar pour mol que mon impression.
I et en vérité peu de gens en peuvent dire autant, ;
I Que fit-on a Sa première mii-tem'.îs? Ilien de bon !
f de nart et d'autre. I.ea Toulousaine se tinrent cous-
1 eamment dans le camp Tarbais et sans cesse furent
I sur lie point ds manquer un essai qui ne vint jaj
mais, li y a cinq ans que nous connaissons a Touj
ïousa ces minutes héroïques
1 Les mêlées succédaient aux m&lées : Lalerraile
1 pour Tarbes. Moulines .pour Tou*ouse. aitei-naient
1 leur» « hors-jeu » et Jes coups francs alternaient
I aussi.
I
Mais toutes les fois que les trois-qnaTts toulou-
I sains partirent «m charges. Ils se heurtèrent à une
I défense héroïque qui les clouait sur le seuil,
f
MalUieureusememt, P.eich, dans un courageux arlarêt
de dribMlng, connut les lourds coups de pieds
j: des avants toulousains et il fut amis hors do cotm-
I bat, comme l'avaient été avant lui les hommes du
1; Sportimg Toulousain dans les mêmes ci,rcoî*tances.
f Soyons justes et constatons que ce n'est pas ton-
I jours la Stade qui est une victime.
Jouant à quatorze hommes, lo Stadoceste ne se
j laissa pas abattre. Il iuf.a jusqu'au bout sur un
t terrain glissant, boueux, où son agilité et sa dex-
I térité ne purent so donner Jibro cours, ot la mi-
I temps arriva ainsi, accusant une supériorité nette
j de Toulouse, sans lui donner aucun point au tal
Meau.
I
La deuxième mt-temps nous donne, au début, îo
I mêma spectacle.
I
Cependant nous assistons a quelques phases de
I jeu ouvert. Moulines ouvre et. le bail va aux trols-
I quarts-, pas pour lonigtamps. car les passés sont gé-
1 néralemenit manquées, et si par hasard cilles ahou-
I tissent à Delmas, le sprinter butte sur l'obstacle le
t trais-quarte adverse qui ne llaisso rien passer.
A un moment, Tarbes essaye de même d'ouvrir le
! jeu, «t Ses hommes partent cn passes longues, pré-
I cises.j otites,mais Delmas (qui l'eût crû?) arrête. Une
I deuxième tentative aussi jolie, échoue sur une faute
I de .Bou-gy, .et -ce sera tout.
I
Le Stadoceste retourne à la défensive; c'est ce
I qui Ile perdra.
I Les rouges sont vite Installés devant les buts
I adverses. Une mêlée donne le bail à Moulines, qui
I passe à Delmas, lequel s'échappe parallèlement à
I ta Oigne de but, gagne du terrain et d'un brusque
I crochet rentre dans le camp. L'essai est marqué.
I
Le but n'est pas réussi.
I
Comme on s'y attendait, un flottement ee fait
i .sentir dams les lignes tarbaifees, qui ne jouent qu'à
1 treize hommes. Pomès ayant élé blessé, et quelques
I minutes après, c'est un nouvel essai, marqué cette
1 lois, par un avant, Miailhe, qui s'est échappé à la
I suite d'un cafouillaige devant les buts.
T
Delmas transforme et les Toulousains ont maintei
nant huit points au tableau.
A signaler un regain d'ardeur du Stadoceste, qui
J profitant d'une maladresse des trois-quarts toulou-
I sains, remontent tout le terrain, t c'est tout, la fin
I est gif née dans les 22 mètres de Toulouse.
I
Le Stade est vainqueur. II y a aura lieu rte re-
I jouer un troisième match, une belle, .pour savoir
I qui sera champion des Pyrénées. . .
I
La question de supériorité sera peut-être difficile
| à trancher, car la partie de ce jour ne nous a rien
• I appris que nous ne sachions déjà, à savoir : la supé
. I riorité des ayants toulousains, qui dominent par
j leur poids et balayent tout devant eux comme un
I torretât.
J II était ,1 prévoir -qu'avec un terrain mauvais,
I ne permettant pas aux lignes arrières de se dé-
I ployer, les Toulousains devaient manifester leur su-
I périorité. Cependant, ils n'ont pas joué avec grand
: 1 avantage la mêlée ni ila touche comme on devait s'y
> I attendre. Par 'contre, leurs dribMings furent fort
1 | dangereux et leur donnèrent un précieux avantage.
" I Leurs lignes d'arrières furent nettement inférien-
I res à celles de Tarbes. Les hommes ne sont pas
> { habiles à la passe, qu'ils manquent généralement.
B
I s'ils no font pas de fautes en laissant tomber le
j ballon. A l'excepsiion de Dutour. les trais-quarts ont
. I c-u do mauvais coups de pied. L'arrière tint conve-
„ I nablement sa ipjaco.
i I
nu côté du Stadoceste, les hommes ont fort â
I faire dans la ligne d'avants; la mêlée, qu'ils jouè-
I rent à sept, ne fut pas trop mauvaise, mais la .tou-
I clie est jouée de façon bien peu brillante et n'amè-
1 ne rien de bon. pour eux. Un plus grand défaut est
I que les hommes no suivent pas le'baiil, sont lents
I à se mettre en mouvement et ignorent le drtlibling.
I Leur c ouïr âge ne snrmléo lias à de si grands défauts.
I
Par contre, leurs lignes arrière, sont excellentes,
t- 1 11 y a eu noujas et en l.aterrade deux hommes do
_ I grande valeur, qui distancent cnullement
tous
a
I ceux du Stade Toulousain et qui jouent vraiment
j'
I avec courage, présence d'esprit et tactique.
,» I Les trots-quarts sont fameux, quoique un « acci-
'» l-dent » ait mis Reich hors do combat, au début la
1 ligne se tient bien.
I
Les passes rares furent toutes faites avec, une PTé-
I cislon absolue et ies hommes foncent droit devant
I eux, ce qu'à toujours Ignoré le Stade Toulousain
I qui accule so allier sur la touche.
m I
Par un temps et un terrain secs, cette l!»ne arw
I rtèro devait ramener la supériorité du co'é .in'ni
M
bes. L'arrière Caujolle fut honnête.
c
dr '
L. 1 r.oujas nous donna l'impression de bien tenir *% n
•S-
équipe, mais H eut le tort de ne pas attaauar i5E2
'
S
uïïe
nl
'
L
8 ÛU m: " Cy 6ul m peiu " e 'ro toute
. * _ Le Comité des Pyrénées a présidé, à 6 lhe ures
_
ou tirage au sort de la ville où se disputera la fi
~ note du cham.raoïinat des Pyrénées
1ULW a ia n-
5,1
, Cette finale sera Jouée à Tarbes dimanche ivro
is- haine. Heureux Tarbais l . PT «*s«« lous
IAT1N
Vins blancs. — Mention honorable, M. Bei-'
ry. à Sabartarle.
AUDE
Vins rouges des Corbières.— Médaille d'or *
M. Pauc, à Boutenae ; médaille d'argent, M-
Bascou, à Montséret ; médaille de bronze, M.
Cbavanette, à Tuchon
; mentions honorables,
MM. Lebrou à Ferrais, Lavenc à Fabrczan, Le
Camus à Boutenae.
• Vins de Narbomie, plaine : médaille doi.
M. Mas. à Cuxae-cl'Aude ; mention honorable.
M. Guillot, à Rieux-Minervois.
Vin de Narbonne, montagne : médaille d or,
M. Fouruier, à Lézignan ; médaille d'argent,
M. Gravillon, à Lézignan.
Exposition collective : diplôme cle médaille;
d'or, Syndicat agricole do Lézignan.
F.anx-dc-vio : mention honorable, M. Mr..
château de Cheminères, a Castelnaudary.
Espèce ovine
Moulons divisés par races .— flace laura;
guaisc, 1" prix 200 fr., M. Baspaud, li FOiT»
2'. 150 fr., M. Galinier, à Saint-IeaTi-du-Falga
(Ariège) ; prix supplémentaire, M. Sarcla, *
Verniolles (Ariège).
Fromages
Non cuits et pressés imédaillo d'or, M. Sg
ronde, a Rieux
: M. Adrien Gros, à Saim-
Cbély-d'Aubrac (Aveyron).
f
Fromages des Pyrénées : médaille d argent.
M. Gcz, a Marignac (Haute-Garonne) ; au
Dancausse, à Milhas (Haute-Garonne).
Mutualité agricole
Diplômes de médaille d'or : Caisse rëgîonajg
de Crédit agricole mutuel cle Tarbes : dip»me
de médaille d'argent grand module, Caisse ic
gionalo do Crédit agricole mutuel de loi
louso : Société de Crédit mutuel agric
Mutuelle incendie de Lézignan.
oie et
deux, ce dernier Américain.
Sp,ctack;-Cûnccft5'dc loulous*
Du 93 février
THEATRE fAFAYETTE. - « S MW «f -*«S
les Vainqueurs*
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

"I 1 LUNDI 28 FEVRIER lt?l6
AUGMENTATION DU REVEUU
, , . compagnie LE PHENIX (Entreprise pri-
1 7C\ ssu R'itUe au contrôle do 1 Etat) est fré-
'^eiiwrWit désignée par les Tribunaux et
Eijrrs d'appel pour la constitution do renier,
,• Vriircs. La Compagnie LE PHENIX paie,
îhacruo année, plus do 15 millions a. plus do
liK w'iil mille rentiers. Benseignements grafliite
et confidentiels au siège social, 'Si. rue
Lafayoïte, l'axis, et chez les agents généraux.
Juste aogœ.cirfatv.'ia taaaad%, irai doit êtoe propor-
Uonsnehe aux quaWSi», IM repartie; l'augmeatalion
do 3o % réatliîtt. lé bat do la prime, mais a bv
trodutt paa l'aa*iffatra administratif; et ItteHil
loal lu classement aux ejcwrta,
{X suivre),
Postes et télégraphes
5L Robtchou, directeur des postes et des télégraphes
a Limoges, a été nommé, en la même qualité,
a Cabota en reuu>lacement de M. llorel, décédé.
TOUR-DE-FAURE. — Vol. — Ces jours derniers,
sous prétexte de se mettre a l'abri du
mauvais temps, lo sieur Vignalats, liongreur
a Crégols, pénétra vers 8 heures du soir, dans
mie maison habituellement inhabitée, appartenant
à M. Louis Escarrié,
propriétaire a
TourdeL'aure, moula un escalier donnant accès
au premier étage ot s'y installa comme
chez lui.
Après avoir cambriolé tous los meubles, il
trouva dans un vieux livre une somme de
trois cent cinquante francs en billets de ban-
VILLEFRANCHE-BE-ROUERGUE. — Nécrologia.
— Notre distingué compatriote, M. le
docteur l'echdo, vient d'être affreusement
éprouvé
: le plus jeune de ses (ils, Paul
Pcchdo. élève de Sorèze, a été emporte par
«uo cruelle maladie, après un mois de suui-
Eartces atroces.
Lue foule énorme l'accompagnait, jeudi dernier,
au champ du repos, 'toutes les notabilités
tic 'a ville ont tenu à donner à la famille
pcchdo ce témoignage de sympathie.
Luc délégation de Sorèze assistait aux obsèques.
Levant la tombe, M. l'abbé Tl. Carme,
'censeur, a dit. cet éloquent adieu, qu'il a bien
voulu reconstituer pour nous i -- --- -
« Messieurs,
> Je ne veux pas laisser fermer cette tombe
sans venir dire l'adieu suprême de Sorèze à
celui qui fut l'un de ses élèves bien-aimés.
Naguère encore, il y a deux mois à peine,
paul l'echdo était au milieu de nous, plein de
santé, dans l'épanouissement de ses seize ans.
Durant cet intervalle, si court quand on considère
l'issue, si long pourtant au regard des
souffrances subies, ni les soins éclairés de la
science, ni les dévouements infinis dont le
secret est réservé au cœur maternel, ni les
ardentes prières, n'ont pu arracher le pauvre
enfant au mal inexorable qui le terrassait.
0 mort, où est donc ta victoire î Tu as fauché
dans le champ des lis, et tu nous as ravi l'un
des plus beaux !
, Nous qui l'avons vu do près dans ce Sorèzo
qui devait ici-bas résumer tout son horizon,
nous pouvons dire las promesses do cet
esprit ouvert, toujours en éveil, d'une curiosité
qui paraissait inquiète, tant elle était
ardente a. tout s'expliquer et à tout savoir.
Mieux encore peut-être nous pourrions montrer
quelles convictions solides se formaient
déjà dans cette belle âme, et combien la semence
chrétienne déposée dans ce cœur par
uno mère admirable laissait présager les riches
moissons à venir ! Hélas ! Messieurs, lo
yent brûlant qui vient du rivage inconnu a
soufflé sur cette tige encore trop frêle et, en
la desséchant, a fermé le cycle des espoirs
humains Mais la foi a des regards qui voient
au delà des tombes.
Elle sait que le mérite
d'uno vie ne se mesure pas à son contenu
apparent, mais qu'il est tout fait de pureté de
cœur et de droiture de volonté, et que seize
printemps conduisent aussi bien qu'une longue
vie chargée d'oeuvres au terme final de la
félicité.
» Voilà. Messieurs, la pensée vraiment consolatrice,
celle qui convient aux grandes douleurs,
parce qu'elle dissipe, en l'illuminant,
le sombre mystère des disparitions prématurées.
Voilà le mot divin seul capable d'adoucir
l'épreuve de cette famille désolée. Qu'elle me
permette do le redire ici, à celte heure où la
Providence lui impose une si cruelle immolation
! Et maintenant, mon cher petit Paul,
adieu
! Adieu au nom de tous ceux qui t'ont
aimé l Adie usurtout au nom de Sorèze, dont
la pensée ne t'a pas quitté jusqu'à ton dernier
souffle
I Puisse son souvenir monter avec toi
vers les cimes nouvelles et faire là-haut ton
bonheur dans l'éternité ! »
— Nous apprenons la mort de M. Marre,
père do M. Basilide Marre, négociant à Villefranche,
dont un autre fils, Mgr Marre, est,
on le sait, général des Pères Trappistes. M.
Marre est mort au monastère d'igny, après
avoir fait profession religieuse du Cistercien,
en présence de deux de ses (ils : le R. P. général,
le R. P. Charles.
Station quadragésimale. — Le Carême est
prêché à Notre-Dame par M. l'abbé Justin Colomb,
de Montbazens, ancien vicaire de la
paroisse Saint-Sulpice de Paris.
Société d'Agriculture de Villefranche. —
Dimanche a eu lieu, dans une dès salles de la
mairie, la réunion des deux Comices agricoles,
dont la fusion est un fait accompli.
Au bureau, M. Furbeyre préside, assisté de
M. Mignac, vice-président, et de MM. Vialars
et Dôléris. secrétaires.
La nouvelle Société prend le titre de Société
d'agriculture de Villefranche.
Le secrétaire donne lecture des articles des
statuts, que rassemblée discute et approuve.
Le prochain concours se fera à Najac, et un
concours de labourage aura lieu dans le canton
de Villefranche au moment des semailles.
Deux assemblées générales annuelles se
tiendront à Villefranche.
La séance est ensuite levée»
représentant au comité de perlectioiuieaient
des serves créé par M. Millcrand.
ÇÛT été élus délégués titulaires ; MAL Albert,
receveur à Nérac i Clairac, rédacteur à
Ageit ; LeUiefs, cc/minis principal à Agen ;
Mon, commis à Agen; Latour, receveur à Lavardae;
Ardilouze, expéditionnaire à Agen :
Trouillé, brigadier-facteur à Agen
: Lacoste,
courrier convoyeur à Agen; Ricard, facteur-receveur
à Aubiac ; Duffa, gardien de bureau, à
Agen ; Bouilet, facteur de ville à Agen ; Payrou,
ouvrier d'équipe à Agen
; Hugon, courrier
auxiliaire à Agen.
Délégués suppléants : MM. Jeanmaire, receveur
à Villeneuve; Ducasse, rédacteur à Agen;
Issandou, commis à Agen; Mme Mirabeau,
receveuse à Houilles
; Mère, expéditionnaire
à Agen j Mlle Soliolover, dame employée
àMarmande; Gabriel, chef surveillant à Agen;
Franchie, courrier convoyeur à Agen ; Bevatigé,
facteur-receveur à Saint-Antoine
; Régis,
gardien de bureau à Villeneuve-sur-Lot ;
Thau, facteur de ville à Agen ; Marcon, monteur
des téléphones à Agen ; Concarrct, courque
qu'il s'appropria, emportant cn outre un
mau, îacieur de ville a Agen ; marcou, moiieoslume
et un ravoir
teur des téléphones à Agen ; Concarrct-, courent
désespérait de découvrir l'auteur du vol rier auxiliaire a Agen.
lorsque Vigualats.de passage à Tour-dé -Eaurc,
PUYMIROL. — Concert. — Notre excellente
fut trouvé porteur du pantalon du costume
fanfare organise un concert pour le dimanche
volé. Appréhendé et conduit par le proprié-
6 mars. Elle s'esi assuré le concours des rnciltaire
volé à l'hôtel Escrouzailles, Vignalats,
Unit par avouer son vol et remboursa sur le
champ une somme de :>00 francs, promettant
de rembourser le surplus dès qu'il serait en
mesure. Plainte a été portée à la gendarmerie
qui a dressé procès-verbal.
SAINT-GIRQ-LA-POP1E. — Délibération du
conseil municipal. — Dans sa séance du 6 courant,
le conseil municipal de Saint-Cirq-la-Popie
n'avait pas cru tile de voter le crédit exigé
par l'article 53 de la loi du '21 juillet 1898 relatif
à l'organisation de l'inspection des abattoirs
et des tueries particulières. M. le préfet,
par sa lettre du 1G. informe M. le maire qu'il
annule la délibération et le prie de convoquer
le conseil pour ne pas le mettre en mesure
d'inscrire
d'office au budget communal ta
somme nécessaire au fonctionnement du service
sanitaire. Dans sa séance du 20 février,
M. le maire donne connaissance au conseil
de la lettre do M. le préfet du Lot.
11 est bon de dire que M.Bach, boucher dans
cette localité et qui avait eu connaissance du
fait avait menacé de fermer sa tuerie particulière
si le conseil établissait la taxe de 0 fr. 01
par kilogramme de viande.
Eh présence d'une pareille détermination
qui n'a paru effrayer, personne, le conseil municipal
de Saint-Cirq-la-Popie a voté l'incorporation
au budget d'une somme de 10 francs
pour assurer le service sanitaire de la tuerie
particulière.
Malade sur la route. — Samedi, à 3 heures,
un étranger à la commune do Saint-Cirq, âgé
de ',0 ans, est tombé d'inanition sur la route
au lien dit
« Grange Abadie ». H reçut des
soins à. l'hôtel Mouilhevrat. Une enquête faite
en sa laveur rapporta 4 tr. 50. Le malheureux
parti de Cahots" le. matin, n'avait, laute d'argent,
rien mangé.
Remis de son indisposition,
Il demanda
qu'on le fit conduire à Rodez, son pavs d'origine.
M. Delmas, maire, essaya d'obtenir pour
le pauvre homme un billet à prix réduit
; ses
démarches n'ayant pas eu d'effet, M. Delmas,
dont nous louons ie geste généreux, de ses deniers
paya la carie de voyage jusqu'à Rodez.
Les grandes gaies sont pourvues, paraît-H,
de ces formules de « réduction de tarit »
qu'elles mettent à la disposition des municipalités
pour les cas graves et imprévus.
Pourquoi les petites stations no disposeraient-elles
pas des mêmes avantages ï
Conseils d'arrondissement
Neits avons déjà donné la liste des conseillers
généraux renouvelables au mois d'août.
Voici celle des conseillers d'arrondissement
également renouvelables à la même époque :
Agen (2' canton). — M. Dubos, socialiste.
Beauville. — M. Gary, radical-socialiste.
Laroque. — M. Aché, opportuniste.
Prayssas. — M. Delprat., opportuniste.
Bougloii. — M. Dubrana, opportuniste.
Duras. -- M. Pillac, libéral.
Marmando. — M. Essieu, opportuniste.
Mieithan. -- M. Marzetles, opportuniste.
Tonnoins. — M. Couzy, socialiste.
Da.mazait. — M. Baillet, radical [ex-conservateur
).
HoueHlès. —- M. Gàpoulou, radical-socialiste.
Mézin. — M. Bontin, radical.
Cancon. — M. Aucher, opportuniste.
Fumet. — M. Dieudé-Fauvel, opportuniste.
Mouilanquin. — M. Salvant, conservateur.
Sainte-Livrade. — M. Bacquié, radical.
Villeneuve. — M. Bigou, radical-socialiste.
Caisses rurales
L'Union centrale des Caisses rurales de
l'Agenais réunissait dernièrement cn assemblée
générale les caisses de la région.
leurs artistes.
DONDAS. — Nécrologie. — M. Prunet, ancien
directeur de fanfare, est décédé mardi,
22 -février, chez son gendre, AL Roques, instituteur
à Dondas.
Pendant les tristes périodes que nous traversons,
l'esprit se 'repose poétiquement à la
Lécl irë de
« Rachel et son temps », l'oeuvre
nouvelle de la Princesse de Faiicigny-Luciïige,
dont l'expérience et l'étude ont si admirablement
perfectionné le talent. IE. Paul, edit.,
place Beauvau, Paris.)
i avait menacé de fermer sa tuerie particu-
rniiP ri'AççkPÎ
a si le conseil établissait la taxe de 0 fr. 01
tuul u
kilogramme de viande.
'Audience du. 20 fôvrïeti
,n présence d'une pareille détermination
n'a paru effrayer personne, le conseil mu-
Le meurtre de Barbazan
i-pal de Saiut-Cirq-la-Popie a voté l'incor-
L'audience est ouverte à 9 heures, pour la
ation au budget dune somme de 10 francs
sutte des débats
tr assurer le service sanitaire de la tuerie
_a parole est à M. Ducasse qui, dans un rë-
•licuuere.
quisitoire modéré, demande au jury une conlalade
sur la route. — Samedi, à ?, heures,
damnation mitigée de circonstances alténuanétranger
à la commune de Saint-Cirq, âgé
tes. Il insiste sur la nécessité de la condamna-
40 ans, est tombé d'inanition sur la route lion ; il ne faut pas laisser ce meurtre italien
dit « Grange Abadie ». Il reçut des puni. , ,-• . -• , . „„ c „»n
ns » l'hôtel Mouilhevrat. Vue enquête faite
M Eydoux, défenseur de Den, pierid ensuite
sa faveur rapporta 4 tr. 50. Le malheureux
la parole pour demander au jury lacqutite-
•ti de Cahots" le. matin, n'avait, laute d'ar- meut de son client, qui regrette son acte,
ît, rien mangé.
commis dans un moment d'emballement,
ternis de son indisposition, 11 demanda Après une réplique de l'avocat de_ la partie
on le fit conduire à Rodez, son pavs d'art- civile, M* Charles Eeblot, et une réponse de
te. M. Delmas, maire, essaya d'obtenir pour
M' Kydoux, lo président déclare les débats
pauvre homme un billet à prix réduit ; ses termines. . ...
0 .
narches n'ayant pas eu d'effet, M. Delmas,
Le jury se retire pour délibérer a u n. «a.
ît nous louons le geste généreux, de ses de-
H revient dix minutes après, rapportant un
ts pava la carie de voyage jusqu'à llodez.
verdict négatif sur toutes les questions,
.es grandes gares sont pourvues, paraït-ii,
Eu conséquence, le président ordonne ia
ces formules de « réduction de tarif » mise en liberté de l'accusé,
elles mettent à ta disposition des muntei-
W Charles Ebelot dépose, au nom de la parûtes
pour les cas graves et imprévus
Me civile, des conclusions tendant a ce qu u
'ourquoi les petites stations ne dispose- lui soit attribué 5.000 francs à titre de dominaent-clles
pas des mêmes avantages ï
^délibération, la cour accorde 3.000 fr.
Conseils d'arrondissement
Le vo1 de la Banque de Franc»
sous avons déjà donné la liste des conseil-
- L'audience est ouverte à 2 heures,
s généraux renouvelables au mois d'août. >'«s accuses sont introduits us SQM au
mi celle des conseillers d'arrondissement
nombre de trois : Jean-Joseph l^iuido. ^ ans,
aiement renouvelables a la même époque : cordonnier, -0, rue Merly, et lo, rue de c a s-
^gcJl (2' canton). - M. Dubos, socialiste.
fW». encaisseur auxiliaire a la Banque de
lîcattvilie. - M. Gary, radical-socialiste.
franco t Jean-Jules Deiample cordonnier a
Laroque. - M. Aché, opportuniste. Lézat, ne le 20 octobre ^J1^'^^
Prayssas. - M. Delprat, opportuniste.
femme Germaine Pitqrre épouse pelani de,
Bouglon, -- M. Bubrana, opportuniste,
ménagère à Lézat, née le 30 octobio lts.o, a
Duras. — M. Pillac, libéral. Blagnac ,
Marmando. - M. Essieu, opportuniste.
B-ernèdc est accuse d avon' deiooe: a ja Btu>
Mieilhan. - M. Marzetles, opportuniste.
m»do France sept efiets formant «t total de
Tonneins. -- M. Couzy, socialiste.
M.C96 francs. Deiample encaissa cesi ellets
Damaaan. - M. Baillet, radical [ex-conser- pw ?on compte. La femme Deiample eut
teur)
connaissance du vol et en jiroftta.
M ![onlT'l^icaf
iCal
- S0CialiSte " M^il^K Ziïiï Èl^meTltt
^Ti&^i&^^u^*.
r«Hs tels qu'ils sont contenus dans
Mouilanquin. — M. Salvant, conservateur. 1 acte d accusation :
Sainte-Livrade. — M. Bacquié, radical.
L'.ICTE D'ACCUSHIOS
Villeneuve. — M. Bigou, radical-socialiste.
Le 30 octobre dernier, vers G heures du soir,
„,.„OIao
à l'intérieur de la Banque de France, à Touuaisses
ruraies
Jouse, Remède, qui était employé auxiliaire
L'Union centrale des Caisses rurales de
de cet établissement, s'empara de deux efiets
Vgenais réunissait dernièrement en assem-
de commerce d'une valeur totale de trois cent
ée générale les caisses de la région.
soixante-dix francs environ, qui se trouvaient
Nous croyons utile de publier les résultats
dans le paquet de M. Ferran, afi'ecté au ser-
Foires de la semaïm
TLftmulIssemenl de Cahors. — Lundi es février i
Bcaarcgard. CazaJs, Grèzels. — Mardi l" mars,
«abois. — Mercredi 'e mars, Puy-riivèquie. — Jeudi
Sonars. Frayssin-et .le-Gélat, Montcitq. Orniao. — Samedi
5 mars, Duravel, Laurés-du-LLt. Limogne.
Arrondissement de Flgcoc. — Lundi 28 février,
Baybroa, Pudelle. — Mardi t" mars, Laliathude, an
village do Ronquayroiux. — Jeudi 3 mars, Bagnac.
VendrotH 4 mars, Corn,, LouJuessac.
Arrondissement de Gourion. ~ Mardi 1" mars,
Prayssinct-le-Gourdoninais. — MercrecU 2 mars,
Cramât. — Jeudi 3 mars, Padirac, Thégra. — Vendredi
4 mars. Ca.renmac. — Samedi 5 mars, Cressen-
Sac, Dégagmac. Gourdon, Mîwtel.
Société d'Agriculture du Lot
Les memlbnes de ta société •d'agriculture (lu r.ot
so réuniront mardii i" mars, à i heures du soir, rue
3u Lycée.
Ordre du jour : Lecture du procès-verbal:-Présentation
cl admission do nouveaux membres; Elections
générales; Commuait cations diverses.
Il/» Congrès National des planteurs do tabac
1" JOURNÉE. — Séance de l'après-midi
La séance est ouvreto à e heures, sous la préslûenco
de M. Didpont; M. tlbert, secrétaire.
M. liber* invite au fauteuil de la vice présidence
M. Négrier, délégué de la Dordogne; M. Cliatroid)
insiste, aux aipplaudiissemeuits de l'assemblés.
Malgré son refus, M. Négrier doit accepter.
Un vœu de la Fédération de la Dordogne est déposé,
tendant u ce que :!e payement des labacs ait
heu .immédiatement après t'expertise."
Le congrès décide d'aTtenidro que tous les vœux
Soient classés pour les examiner.
M. Severin demamde s'il n'est pas opportun- de
teeuter un vœu déposé comme préaUtble par la
iédftratJion de la Gironde et tendant à décider par
Juels moyens les planteurs syndiqués entendaient
•aire anoutlr leurs reventUcalions.
M- Beylard, délégué de la Gironde, dit que les
Résultats obtenus par les parlementaires en faveur
J«s planteurs sont négatifs, eil ce délégué iparle de
** force d'inertie de l'administration, car quelques
Pt*lets seulement ont accordé la nomination Uo Par fadmlnistra-
I «age.me,i^U'!_"d , . t u' ^ réfeadre à ses en-
«us, qui n .cst
de primes aux tabacs
I
ï.ar cette l^H'^, f», généralité, mais un leurre;
t'en soûle. rSt lavra '
< f^PO9 ï r ' ,0 !u «« l'administra
jement, sinon, rtS a l c , u * , a «'«'"w contradictoi
oe radministra-
2" c »| ^uon, c'est une viro coutrattictoitomcipes
d'équité. Kl.'e ilnm
-!oa manifeste des
«av'eur. La prime iie'ÏÏL^'w caractère de
«ton effecUvo des prix ,m en v Pa3 une augmenta-
« ia main-d'coiivro de prodiueM»; 1,0 TÉ»onacut pas
^'T«fa^SiWme et ie matn-
Bureau a décidéW ÏÏ 111 ,? «o francs.
i2.fnu.gr63 le rejet dé "a ,ÏÏ m 'lf' de demander
^WLraUon. (Gris dansi la P 4u?i| P r^ée par l'adfews»ssissss
dé.
^tre le sentiment du^con^f ÏÏ'***»*
< ni'on G fi. £frésentant
au domicile des débiteurs, muni d'une
sacoche et d'une serviette.
Ces recouvrements effectués, Deiample apporta
500 francs à Bernède pour lui permettre
do payer des mandats qui lui étaient personnels,
puis il rentra à Lézat, emportant le reliquat
de la somme.
Deux jours plus tard, Deiample revint à
Toulouse, accompagné de sa femme
; U se
dut avouer -que cet argent provenait dos recouvrements,
laits par lui la 31 décembre.
LES UEBAIS
Bernède, Interrogé le premier, précise sa
situation à la banque comme encaisseur supplémentaire.
11 est employé régulièrement a
l'échéance de fin do mois et une ou deux fois
dans l'intervalle. Cour ce travail, il touche
25 francs par mois.
Lorsqu'il fit les premières démarches pour
entrer à la banque, Deiample, qui le sut, lui
proposa, dit-il, dès le premier jour, de faire
mi mauvais coup. Il simulerait lui avoir lait
le « coup du père François » ou l'enivrerait.
Mais lui ne voulut i>as voler la somme qu il
aurait à sa disposition dans ces circonstances,
parfois 186,000 francs. Il ne voulut dérober
que ce qu'il lui fallait pour arranger ses affaires.
En octobre, il déroba deux effets pour voir
si l'on s'en apercevrait, mais U no les encaissa
pas. , . ,
Le 30 décembre, il déroba los effets ot écrivît
à Deiample pour qu'il vint Je lendemain
encaisser les effets.
T.B lendemain, Deiample,
après avoir encaissé
la plus grande partie des billets, remit
500 francs à Bernède, qui en avait besoin pour
payer plusieurs traites.
Il devait lui remettre le soir lo reste de sa
part. Mais il ne vint pas au rendez-vous. Bernède
se crut un moment volé.
•Le lendemain, Deiample et sa femme vinrent
chez lui et lui remirent 5,300 Irancs. Ils
passèrent la soirée ensemble.
Bernède, ayant fait d'assez fortes dépenses
pour son commerce bien qu'il fût gêné, fut
appelé devant le directeur de la. Banque, auquel
il avoua le fait.
Le président interroge Deiample ; ce dernier
reconnaît avoir encaissé les effets, mais il
affirme avoir été de bonne foi. 11 croyait seulement
rendre service à iBernède, surchargé
de travail.
Lo président lui demandant pourquoi il cacha
3,750 francs derrière une glace, il répond
que Bernède lui avait confié celte somme, cn
lui demandant de la cacher.
M» Bellet, défenseur de Deiample, lui îait
fairo, quelques précisions.
Son client est revenu deux ou trois fois
même dans plusieurs maisons.
H prétend avoir remis presque toutes les
sommes encaissées à Bernède le 31 à midi et
le reste le même jour à 3 heures, ne gardant
rien pour lui.
S Deiample lui remit le dimanche suivant les
3,700 francs qu'il cacha derrière la glace.
Interrogée la dernière, la femme Deiample
déclare n'avoir rien su des faits. Son attitude
est la même que durant toute l'instruction.
L'audience est suspendue de 4 h. 15 à 5 h. 20.
LES TEMOINS
' TTne douzaine de témoins ont été cités.
Jules Amont, directeur de la Banque do
France à Toulouse, est appelé le premier.
« Le 30 décembre, dit*!, en faisant le compte
des effets remis pour l'encaissement aux garçons,
on constata une différence cle près de
11,000' francs entre la somme relevée par la
comptabilité et celle déclarée par les garçons.
Après de nombreuses recherches, dos pointages,
on constata la disparition do sept effets.
Bémèdc fut soupçonné bientôt à cause des
dépenses exagérées qu'il fit. Appelé dans le
cabinet du directeur et interrogé par le commissaire
chargé de l'enquête, il avoua presque
tout de suite. Il avoua même spontanément
un vol de deux effets, commis en octobre
précédent et doiit il n'était pas soupçonné.
M 8
Timhaî, le défenseur de Bernède, fait
préciser plusieurs points.
AL Edouard Bosc, commissaire do police,
chef de la sûreté à Toulouse, qui s'occupa de
l'enquête, raconte comment les soupçons se
portèrent sur Bernède, dans quelles circonstances
il fut arrêté et comment il indiqua où
se. trouvait l'argent.
Ensuite viennent plusieurs garçons rte recettes
de la Banque de France, MM. Alelix,
Ferran, Dambrun, Bergn.es, Maleterre. qui expliquent
comment Bernède a pu commettre ie
vol et comment on s'en est aperçu.
Les témoins qui suivent sont les personnes
chez qui Deiample encaissa les effets ou leurs
comptables. Ouelquesuns soupçonnèrent Deiample
qui ne leur semblait pas être un encaisseur
régulier.
Plusieurs fournisseurs de Delamplo viennent
dire qu'il payait mal et qu'au moment
du vol, notamment, il était gêné. Doux ou
trois donnent les mêmes renseignements sur
Bernède, dont certains pourtant sont contents.
Enlin, quelques fémoins viennent Indiquer
qu'après le vol, Deiample et Bernède firent
des dépenses assez élevées.
M. Teuly. commissaire divisionnaire de la
8 9 brigade mobile, dépose le dernier. Il procéda
a l'arrestation de Deiample, découvrit
3,750 francs derrière une glace et recueillit de
l'accuse l'aveu qu'il avait reçu 1,000 francs de
Bernède. M. Teuly eut l'impression que la
femme Deiample était coupable, mats ne put
trouver une preuve quelconque.
L'audience est levée à 7. h. 15.
La suite des débats est renvoyée â aujourd'hui,
dimanche, à 1 h. J de l'après-midi.
à l'élite, ensuite de créer une assimilation regrettable
des sciences morales aux sciences
naturelles. Est-il donc vrai quo dans l'homme
tout exorco une influence, excepte l'homme
lui-même î « L'homme
! un théorème qui marche
», a pu définir l'auteur de ta « Philosopnie
dans l'Art
B. Tout, en nous, conscience, sentiment
de la liberté, de la responsabilité personnelle,
do la dignité humaine, tout proteste
contre cette théorie démoralisatrice.
Notre éminent collaborateur conclut : Il faut
se garder contre cette logique rigoureuse, autant
quo des exagérations de la théorie du
moment.-'Vsstirément, il y a correspondance entre
l'œuvre d'art et les époques et les sociétés,
mais si cette norrnsnninl.'inee était absolue, il
tre l'œuvre d'art et les époques et les sociétés,
mais si cette correspondance était absolue, il
faudrait, nier la fécondité, l'action personnelle
do l'artiste et prouver que l'expression des
mêmes sentiments atteignit son apogée aux
mêmes époques. Or, cela est démenti.
Le conférencier raconte ensuite rapidement
10 voyago qui prépara l'Histoire' d.: la Peinture
italienuo publiée par Tainc e. i 18G6. A
Rome, le philosophe admira surtout les Antiques
et ses visites à la salle des Illustres furent
pour lui l'occasiou de portraits caractéristiques.
Pourquoi faut-il, à chaque œuvre
signée du plus complexe théoricien du xix»
sièole, avoir h apporter des réserves ï Taino
se montre, inconvenant presque jusqu'à la
grossièreté toutes les fois qu'il s'agit du catholicisme.
La religion si démonstralivo du
peuple italien le choque. Incapable d'exprimer
la compassion et la douceur, plus sensible
sans doute en apparence qu'en réalité, il n'était
point doué, en effet, pour pénétrer la
sincérité de ce catéchisme bruyant et expressif.
Le troisième partie de la conférence a été
consacrée à la rapide anatvso de lu Idéal clans
l'Art •.
Avant même do connaître sa définition, on
peut être sûr que Taine ne so rangera pas
parmi ceux qu'il appelle les « sentimentaux ».
11 tranche la question dans une formule célèbre
qu'on ne peut mieux l'aire que de reproduire
:
« 'foules choses égales d'ailleurs, l'œuvre
qui exprime un caractère bienfaisant est supérieure
à l'œuvre qui exprime un caractère
malfaisant. Deux œuvres étant données, si
toutes deux mettent en scène, avec lo même
talent d'exécution, des forces naturelles do
même grandeur, celle qui représente un héros
vaut mieux que celle qui représente un pleutre
et, dans cette galerie des oeuvres d'art qui
forment le musée définitif de la pensée humaine,
vous allez voir s'établir, d'après ces
nouveaux principes, un nouvel «rdw> de
rangs. »
Assurément, a complété l'éminent conférencier,
la perfection do l'art implique la beauté
morale, mais s'il no faut pas séparer art et
morale, il convient do les distinguer. Par l'application
de ce que Taine a appelé ia
« bienfaisance
du caractère », l'œuvre d'art acquiert
elle plus do valeur morale 't Oui ; plus de valeur
artistique
? Non.
Voilà la question mise au point. Beaucoup
de cénacles littéraires, beaucoup de dilettantes
la poseront encore pourtant
; il est vrai
qu'ils ne l'auront pas entendue tout à la fois
posée par Taine et éclairée par AL le chanoine
Maisoiuieuve.
A. P>
Faculté de Droit
AT. Jarrary Raoul, avocat, soutiendra sa thèse
de doctorat dans une des salles
do la Faculté
de droit, lundi prochain 28 de ce mois,
à 5 heures du soir, sur le sujet suivant : De
la contribution des époux aux charges du mariage.
Oratoire de N. D. de Nazareth
L'œuvre des Dames de Charité de la ville de
Toulouse fera célébrer demain lundi 28 février
une messo de
« Requiem » pour le repos de
l'âme de M. l'abbé Far j ou.
La cérémonie, aura lieu à 9 heures, à l'Oratoire
de Notre-Dame de Nazareth, rue Louis-
Philippe Ferai.
Œuvre des Catéchistes volontaires
Demain lundi sera donuée une quatrième
conférence pédagogiquo par AL l'abbé Burgalat,
vicaire à Notre-Dame la Daurade. Elle aura
lieu à .10 heures, dans la salle Saint-Louis
d'Anjou, rue fiaint-Rémézy.
Société de Médecine
La Société, dans sa séance du 21 lévrier, a
déclaré vacante une place de membre résident
dans la section de médecine.
Les candidats à cette place
devront faire
parvenir au président de ia Société, à l'Hôtel
d'Assézat, avant le 1er mai prochain, leur demande
accompagnée d'un mémoire manuscrit
cl de l'exposé de leurs titres.
ïl n'a pas la blague décevant» d'uni C'apus. la
manière taolio et paradoxale d'un Donna?, la brutalité
d'un «ernstain, les absurdités puériles dm»
Woillf. J«amoblstoe d'étniugeié d'un Henry Batailla :
U n'amuse pas lo public, U ne l'aburlt pas, 11 iw»
s'adiresm pas a ses bas Instincts d'anarchie ou il»
sensualité; U le force à lélléchlir, à méditer,
& étudier
les pèniMes scènes du la société d'aujourd'hui.
Auasf', connu» un do Curel, attendra -t-il le
gros
succès.
Quand on assiste il la Vie. vubl'uiue, aux rentra
doris, aux Vainqueurs, on voit se dérouler sur li»
scène les taibleaux les plus cruels de nos mœurs
parlementaires, c'est,! dire de fort mauvaises
mcoumfl
: ot en quatre actes pressants, croissants,
terribles, éclat* le drame de l'ambition, de l'ambition
déimagGigiqiw, à laquelle le régime actuel a ouvert
toutes les barrières, a facilité toutes les Infamies.
Nous reviendrons sur celte beUe ot hautaine plèc»
— qui Unit mal, suivant la toi do la vie, eu somme
— nous v reviendrons lorsqu'elle fera l'objet, d'une
matinée .littéraire, avec conférence do M. Mate:
Knayssinet. Dlsimo sirinpleineiit, pour aujourd'hui,
l'Impression profonde qu'elle nous a laissée.
Paru do la misère et do l'obscurlié, l'avocat député
uègrarut est a la veille d'ftlro ministre; mal»
voici qu'il est compromis dans une nouvelle affaire
llumbvrt; dW pamphlets circulent, outrageant e*:w
honneur, racontant que lo riche fiuaneier lx> l'iieur.
amoureux do .Mlmo Dégrand. n'a pas été 61 ranger a
la fortuno du futur ministre... llien n'arréiera Jo
miséralxle potUloîca
: Il subira l'ineondiille passé»
do sa femme,
M acceptera deux cent mille fiv.iim»
do I* Prieur pour faire taire ceux «lut le poursuivent...
Ll avalera toutes les hontes... li touche aa
but.
Ht voici quo son fils, qui a étô se battre en duel a
sa place, pour contribuer encore a le sauver, est
tué par son adversaire. Ix» péro crie son désespoir,
ot sa rancune a sa femme qui, de son côté, l'accuse.
Mais 11 sera ministre. F.t les deux époux déshonoré»,
brisés, éclaboussés du sang do leur lils, voila
tes Vainqueurs.
Cette œuvro, fouiiltéo, vaste, profonde, un peu sertie
et dure, aurait nécessité plusieurs seotalaes tl'etintes;
bous la Peverrons quand elle sera au po,u(.
.•Viujourd'hul, il faut surtout féterter M. Slonestié,
souftlour.
1.1 a eu uno rude soirée.
Mme lïoauforl, au bénéfice de laquelle cette première
sensationnelle était donnée, Albert, Mali'ai.
Louis; Mat. Mercier, qui a eu (tes moments admira.
blés; Pruneaux. Niverd. Azéma, llivlère, Me.ri.adcr.
Salles, etc.. etc., ont fait do Jour mieux pour mettra
suc pied ce drame impressionnant. Il esc bien dommage
que ta première on ail été beaucoup trop hâtée.
Ce n'était pas su, pas su du tout, et cela fat»
ce.rtatneme.nt beaucoup de tort au Théâtre Lafayet
te do iiréserwar des interprétations aussi prémaittrôea.
L'araiée dernière, las œuvres gardaient beaucoup
plus loaiglcmpus l'alflche. Avec cette audlipUcité d»
.Spectacles, nous nous acheminons vers le sysiém»
usité jadis par MM. Barbe, et 11 donne de faeheuï
résultats.
Il faudra revoir les Vainqueurs dans la semaine
qui vient. Alors,
II seront au point, et ms lecteu;-^
applaudiront certainement avec enthousiasme une
pièce superbe très correctement jouée.
A. P.
A VENDRE. — Grand landau et wagonnet»
â l'état de neuf. S'adresser château de
La»
prade, par Carbonne (Haute-Garonne.)
Le îta» agréable et le pic» efficace dos Laxatifs.
« Fiaooa de 2M doses : 2 le. SO. — Toutes Pharmacies. «•
r> p 2? M.
et , télégraphes. — Le personnel des
l}-' A.- À, de Lot-et-Garonne vient d'élire ses
présenta dans la matinée au domicile de Bernède,
et il lui remit quatre mille trois cents
francs qui furent pris dans la sacochee et
étalés, pour les compter plus aisément, dans
le tablier même de la femme Deiample. Comme
Bernède faisait justement observer qu'il
manquait cinq cents francs pour sa part, la
femme Deiample répliqua qu'ils avaient dû
se tromper de liasse, à Lézat, et qu'ils vérifieraient
le compte à leur retour dans cette
localité. Après ce partage, la femme Deiample
.fit quelques empiètes ; tous les trois dînèrent
au restaurant Michel et passèrent lcur^onée
aux Nouveautés. *
Les soupçons de la police, dès que ce vol
avait été connu, s'étaient portés sur Bernède,
qui, contre son habitude, avait régulièrement
payé à la Banque des mandats personnels, à
l'échéance du 31 décembre, et avait payé
comptant l'achat de plus de mille francs de
cuir à un fournisseur, alors que son modeste
métier, qu'il exerce en dehors de ses fonctions
à la Banane, ne justifiait guère une acquisition
de cette importance.
A la suite d'une perquisition a son domicile,
qui amena la découverte d'une somme de
deux mille quatre cents francs, il fit des
aveux complets et raconta le rôle Joué par les
époux Deiample.
Deiample, dès son arrestation ,nia avec une
certaine arrogance ; mais comme on se préparait
à perquisitionner chez lui, il reconnut
avoir placé clans le tiroir d'une commode une
somme -e trois cent quatre-vingts francs, reliquat
d'un billet de mille francs donné par
Bernède en récompense des recouvrements
opérés par lui.
Il ajouta qu'il avait prélevé sur ces mille
francs deux cent cinq francs pour Le paiement
d'un fournisseur, deux cent soixante-quinze
francs pour l'achat d'une jument, et soixantecinq
francs pour son loyer.
Au moment où la police allait le conduire 5
Toulouse, il simula un besoin pressant et
s'enferma dans les lieux d'aisance.
Le commissaire divisionnaire, pris de soupçon,
en ouvrit brusquement la porte et surprit
dans les mains cle Deiample un papier
que celui-ci dissimulait, et sur lequel il venait
d'écrire au crayon, sans avoir le temps
d'achever la phrase : « Tu prendras derrière
la glace ce qu'il y a ; tu le porteras à... »
On découvrit, en effet, derrière une glace,
une somme de trois mille sept cent ckujuante
francs, et, vaincu par l'évidence,
Delampie
Tribunal Civil
i
PREMIÈRE CHAMBRE
. Le tribunal a eu à s'occuper d'un accident i
mortel de tramway, survenu récemment dans
i
notre: ville : une petite fille fut écrasée par ,
une niotrice, sur le boulevard de Strasbourg
Ses parents réclament 15.000 francs de doiii-
i
mages-intérêts à M. Pons:
L'avocat des demandeurs,
M" Auriol, conclut
à.une enquête.
Le tribunal décide de statuer cn chambre
diî conseil,
Tribunal Correctionnel
Audience du 26 février
Président, M. Dèzes ; ministère public* ,
M. Gouaze ; greffier, AL Bonhomme. ,
Affaires diverses. — Marguerite M... fut surprise
Ion flagrant délit de transport frauduleux
de cinq litres d'eau-de-vie.
Le tribunal la condamne à 500 fr. d'amende,
aux quintuples droits, soit 17 fr. 00 et à la
confiscation
— lin nommé G... est condamné ù 5 Irancs
d'amende pour injure.
— Le tribunal so déclare compétent dans
deux affaires do diffamation intentées au gérant
de l'Ecole laïque Rose et de l'Ecole laïque
Blanche. Los débats sur le fond sont renvoyés
à une prochaine audience.
Echos du Palais
M. tostes a interrogé un certain D..., inculpé
d'abus cle confiance, et il a entendu plu-
Eièurs témoins au sujet d'un autre abus de
confiance.
— M. Baulme a entendu plusieurs témoins
dans des affaires de vol et d'abus de cou-
£ ï 3.1 1C Q
— Sur commission rogatoire du parquet de
Pontoiso, AI. Ricard s'est occupé de Pons,
alias ; le professeur d'Ariariys, dont nous
avons récemment annoncé l'arrestation.
Institut Catholique
COURS DE PHILOSOPHIE
Tainc t Ses théories sur l'Art
M lo chanoine Alaisonneuve a continué,
lundi soir, son cours sur Tainc, en étudiant
les théories du grand philosophe sur l'Art.
Si l'Histoire de la littérature anglaise obtint
le prix Bordin, à l'Académie Française, elle ,
fut l'objet d'une chaude bataille : Sainte-Beuve
et. Guizot la défendent. Mgr Dupanloup,
Berryer, de Falloux et Dupin s'élèvent justement
contre un ouvrage où la négation du
libre-arbitre de l'homme est érigée en Ihéorie
Mats au moment où, par l'éclat de cette polémique,
Taipe était encore l'homme du jour,
il dut à l'amitié de Duruy
île se voir oflrir
une chaire de professeur aux Beaux-Arts. Il
prouvera "Vil était digne de l'occuper en publiant
de savantes études sur l'Histoire de la
peinture italienne, sur l'art dans les Pays-
Bas et en Grèce, en écrivant la > Philosophie
de l'Art » et « l'Idéal dans l'Art ».
Aux définitions spiritualistes ou dogmàtistes,
Taine oppose une méthode de délnition
historique dont la première conséquence est
do faire de l'esthétique une science : « u vn
pose-t-il tout d'abord en principe, est une Imitation
dQ la nature ». — t Le réalisme est
donc ,1e comble de l'art ? objectera-t-on aussitôt.
Upe Photographie est -elle plus parfaite que
l'admirable « Etoile » de Corot ï > Mais le
philosophe a prévu l'objection et il ajoute
•
« L'objet de l'art est d'examiner les proportions
; le premier effort cle l'artiste est de découvrir
le caractère essentiel et de le reproduire
»• Dans la poésie, dans la peinture ou
la sculpture, qui sont proprement des arts d'1-
mllaMon, aussi bien que dans l'architecture et
dans la musique, dans la musique surtout qui
est l'imitation la plus véhémente, la plus expressive
des passions, le véritable artiste est
celui iqui dégage le mieux ce caractère dorninuieur.
Tout en reconnaissant à ces principes la
! I vertu de produire des œuvres rigoureuses et
Transport de Dépêches
Le 2 avril 1910, à 3 heures du soir, il sera
procédé, en séance publique, à Toulouse, rue
de la Poste, n° 0, à l'adjudication de l'entreprise
de transport de dépêches à exécuter en
voiture de Luchon-garo au bureau.
Les personnes qui désirent prendre part à.
cette adjudication doivent en faire la demande
par écrit au Directeur dos postes et télégraphes,
à Toulouse, le 17 mars au plus lard.
Elles devront, joindre à leur demande un
certificat du maire constatant leur nationalité
et leur moralité.
Elles peuvent prendre, connaissance du cahier
des charges à la direction des postes et
des télégraphes, à Toulouse, et aux bureaux
des postes et des télégraphes, à Luehon,
Pour la i Chanson française 5)
On a pu lire récemment, clans un des principaux
journaux de Paris, les interviews des
étoiles les plus admirées du public des grands
concerts.
Il en ressortait quo jamais la chanson n'a
subi de crise aussi douloureuse qu'en ces
'
dernières aimées ; il paraîtrait même qu'il y
a décadence et que la chanson va perdre tout
espoir en de meilleurs jours. Aussi avons-nous
pensé que nos lecteurs seraient heureux d'apprendre
qu'un groupe d'amateurs stylés par
M. Marius Léger, professeur au Conservatoire,
organise avec tout le soin nécessaire, une causerie,
au cours de laquelle seront interprétées
les plus célèbres chansons do la vieille
Fiance.
l'uisso cet effort, souvent renouvelé, Taire
revivre dans nos mémoires toute la gaieté et
l'esprit de nos seizième, dix-septième et dixhuiiiêmc
siècles J
Dans nos jardins publics
Nous avions reçu une lettre nous informant
que la mairie avait congédié, par
mesure
d'économie, plusieurs gardes des jardins publics.
Ce doit être exact, car cn traversant, ces
jours derniers, le Jardin des Plantes et le
Grand-Bond, on pouvait constater combien les
gardes étaient clairsemés
; par contre, les
chiens s'y prfgnenaient eu liberté.
Les jardins^publics sont un des orgueils de
Toulouse ; il ne faut donc pas faire de sotte
économie qui puisse en compromettre la tenue.
Les jardins publics seront ouverts, à partir
du 1er mars, de U heures du matin à 0 heures
du soir.
EAUX BICARBONATÉES SODIQUES FORTES
tej seules de cette nature dant les Pyrénées
FOURÎHSSEUn DES MINISTÈRES
de la Guerre, do ia Atarine et des Colonies
ALALADIE8 DE L'ESTOMAC
du Foie, de l'Intestin, de la vessie, le Diabète,
les Fièvres paludéennes. Convalescences
EN VENTE PARTOUT
'Etablissement ouvert toute l'annét
CH4PELL6. — CUEMItl OE FER
Succursale du Sud-Ouest
AUBA et DEt>
TOUR. R CANTKGB1L. Toulouse. Prix de
la bouteille. 0 fr.
50. Dépôt chez tous le»
pharmaciens et marchands d'eaux minérales.
AVIS DS DÉCÈS
Monsieur et Madame Etienne BARSAG ont
la douleur do faire part à leurs amis et connaissances
de la perte cruelle qu'Us viennent
d'éprouver en ia personne do
MaflemoiselleJeanne-GlaïïaiBg-EuaéïiieLiASSC
Professeur de piano
décédée lo 27 février 1010, à l'âge de 01 arts-,
et les priant de vouloir bien assister à aes
obsèques, qui auront lieu mardi 1" mars 1910,
à dix heures du matin, sur la paroisse de la.
Dalbado.
On se réunira à la maison mortuaire, rua
des Couteliers, 13.
K) fleurs ni counmnios.
II no sera pas fait d'autre invitation.
Les Enfants imprudents
Hier, vers 2 h. 45 de l'après-midi, le jeune
Paul (.'.azenave, âgé de 12 ans, demeurant avec
ses parents, rue de la Paix, 12, a étô victime
d'un accident à l'entrée cle la rue de la Balance.
Il marchait à reculons pour éviter le
vent et la pluie, lorsque il est allé se jeter imprudemment
devant l'attelage conduit par M
Briols, camionneur chez M. Bécànae, linuoriste
rue Saint-Ililuire.
Dans sa chute, l'enfant a été blessé au genou
droit. Après un pansement reçu a la pharmacie
Lobstein, il a été reconduit à son domicile.
M. Lobstein a déclaré que la contusion était
sans gavite.
AVIS.— Aujourd'hui, grande Vente Rgclfuûe
à prix réduits au Cant Psrrin, 2, r \lsace
Gants p r dames à 1 fr. 95, hommes, 2 fr. 45.
'
parl'Eiau ci.© i3ouio \s
Foires et Marchés
atAItCIIE DE BORDEAUX
Du Ti février.
Cafés. — Tendance a lia hatisso. On a vendu s5(f
sacs Puerlo-CabeMo non gragé, à Cl francs; «o sacs
Puenlo'CabeUo non grugé supérieur, .1 li-'i francs;
1L0 sacs Caracho à SO francs; lié sacs Guayra gragO
ù
7.1 francs.
reivres. — Peu d'affaires. -Demande peu active.
On. colo : TelHcbary. SO irancs; Saigon «wjlr. 7-> w.
Tartres. — On a vendu 15,000 kilos lies à ti fr. Il»
lo degré;
12,000 kilos tartre A 0 fr. 97 le d«gr&;
10 fûts crème de tartre à 150 francs des 100 kilos. ON
colo
: lie cristallisation , ïo degré, "de 00 à 70 centinies;
lio ariidité totale, de S-'i à 87 cenUmes; tartres,
selon ;rendeinemit, de 30 ceiutilines .1 i. friinc lu
degré; tartre crème 90 %, à 157 Crânes; 00 %,
151 francs.
Matières premières pour l'agriculture. — On cote :
sur wagons Bordeaux en sacs. Engrais phospliatès -.
poudre «l'os verls,
IA a 90 % d'acide pliospltmlinie
et 3 40 % il'.-Lzote organique, 10 fr. 60; noir animal.
18 à 20 % d'acido phosphorique et l so % d'azote.
8 francs; phosphates 'naturels, Ki'CO % do phospliate,
5 ifr. SO; scories de (léphosphoratio.n, K %. u francs;
scories, .10 % & tr. 60; phosphates précipités, l'unité
45 centimes.
Engrais potassiques. — Sulfate de potasse, /.S .i
50 % do potasse, >£> fr. 50; chlorure de potassium
48 à 80 % de potasse, G francs; kainite, 6 fr. '.vv,-
sang desséché, 19 à 13 % d'azote, 1 à 3 % d'acide
plio-iphoriquia, 50 % d» potasse, 1 tr. 93 l'wtoM
d'azote; cornet lorréflé, 10 à lô % d'azote, 1 ,1 2 %
d'acide phosphorlquio. l'umiité d'azote, 3 francs; nitrate
d esonde. 15 à lfi
% d'azote, sacs d'oriirlme.
forai pour net dlsponiblo, 24 fr. 75; 'nitrate de potasse,
13 d'azote. 4i % de potasse, 4G 50.
SLVItOHE DE HAVRE
„ ^ Du 2e février. -
Colons. — Courant 1910, 90; prochain 1910
S9 ®l\
avril 1010, S9 37; mal, 69 S6; juin, SS 62; juillet. SS 37;
août., 87 75; septembre, 85 12; octobre, si» 50; novembre,
73 12; décembre, 77 50; janvier 1911, 76 37i
tendance soutenue; vente. 3,550.
Cafés. — Courant 1S10, 47 50; prochain l'Olo 47 seavril,
47 25; mal, 47 25; juin, 47; juillet, 47; août'
46 75; septembre, 40 50; octobre. 46 25; novembre'
46 05; déeemhre. 46 25; janvier 1911, »»; tendance
soutenue; vente, 6,000.
Laines. — Bucnos-Ayres : Prochain 1910 UM •
avril 1910, 100; mai, 190; juin, 1S9 50- juillet 'lS9
r.t>*
août, ISS 50; septembre, 1S7 50; octobre isr,'.r,o- novemlire,
185 50; décembre, 184 50; janvier 1911 ' îsatendanco
calme.
Laines. — Or. Plate, s Prochain 1910 "3-,- avrit
1910, -333; mai, 230; juin, 230; juillet, 238- aofit 956-
septembre. 225; octobre, 225; novembre, 225 aécèiiiï
bre, »»; tendance calme.
'
MARCHE DE TOULOUSE
Cours des viandes à l'Abattoir de Toulouse du
18 au 24 février 1910 :
3' (plafdé
1
! n-f" ' *
9 0UaliW ' 1 t? ' ®ï
^Z !i l l?lt m 1 * K; 2 ' 1 «
»V»mè-WT"- 1 FR * 901 1 rr. jgj
Agneaux, 1" rpialité, 1 fr. 90; 2" «XtaMt*
1 fr
' qualité, 1 fr. 70.
g
" 1 lp - 80:
/qŒ: [;T 1 franc: - mm « *>;
originales, M., le eSârtofitî Maisoimeuve leur | rang».'
GoUFFieF jFtisliqae
AU THEATRE IxAFAYHTTE
LUS VAtXQUliljns, pièce en 4 actes, d'Emile Fabre.
Lorsque 1rs vainqueurs furent, joués pour la rire
mlère fois A Paris, nous eûmes Yoccnstxm de dire
combien cowo pièce se distinguait
de l'ont n- ira
production uiéàtrala. Parmi tes auteur* JS?
oaes de notre époque, M. EmHe l'abee en effet
nous apparaît s« placer aaus L« u,ui nmm lri
3.1». îff' * 9 «*al1"' **•
Anes, t" qualité,
uiuilitô, 0 fr. 90.
T.VIÎNT ET GARONNE
Haifclia du «S février 19IO. - nc,^r^

LUNDI 28 FEVRIER 1910'
APERiTBF TONiQUE
VIN GÉNÉREUX ET QUINQUINA
VIOLET FRÈRES, THUIR (Pyr.-Or.).
r
bulletin Financier
REVUE FINANCIERS
Paris, 26 lévrier.
considérées dans leur ensemble, les disposilions
dont le marché de Parts a fait preuve
toute la semaine ont encore été des plus satisfaisantes.
. ,.
En l'absence même d'indications susceptibles
do stimuler ou même d'entretenir son
activité spéculative, notre place trouve dans
l'abondance persistante de ses disponibilités
en guéte d'emploi un tel élément de résistance
tjne la baisse semble ne pas pouvoir
ràire sentir son influence sur elle, aussi dans
nombre de compartiments enregistre-t-on des
avances intéressantes. • . . •.: ,
Cè n'est d'ailleurs pas te cas pour les fonds
d'Etals. De ce côté, c'est le calme absolu oui
prédomine ; à vrai dire, au niveau actuellement
atteint,
les cours n'y sont guère attravants
pour les capitaux et l'on conçoit que
ceux-ci aiment mieux se diriger sur les bonnes
valeurs industrielles ou même, comme
c'est précisément le cas depuis quelques
jours, SUD les achats de chemins de fer français.
Pour cn venir aux groupes qui se sont montrés
relativement actifs, signalons ceux de la
ire r lion, des industrielles russes et surtout
les valeurs pétrolUéres. Dans le compartiment
de la traction, on sait qu'un découvert
s'était formé sur certaines valeurs à la suite
des inondations ; l'approche de la liquidalion,
ainsi que des informations plus favorables
concernant les consé-q-uences du désastre
sur les entreprises atteintes, ont engagé les
vendeurs à se racheter, au moins en partie.
Sur les industrielles russes, la hausse, que
des réalisations de bénéfices ont d'ailleurs
réduites en fin de semaine, doit être attribuée
a l'espérance qu'on a de voir les différentes
sociétés métallurgiques bénéficier, dans un
avenir prochain, des commandes de l'Etat,
d'où une recrudescence d'activité dans les
diverses branches de l'industrie. U serait cependant
prématuré d'en escompter d'or-es et
déià les résultats possibles.
Enfin,
les valeurs pétrolières-- ont dû à
l'effervescence qu'elles manifestent en ce moment
à Londres de se voir activement traitées
sur notre place.
Lo najihte, le pétrole et leurs suceédannés
voient leurs emplois industriels s'étendre chaque
jour et la récente décision de l'amirauté
anglaise d'employer l'huile minérale comme
combustible à bord des navires de guerre est
une nouvelle preuve de la faveur qui s'atlac.hi?
à ce produit. En faisant la part du temps
ipril faudra pour y adapter les outillages actuels,
il n'en est pas moins vrai qu'il y a. là
une indication dont la spéculation ne pouvait
manquer de tenir compte.
SEW-YORK
La maison Simonet et C nous 1
communique
les renseignements suivants sur le marché
américain :
Coupée par un jour de clôture, mardi dernier,
pour l'anniversaire de Washington, la
semaine qui vient de s'écouler a été caractérisée
par î'étroitesse de ses transactions, presqu'entièrement
restreintes aux seuls professionnels.
Il semble cependant que l'on commence à
envisager la fin de cette période d'accalmie ;
l'industrie de l'acier, dont les développements
sont toujours suivis comme reflétant la tendance
générale dos affaires aux Etats-Unis,
accuse une amélioration notable depuis' le
milieu de ce mois, et l'on se plaît à entrevoir
une reprise sérieuse dans les commandes
pour le printemps prochain.
L'argent à vue se maintient abondant clans
les cours de 2 7/« à 3 %.
Les recettes des chemins cle fer maintiennent
leur avance .principalement dans l'Est,
les réseaux de l'Ouest ayant à subir l'effet
d'un hiver très rigoureux, qui a augmenté
leurs frais d'exploitation.
Lo marché du cuivre n'a pas accusé de
grandes variations, l'airgmentation des stocks
à Londres ayant justifié l'impression que de
grosses quantités de métal avaient été transférées
des Etats-Unis.
Londres clôture hier à £ 50 SIS la tonne au
comptant, contre £ 50 3,8 vendredi dernier, et
New-York à 13 cents la livre contre 12 15/16 en
meilleure tendance hier sur le bruit d'une
vente de 30,000,000 de livres.
Lo coton est en reprise sur les bas cours
enregistrés mercredi, après les deux jours de
chômage que s'était accordés le « Cotton Exchange
».
Voici les variations des cours du 19 au 2o
sur quelques valeurs les plus actives :
Atcliinson, 115 31 contre 116
-} ; New-York
Central, 121 ?. contre 121 3/8 : PeBnsyWania,
133 5/8, contré 133 3/4 ; Southern Pacific, 126
3/8 contre 126 l ; Union Pacific, 187 3/4 contre
188 ; Amalgamated, 77 contre 76 3/4 ; Cénéral
Electric, 155, contre 151 ?,
; U. S. Steel Corporation,
SI 3/8 contre 80 i ; Utaii Copper, sans
changement à 50 Ir.
FONDS D'ETATS!
II y a eu très peu d'affaires cette semaine
dans ce compartiment, la spéculation estimant
que les cours actuellement cotés sont
trop élevés pour justifier, j>onr le moment du
moins, une nouvelle étape de haussé, et le
comptant ayant plutôt ralenti ses achats.
Notre 3 % a été assez irrégulier, et, après
quelques velléités de reprise, termine la semaine
en neite cle 0 13 à 98 72.
Parmi les fonds russes, seul, le Consolidé
bénéficie d'une légère avance en clôture.
Quant aux autres séries
elles se tassent
quelque peu. Le Serbe fléchit aussi de quelques
centimes de même que le Turc légèrement
influencé par les escarmouches des frontières
entre quelques postes turcs et bulgares.
Par contre, l'Extérieure Espagnole, en dépit
de l'instabilité du nouveau gouvernement, se
montre plus résistante. Les Ponds Brésiliens
ont subi quelques réalisations.
Les obligations 6 % or de la Mnnieîpaïîty of
Para Improvements limitod (société pour l'amélioration
de la ville de Para) se négocient
•à 473 et 474, L'acceptation de l'Etat de Para de
percevoir la taxe spéciale dont le produit garantit
le sèrvice de l'intérêt et de l'amortissement
de ces obligations, constitue, pour ces
titres, une garantie de premier ordre.
BAXQtES
Ta gangue de France fléchit un peu cette
semaine ; son dernier bilan accuse une certaine
augmentation tant de l'encaisse or que
de l'encaisse argent.
Les .autres établissements de crédit, un peu
lourds au début, se ressaisissent par la suite,
mais ne terminent pas au plus haut, quelques
réalisations ayant arrêté leurs progrès en fin
de semaine.
La Banque de Paris ne gagne que quelques
points sur la précédente clôture, tandis que
po
semaine a l'autre, beulo, l'Union Parisienne
accuse une plus-value assez sensible.
Parmi les banques étrangères, la Banque Ottomane
est plutôt délaissée et la Nationale
du Mexique, bien que demeurant toujours
une des favorites de la spéculation, subit un
temps d'arret.très naturel au demeurant dans
son mouvement de hausse.
Les résultats satisfaisants obtenus à la suite
de l'accord intervenu entre le Crédit Foncier
d'Algérie et de Tunisie et ia maison Benschhausen,
de Tanger, pour l'exécution de travaux
publics au Maroc, ont inspiré aux intéressés
l'idée de grouper on une société les
divers éléments financiers et industriels intéressés
dans les affaires marocaines.
Cette société vient d'être constituée à Palis
le f? février avec un caractère absolument international,
sous le nom' de Société Marocaine
de Travaux Publics. Le capital initial
dé- 2 millions de francs a été réparti à concurrence
de 50 % à la France, 30 % à l'Allemagne,
et 20 % aux autres nationalités, parmi lesquelles
1'.Angleterre et l'Espagne occupent évidemment
la place prépondérante que comporte
leur situation particulière.
La Banque Franco-Américaine, toujours recherchée,
s'est avancée à 527. 11 semble bien
d'ailleurs que ce titre n'a pas épuisé toute la
marge de hausse qu'il comporte, étant donné
la faveur justifiée d'ailleurs qui s'attache en
ce moment aux Etablissements de Crédit. L'activité
dont fait preuve la Banque Franco- Américaine,
qui tout récemment encore, s'est occupée
do rémission d'obligations Asti-Gliivasso,
se traduira certainement en fin d'exercice par
un accroissement très appréciable des bénéfices»
îïUNsroMS
Malgré une légère moins-value dans les recettes,
du 1" janvier au 4 février 1910 qui -accusent
une diminution do 583.000 francs par
rapport à la période correspondante de 1909,
les titres de nos grandes Compagnies de chemins
de fer sont très fermes. Entre autres,
le Nord gagne
près d'une quarantaine de
francs.
Les actions des chemins algériens sont demeurées
à peu près stationnaires.
Dans lo groupe étranger, les Chemins autrichiens
se tiennent aux environs de leur cours
de huitaine
; Lombards également calmes.
Les Méridionaux italiens sont fermes. Les
Chemins espagnols réalisés au début de la
semaine, regagnent par la suite le terrain
perdu, puis terminent calmes.
Les négociations ont étô très suivies sur les
obligations 5 % de la Compagnie Générale de
Pérnambuco, qui, comme on le sait, donnent
un revenu de 25 francs par an, payé par semestre,
en janvier et juillet, sans impôts brésiliens
ou français ; elles sont remboursables
A 500 francs, soit avec une prime d'environ
40 francs sur le cours actuel de 458 francs.,
Le cours de -126 francs auquel 'se traitent les
obligations 5 1/2 % du Chemin- cle fer' Grand
Nord Central de Colombie, fait ressortir le
taux de co placement à, plus de 6 %.
Bons achats en obligations de première hypothèque
du Chemin de fer de la Côte Orientale
de l'Uruguay entre 160 et 462 francs.
Les recettes nettes du Chemin de fer de
Saint-Louis à San-Francisco sont en progression
constante, ce qui démontre la prospérité
de l'entreprise et ajoute à la sécurité et à
l'attrait des obligations déjà parfaitement garanties
et dont le revenu, au cours actuel,
ressort à près dè 5 %.
Au compartiment de la traction, le Métropolitain
regagne une bonne partie du terrain
perdu. On dit que la reprise totale de l'exploitation
pourrait avoir lieu dans les premiers
jours de mars. Le Nord-Sud s'est également
raffermi, non seulement avec l'appui constant
des établissements de crédit, mais aussi par
les achats du découvert.
La Thomson-Houston se montre très résistante,
malgré quelques réalisations de bénéfices.
La Thomson
Hellénique est toujours
fermement tenue à, 112.
On télégraphie d'Athènes que la Compagnie
Hellénique d'Electricité vient de fixer à 5 75
le dividende pour l'exercice 1909.
L'Omnibus poursuit son mouvement , de
hausse ; les recettes de la 7' semaine de 1910
ont été de 1.2:28.577 fr. 05 contre 778.756 fr. 45
pour la même semaine de 1909
; la plus-vnlue
totale depuis le 1" janvier se trouve ainsi
portée à L699.0G0 fr. 53.
L'action do la Mexico Tramways Cy, qui
avait été compensée àG-i-lfr. lors delà dernière
liquidation de quinzaine, termine en hausse
sensible à 071 francs. Nous avons dit combien
la progression des recettes et, sîniultanérriont,
la diminution du coefficient d'exploitation,
étaient importantes et indicatives pour
l'avenir
; à ce même point de vue, il ne faut
pas oublier que la Compagnie ne peut être
concurrencée.
Nos grandes Compagnies de navigation ont
eu un marché peu animé, mais l'allure générale
des cours s'est légèrement raffermie. La
Générale Transatlantique-est plus résistante ;
les dispositions sont toujours- satisfaisante
sur .les Chargeurs Réunis et les Messageries
Maritimes s'améliorent quelque peu.
Les valeurs de. Suez ont été assez agitées
pendant ces dernières séances. Du 1" janvier
au 20 février, les recettes se chiffrent par
19.070.000 francs contre 16.610.000 francs en
1909 et 15.090.000.francs en 190?.
Les obligations 5 % du Port de Ba'nia, sons
l'influence de nombreuses demandes, ont progressé
à 178 francs.
MÉTALLURGIE — CHARBONNAGES
Le groupe des valeurs métallurgiques conserve
l'avance acquise ; on peut même signaler
encore un nouveau progrès sur les titres
du Creusot et des Aciéries de Micheville. La
situation industrielle est toujours excellente
et la fermeté des -produits s'affirme de plus en
plus sur tous les marchés.
Les valeurs françaises de Charbonnages
n'ont rien perdu de leur précédente fermeté.
Quant au groupe russe, il a conservé cette
semaine les dispositions les pins satisfaisantes.
La Briansk se consolide à 320 : on assure que
les résultats dé l'exercice 1909 auraient été
assez favorables.
Nouveaux progrès d'Hartmann et surtout de
Maltzoff, qui franèlrit aisément le cours do
1.000 francs pour so fixer à 1.014.
Marché plus actif des charbonnages russes,
avec des coins en général très soutenus.
La Sosnowice regagne à 1.504 une partie
du coupon de 50 francs qu'elle vient de détacher.
L'émission des 12.750 actions privilégiées de
la Société d'Industrie Houillère de la Russie.
Méridionale s'est, effectuée avec un plein succès.
Aussi l'action estampillée se maintientelle
très ferme aux environs du cours do 515
francs, que rend très avantageux le dividende
do 32 francs distribué depuis les deux derniers
exercices et accompagné de fortes dotations
aux réserves d'amortissement.
VALEURS DIVERSES
Parmi les valeurs d'électricité, les secteurs
parisiens, actuellement moins en faveur auprès
des capitaux de placement, ne présentent
plus en général que de légères variations.
L'obligation Roubaisienne d'Eclairage demeure
bien tenue à 481.
Les valeurs de sucre sont calmes sans changements
appréciables.
Léger progrès des valeurs de Phosphates.
Les Phosphates de Gafsa se relèvent de 3.680
à 3.093.
Les valeurs nitratières ne donnent lieu à
aucune constatation intéressante. Lagunas se
tient à 54 et Lautaro à 227.
Les valeurs de tabacs se négocient à des
cours voisins à ceux pratiqués samedi dernier.
Tabacs Ottomans 395 contre 397
: uno
commission gouvernementale a été chargée
par Djavid Bey, ministre des finances, de
rechercher la forme d'exploitation sous laquelle
la régie des tabacs serait la plus favorable
A l'Etat. ., , ,,
Les valeurs de Dynamite sont actuellement
intéressantes. , ...
La Dynamite Centrale est résistante aux environs
do 705. Intéressante en raison du détachement
cn avril d'un acompte de dividende
do 12 fr. 50 et des chances de plus-value qui
semblent devoir résulter de l'excellente situation
des filiales.
La Dynamite du Transvaal est bien tenue
vers 18 francs.
La Dynamite Nobel, à tort délaissée depuis
iTTiehpie temps, est en- légère progression à
303. C'est une des meilleures filiales de la
Société Française dq_ Dynamite. Elle est en
vole de développement et lo dividende de
15 francs a bien des chances non seulement
d'être maintenu, mais d'être augmenté.
La Compagnie Générale de l'Amérique Centrale,
au sujet do laquelle lu Syndicat du Nicaragua,
3, rue de la Boétie, donne tons renseignements
détaillés, contrôle en réalité l'ensemble
de l'activité agricole, industrielle et
commerciale du Nicaragua. Par les concessions
ou les privilèges qu'elle possède, c'est
l'instrument destiné à donner à ce pays son
premier essor économique intense, sinon à
parfaire son développement total.
Les transactions ont été très animées celle
semaine sur les titres de l'Afrique Equatoriaie
française, qui se sont avancées facilement,
l'action à 122 fr. 50 et la part à 42 francs.
Les transactions qui depuis quelques semaines
déjà étaient- des plus actives sur les Pétroles
du Wyoming, ont pris une réelle ampleur
dans les dernières séances et des achats
suivis ont fait dépasser à ces titres le cours
de 23 francs.
Lo marche se rend parfaitement compte que
l'affaire du Wyoming, si longtemps décriée
en raison des errements de ses promoteurs, est
entrée dans une nouvelle, phase.
Nous avons déjà dit que les actions ordinaires
de la Société -Belge-Américaine des Pétroles
du Wyoming, les soûles qui se négocient
actuellement sur le marché, jouissent d'un
privilège de souscription irréductible sur les
25.000 actions privilégiées de la Franco Wyoming
Oil Cy qui seront offertes au public au
pair dè 103 40, du 1" au 10 mars prochain, aux
guichets de la Banque Intermédiaire de Paris,
13, rue Lafayette, à Paris.
Les souscriptions des non-actionnaires sont
également reçues, mais à titre réductible.
En raison de l'intérêt cumulatif de 6 %, les
actions privilégiées ont déjà étô demandées
en Bourse avec prime de 5 â G francs.
Nous appelons à nouveau l'attention sur
les actions et obligations 3 % de l'Energie Industrielle
(Union d'Entreprise. d'Eclairage et
de Force motrice jiour l'Electricité). Ces titres,
qui ont été introduits samedi sur notre marché
en Banque an comptai!!, paraissent susceptibles
de plus-value aux cours de 112 pour
les actions et de 490 pour les obligations.
Les demandes continuent sur l'action de la
Société de Plantations de Caoutchouc du
« Tamiang ». Parmi les titres similaires, c'est
le plus léger qu'on cote
à, Paris. Le conseil
d'administration comprend dos gens cle métier
et des personnalités notables. On sait
aussi que les perspectives bénéficiaires de la
Tamiang sont importantes. Enfin, la Société
a laissé de côté 5.000 ares do terrains, représentant
un actif considérable, qui peut donner
lieu, pour elle, à une opération d'une réelle
' envergure.
v
Les actions cotent
12 50 et 43 50 pour les
coupures de 5 et au-dessus pour les unités.
L'action de la Compagnie Brunswick française
est très terme avec tendance à ta hausse
aux cours de 555 (actions ordinaires), et (ilO
(actions privilégiées). Cotte. progression, qui
n'est encore qu'à son début, s'explique par la
faveur avec laquelle on accueille partout le
sport du Bowling, pour lequel la Compagnie
Brunswick construit ses
léos.
»Pparei!s et
«es.
et ses ai
Plusieurs établissements vont e
çessamment à Paris et à l'étrancW^w*iï in.
Zurich Montreux.
Rouen, K 'in ^-ve
Montpellier. Nice, Biarritz,' cto .t le ' ^on
Le rendement de chaque allé,' L t,
dépasse 50 francs par jour
clc B °»ling
Avec un bon courant d'affaires vw
filpçs du Landy s'est avuuc'Ktl^^
Sur des nouvelles très favorable* „
liant lo fonctionnement et- la S ?nccynonveaux
appareils brevetés, les ,

SNS^^MT"
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Lot, Aveyron, Corrèze, Cantal | Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales
Gers, H te '-Pyrénées, Basses-Pyrénées, LandeZ
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2 - «
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FIL TELÊERIPHpe SPECIAL Lundi 2S Février 1910. — 23' Année - N° 0,321. IOBEAUX PARIS: 26. RUE FEÏDEIIO
Les Faits du JOUÎ
La Chambre a continué la discussion de la
loi de finances ; elle a disjoint les articles relatifs
à la vignette de garantie des Champagnes
et des Banyuls.
*»* °
M. Jules Develle, républicain de gauche, a
été élu sénateur de la Meuse par 458 voix
centre 323, à M. GrosdicSier, radical, en remplacement
de son frère, M. Edmond Develle.
Les rameurs de Salsigne (Aude), ont déclaré
la grève.
—
La tempête de samedi a cassé de nombreux
dégâts et amené des accidents» notamment
dans ia région parisienne,
..-•- "'
M. Gaillard a remis à Moulaî-Hafid l'ultimat«m
de la France ; le sultan et le grand-vizir
ont déclaré nue toutes les satisfactions réclamées
seraient accordées.
On annonce qu'Alphonse Xllt visitera
position de Bruxelles en avril prochain.
'Ex-
Pillard, à M. Nash Turner, a gagné le prix
Finot
;2O.O0O fr.;, a Auteuil.
->:-
Le Stade Toulousain dans une rencontre du
ChamÈStosinat des Pyrénées de football rugby,
a battu le Stadoceste Tarbais par 8 points à 0.
Voir, par ailleurs, les nouvelles qui nou»
ïont parvenues à la dernière heure.
Estions (Sociales
APROFQSDE «LA BARRICADE»
Lo drame do M. P. Bourget a suscité, ii
y a quelques semaines, de vives et intéressantes
controverses. On a dit quo la Barricade
était uno pièce antisyndicaliste, un
pamphlet contre les ouvriers, un appel à
la répression brutale adressé par l'auteur
au monde patronal. M. P. Bourget vient da
répondre' S ces critiques dans une conférence
dont toute. la presse a parlé. L'éminent
académicien a déclaré que> la thèso
qu'on lui. a prêtée n'est pas. la -sienne, on
s'est' mépris sur ses couehlsions et sur s à
doctrine. Ceux qui connaissent- la pensée
doctrine. Ceux qui connaissent- la pensée
de lai P. Bourget ne seront pas surpris do
ces déclarations. Comment l'auteur do
YElape et d'Un Divorce aurait-il préconisé
une solution si barbare de la question sociale
? N'est-il pas un disciple d© l'illustre
La Play et le parti royaliste n'a-t-il pas
l'honneur de le compter parmi ses adhérents
? Or. ni l'école de Le Play, ni les royalistes
no peuvent admettre un seul instant
que pour résoudre la question sociale il
n'existe qu'un moyen : celui qui consiste h
répondre aux réclamations des ouvriers par
des coups de fusil.
Si j'avais à faire ici de îa critique théâtrale,
je pourrais essayer de montrer que
les spectateurs du Vaudeville sont assez
excusables d'avoir méconnu les intentions
de M. P. Bourget,. Qu'il nous suffise de retenir
ceci
: la Barricade n'est pas à proprement
parler une thèse sociale, c'est uno
chronique, un « constat dressé sur place
d'un certain coin de mœurs à une certaine
date ». C'est aussi, a dit M. Bourget, un
tableau clinique. Pour faire cette chronique,
l'auteur est allé chercher ses documents
chez ceux dont il voulait décrire les
mœurs et analyser l'état d'esprit. Il a mis
sua' la scène des personnages très exactement
copiés sur ceux qu'il a rencontres
dans les ateliers d'ébén.isterie, dont il a entendu
les réflexions, dont on lui a conté
l'histoire. Les personnages que nous avons
vus sur la scène, du Vaudeville vivent, parlent,
agissent dans la vie réelle comme sur
les planches du théâtre.
« A défaut d'autres
qualités, dit M. P. Bourget, ma pièce
est impartiale comme une expérience, de laboratoire.
»
Mais on n'empêchera pas les spectateurs
d'un drame ou les lecteurs d'un roman,
après les avoir intéressés par l'exposé de
faits concrets, de chercher à dégager do ces
laits une conclusion, tout au moins une
observation d'ordre général. Si les rapports
entre patrons et ouvriers sont tels que
nous les a montrés M. P. Bourget. quel
est le remède à une situation aussi déplorable
? Il me semble qu'un professeur de
médecine, après avoir l'ait à ses élèves un
tableau clinique, leur indique ensuite le remède
approprié à la maladie qu'il vient
d'étudier, ou on ne s'expliquerait guère
l'utilité de son professorat, M. P. Bourget
se défend d'avoir voulu préconiser une solution.
Dans sa conférence, il a même
laissé entendre qu'il était assez sceptique
sur l'efficacité des diverses solutions proposées.
C'est un fait, dit-il
Bourget. ce n'est pas lui dire
: soyez brutaux.
La défense sociale ne consiste pas à
rendre sauvagement coup pour corrn. à opposer
ia barbarie patronale à la barbarie ouvrière!
Inviter la bourgeoisie à se défendre,
c'est'l'inviter à développer en elle te talent
professionnel, l'intelligence, l'esprit d'initiative,
l'énergie au travail ; c'est lui persuader
qu'elle doit mener une vie privée
respectable, car c'est* une faiblesse pour
une classa qu'on puisse reprocher à quelques-uns
de ses membres leur vie oisive et
des mœurs dégradantes. Etre plus fort enfin,
pour une classe, c'est intéresser ia
classe adverse, malgré elle, à la durée de ce
qui est, par un accroissement constant du
bien-être général que procure une bonne
gestion des affaires publiques et privées.
_
Voilà de telles et fortes pensées. Comme il
est regrettable que M. F Bourget les ait
réservées' pour les auditeurs de sa conférence
et qu'il ne nous ait pas procuré le
plaisir de les applaudir au Vaudeville 1
11 est un autre aspect du problème que
Kl. P. Bourget n'a pas voulu envisager.
Quelle doit être, l'attitude du patron en face
du syndicat? Qu'il le combatte lorsque celui-ci
a décrété la grève et ameuté les ouvrière,
rien n'est plus naturel. Encore uno
fois, ce serait une dérision de demander à
l'industriel d'assister impassible aux violences
des grévistes et do capituler devant
les exigences des meneurs. Mais est-ce à
dire qu'en tous les cas le patron doit être
: opposé à l'exercice du droit syndical ? Tell©
est la question qui domino toutes -les autres
en pareil!© matière. Nous soutenons,
quant à nous, avec les représentants les
plus autorisé*- 'dU" parti royaliste, depuis
M. d'IIaussonvilla jusqu'à M. Ch. Maurras,
depuis M. de la Tour du Pin jusqu'à
M. do Rarnél. que le droit d'association est
légitime aussi bien pour le travail que poulie
capital, plus encore peut-être pour les
ouvriers que pour les patrons
: c'est un
droit naturel, a dit M. lo Comte de Cbambord
; c'est une liberté nécessaire, ajoute
M. le Comté de Paris. Or, si les syndicats
sont à l'heure actuelle entre les mains des
révolutionnaires, n'est-ce pas pour une
large part parce qu'un trop grand nombre
de patrons, en faisant obstacle à l'exercice
do co droit syndical, ont poussé leurs ouvriers
vers les partis extrêmes ?
II serait insensé de persuader au monde
patronal qu'il- doit refuser à ses employés
la faculté de- s'associer et de défendre en
commun leurs intérêts professionnels. Malheureusement,
cette politique n'a eu que
trop d'adeptes au cours des vingt derniô-
, res années. M. Paul Bourget a parfaitement
niôintré qu'il existe 'uns barricade entre patrons
et ouvriers. Maïs cette barricade, patr
quels îioînmes a-t-ell© été. construite 7 Par
les ouvriers seuls ? Ayons le courage do le
reconnaître : de l'autre côté aussi on s'est
employé à apporter
.les matériaux nécessaires
à sa construction.
Il faut être de sa classe, nous dit M. P.
Bourget. Nous n'en disconvenons pas. Mais
c'est rendre service à sa classe que de ne
pas lui dissimuler ses erreurs et ses fautes.
Pourquoi ne pas l'avouer ? La classe bourgeoise
a donné, pendant lo dix-neuvième
siècle, des preuves trop' fréquences de son
égoïsme. Elle a toujours refusé de discuter
avec les ouvriers ; toutes les réformes sociales,
même les plus légitimes, elle en a
été l'adversaire ; la Révolution de 1780
ayant été faite par elle et à son seul profit,
elle veut en garder les avantages ; elle défend
férocement ses privilèges, privilèges
mille fois plus exorbitants que ceux possédés
avant 1789 par les classes qu'elle a-spoliées.
D'autres veulent aujourd'hui leur part
dans les avantages que la bourgeoisie a
été seule jusqu'ici à se partager. Parmi les
réclamations des prolétaires, U en est d'injustes
que nous combattons ; il en est, au
contraire, que nous approuvons et que nous
nous emploierons à faire triompher. Ceux
qui se réclament de la tradition royale ne
pensent pas que tout soit intangible dans
les Institutions bourgeoisies que nous a léguées
la Révolution de 1789.
Henry de LARtCLE.
Le Jugement de Reims
,i,.,3i un / aU î
dit -»> qu'une barricade est
d essee entre les employeurs et les employés,
entre tes bourgeois et les prolétaires.
Lest un devoir pour chacun de nous
de marquer sa place d'un côté ou de l'autre
de la barricade. Il faut être de sa classe
et y rester. Il faut contribuer à défendre
contre
1 armée adverse la position de ses
compagnons de classe. Les ouvriers s'orga-
'
Patrons doivent s'organiser à
forts *î M il 8* d t V€ïlt 1UUer ' «*• 1*9 P^t
nous' do^o , ns *? n , om do a-nseaate qu'on
ricode C'est
ÏSS****?*

LUNDI 28 FÊVFtïER &
_B_B__BMB_ffliM«MajA^^
M
Iinaction aux observations de II. Groussau,
de procéder à uno réglementât ion plus large;
fcela sera tait. .-j ______ . ,„
M Thierry.' — ,1c proteste contre le double- illi tte'i W
Soyons justes et constatons nui Z ^ nt,iam " 5 -
Jours le Stade qui KfvSL* r. est -pas tou-
Jouaint A quatorze hommes, ta si •,*,-,„„...
laissa pas abattre. U iT^v^a'a.f^*^ 86
terrato gttissant. boueus, t% *m ? aMi«^f f lr , un
térlté ne purent sa donner (* ;«
",' 1^ e J s ;'.

e
LUNDI 28 FÉVRIER mit-
US CRÈVES
DANS IA REGION
De notre correspondant particulier î
Chez les mégissiers de Graulhet
Graulhet, 87 février,
i a réunion tenue samedi soir sous la Halle
faut grains, par los mégissiers on grève, fut
r^EUe'ee borna à faire préciser par l'asscmtoléc
los points sur lesquels devaient porter
les pourparlers qui pourraient être repris unies
nourpaneih tim iiuuuaituv iw»"" —
ire le Comité de la grève, le Syndicat patronal s,
S les patrons mégissiers ne taisant pas partie
du Syndicat. , ,. , ' ï
Par un vote il fut décide que la discussion
a
ù intervenir ne reposerait que sur la diminu- »
Son de la journée de travail, le Syndicat ou-
u
prier, malgré le retrait par le Syndicat patronal
des concessions déjà faites, considérant
s
l'augmentation de 0 fr. 25, précédemment ac-
t
cordée sur le salaire journalier de la tenune,
L
comme définitivement acquise. 1
Au nom du comité de ta grève, des repro- \
ches lurent faits aux grévistes sur leur inactivité.
Iles charrois sont faite journellement,
ut à aucun moment, depuis quelques jours, Us
"n'ont été empêchés. C'est ce. qu'on ne voudrait
r
bas. C'est très beau, disent les orateurs, de 1
formuler des revendications, mais il faut les 1
faire aboutir, et ce n'est pas en restant les ;
bras croisés qu'on arrivera à une solution du
Conflit favorable à la classe ouvrière.
c
Les réponses de MM. Chabbal et Arrnen- <
gâtai, que nous avons publiée» dans un de nos
derniers numéros, furent portées à la connais-
i
sance ries grévistes, réponses très imprécises
I
fut-il ajouté, et sur lesquelles des précisions
i
seront demandées à ces deux patrons.
. M. Calvignac donna lecture d'une lettre de »
M. Uarthès contenant un mandat d'une somme
cte huit cents francs, ce qui, ajouta le se- :
e.rétaire permanent, porte à la somme
de
S 67T> francs le montant des sommes adressées
au comité do grève par le Syndicat des ouvriers
délaineurs do Mazamet.
M. Calvignac fit connaître également que
les patrons occupant chez eux des coupeuses
••
de semelles avaient accepté les revendications
formulées par leurs ouvrières, l.a grève, en
ca qui concerne cette catégorie de travailleurs,
est terminée, après un chômage de huit
"jours environ.
M. Calvignac fit part également ft faSsem-
Méo de certaines plaintes qu'il avait reçues
îles ouvrières coupeuses ayant repris le travail,
plaintes relatives à des vexat ions cotiti-
i
miellés dont elles sont, disent-elles, l'objet depuis
leur nouvelle rentrée a l'usine. Si ces
vexations se continuent, dit le secrétaire permanent,
il faudra y mettre ordre. M. Calvignac
se plaignit également que quelques-unes
de ces ouvrières rentraient- à l'atelier avant
. .l'heure. Il ne faut pas, dit-il, que cela contiuue.
et si les conseils qu'on leur donne ce soir
v ne sont pas écoutés, nous verrons ce qu'il
conviendra de faire.
M. Dret mit on garde les grévistes contre les
agissements de certains personnages qui. à.
l'instigation de M. Biétry, sont venus ou doivent
venir à Graulhet pour essayer de former
*vn Syndicat jaune. Il parle notamment d'un
certain M. Régnier, habitant Charleville (Arideiwie?
1
qui, dit-il, est un lieutenant du député
de Brest et dont la prochaine arrivée à
.Graulhet lui est signalée.
Tin terminant, l'assemblée proteste contre
la condamnation d'Hervé qui, estime-i-elle,
est une atteinte portée à la liberté
de" la
presse.
Une des conséquences de la grève
Dernièrement, les commerçants de Graulhet
adressaient à M. le préfet du Tarn une demande
de dégrèvement sur les -patentes, motivéo
par la durée de la grève, qui portait atteinte
à leur commerce.
M. le maire de Graulhet vient d'adresser ii
M. Avérons, président cle la réunion tenue
par MAI. les commerçants, la lettre suivante :
o Monsieur Avérons,
» En présence de votre -demande collective
ds dégrèvement présentée par les petits pa- -
tentables de Graulhet, j'ai l'honneur de vous
communiquer la réponse du directeur des
contributions indirectes :
« Les demandes en remises ou modération
» de la contribution des patentes doivent être
W: » .adressées individuellement par les intéres-
E-» ses, et les contribuables doivent indiqjer
m » sous quel article du rôle ils sont imposés.
» (Loi du 13'juillet 1903, art. 17.)
» Le directeur a pris rengagement, vis-à-vis
|i » de M. le préfet, d'examiner avec la plus |
|v» grandie bienvEiïiS".£2 les demandes qui lui
i
ESa. feront adressées. »
» Eii conséquence, je vous prierai ïï'êT, irtfçm. .
mer les signataires de la pétition, afin de faire
i f le nécessaire pour se conformer aux instruc--
tions qui précèdent.
» Le Maire : JULIEN. *
Les mineurs de Salsigne
Salsigne (Aude), "r février.
Les mineurs et employés divers des mines
de M. Gayet, ingénieur, se sont mis en grève.
Deux manœuvres qui n'étaient pas arrivés
à l'heure avaient été congédiés pour la journée
par un chef de poste. Us allèrent se plaindre
à la mairie et à leur syndicat.
Tous les travailleurs cessèrent alors le travail
et formulèrent
les revendications suivantes
: renvoi d'un chef de poste ; réduction
de la journée du travail à 8 heures
; prix de
la journée pour les mineurs 4 francs au lieu
s de 3 fr. 50
; même salaire, pour les manœuvres
: 1 fr. 75 pour les femmes au lieu de
1 fr. 50.
M. Gayet, qui habite Marseille, a répondu
par un refus à ces diverses réclamations et
g prononcé lo renvoi do cinq ouvriers, los prin-
. cipaux meneurs de l'agitation.
Tels sont les faits qui ont abouti à la grève
générale.
Don Quichotte (Cervantes)
; Œuvres choisies
(Gresset).. ; Œuvres complotes (Villon)
; la
Vie de. Marianne (Marivaux)
; Romans (Nodier)
; 'Mlle de Maupin (Gautier) ; la Jungle de
j
Paris (Rameau) ; Hérille (Bertheroy) : Au
Coeur frais de la forêt (Lemormier) ; Dette de
haine (Ohnet)
; Werther (Goethe) ; Seul (Saintinic)
; les Tribunaux comiques (Moinaux) ;
Indiana (S an cl) ; te Petit Duc (Ilervieu) ; le
Ventre de Paris (Zola)
; l'Immolation (Rosny);
le Crépuscule (Ohnet)
; l'Affaire Dérive (Rosny
jeune)
; la Vague rouge (Rosny aîné) ; le
Trust (Adam).
Commission des fêtes, — On nous prie d'insérer
:
« Les membres de la sous-commission de
publicité sont instamment priés de se rendre
à la réunion qui aura lieu aujourd'hui lundi
23 février, à S heures trois quarts très précises
du soir.
» Ordre du jour : Notices albigeoises (maisons
recommandées, intercalaires, propositions
diverses) ; timbres du pays albigeois ;
pancarte-enseigne ; affiches passe-partout
préparatoires ; correspondance ; questions diverses.
»
met tn deu'd, voudront bien trouver ici
1 expression
très grande de la part que nous prenons
à leur douleur et accepter nos bien vives
et sympathiques condoléances. J- A.
liS GENERAL AGRICOLE =
TARN
Vins blancs. — Mention honorable, M. Belry,
à Sabartarie.
AUDE
. Vins rouges des Corbières.— Médaille d'or •
iM. Pauc, a Boutenae ; médaille d'argent M
Bascou. à Montséret ; médaille de bronze, M
Cbavan.ette, à Tuchon
; mentions honorables
1MM. Lebrou à Ferrais, Laverie apabrezan, Le
Camus à Boutenae.
Vins do Narbonne, plaine
: médaille d'or,
M. Mas, h Cuxac-d'Aude ; mention honorable
M. Guillot. à Rieux-Minarvois.
Vin do Narbonne, montagne
: médaille cTor
M. Fournier. à Lézignan ; médaille d'argent'
M. Gravillon, à Lézignan.
Exposition collective
: diplôme de médaille
d'or, Syndicat agricole de Lézignan.
F.aux-de-vio
: mention honorable, M. Mir,
château de Cheminères, à Castelnaudary.
Espèce ovine
Moutons divisés par races .— Race lauraguaise,
1" prix 2O0 fr., M. Raspaud, à Foix
2", 150 fr. M. Galinier. à Saint-îean-du-Faîga'
(Ariège) ; prix supplémentaire, M. Sarda, à
ÏV'ciraiolles (Ariège).
Fromages
Non cuits et pressés médaille d'or, M. Seconde,
a Rieux : M. Adrien riens * ç-,i,it
^Chély-d'Aubrac (ÀveWon)
Fromages des Pyrénées 'r médaille d'argent
M. Gez, a Maxignao (Maute-Garonne) • M"
Bancausse, a Milhas (Haute-Garonne).
'
Mutualité agricole
rl/ ô i> es dc ", édaiJ!le cl 'or ' Causse régionale
île ££ PλW ole T TUEL , de Tarbos
; *rt»Sw
«ian-fli ruf r a I^1 gl'? n 7 m°dnlo, Caisse rélo^c
? w£ r . éd , u a S rlc «le mutuel de ToumËrt&t^&FtW-
muUiel asricole et
^.cueiie incendie de Lézignan.
CASTRES. — L'état des finances de la ville.
c^
— Nous avons déjà publié un article d'un de
so -
nos confrères, où il était démontré tpie le ,
budget de là ville se soldait par un déficit do
te]
111.Sil fr. 13. Voici ce qu'il ajoute aujourd'hui
pr
sur l'état des finances de la ville :
£ a
« Pour bien établir les responsabilités, il gc
convient tout d'abord de faire remarquer que,
vo
depuis plus de vingt ans, les destinées de la
j^,
ville ont été constamment placées dans les
r _j
mains des radicaux et des francs-maçons. Ces
p_
bloeards sont les seuls artisans et les seuls
responsables du déficit. „ (
«Avec de telles gens, un gaspillage financier
w C
était inévitable, et on va voir de quelle façon
cr
les intérêts des contribuables ont été sacrie
.
fiés.
te
» De nombreux et ruineux procès ont eu
pour résultat do faire payer à la ville des
té
frais énormes et des intérêts considérables.
Si nous avions été administrés pa.r des gens
a(
intelligents, presque tous ces procès auraient
# ,
été évités.
le
» La laïcisation des écoles a eu des eonsénj
quenûes fimestes pour nos finances, et, île
d .
Pins. e.Ue a soulevé de très justes revendications
dont une seule — celle relative à l'école
a
du centre — a coûté plus de 07.000 francs à la
ville.
» En passant, nous signalerons pour mémoire
les nombreuses subventions accordées,
dans un but purement politique, u différentes .5]
associations biocardes,
ainsi que plusieurs f
sommes votées en faveur des grèves qui sè-
mont la ruine dans le pays. *J
» Nous avons eu l'aménagement d'une bour- u
se dite « du travail ! » qui a coûté an moins g
30.000 francs à la ville',' plus une subvention de "
1.500 francs par an. Naturellement, cette créa- »
1 ion ne répondait à aucun besoin. Cette bourse
du travail ne sert qu'à une chose, à des réu- *
nions publiques ou à des bals dont l'éclairage
J
est soldé par les contribuables.
» Comme si toutes ces dépenses .inutiles ne
suffisaient pas, nous avons eu la construction «
d'un théâtre qui a coûté aux finances mimici-
P
pales la jolie somme de 367.133 fr. 30. De plus, J*
ce théâtre, en dehors des subventions que l'on
P
accorde aux troupes, est c-iiaciue jour une 1!
source de dépenses pour la ville. En plus de ,
la somme colossale consacrée à la construc- 11
lions du théâtre, on a. acheté pour le foyer un
tableau qui a coûté, s'il vous plaît, 30.000 fr. ! ï
» A la suite de tels gaspillages et d'un tas i
d'autres qu'il serait trop long d'éoranérer, le i
budget s'est trouvé en mauvaise postiue, et *
c'est à l'aide d'expédients qu'on est parvenu à f:
dissimuler une partie du déficit qui a suivi
toutes les folies administratives de nos radicaux.
,
» Parmi ces expédients, -nous en citerons un *
qui n'est pas ordinaire. C'est le chapitre cle
K
l'éclairage public qui en a été l'objet.
'
»" L'éclairage coûte à la ville 30.000 francs j
environ par an. Or, depuis deux ans au moins
l'administration municipale avait trouvé un
moyen fort simple de payer son éclairage :
elle Infligeait des nmemlets énormes à la
Compagnie du gaz (90.000 francs environ pour .
ces dent ières années) et en recettes ou aux restes
à recouvrer, elle portait le montant de ces
amendes, et en dépenses ou aux restes à 1
paver on portait les gommse dues pour l'é-
'
clairage. Cela faisait la balance. On était
'
ainsi censé avoir payé, et en réalité on ne
pavait rien. Voilà l'expédient.
» La Compagnie du gaz, lasse d'un tel procédé,
fit un procès à la ville
; les tribunaux
décidèrent (v>cmr presque la totalité) que les
amendes ÎVétaient lias .i"«Ufiées et elles furent
annulées jusqu'à concuri'ftiice
SO.ÛOO
s fra-fcs environ. U va donc falloir rembourser
ces 80.000 francs. Pour se tirer de ce mauvais
i
| pas, l'administration, a. dit-on, l'intention de
recourir à un autre expédient que nous eon-
I naissons et dont nous parlerons en temps
utile. »
Trouvaille. — Un portemonnaie contenant
- une petite somme d'argent a été trouvé par
i
M. Philippe Marty, jardinier, côte de Sicardens
; le lui réclamer. .
> Etat civil du 17 au 23 février. -- Naissances :
• Germain, fils de Maître, chemin do Lacaze-
Basse ; Fernand, fils de Bourlanges, avenue
de Lautrec, 14
; Marcel, fils de Albouy, rue
Puziës, 2-4 ; René, fils de Calvairac, rue Cra-
" bié, 4 ; Simone, fille de Meynadier, avenue de
1
Roquecourbe, 63 .; Marie, fille de Caries de :
3
Carbonnière, rue du Consulat, 4.
1 . Décès : Marguerite Fabre, HO ans, veuve
" Boiilssou, avenue cte Navès, 66 ; Jules Moulet,
3 , 65 ans, époux Croux, rue Saint-Jacques, 10 ;
Marie Bès, S Sans, veuve Guibaud. aveame de
i
Navès, 31 ; François Gastou, 62 ans, veuf Pagès,
rue Sœur-Audenet, 40
; Jean Dourlhiès,
23 ans, célibataire, hôpital mixte ; Félix DonadUJe,
27 ans, célibataire, hôpital des malades
; Jeanne Mazel, 13 mois, rue Henri-IV, 20;
Joseph Combeiles, 74 ans, veuf Combelles, à
la Grimai-lie ; Joseph Gaiibert, 67 ans, époux
Sabarthès, avenue d'Hauterive, 7 ; Marguerite
I
Albert, 73 ans, veuve Picarol, rue de l'Hôtel-
[i
do-Ville, 38
; Rosalie Mauriès, 82 ans, veuve
Rodier, rue Roucayrol, -7 ; Paul Guibert, 40
ans, époux Bayourthe, roc Saint-Louis, 25.
, QAILLAC. — Un nouveau canditlat. —- Nous
apprenons que M. Régnier vient d'arriver
dans nos murs et qu'il va poser sa candidature
aux élections législatives prochaines.
11 se présenterait sous les auspioes de l'Al-
*•
liatice républicaine.
g Etat civil du 18au 25 février. — Naissances :
g - Gaston-Antoine Dellard, fils de Georges, pâtissier
,et de Désirée-Jeanne Dézirat, place
„ Tbiers ; Josepii-Lucien Pourcel, fils de Jean,
e'
cultivateur, et de Rosalie-Marie-I.ouise Fort,
aux Fédiès
; Roger-Antiré-Ernest Costosèque,
r
fils de Léon-Ernest-Alphonse, employé à la
['
Compagnie des chemins de fer, et Augusta-
Rosalie-Emille Viaian, à Tessounières.
le Décès : Jean Fabre, 80 ans, propriétaire, au
Mas de Sudre
; Virginie Oastel, née Massour
lier, veuve, 82 ans, à l'hospice ; Joseph Ricard,
69 ans, jardinier, rue du Château-du-
Roi.
Publications cle mariages : Louis-Désiréa-
Adolphe-Théodore Coussen, commis à la Com-
: ; pagn.ie du chemin de fer de l'Ouest algérien,
fa
et Rachel-Omboline-Jeanne Escanecra.bc, 1nsà
tiiutrioo à Sidi-Bel-Abbès, (Algérie) ; Julcs-
Timotliée-Josaph Rey, propriétaire, à Gaillac,
et Jeanne Daudibertière, à Rennes (Rle-et-Vilalnc).
j** IWarché aux grains du 25 février. — Blé,
u " 20 fr.; maïs, 14 50 ; avoine, 11 fr., le tout I'hec-
. tolit-re.
ïj' Prix du pain : pain blanc, 0 fr. 34 le kilo ;
\r, pa in bis, 0 fr. 28.
»ire. — Ouvraileureux
petit
i'ouu
, l'image
**
L
fl0-u~ u^««*^«f P«P«Ialre. - Ouvra-
OdvV --lf, d ,F, Conom . ie P 0l ' tI(IW (LevassemV j
Homère)
; a Question des .Société?
*>nsop f' 1 (Domergue) don de l'auteur : i\ Q .
*terr?i Cr , llS0e (Foe) Pa-ul et Virginie (Sa nt-
'. (^OT la \' T HV e (Co0,1fir, ; Irs Boisât "és
"*UR,
. p, • '
la
Uame aux Camélias (Dumas
ga^J^angéiiste (Dudeti
: l'Œuvre Nana!
ipS^r ^''^1
' Zola >
: -«cmi d.e La Roche
S^améau) • r, rnois «'le u .1 oiubrellc mauve
-Sumoi...' /r I *' em ?vtis (ftent/.ou!
: ie Mari
w « ll amnoi) j u v'idsc (Lavedau) ;
Caisse d'épargne de Caillac. — Opérations
du 9 au 13 février : versements, 32.589 fr
; rem-
Iwursements. 19.001 fr. 31. Excédent de recette,
12.987 fr. 40.
AMARENS. — Tentative de meurtre, — M.
Loubat, juge d'instruction, a entendu, la semaine
dernière, de nombreux témoins sur la
tentative de meurtre qui eut lieu dernièrement
à Amarens.
Leurs déclarations seraient, insignifiantes.
SALVAGNAC. — Vols. — Au lieu dit « La
Massotte », des maraudeurs se sont introduits
nuitamment dans la propriété de M. Louis
Lauzéral, mécanicien à Salvagnac, et se sont
emparés de f> volailles, dont un coq. Pour perpétrer
leur larcin, ils ont brisé un léger cadenas
fermant la porte du poulailler, ot, à l'aide
d'un liteau qu'ils ont engagé entre ie mur et
la porte, ils ont exercé une légère pression
et. l'huis a cédé facilement.
Dans un hangar attenant à l'habitation de
M. Firmin Jany, propriétaire au lieu dit « la
Rivière
>•. commune de Salvagnac, dans la
même nuit, un vol cle deux lapins a été égale-
.ment commis.
De simples loquets on bois fermaient
1M
barrages dos petites écuries où étaient enfermés
les rongeurs.
GRAULHET. — Nécrologie. — Nous apprenons
le décès, à l'âge de 99 uns. de &} u ,-,
veuve Bonnet, survenu hier, à Granlhe!
Nos excellents amis, MM. Pierre et Gaston
( auseô, do Lautrec. M. Raoul Bonnet, petits-
Clis de la, défunte, et tous ceux que cette mort
Confédération Générale des Vignerons
darl
Voici la lettre ouverte adressée à M. Bolo, L <
créateur et délégué général à vie de la Croix- > *
Blanche do Genève, à l'occasion de 'la constitution
de la Fédération dont il est question
dans nos dépêches ;
vea;
a -Monsieur, . tim
» Au nom d'un groupe important de Sociétés sou
ou Industries agricoles, dont vous trouverez
Li
ci-contre rémunération, nous avons l'honneur y \ }
de vous exposer ce qui suit :
con
» Certaines décisions du Congrès cle Paris pro
ont ému tous ceux qui, parmi les producteurs, en ;
sont résolus ù défendre les principes de la (
pureté des produits agricoles ou industriels.
g*fc
» Ils ont reconnu avec nous que la cause g
essentielle de quelques résolutions très regrettables
du récent Congrès provenait sans con- .v
teste de l'abstention de trop nombreuses So- ;
ciétés représentant les producteurs et les con-
Si
sommateurs.
soci
» Il est donc urgent de provoquer immedia- &
tentent le groupement de toutes les forces
Ue
productrices et industrielles, ainsi que les or-
e-i
ganisations cle consommateurs autour dune «u -
association comme la Croix-Blanche cle Gènevo
qui, — en dehors de tout intérêt partteu- 16
lariste, — est la plus belle œuvre de solida- ^
rite sociale et humanitaire, et de défense de
5^
l'hygiène publique. . M
» Votre haute situation de creatieur et dele- JM
gué généraa de la Croix-Blauche de Genève ^
vous donne toute l'autorité nécessaire pour N -
créer la Fédération dâs Sociétés intéressées,
&
et diriger par la suite le mouvement qui résultera
de cette création.
J
» Nous vous demandons, en conséquence, de w
rédiger les statuts provisoires de la Fédéra-
sou
tion, des les adresser à chacune des Sociétés
^
adhérentes, et même à celles qui n'ont pas
()KÏ ,
encore adhéré, et de convoquer, dés que vous
L h
le jugerez utile, les adhérents dans une réu-
upu
nion générale pour la constitution définitive
,J<
dé la Fédération.
mJ,
» Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de ïï
a profonde considération.
D
B Le Président do la C. G. V.,
g
» FLiUiOUL. » . A
CÂ île A3 SON NE. — Conseil municipal. — ?-
Séance ordinaire du 25 février. — Le conseil ^
décide la création d'une école d'horticulture
f E
à Carcassonne, et charge l'administration de S é\
faire les démarches nécessaires afin que la
s
propriété do Charlemagne, qui fait partie de
du
la tnense épiscopale — volée par l'Etat â ses m
légitimes propriétaires — soit attribuée a la Pj
ville à cet effet.
,\ a
On régularise diverses dépenses concernant
mi
les écoles maternelles, les garderies d'enfants,
tra
l'entretien du théâtre, des édifices commu-
an
natix, des chemins ruraux, etc.
i
L'administrateur est autorisé à conclure un
bail de trois ans avec Mme veuve Rousseau
pour la location d'un immeuble situé rue de .
ta Préfecture, au prix annuel cle 050 francs, -
nour servir de logement au Conseil des l'rud' J|
hommes.
coj
Est autorisée la vente d'un arbre mort, bou- 1
levArd du Musée.
Est décidée l'ouverture d'un concours en-
^1
tre les industriels électriciens de la ville pour
au
l'éclairage cle la salle des fêtes do la mairie. %i
La dépense totale no devra pas dépasser 1.000
tip
francs. On installera quatre plafonniers et un
grand lustre. Le concours sera clos le 15 mars.
Yt)
Vingt jours sont accordés pour l'exécution.
Le conseil détermine la mise à prix dé divers
immeubles communaux que la ville a
re
l'intention d'aliéner : maison de fontainier, a-
Gramd'Rue
; octroi des Quatre-Chemins, route
de Lirnoux, ancien octroi, allée diêna ; •
marché aux bestiaux, ancienne caserne Sain-
Je
te-Marie. Les personnes qui voudraient parti-
M
ciper à l'adjudication peuvent prendre connaissance
du cailler des charges dans les bu-
&
reaux de la mairie . ^
On mettra en adjudication la fourniture des
balais des services municipaux, pour la som- 81
me de 750 francs, ainsi que celle clos objets cle
quincaillerie, ap-pareils et accessoires de i
; chauffage,outils et instruments agraires né- -
;
cessaires aux divers services de la ville. «
[ On rendra une somme de cent francs a un ci
imprésario qui ne peut 'donner sa reprôsen-
. , tation au théâtre municipal le 8 mars, jour *
' fixé pour la représentation de gala aù" profit j
: des inondés. j,
\ "Le conseil vote une somme cle 291 fr. 95 pour
j paiement de journées arriérées aux canton- &
. J uisrs des promenades et squares. I;
; On vôtîï-asè Jrwlemnité cle 100 francs en fa- f
l : veur de Mlle Faëss, viètiaifl. l'année dernière J
' d'une chute occasionnée pojMTÏîe plaque tt'ê- 1
gout mal assujettie.
j
3
La pension de retraite dc l'agent de police 1
Monginé, qui a atteint la limite d'âge, est li- 1
1
quidée à la somme de 515 francs.
'
" Trois professeurs de l'école de musique sont !
. autorisés à continuer leurs versements d ia ]
caisse de retraites.
On paiera de suite aurocevour municipal la : 1
somme de 500 francs, inscrite au budget pri- ;
e mitif de 1910 pour ses frais de bureau, -qui se 1
e montent à 1.820 francs. Le complément sera i
L- porté au ubdget additionnel.
;
e M. le directeur des postes propose une dis- 1
e. tribution supplémentaire à neuf Heures du'
matin, à condition que les imprimés ne see
ront pas distribués à celle de 7 heures du ,
t, matin. Cette distribution retardera d'une de-
; mi-heure celle de midi et demi et exigera quele
ques facteurs de plus. Avis favorable est
1- donné.
5, M. Demuié demande des persiennes pour la
)- halle aux bouchers, côté Nord. Adopté.
1- Sur la demande du môme conseiller, l'ari-
0; ministration fera les démarches auprès des
à
services intéressés pour obtenir la mise en état
x
du chemin qui contourne le .cimetière Samtte
Vincent, au-dessus de la gare, et de celui qui
il-
longe la rive gauche du canal, entre le Pont
re
de la Paix et le Pont lïéna.
10 Sur la proposition de M. Sarcos, la nouvelle
rue qui vient d'être ouverte par la Société des
ls
habitat ions à bon marché, derrière l'Ecole nor-
»r maie des garçons, s'appellera rue du T-'oyera
.
Carcassonnais.
M. Bourdel demande où en est la question
j. de 800.000 francs destinés à payer les dettes
de l'administration Sauzôde. M. le maire rc-
, . pond que quelques litiges restent encore à solutionner.
f- On vote 10 francs pour le monument qui
cb
doit être élevé à AmpôTe, ù Lyon.
r !>
La ville vendra l'ancienne caserne cte gen-
«. darmerie, au prix de 5 francs le mètre carré
'e, au Foyer-Carcassonnais, représentant îa Sold
oiété privée qui veut doter la ville dc bainsta_
douches, et qui a reçu à cet effet une somme
de 10.000 francs sur les fonds du pari muau
tuel.
*" Comme le pri xde 5 francs le mètre carré
«J'
n'est que la moitié de la valeur réelle ,1a ville
U1 -
exigera de la Société les bains à moitié prix
soit à 10 centimes, pour tous les entants des
re'
écoles.
m- A son tour, le Foyer fera une vente-location
1
a la Société des bains-douches moyennant un
os- capital amortissable en 25 ans. Le conseil '
es-
émet un vote forme sur ce projet,
ac,
Les infirmiers des hospices ont adressé â
vc-
la municipalité une lettre collective dans laquelle
ils formulent diverses revendications '
île,
Renvoyé à plus tard, les pétitionnaires dépenec-
dant des hospices, qui sont administrés par
une commission spéciale.
[0 ; La séance publique est levée a dix heures et
demie .
011S
En séance secrète, le conseil accorde des ailocations
de secours aux réservistes indigents
;., et approuve la liste d'assistance médicale gralle
' tuile pour 1910.
TSÎ
Les projets de la Compagnie du Midi. — l e
scl
nivellement des terrains formant ie triante
,' la
compris entre le pont d'Artigues au sommet
kjg.
et le pont de la Paix et la gare à la base permettra
d'installer trois voies de debord qui
tes
pourront garer 51 wagons. Ce ne sera pas en-
"'
core suffisant pour assurer le service normal
La
quotidien, le trafic ayant triplé dans la péotij
toutes les Sociétés du département, alltliées
ou non, sont appelées à participer.
Les questions de l'assurance au décès et la
réalisation pratique du Pont mutualiste caractérisent
la marche progressive de la mutualité
dans l'Aude. Tous les mutualistes
voudront
se familiariser avec ces nouveaux problèmes
pour les faire connaître et adopter
dans leurs Sociétés respectives.
La. commission d'organisation de la fête mutualiste
ne néglige rien pour que cette journée
soit bien remplie et laisse dans l'esprit
de tous le meilleur souvenir. U faut que le 13
.mars soit une nouvelle date, marque un nouveau
progrès
; que la manifestation des sen-,
timonts d'union, cle fraternité, de solidarité
soit aussi imposante que les précédentes.
La mutualité marche
u. grands i>as dans
l'Aude. Le 13 mars, elle
montrera qu'cllo a
conscience de sa force, qu'elle est avide de
progrès, que son mol d'ordre est
: a Toujours
en avant ,nour la paix, pour le bien. »
Nous publierons le programme dc ce Congrès
dans un prochain numéro.
Société d'études scientifiques de l'Aude. —
Dans sa séance du 20 février courant, la Société
a arrêté comme suit le programme des
excursions pour l'année 1910 :
;22 mars-4 avril. — Venise et Florence (avec la
Société de Braiers).
98 mars (lundi de racines). — Mines de mispicfcel
de VillaKlomnel.
e-J avril. — Ulvnzsuc, Cesseras, Grotte de Minerve
on de 'la Coqulile. -
16-16 mai. Gorges du Tarn (avec la Société de
Bezieirs).
10 mai (lundi de la Pentecôte!. — NarUonne, Ue
Saiirte-Liwie, l^nouvelite.
5 juin. — Mas-Oabawtès, Cascade de Cupservlès.
130 juin. — Alet, Orotte do I.avaàettc. SUSalvalre.
lâ-W juillet. — Uaute vallée Ue l'Aude, l»ic de
Hacines.
31 juHâet. — lîeu.ry, plage de Saint-Pierre, l.a mer.
Nous donnons- ci-dessous Je programme général
die l'excursion a Venise et à HUMIWDO.
Police de3 cafés. — Procès-verbal a ete dressé
contre un limonadier du boulevard de l.i
Liberté qui avait des clients dans son établis
sèment à deux heures trois quarts du ma
tin.
Capture de chiens. - Quinze chiens errants,
dépourvus de collier et de plaque, ont cle mis
en fourrière.
Trouvailles. — Un trousseau dc clés, un rar
net de chanteur ambulant ont été déposés au
' , °M U ''Ponsonnet, Ecole de commerce, a trouvé
un fichu.
CHARBONS, Cokes, prix de l'usine, ovoule.-,,
anthracites, chez M. Germain Ilyspa, rue 1 u-
pleix, 32, entrepôt avenue dc Toulouse, l.-
Maison nouvellement créée. Prix avantageux
Les commandes sont reçues au Kiosque ac ni
.place de l'IIôtel-de-Viile.
M, FALLIÈRES A BELFOI 1
Paris, 2S février.
Une dépêche de Balfort à l'Agence Havj*a
dit qu'au cours d'une visite quils ont faite
au président de la République, M. PliiSn.pe
Herger, sénateur, et M. Charles Schneider,
député du Haut-lUiin, ont vivement insisté
auprès de M. Fall-ières pour qu'il s'arrêtât à
Bel fort à l'ei'ioque du voyage qu'il doit faire
cette année en Franche-Comté et on Suisse.
La dépêche ne dit point la réponse qu'a
faite M. Fallières.
rROGR.CMJIK
Gr..N"KR.U
Mardi 02 mats 1910. — Départ de Cette à C h. 43
soir. — Cilian-gemeut de train a Tairascon (arrêt de
8 11- 3i à W li. 36).
Sferoreili 23 mare. — VinUmtlle, de 8 h. 8 matin
(.heure fraiHiaise) à il Lonres llieura italieinine) :
1 li. 57 d'arrêt. Uéjeuwr de roule. — A % h. 50 du
saii. arrivés à Gênes.
Jeudi %\ mais. — Départ ds Génies a S li. 15 du
matin. — A li U. $6 du matin, arrivée ft Milan.
Vendredi 85 .mars. — 'Départ h. 45 du soir, arrivée a Venise.
Du samedi s» au mardi matin 29 mars. —- Séjour
à. Venise.
Mardi 20 mars. — Dé-part de Vemise ft 0 éetuas du
malin. — Anï -ti Bologne cte lu lic-ii'es du. matin à
2, li. 15 du soir : Visite de la viiie. — A 7 II. 15 du
soir, arrivée ft Florence.
Du mercredi so mars au samedi matin î avril. —
Séjour à Florence.
Samedi 2 avjiil. — Départ de Florence à G h. 55
du:matini. — Arrêt à Pise de 9 Keures 3 à 2 U. 12
au f oir. Visite de la ville. — A li li. 30 du soir, arrivé»
ù Gênas.
•
Dimamclie '3 avril. — Départ de Gènes à U h. 36
du matin (après avoir déjeuné nu buffet). — VinlimllJe.:
de 4 U.
M) (heure ttaBwBne) à 4 h. 25 (ueure
française)
: i h. 10 d'arrêt. — A 5 h. 58 du soir,
arrivée ft Nice.
-.LWitKli A avril. — Départ cte Nice ft 6 *. 5f> du
niatidi. — Déjeuner en route (stationnement ft Mareaiikle
de il li. 24 à 11 tx. 52). _ Changement de train
a; 't'arascon. — A 5 h. as du soir, arrivée à Cette.
| : Conditions (lu voyage
A. — Le coût de la cotisation, fixé ft 270 francs,
couMWnd :
1* Le transport en chemin 4e fer. seconde classe,
de Cette à .ventes et de Veniso à Cette:
2' Les frais d'hôtels (déjeuner de mitil. dtn« da
soir, eliamhre et service), du jnercredii .soit' «t mars
au iuiiKii matin 4 avril; -
Ï3 !
Le transpopt des bagages entre les gares et les
l^Mels et vive-versd;
VI Les pouTboires donnés aux hôtels et dans les
vfeites des villes;
5* Le salaire des guides:
i!. — Toutes les autres dépenses sont 6 la charge
des exctirsloiinist'.'s
: par exemple, les frais des deux
repas on (route prévus dans ie programme, c'està-dire
le déjeuner du 83 mars et celuLi du 4 avril.
i C. — La liste d'inïcrlptiiBi sera close le 2 mars,
îlies demandes d'inscription sont reçues dès mai.atewuvt,
au secrétariat ouvert tons tes jouis cle dix
lieures à onze lieures et demie du -matin, hôtel du
Muséum. Béziecs.
. Lo paiement de la cotisaition devra être fait avaat
lé 2 mars. —- En cas dé désistement, la société j«mijonirsera
la .totalité de la somme versée.
'• D. — Avis essentiel. — La participation ft l'excursion
implique adhésion formelle :
1* Au règlement général de nos excursions;
3* Aux conditions «i-dessus établies paragraphes
4, 1! et C;
- 3^ -Aux instructiions particulières qui seront envoyées
aux adhérents avant le jour cle «Hépart et a
celles -qui seront données en cours de voyage.
N. B. — L'iieure ûês chemins de fer italiens
avaiice de 55 minutes sur l'heure de I'aris.
11411 programme délaUlé du séjouf A VeiUse et à
Ftoreitco sera intérieurement remis
a chaque
louriste.
Plusieurs perscvnnes ayant demandé, j>oar diverses
«aiisoBÇ. à ne taire partie de l'excursion cju'en
Italie, il a été décitlé que le coût de la cotisation
serait réduit à 230 francs pour les touristes qui re
joindraient la caravane ft VintlmiUe (aller) et la
quitteraient Vlntimlile (au retour':.
CAUNES-MINERVOIS. — Vivent les Anciens
!!! — Les anciens élèves des Frères si.
sont réisnis, jeudi dernier, clans une clos sainsdc
l'école libre, mise {•racieusenie.rit à leur disposition
par M. Bro, notre sympathique duce- (
tC Le but de la réunion était dc constituer une
j
société théâtrale. . .
Après la formation du bureau, AI. »»ecre- ]
taire a recueiMi les adhésions, qui s élèvent,
•'ZufrSttons^Vivem.ent la confusion qtii
I
s'est produite au sujet de la date do a fcttés. Oit
cote
: lie cristallisaittan, î« dflgré, de 60 ft 70 centimes;
ite acidité totale, do 84 ft 87 centimes; tartres,
Beitan rendement, de
UO centimes a i franc lo
degré-, tartre crème 99 %, ft 157 Irancs; 95 %,
131 fraffl.es.
Sfatièrea premières pour l'agriculture. — On cote :
sur wagons Bordeaiux en sacs. Engrais phosphatés ;
poudre d'os verts, ts ft 20 % d'acide phuspl.'oraïun
et 3 10 % d'azote organique, 10 tr. 50; noir animai.
18 ft 20 % d'acide phosnouarUruc et i 50 % d'azote.
S francs; phosphates lutlurols, 55/60 % de phosphate.
5 tr. 50; scories de déphosphoralion, 12 %. 0 fraies ;
scories, ts %, 5 fr. 50; phosphates précipités, l'unité.
4S centimes.
Engrais polasslcjues. — Sulfate de potasse, 48 4
50 % de potasse, 25 fr. 50; chlorure de potassium
48 ft 50 % de potasse,

' LUNDI 28 FEVRIER 10id
Bulletin Financier
REVUE FINANCIERE
Paris, 26 février.
considérées dans leur ensemble, les dispositions
dont le marché de Paris a fait preuve
toute la semaine ont encore été des plus satisfaisantes.
., ..
En l'absence même d indications susceptibtes
do stimuler ou mémo d'entretenir son
activité spéculative, notre place trouve dans
l'abondance persistante do ses disponibilités
en quête d'emploi un tel élément do résistance
eue la baisse semble ne pas pouvoir
faire sentir son influence sur elle, aussi dans
nombre de compartiments enregistre-t-on des
'avances intéressantes. * -
Ce n'est d'ailleurs pas te cas pour les fonds
d'Etats. De ce côté, c'est le calme absolu qui
prédomine ; à vrai dire, au niveau actuellement
atteint, les cours n'y sont guère attrayants
pour les capitaux et l'on conçoit que
oeux-ei aiment mieux se diriger sur les bonnes
valeurs industrielles où même, comme
c'est précisément le cas depuis quelques
Jours, sua - les achats dc chemins de fer français.
Pour en venir aux groupes qui se sont montrés
relativement actifs, signalons ceux de la
traction, des industrielles russes et surtout
les vaieurs pétrolières. Dans le compartiment
de la traction, on sait qu'un découvert
s'était formé sur certaines valeurs à la suite
des inondations ; l'approche de la liquidation,
ainsi que des informations plus favorables
concernant les conséquences du désastre
sur les entreprises atteintes, ont engagé les
vendeurs à se racheter, au moins en partie.
Pur les industrielles russes, la hausse, que
des réalisations de bénéfices ont d'ailleurs
réduites en fin de semaine, doit être attribuée
ù l'espérance qu'on- a de voir les différentes
sociétés métallurgiques
' bénéficier, dans un
avenir prochain, des commandes de l'Etat,
d'où mie recrudescence d'activité dans les
îiverses branches de l'industrie. 11 serait cependant
prématuré d'en escompter d'ores et
dû''à les résultats possibles.
'Enfin,
les valeurs pétroliîères ont dû à
l'effervescence qu'eBe's manifestent en ce moment
à Lon-dres de se voir activement traitées
sur notre place. "' •
Le naphte, le pétrole et leurs suecédannés
voient leurs emplois industriels s'étendre chaque
jour et la récente décision de l'amirauté
anglaise d'employer l'huilé minérale comme
combustible à bord des navires de guerre est
une nouvelle preuve de îa faveur qui s'attache
à ce produit. En faisant la part du temps
qu'il faudra pour y adapter les outillages actuels,
il n'en est pas moins vrai qu'il y a là
une indication dont la spéculation ne pouvait
manquer de tenir compte.
NEW-YOEK
La maison Simonet et C" nous communique
les renseignements suivants sur le marché
américain :
Coupée par un jour do clôture, mardi dernier,
pour l'anniversaire de Washington, la
semaine qui vient de s'écouler a été caractérisée
par î'ôtroitesse de ses transactions, presqu'entièrement
restreintes aux seuls professionnels.
Il semble cependant que l'on commence 5.
envisager îa fln.de cette période d'accalmie ;
l'industrie do l'acier, dont les développements
sont toujours suivis comme reflétant la tendance
générale des affaires aux Etats-Unis,
accuse une amélioration -notable depuis le
milieu de ce mois, et l'on se plaît a. entrevoir
une reprise sérieuse dans les commandos
pour le printemps prochain.
L'argent à vue se maintient abondant dans
les cours de 2 7,8 à 3 %.
Les recottes des chemins de fer maintiennent
leur avance .principalement dans l'Est,
les réseaux de l'Ouest ayant à subir l'effet
d'un hiver très rigoureux, qui a augmenté
leurs frais d'exploitation.
Lo marché du cuivre n'a pas accusé de
grandes variations, l'augmentation des stocks
à Londres ayant justifié l'impression que de
grosses quantités de métal avaient étô transférées
des Etats-Unis.
Londres clôture hier a £ 59 5/8 la tonne au
comptant, contre £ 59 3/8 vendredi dernier, et
New-York à 13 cents la livre contre 12 15/10 en
meilleure tendance hier sur le bruit d'une
vente de 30,000,000 de livres.
Le coton est en reprise sua' les bas cours
enregistrés mercredi, après les deux jours de
chômage que s'était accordés le
« Cotton Exchange
».
: v
Voici les variations des cours du 19 au 25
sur quelques valeurs les plus actives :
Atchinsott, 115 3/1 contre 116 i
; New-York
Central, 121 ï contre 121 3/8 ; Pennsyivania,
133 5/8, contre 133 3/4 ; Southern Pacific, 120
3/8 contre 12-6 i ; Union Pacific, 187 3/4 contre
188 ; Amalgamatetl, 77 contre 76 3/4 ; Général
Electric, 155, contre 154 § ; U. S. Stéel Corporation,
81 3,8 contre 80 à ; Utah Copper, sans
changeaient à 50 fr.
FONDS D'ËIAT3
n y a eu très peu d'affaires cette semaine
dans ce compartiment, la spéculation estimant
que les cours actuellement cotés sont
trop élevés pour justifier, pour le moment du
moins, une nouvelle étape de hausse, et le
comptent ayant plutôt ralenti ses achats.
Notre 3 % a été assez .irrégulier, et, apr&s
quelques velléités de réprise, termine la semaine
en perte de 0 13 à 98 72.
Parmi les fonds russes, seul, le Consolidé
bénéficie d'une légère avance en clôture.
Quant aux -autres séries, . elles se tassent
quelque peu. Le. Serbe fléchit: aussi de quelques
centimes de même que le Turc légèrement
influencé par les escarmouches des frontières
entre quc-lmies postes turcs et bulgare».
Par contre, l'Extérieure Espagnole, en dépit
de l'instabilité .du nouveau gouvernement, se
montre.plus résistante. Les Fonds Brésiliens
ont subi quelques réalisations.
Les obligations- .6 % or de la Municipality of
Para Improveménts limited {société pour l'amélioration
de la ville de Para) se négocient
à 473 et 174. L'acceptation de l'Etat de Para de
percevoir' la taxe spéciale dont le produit garantit
le service de l'intérêt ët de l'amortissement
de ces obligations, constitue, pour ces
titres, une garantie dë premier ordre.
-'•<
.. BANQUES
Lu Banque do Franco fléchit un peu celte
semaine - son dernier bilan accuse une certaine
augmentation tant de l'encaisse or que
do rencaisse argent.
Les autres, établissements do crédit, un peu
lourds au début, se ressaisissent par la suite
mais ne terminent pas au plus haut, quelques
réalisations ayant arrêté leurs progrès en fin
de semaine,,
La Banque do Paris no gagne que quelques
points sur la précédente clôture, tandis que
le Lyonnais perd même une légère fraction
La Banque Française n'a guère varié d'une
semaine à l'autre, Seule, l'Union Parisienne
accuse une plus-value assez sensible
Parmi les banques étrangères, la Banque Ottomane
est plutôt délaissée et la Nationale
du Mexique, bien quo demeurant toujours
une des_ favorites de la spéculation, subit un
temps u arret.très naturel au demeurant dans
• son mouvement de hausse.
iLes résultats satisfaisants obtenus à la suite
de l'accord intervenu entre le Crédit Foncier
d'Algérie et de Tunisie et la maison Renscfthausen,
de Tanger, pour l'exécution de travaux
publies au Maroc, ont inspiré aux intéressés
l'idée de grouper en une société les
divers éléments financiers et industriels inttressés
dans les affaires marocaines.
Cette société vient d'être constituée à Paris
le 17 février avec 1m caractère absolument international,
sous le nom dc Société Marocaine
de Travaux Publics. Le capital initial
de 2 millions dc francs a été réparti à concurréneo
de 50 % à la France, 30 % à l'Allemagne,
et 20 % aux autres nationalités, parmi lesquelles
l'Angleterre et l'Espagne occupent évidemment
la place prépondérante que comporte
leur situation particulière.
In, Banque Franco-Américaine, toujours recherchée,
s'est avancée à 527. Il semble bien
d'ailleurs crue ce titre n'a pas épuisé toute la
marge de hausse qu'il comporte, étant donné
la faveur justifiée d'ailleurs qui s'attache en
ce moment aux Etablissements de Crédit. L'activité
dont fait preuve la Banque Franco-Américaine,
qui tout récemment encore s'est occupée
de rémission d'obligations Asti-Chivasso,
se traduira, certainement en fin d'exercice par
un accroissement très appréciable des bénéfices.
. iKASsronis
Malgré une légère moins-value, dans les recettes,
du 1" janvier au 4 février 1910 qui accusent
une diminution de 583.000 francs par
rapport à la période correspondante de 1909,
les titres de nos grandes Compagnies de chemins
' de fer sont très fermes. Entre autres,
le Nord gagne près d'une quarantaine de
francs.
Les actions des chemins algériens sont demeurées
à lieu près slationnaires.
Dans le groupe étranger, les Chemins autrichiens
se tiennent aux environs de leur cours
de huitaine
; Lombards également calmes.
Les Méridionaux italiens sont formes. Les
Chemins espagnols réalisés au début de la
semaine, regagnent par la suite le terrain
perdu, puis terminent calmes.- >
t
. Lès négociations ont été très- suivies sur les
obligations 5 % de la Compagnie Générale de
Pérnambuco, qui, comme on. le sait, donnent,
un revenu de 25-francs par an, payé par semestre,
en janvier et juillet, sans impôts brésiliens
ou français ; elles sont remboursables
à 500 francs, soit avec une prime d'environ
40#rancs sur lo cours actuel de 458 francs. -
Le cours de 426 francs auquel se traitent les
obligations 5 1/2 % du Chemin dë fer Grand
Nord Central de Colombie, fait ressortir le
taux de ce placement à plus de 6 %.
Bons achats en obligations de première hypothèque
du Chemin de fer de là Côte Orientale
de l'Uruguay entre 460 et 462 francs.
Les recettes nettes du Chemin de fer de
Saint-Louis à San-Franeisco sont en progression
constante, ce qui démontre la prospérité
de l'entreprise et ajoute à la sécurité et à
l'attrait des obligations déjà parfaitement garanties
et dont le revenu, au cours actuel,
ressort à près de 5 - . - •
Au compartiment de la traction, le Métropolitain
regagne une bonne partie du terrain
perdu. On dit que la reprise totale de l'exploitation
pourrait avoir lieu dans les premiers
jours de mars. Le Nord-Sud s'est également
raffermi, non seulement avec -l'appui constant
des établissements de crédit, mais aussi par
les achats du découvert.
La Thomson-Houston se montre très résistante,
malgré quelques réalisations de*bénéfices.
La Thomson Hellénique est toujours
fermement tenue A 112.
On télégraphie d'Athènes que la Compagnie
Hellénique d'Electricité vient de fixer à 5 35
le dividende pour l'exercice 1909.
L'Omnibus poursuit son mouvement de
hausse - les recettes de la 7* semaine de 1910
ont été cle 1.228.577 fr. 05 contre 778.756 fr. 45
pour la même semaine de 1909 ; la plus-value
totale depuis le 1" janvier se trouve ainsi
portée A 1.699.000 fr. 55.
L'action de la Mexico Tramways Cy, qui
avait étô compensée à 644 fr*. lors de la dernière
liquidation de quinzaine, termine en hausse
sensible à 071 francs. Nous avons dit combien
la progression des recettes et, simultanément,
la diminution du coefficient d'exploitation,
étaient importantes et indicatives pour
l'avenir
-, à ce même point de vue, il ne faut
pas oublier que la Compagnie no peut être
concurrencée.
Nos grandes Compagnies de navigation ont
eu un marché peu animé, mais l'allure générale
des cours s'est légèrement raffermio. La
Générale Transatlantique est plus résistante ;
les dispositions sont toujours satisfaisante
sur les Chargeurs Réunis et les Messageries
Maritimes s'améliorent quelque peu.
Les valeurs de Suez ont étô assez agitées
pendant ces dernières séances. Du 1" Janvier
au 20 février, les recettes se chiffrent par
19.070.000 francs contro 16.010.000 francs en
1909 et 15.090.000 francs on 1908.
Les obligations 5 % du Port de Bahia, sous
l'influence de nombreuses demandes, ont progressé
à 478 francs.
MÉTALLURGIE — CHARBONNAGES
Le groupe des valeurs métallurgiques conserve
l'avance acquise ; on peut même signaler
encore un nouveau progrès sur les litres
du Crcusot et des Aciéries cle Michevillê. La
situation hidustriello est toujours excellente
et la fermeté des produits s'affirme de plus en
plus sur tous les marchés.
Les . valeurs françaises de Charbonnages
n'ont rien perdu de leur précédente fermeté.
Quant au groupe russe, il a conservé cette
semaine les dispositions les olus satisfaisantes.
La Briansk se consolide à 320 ; on assure que
les résultats do l'exercice 1909 auraient étô
assez favorables.
Nouveaux progrès d'Hartmann et surtout de
Malfzoff, qui franchit aisément le cours de
1.000 francs nom- se fixer à 1.014.
Marché plus actif des charbonnages russes,
avec des cours en général très soutenus. .
La Sosnowice regagne à .1.504 une partie
du coupon de 50 francs qu'elle vient de détacher.
. .
L'émission des 12.750 actions privilégiées de
la Socié
d'Industrie Houillère de la Russie
Méridionale s'est effectuée avec un plein succès.
Aussi l'action estampillée so maintientelle
très ferme aux environs du cours de 515
francs, que rend très avantageux le dividende
de 32 francs distribué depuis les doux derniers
exercices et accompagné do fortes dotations
aux réserves d'amortissement.
VALEURS DIVERSES
Parmi- les valeurs d'électricité, les secteurs
parisiens, actuellement moins en fa/retij m>
près des capitaux de pjac-eîfi'îit, ne présentent
PlTquelîe la. régie des tabacs serait la plus favo
plus en général qué de
L'obligation. Roubaisi légères variations.
;rine d'Eclairage de-
Les valeurs.de sucre sont calmes sans changements
appréciables.
Léger progrès des \ r aleurs de Phosphates.
Les Phosphates de Gafsa se relèvent de 3.680
à 3.695.
Les valeurs nitratières ne donnent lieu à
aucune constatation intéressante. Lagunas se
tient à 54 et Lautaro à 227.
Les valeurs de tahaes so négocient à des
cours voisins à ceux pratiqués ..samedi dernier.
Tabacs Ottomans 395 contro 397 ; une
commission gouvernementale a été chargée
par Djavid Bey, ministre des finances, de
rechercher la forme d'exploitation sous la-
Guérison de 3Ima Noch
atteinte de TUBEECÏÏL0S2 FU&MOifAIR3
par le traitement à base d Elixir Dupeyroum
V^sS^^ÈtlS^tWM^W^^i u" Annette NOCH, que reprêsente
la photogravure
ei-contre,
cst n*c à Moulins (Allier), et habite,
WÊSS^SmSÊÊÊS^^KÊÊk 3, i,.:'
tation par les moyens écononliques de la forco
hydraulique assurera à la Société des hïnS.
flees' importants.
c "
MINES D'on.
L'aisance avec laquelle s'est effectuée h
liquidation de Londres a contribué à ramenei
une certaine activité sur le groupement cies
mines d'or. Aussi, malgré quelques réalisations
de fin do semaine, on constate dos plusvalues
de 3 à 3 points sur les valeurs directrices.
La Rand-Mines so retrouve à 329. Goldflelds
à 154 50.
Diamantifères plus calmes : de Beers 4«5 •
J-agorsfôntein 233 ; Territoriales toujours trè»
recherchées
; la Transvaal S'avance à 83 fr-
. Chartcred 47 ; Mossamedès 85 25 ; nous avons
annoncé la semaine dernière qu'un groupe
financier composé d'importantes maisons de
Londres et de Berlin avait pris un intérêt dans
cette affaire.
Au comptant, les mines cle Guinée sont plus
actives ; la Minière de Guinée cote 100 fr ;
Siguiri termine à 143 l'action et 115 la pari
Des informations que la Compagnie de Siguiri
vient do recevoir, il résulte que l'exploitation
de la couche aurifère vient d'être entreprise
avec d'excellents résultats.
Parmi les valeurs mexicaines, les actions
Minas-^edrazzini s'inscrivent à 120 50
; du
. 1" au 12 février les expéditions de minerai
ont été de S 21.000 net.
Les actions de sa filiale Minas Mercedes,
dont nous avons annoncé l'introduction au
prix de 55 francs, se sont avancées à 59.
PlULOUZE et W.ADD1NGION,
fO, rue Lepellelier, à Paris,
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Le gérant : Amédée BE3SO&
31 Feuilleton &a 28 février 1910
F AH
F.-M. WHÏTE
Adaptation tie Pierre LUCUET
CHAPITRE XXXIII
CE QUE VOIT VERA
Avant même que Vera eût recouvré
son sang-froid, un deuxième individu
survint. La jeûna fille guettait avec une
ardeur intense. Si frêle qu'elle fût, elle
n'était nullement effrayée, et décidée à
voir ce qui allait se passer, dût-elle peur
cela courir quelque danger.
Un troisième personnage s'avança
bientôt, qui, dans l'obseurité,
ressemblait
étonnamment ù Tchigorsky. Il portait
des bottes, un vêtement européen et
ne cherchait pas à se cacher. A côté de
lui, un autre personnage encore, vêtu
également d'habits européens.
— Vous dites que c'est là 7 demanda
le premier.
-— Oui, oui, lui fut-il répandu ; c'est à
cet endroit que mon maître, le docteur
Tchigorsky, m'a dit de vous amener, et
voila le signal...
La lumière brilla de nouveau dans le
couloir.
— Je ne suis pas tranquille, murv ,
mura l'étranger 4 le danger est grand.
.— Pas ici, dit vivement l'autre. Personns
ne sait que vous êtes venu.La princesse
ne connaît pas votre présence et le
docteur Tcchigorsky, mon maître, m'a
ordonné de vous chercher jusqu'à ce que
je vous trouve.
— Le docteur Tchigorsky ne m'aurait
pas fait chercher s'il n'y avait eu du danger.
Mais pourquoi ne pas le rencontrer
en plein jour, d'une façon normale ?
L'autre- cracha gravement sur les dalles.
—Le docteur est un grand homme, ditil.
Il sait. Voulez-vous que vos ennemis
soient informés que vous avez vu mon
maître ?... C'est pour l'éviter quo je vous
ai amené la nuit et que nous agissons
ainsi en secret.
Le pins grand des deux hommes murmura
quelque chose qui ressemblait à
un acquiescement.
— - C'est bien, dit-il. Allez chercher votre
maître.
Le domestique salua -et partit dans la
direction de la maison. Il revint en disant
que Tchigorsky était allé l'attendra
dans un petit pavillon, situé un peu plus
loin, sur la terrasse.
Vora sentit son cœur battre à tout rompre.
Il n'existait pas de pavillon sur la
terrasse, mal protégée par uno balustrade
brisée que Rupert Ravenspur devait
toujours fairo réparer. En-dessous, la
vide et la mer.
La jeune fille suivit les deux hommes.
Alors, avec la rapidité de l'éclair, un être
vêtu de blanc sortit de l'ombre et se jeta
sur 1 étranger. En même temps, celui qui
s'était donné comme le serviteur do Tchigorsky
l'attaquait par derrière.
— Misérables ! s'écria l'étranger, en
français, cette fois. Ainsi, je suis trahi t
: Vous allez me jeter par-dessus les falaiï
ses. Impossible de fuir... Aussi bien, j
ï l'angoisse de l'incertitude enlève pour
j
' moi tout attrait à la vie... Cela devait
arriver, mais j'aurai ma revanche, tôt |
ou tard 1 j
L'étranger
haletait. Vora essaya de
i crier : aucun son ne parvint à ses lèvres, j
Elle resta clouée sur place pendant un
j
, temps qui lui sembla interminable et qui
j ne dura pas plus de dix secondes,
j
Peu à peu toute lutte cessa. L'étrange?
! vaincu, dégagea deux longues mains
j nerveuses qui saisirent lo bras de chacun
'' de ses adversaires, puis fit un bond en
arrière... Deux terribles cris emplirent
l'air, suivi d'un rire moqueur, puis le
silence...
Avait-elle réellement vu ï
Avait-elîo
rêvé ?
Vera, privée de sentiment, n'en savait
rien. Quand elle revint à elle, elle s'enfuit
dans la maison, puis dans sa chambre,
ferma la porte et se jeta sur son lit,
pressant ses yeux do ses mains. .
— Combien de temps cela durera-t-il ?
i Combien de temps devrons-nous endurer
ces horreurs ? Oh
I Dieu, n'aurez-vous
i pas pitié de nous ?...
Puis le divin manteau de l'oubli tomba
sur elle.
CHAPITRE XXXIV
EXIT TCHIGORSKY
n fut tacitement convenu entre Geoffrey
et Mario» qu'on ne gagnerait rien à
ranconter à Vera le danger auquel elle
! avait échappé. Ce serait ajouter une tei-
! reur inutile à la vie de la jeune fille.
! Vera, de son côté, s'était décidée à ne
rien dire à la famille des étranges événej
rnenta de la nuit, sauf à Geoffrey et à
* Ralph.
Son air sérieux, sa pâleur furent mis
sous le compte d'un mal de tète.
— Ce n'est rien, une promenade sur la j
falaise me remettra, dit-elle, en lançant
à Geoffrey un regard qu'il comprit immédiatement.
Une fois dehors, ils ne parièrent,
que lorsqu'ils furent hors de vue
de la maison.
— Le docteur Tchigorsky 'est encore
là ? demanda-Wùle ?
— Oui, ma chérie, répondit Geoffrey.
H so cache dans la chambre d'oncle
Ralph. H a des raisons pour agir ainsi,
mais ces raisons doivent rester secrètes.
Je n'aurais pas dû vous dire cela, n'en
parlez à personne.
Vera poussa un soupir de soulagement.
— Je le promets, dit-elle. Et je suis
heureuse. Je croyais avoir assisté à son
assassinat.
Geoffrey sembla stupéfait.
— Comment, vous avez été dans votre
chambre toute la nuit ? s'écria-t-il. Vous
étiez...
Il allait dire anesthésiée, mais il se retint
à temps. Vera lui raconta son histoire
sans autre préambule.
— Je ne prétends- pas comprendre, conclut-elle.
Je vous raconte ce qui est arrivé.
En tout cas, j'ai cru bon de le garder
pour meL Tchigorsky pourra peut-être
résoudre le problème.
— Peut-être, dit Geoffrey. Je le lui raconterai
après le lunch, mais à lui seul.
— Ne ferions-nous pas mieux de ren-
| trer maintenant, dire au revoir ù Mrs
May ? Elle va partir.
Mrs May quitta, en effet, la maison
dans le. courant de la matinée, tout sourires
et 'bénédictions. Elle eut un mot particulièrement
tendre et uno pression de
main pour Geoffrey, à qui elle demanda
tout bas de na pas tarder trop à venir la
voir.
;
— Certainement, répondit Geoffrey,
comptez sur moi.
C'est avec un sentiment de réel soula-
1
g-ement qu'il vit s'éloigner la femme du
: monde, souriante et distinguée, la fana-
| tique princesse orientale.
| Geoffrey se dirigea vers îa chambre de i
j son oncle ; il trouva les deux amis en
i
train de fumer.
— Vous avez des nouvelles, mon jeune !
; ami, dit Tchigorsky. Je vois cela' dans
vos yeux.
— J'ai les plus importantes nouvelles.
Vera a cru assister la nuit dernière à voira
assassinat, Tchigorsky.
— Continuez, dit ce dernier, avec calme
continuez mon ami.
Geoffrey reprit son récit,
suivi a,vec
une attention ardente par ses deux audi-
j
! leurs. S
Et maintenant, pouvez-vous e-xpli
ai dit que deux autres acteurs do la venj
delta étaient arrivés en Angleterre et
i qu'il était nécessaire de les comprendre
- dans notre coup de filet. Cela n'est plus
' nécessaire pour la simple raison eue ces
; deux hommes sont morts, noyés.
| — Voulez-vous dire qu'ils ont péri
: avec cet étranger, la nuit dernière ?
| — Certainement, Un bon et courageux
1 Saa-Çpn dont je ne peux assez déplorer la
mort. Mais il s est bien vengé de ses en-
I
neTOa ? ;T R d est mort ,ils sont morts aussi
— Mais qui était-il, Tchigorsky ?
Z
011 camarad 9 Vosky ; No vous rappelez-vous
pas comment la princesse en
pariait ? Ils l'ont enfin, découvert! l'ont
n'a eu qu'à me nommer et le tour fut
joué.
— Mais pourquoi l'attirer ici ?
— Parce que l'endroit est isolé et q n . lls
voulaient faire à leur maîtresse, la princesse,
une agréable surprise.
— Mais la lumière dans le corridor ï .
— Coïncidence curieuse, c'est moi
vous rechercherez les corps
*, si vous
trouvez tous... _ •on-
— Nous les trouverons tous ! inten' ^
pit Ralph. Ils seront apportés P' re ? JA.
Gull Reef , sur une langue de sable, et"
posés dans îa baie à quatre heures, 1 J; 3
re du flux... Je n'ai pas vécu toute ^
ici ici pour rien... Nous trouverons
corps où je dis.
taise î
—- Nous les apporterons sur la fa.a j -
d-it Geoffrey en frissonnant. .
{rtf f.
—. Vous apporterez Voski, oui, d ] ^-ai
dément Tchigorsky ; mais il vous tm ^
enterrer les deux misérables dans
ble. Ce sera chose facile ; ensune,
empilerez des rochers sur la P| a ££j
le voir «ffi & rete^ que je désirais 1 fr F\ 80
le voir, et tué... Mon prétendu serviteur n^z^^
L'antïmlgraiiia E'VANS Caïeen^g
Lea MmnA IN ESNBV^lE^P>« V^vo^
t f.p SO
Ph" DOMERO UL *___l--^^
rusait.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Soei^te
©t Religieuse
Toulouse, Rue Roquelaine, 25
LE NUI
ÉDITIONS RÉGIONALES
HACTE-GARO.NHK ET BÊrARTEMEKTS LIMITROPHES .... 6 « *• 2Q «r-
I>ÉPARTKMKNTS NON LIMITROPHES y . 43 . 24 .
ÉTRANGER (Union p»U)e) . . . . . . 10 - 20 - de : Vaugirard, dans un petit village
dre. Leur siège et leur jugement étaient
do Dordogne, à Saint-Jean-de-Côle, et l'y
faits. Pourtant, si les instituteurs ne sont faisait tenir — oh ! les contrastes — par un
pas des fonctionnaires: qui donc peut être
: amiable et doux poète que je voudrais nomquaafie
oe ce titre, quel percepteur ou quel
;m,er pour ses vers, mais dont je ne dirai
douanier et même quel pige ?
cependant pas le nom, afin de ne pas lan-
Sans la moindre hésitation, les magis- .eer sur lui, là où il rêve et rime en ce motrats
de M. Briand ont passe par dessus ; nient, la nuée des informateurs déchaînés !
cette ooieetion fondamentale, sans la dis- Saiht-Jean-de-Côte ! Ah tic joli pays 1
enter. Il ne fallait pour rien au monde,
; L

LUNDI 28 FEVRIER 191*-
M. Coulondre.
gcs Ira 'LCliûs est
iisfaction aux observations de M. Gloussa»,
'ie procéder a une réglementation puis large;
j
M TThierry.' — Je proteste contre lo double- i
ment du droit de statistique qui constitue une
cône pour le commerce maritime. »
Les articles 28 et 29 sont adoptés.
Les vendanges fraîches
M. Coulondre. — La circulation des vendantes
fraîches est actuellement bbre dans larrendissement
et dans les cantons limitropiies
sans aucune limitation et elle est Umilee a
dix bectos cn dehors de l'arrondissement.
Avec la nouvelle réglementation, la livraison
immédiate des raisins dans tes gares d'arrivée
ne pourra pas avoir lieu dans les conditions
de rapidité voulues.
D'autre part, la disposition proposée nest
pas de nature à augmenter les recettes de
l'Etat ; ce fait seul suffirait à justifier la disjonction.
(Applaudissements.)
M. Astier. — J'insiste pour le vote de la disposition
insérée dans la loi de finances, parce
que ces expéditions de vendanges servant a la
fabrication des vins de seconde et troisième
cuvée sont une cause d'avilissement des cours
des vins. (Applaudissements.)
Voix nombreuses. — Clôture 1 »
La disjonction de l'article 30 est repoussee ;
Ha suite de la discussion est renvoyée a la
séemee de l'après-midi et la séance est levée à
midi cinq.
Séance dc lavés-midi
La séance est ouverte à 3 Ifcures, sous la
présidence de M. Berteaux, vice-président.
Il y a trente députés en séance ; les tribunes
sont vides.
La Chambre adopte le projet de résolution
rte M. Berry on vue d'accorder des exonérations
de contributions aux victimes des inondations.
On reprend à l'article 30 la discussion de la
loi de nuances.
M. Bincler. — L'adoption de cet article est
nécessaire pour protéger les viticulteurs contre
les fraudeurs.
M. Lasies. — La vendange fraîche est l'ennemie
de la viticulture ; on fait avec des mixtures
un produit qui nuit aux véritables vins.
Vois- nombreuses. — La clôture. »
M. Aldy a la parole contre la clôture.
M. Aldy. — Loin d'être excessif, l'article 30
est insuffisant, tant est considérable t'ertsem-
Me des fraudes commises au moyen des vendanges
fraîches.
J'ai d'ailleurs l'intention d'adresser à M. le
ministre des finances une question sur la tolérance
dangereuse accordée à la fabrication
et à la venté des piquettes et des {»fapp.es:
M. Cochery. — Je suis à la disposition de
l'orateur, »
L'article 30 est adopté.
M. Pujade. — .Te présente une disposition
MlditionnoHe tendant à appliquer le régime
de l'article 30 aux vendanges introduites en
toute quantité dans une région délimitée par
application de la loi du G août 1908.
M. Doumer. — J'accepte la disposition additionnelle.
»
La disposition additionnelle est adoptée.
M. Chambon. — Je présente l'article additionnel
suivant :
« Pour les transports de vins, cidres et poî- '
rés, effectués du pressoir ou d'un pressoir pu-
«die à leurs caves ou celliers ou de l'une ou
de l'autre de leurs caves dans le canton de récolte
et les cantons limitrophes de celui-ci, les
récoltants sont admis h détacher eux-mêmes
d'un registre à souches mis à leur disposition
et contrôlé par les agents de la Régie, des
îaissar-passer dont le coût est fixé à 10 centimes.
» Les petites quantités transportées à, bras
ou à. dos d'homme circuleront librement.
» Est abrogé le paragraphe 2 de l'article 2
de la loi du 29 décembre 1900. »
M. Cochery. — Je demande le renvoi de l'amendement
au moment, de la discussion des
-conclusions de la commission d'enquête sur
la viticulture.
M. Chambon. — ,7'insiste pour, l'adoption dc
mort amendement
M. Doumer. — Je demande la disjonction de
I amendement et son renvoi à la commission
des boissons.
M. Lasies. — Il s'agit d'exonérer du droit le
récoltant.
Voix diverses. — Non ! Non !
M. Lasies. — On finira par rendre la moitié
de la France inhabitable par l'intransigeance
de 1 autre moitié. * (Pures.)
Le scrutin sur l'amendement Chambon donne
lieu a pointage.
Le résultat du pointage sera proclamé ultérieurement.
L'article 31, rédaction proposée par M. Aldy,
ît acceptée par la commission, est adopté.
Le ministre. — Je propose de disjoindre une
disposition additionnelle de M. Couderc ayant
pour objet d'étendre aux associations de détaillants
les exemptions accordées aux coopératives
de consommation et de vente. »
La disposition est disjointe.
M. d'Slissagaray. — Certaines régions de |
grands crus sont menacées par la concur- 1
rence des vins de basse qualité et par ceux I
qui se donnent un faux état civil.
I
La vignette n'a d'utilité que si elle authen- 1
tique les véritables crus
; l'Etat aussi bien que
le commerce des vins y trouveront leur intérêt
; il faut donc, pour que la vignette ait
toute son utilité, qu'elle s'applique aux crus
bien délimités
; c'est pourquoi je la voterai
pour lo Champagne et le Banyuls, mais non
pour les autres crus qui ne sont pas délimites.
(Très bien !) . .
M. Cochery. — Je n'ai pris les dispositions
en discussion que sur les démarches des représentants
du Bordelais et de la Cnampagne.
(Interruptions sur divers bancs.)
M. Piou. — Non, pas du Bordelais tout entier.
M. Bertrand. — Ni de la Champagne.
Le ministre dos finances. — Tous ceux des
régions délimitées. (Exclamations et protestations.)
Il faut protéger les producteurs honnêtes
contre les' entreprises des industriels fraudeurs
; le gouvernement s'est borné à porter
los conclusions de la commission nommée a
cet effet.
Lorsque j'ai institué la vignette, il s'agissait
de réprimer la fraude, de donner plus do sécurité
au consommateur, plus dc bien-être au
producteur. »
L'orateur poursuit péniblement au milieu
d'un tumulte intense.
M. Cochery. — Messieurs, je suis fatigué.
Voix nombreuses. — Nous aussi !
M. Cochery. — Si vous parlez, je ne pourrai
plus continuer.
Cris ironiques. — Parlez ! Parlez ! »
Alais la Chambre devient de plus en plus
agitée.
M. Cochery. — Je reconnais que ce projet
a rencontré certaines résistances ; voilà pourquoi
j'ai renoncé à l'établissement dc la vignette
sauf cn ce qui concerne la Champagne
et le Banyuls.
Mais puisque les représentants de la Cham- 1
pagne eux-mêmes l'abandonnent, jo suis prêt
a y renoncer. • (Mouvement prolongé.)
Cette conclusion soulève les murmures dc la
Chambre qui devient de plus en plus
bruyante.
'
M. Jules Roche. — Il est impossible dc disjoindre
certains articles sur cette question et
de maintenir les autres
: c'est une œuvre de
vivisection impossible
; il v a solidarité entre
tous ces articles, c'est un tout qu'il faut discuter
ou disjoindre entièrement. (Applaudissements.)
'M. Doumer. — .T'accepte la disjonction de
l'ensemble des articles relatifs à cette question.
» (Vifs applaudissements.)
M. Péchadre monte à la tribune ; Il met cinq
minutes avant de pouvoir parler au milieu du
tumulte qui croît de minute en minute.
M. Péchadre. — Je vous supplie, au nom des
viticulteurs de la Champagne, de no lias disjoindre
les articles 32 à 3o
M. Pujade. — Je demande a la Chambre de
ne pas disjoindre les articles 37 et 38 concernant
le vin de Banyuls.
» (Applaudissements
à droite.)
La vignette repoussée
La disjonction des articles 32 à 54 est adoptée.
(Applaudissements sur de nombreux
bancs.)
Le président fait connaître les résultats du
pointage sur la disjonction de la disposition
additionnelle présenté par M. Chambon à l'article
31.
Par 258 voix contre 235, la disjonction est
ordonnée.
La t«devance des mines
IA Chambre revient à.l'article 3 relatif à la
redevance des mines, qui avait été réservé.
M. Doumer. — L'accord a éTê fait avec les
Les députés ont repoussé aujourd'hui sue„-
cess tvement ces suprêmes ressources.
A l'heure actuelle, il ne reste pour ainsi dire
rien du budget dressé par M. Cochery il y. a
six mois.
M. Cochery, qui n'a pas le courage de. donner
sa démission, bien que son budget suit
par terre, en sera réduit à demander plus cle
200 millions a l'emprunt ; c'est le plus clair
résultat dc la législature des Quinze-Mille.
La situation «îoliiîcjue
On assure que les radicaux-socialistes se
préparent ù livrer une première bataille sur
lu. mise ù tordre du jour des projets sur l'enseignement
et une seconde lors de la discussion
de ces projets.
On ajoute que M. Briand n'est pas sans inquiétude
sur ie succès des batailles de demain.
Une première pelure d'orange sera posée
sous les PAS de M. Cochery
: de nombreux
députés demanderont ta suppression de la licence,
ce qui enlèverait encore trente millions
dc ressources au budget
; le gouvernement résistera,
et il se pourrait fort bien qu'il y eût
une majorité contre lui.
Las vignettes
C. Berry. — Je demande la disjonction
irttcJes 32 à 54 relatifs aux vignettes.
M.
la
HanifestatiOH Pdtriotipe i ] Mnm
Paris, 27 février.
A la suite de la sortie de prison du vaillant
député protestataire, l'abbé Welterlé, que son
amour pour la France avait fait incarcérer
par les autorités allemandes, les étudiants
Alsaciens étaient allés
en monôme, silencieux,
mardi dernier,
saluer la statue de
Kléber à Strasbourg-.
Pour répondre à "cette touchante manifestation,
les étudiants de Paris appartenant à
tous les partis politiques se sont rendus, cet
après-midi, à la statue de Strasbourg.
Le cortège a suivi lo boulevard Saint-Michel,
la place du Cttàtelet, la rue de Rivoli ;
il était précédé d'une superbe couronne en
immortelles ornée d'un large crêpe et sur
laquelle on lisait : « Les étudiants parisiens
à l'Alsace-Lorraine ».
De nombreux agents précédaient et encadraient
les étudiants, qui étaient au nombre
d'un millier environ ; à leur tète, l'un d'eux
portait un drapeau tricolore.
Devant la statue do Jeanne d'Arc, les étudiants
se sont, découverts et ont continué cn
silence et dans un ordre parfait leur marche
vers la place de la Concorde.
Autour de la statue, de nombreux patriotes
attendaient les étudiants pour s'associer par
leur présence a leur manifestation.
Après que la couronne fut hissée au haut
de la statue de Strasbourg, le défilé devant
le monument eut lien sans incident et sans
que le moindre cri soit poussé.
Le spectacle était très impressionnant ; M.
Paul Déroulôdc y assistait de la terrasse dos
Tuileries.
A quatre heures et demie, tout le monde se
retirait, commentant avec émotion cette belle
et réconfortante manifestation.
turco-bulgare
> ; un soldat
la
M. C. Berry. — Je demande la disjonction
des articles 32 à 54 relatifs aux vignettes
Le rapporteur général. — Le gouvernement
ne maintient les dispositions relatives à la vignette
que pour le vin de Cliampagne et le
.vm de Banyuls. (Mouvements.)
M. Berry. — La vignette proposée sur les
Champagaes et les Banyuls u'est qu'un commencement.
(Très bien
! Très bien 1) Les taxes
.indirectes établies depuis dix ans ont augmente
d'un dixième le coût de la vie
; il est
temps de s'arrêter dans cette voie
Dans la délimitation do la Champagne, on a
compris des terrains qui auraient dû être exclus
et on a exclu des terrains qui auraient
du y eiro compris.
La vignette aura donc pour résultat do tromper
le consommateur par l'authentification cle
vins de qualité médiocre.
r,,' i âouraa - ~ La vignette ne servira qu'aux
irauuours.
M. d'Elissagaray. — n n'y en aura jamais
plus cpi'aujourd'hui. (Bruit à gauche.)
M. Pozzi. — L'argumentation de M. Bcrrv
porte sur
1 article 36 qui concerne la vignette;
clè^méc^ent
1651
' 011
la visneft0 **•» rti'
M. Berry. - Les articles 22 à 85 proposent
1 apposition do la vignette ; or, par l'apposition
de la vignette, le fisc va avoir la haute
main sur notre commerce de vins de Champagne;
c'est une voie dangereuse
; j'insiste
pour la disjonction. (Applaudissements à
droite et au centre.)
^ff,;,,^
3!",^"^,.^ Le commerce voit avec inquiétude
1 établissement de la vignette ; après
le Champagne et le Ban -mie » ,VT„,,„
auteurs d'amendements
; je demande à la
Chambre de discuter cet article ce soir.
M. Basly. — Je remercie le gouvernement
d'avoir consenti à porter la redevance de
0 fr. 50 à i % au profit dos communes en compensation
de la suppression de la, patente pour
les industries annexes.
» (Applaudissements
sur divers bancs.)
M. Germain Périer monte à la tribune pour
développer un amendement ; la Chambre,
énervée, crie : « A demain ! A demain ! »
M. Germain Périer. — Je demande la disjonction
de l'article 3 en ce qui concerne la
redevance fixée.
Le texte proposé est favorable aux mines riches
qui ont des périmètres peu étendus, mais
il est très onéreux pour les mines pauvres qui
i
ont des périmètres plus développés.
L'augmentation de la redevance fixe constituerait
un impôt progressif à rebours et réagirait
sur la condition des ouvriers.
M. Doumer. — Je demande le rejet de l'amendement.
M. Fernand David. — Je présente un amendement
tendant à ramener la redevance fixe à
0 fr. 10 par hectare ; autant la redevance proportionnelle
se justifie, autant il est difficile
do défendre le taux proposé.
Pour la redevance fixe, la taxe proposée
porte atteinte à la vie ouvrière sans aucun
bénéfice pour l'Etat.
Je propose la disjonction de la disposition
concernant la redevance fixe.
M. Germain Périer. — Quel est le sens de
la clause insérée dans le paragraphe 5 '!
M. Millerand. — Cette clause est commandée
par des raisons do sécurité.
Le ministre des finances. — Je m'oppose à
la disjonction de la partie relative à la redevance
fixe »
Par 391 voix contre 128, la disjonction est
repoussee
La suite de la discussion est renvoyée a la
séance de demain matin, 9 heures, et 'la séance
est levée à 7 h. 5.
Un nouvel obus
Paris, 27 février.
Notre confrère la Vie Maritime publie ce
matin l'information suivante :

LUNDI $â FÉVEÎER IM
j|S GRÈVES
ÏA m
"08 notre correspondant particulier :
Chez les mégissiers de Craulhet
Graulhet, 27 février.
: ta réunion tenue samedi soir sous la Halle
È ux grains, par les mégissiers en grève, lut
P^iff. «. ., » T,. :«« ', r- AÎÉ MM l'iCCfim.
Ies'mé#issiers en grève, fut
Elle se borna à faire préciser par rassemblée
les points sur lesquels devaient porter
les pourparlers Qui pourraient être repris en-
'
tre le Comité de la grève, ie Syndicat patronal
et les patrons mégissiers ne faisant pas partie
du Syndicat.
par un vote il fut décidé nue la discussion
a intervenir ne reposerait nue sur la diminution
de la journée de travail, le Syndicat ouvrier,
malgré le retrait par le Syndicat patronal
des concessions déjà laites, considérant
Fattgtnentatioii de 0 fr. 23, précédemment accordée
sur le salaire journalier de la femme,
comme définitivement acquise.
Au nom (lu comité de- la grève, des reproilies
furent faits aux grévistes sur leur inactivité.
Des charrois sont faits journellement,
jet à aucun moment, depuis quelques jours, ils
n'ont été empêchés. C'est ce qu'on ne voudrait
pas. C'est très beau, disent les orateurs, de
formuler des -revendications, mais il faut les
faire aboutir, et ce n'est pas en restant les
bras croisés qu'on arrivera à une solution du
coiiUil favorable ù. la classe ouvrière.
Les réponses de MM. Chabbnl et Armengaud,
(iua nous avons publiées dans un de nos
derniers numéros, furent, portées à la connaissance
des grévistes, réponses très imprécises
fut-il ajouté, et sur lesquelles des précisions
seront demandées à ces deux patrons.
M. Calvignac donna lecture d'une lettre de
M. Baiihès contenant un mandat d'une somme
de huit cents francs, ce qui, ajouta le secrétaire
permanent, porte à la somme
de
8 873 francs le montant des sommes adressées
au comité de grève par le Syndicat des ouvriers
dêlaineurs de Mazamet.
'
M. Calvignac fit connaître également que
les patrons occupant chez eux des coupeuses
dé semelles avaient accepté les revendications
formulées par leurs ouvrières. La grève, en
ce qui concerne celte catégorie de travailleurs,
est terminée, après un chômage de huit
jours environ.
M. Calvignac fit part également à l'assemblée
de certaines plaintes qu'il avait reçues
des ouvrières coupeuses ayant repris le travail,
plaintes relatives à des. vexations continuelles
dont, elles sont, disent-elles, l'objet depuis
leur nouvelle rentrée- à l'usine. Si ces
.vexations se continuent, dit le secrétaire permanent,
il faudra y mettre ordre. M. Calvignac
se plaignit également que quelques-unes
de ces ouvrières rentraient à l'atelier avant
•l'heure, n ne faut pas, dit-il, que cela continue,
et si les conseils qu'on leur donne ce soir
ne sont pas écoutés, nous verrons ce qu'il
conviendra de faire.
M. Dret mit en garde les grévistes contre les
agissements de certains personnages qui. à,
l'instigation de M. Biétry, sont venus ou doivent
venir .'i Graulhet pour essayer de former
un Syndicat jaune. Il parle notamment d'un
certain M. Régnier, habitant Charleville (Ar-
'donne-s^ qui, dit-il, est un lieutenant du député
de Brest et dont la prochaine arrivée à
Graulhet lui est signalée.
En lermina.nl, l'assemblée proteste contre
îa condamnation d'Hervé qui, estime-t-elle,
: est une atteinte portée à la liberté de la
presse.
Une des conséquences ds la grève
Dernièrement, les commerçants de Graulhet
attresstaient à M. le préfet du Tarn une demande
do dégrèvement sur les patentes, motivée
par la durée de la grève, qui portait atteinte
à leur commerce..
M. le maire de Graulhet vient d'adresser à
M. Avérons, président de la réunion tenue
par MM. les commerçants, la lettre suivante :
« Monsieur Avérous,
• En présence de votre demande collective
île dégrèvement présentée par les petits patentables
de Graulhet, j'ai l'honneur de vous
communiquer la réponse du directeur des
contributions indirectes :
« Les demandes en remises ou modération
i de la contribution des patentes doivent é!re
i> adressées individuellement par les intéres-
• sés, et les contribuables doivent indiquer
• sous quel article du rôle Us sont imposés.
» (Loi du 13 juillet 1903, art. 17.)
» Le directeur a pris l'engagement, vis-à-vis
» de M. le préfet, d'examiner avec la plus
;•> grande bienveillance les demandes qui lui
ij» seront adressées. »
« En conséquence, je vous prierai d'en informer
les signataires de la pétition, afin de faire
-e nécessaire pour se conformer aux Instructions
qui précèdent.
» Le Maire : JCLIGN. i
Les mineurs de Salsigne
Salsigne (Aude), 27 février.
Les mineurs et employés divers des mines
de M. Gayet. ingénieur, se sont mis cn grève.
. Deux manœuvres qui n'étaient pas arrivés
a l'heure avaient été congédiés pour la journée
par un chef de poste. Us allèrent se plaindre
a la mairie et à leur syndicat.
Tous les travailleurs cessèrent alors le travail
et formulèrent
les revendications suivantes
: renvoi d'un chef de poste ; réduction
«lo la journée du travad à 8 heures
; prix de
la journée pour les mineurs 4 francs au lieu
ae 3 fr. 50
; même salaire pour les manoeuvres
; 1 fr. 73 pour les femmes au lieu de
1 fr. 50.
M. Gayet, qui habite Marseille, a répondu
Par un refus à ces diverses réclamations et
prononcé le renvoi de cinq ouvriers, les principaux
meneurs de l'agitation.
Tels sont les faits qui ont abouti à la grève
générale.
crime h un délit. On ne peut pas considérer |
Bernède, qui travaillait un jour par mots à
la Banque de France, comme un voleur domestique,
Abordant ensuite la question même de la
culpabilité, U la montre entourée de tant de
circonstances atténuantes que l'acquittement
s impose.
M" Timbal termine son éloquente plaidoirie
en demandant au jury la mise eu liberté de
Bernède.
M* Thouroude, le défenseur de la femme
Deiample, prend ensuite la parole. U montre
que rien, dans la procédure ni dans les témoignages,
ne prouve la culpabilité do sa cliente.
Seul Bernède l'accuse. Doit-on le croire ?
Et quand bien même ce qu'il affirme serait
vrai, la femme Deiample ne serait encore coupable
que de ne pas avoir dénoncé son mari.
Esl-ce ht un crime ?
Le dernier, M' Beîlet, se lève pour défendre
Deiample, pour lequel il demande un verdict
négatif. Deiample n'a pas été complice du
vol. Il a simplement, en toute bonne foi, voulu
rendre service a Bernède, dont il était l'obligé.
.
A 3 h. 33 le jury se retire pour délibérer.
LE VERDICT
A 0 heures, les jurés reviennent dans la
salle d'audience, rapportant un verdict : négatif
en ce qui concerne la femme Deiample,
affirmatif avec circonstances atténuantes
quant aux autres inculpés.
La cour ordonne donc le relaxe de la femme
Deiample., et, après délibération, condamne
Deiample et Dernède à deux ans de prison.
Elle décide que les sommes saisies lors de
l'arrestation des condamnés seront remises a
lu. Banque de France.
Le président déclare la session close.
L'audience est levée à 0 h. 10.
CONCOURS GENERAL AGRICOLE
TARN
Mention honorable, M. B-
Vins blancs. — Mention honorable, M. Bel-
*Y . a Sabartarie.
AUDE
Vins rouges des Corbières.— Médaille d'or •
£?• 1 anc, à Boutenae ; médaille d'argent, M.
«ascou, à Montséret ; médaille de bronze
M
ruV^'ï 111 ? tte '
* '£ uchon ; mentions honorables*
BLM. Lebrou à Ferrais, Lavenc à Fabrezan Le
Camus à. Boutenae.
""iczan, L,e
mi^Mac* 19 Narbonne. plaine : médaille d'or,
*r rnfûM Cux r^" d A , u^° : mention honorable
ai. Caillot, à Rieux-Minervois
'
Vuii do Narbpnne, montagne : médaille d'or
M. Fournier. a Lézignan ; médaille d^r-ont
. M. Gravillon, à Lézfgnan. "' euAUle a argent,
>iv5'£ Sit £ n ? ollecti ve : diplôme de médaille
dor, Syndicat agricole de Lézignan
: taux-de-vie : mention honorable.' M M>r
Râteau de Cheminères, à Castclnaudary.
Espèce ovine
Moutons divisés par races
Race lanr->
Snaisp. 1" prix 200 fr., M. Baspaud l Voil -
?: 150 fr. M. Galinier, à Samt-Jean-du-Valgà
Mriege)
; prix supplémentaire, M. Sa-xla a
dernioUes (Ariège).
9f„„. ,
Sc urs, MM
' Boulono,* 6 s«Ue-nac : asses-
M 5S et £ rtu * ministère
ei'offier. M . Andrieu 1 avocat général :
Le vol de la Banque de France
i»airi?'^le^'
d l I^raède, l'auteur prin
Association des Anciens Elèves
M
de Sainte-iVSarie du Caousou
BC
L'Association Amicale des Anciens élèves de
d'i
Sainte-Marie et du Caousou a tenu dimanche je
sa réunion annuelle. Çà étô une journée tout
«T»
entière consacrée au souvenir.
LA MESSE
A dix heures du matin, élèves et anciens sont r .
réunis h la chapelle. Grande aflluence. On regrette
l'absence de Mgr Lespinasse de Saune,
yl
évèquo de Madagascar, qui devait présider la g*
réunion et qui ;i été retenu à Rome.
M. l'abbé HIK:, archiviste do l'Association,
célèbre la messe, pendant laquelle on apprécie
0I
l'excellente musique, sous la direction de M.
l'abbé Henry Roy, maître de chapelle de l'é- „;
colo. On a entendu avec joie alterner les 8
chœurs de l'école et la belle voix de M. Henri ( , £
Dugès.
tn
A l'Evangile, M. t'abbê Hue rappelle le souvenir
des anciens maîtres et. des anciens élèves
décédés dans l'année, et en tire d'émouvan- ,V
tes exhortations.
Aussitôt après la messe, on se rend au parloir
où doit avoir lieu
L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
AI. Joseph Larnaudie, ancien conseiller de
a '
préfecture, préside, assisté de MM. Georges
Carrère. vice-président, Pierre lîrcssolles, secrétaire,
Jean Berniès, trésorier. .,.
M. larnaudie présente tout d'abord une sé- "
rie d'excuses adressées par : -Mgr de Saune, ë!
MM. Hubert de Fraisse, Charles Mazas, Henri
de Dax d'Axat, Antonin Brusson, Pierre Cali-et,
colonel de Castelbajac, abbé de Castelba-
d
jac, Gaston de Castelbajac, Gaétan de_Lafage, 1'
Pierre
Ducros, capitaine Hue, Philippe de
Boussae, Junquet, etc.
e
Puis, il rappelle et souligne aimablement les
succès obtenus dans- l'année par divers membres
de l'Association
: MAI. Estôve de Bosch et
Atnédée Bataille, nommés généraux de brigade,
et, sur le terrain littéraire, MM. le comte
Etienne de Rességuier, Armand Praviel, le
n
comlo Gabriel du Bourg de Luzençon, reçus
i
mainteneurs de l'Académie des Jeux-Floraux.
, p
Il se félicite du retour à Toulouse de l'abbé
Hue, si dévoué à l'Association.
c
Après avoir étudié la question de la fédéra-
v
tion des Associations, il propose aux anciens
t
de s'affilier A l'office central de patronage et
t
de placement, à Paris. Avec une chaleureuse
i
éloquence, il invite l'association, qui s'est t
accrue de 150membres depuis l'année dernière
à défendre ônergiquement, de toutes les mac
nières, la liberté de l'enseignement chrétien.
T
Puis, tUterrnine son discours en rendant un <
pieux hommage aux morts de l'année ; il trace
c
des portraits émus du R. P. lîoucanière, dé-
i
cédé à Bordeaux, et qui joua un grand rôle à
Sainte-Marie, de MM. Maxime Taurignan,
(
Tristan de Barrante, Aimé Barrait, capitaine
i
Nicoleau, Axel Duboul, Gaston de Gaudin, chanoine
Doménech, Ferdinand Mestre, Henry i
Lamy de Lachapelle, Louis Rey, Herbert de
j
Ponehalon, Charles de Villars, capitaine bat
j
ron d'Aupias de Blanat, Emmanuel de Sas- ]
quel, Léopold Porehç.z, comte de la Forest
j
Divonne, commandant Fondi de Niort," Alfred
j
Cassagne, Jules Cambon, Ferdinand Gailbard, |
Albert Deffès, Paul de Castéran, Ludovic Loubon,
Bernard Sallé, Paul Garrigue, Ferdinand
Amiaud, Raoul Polycarpe, lieutenant Georges
de Leissègues-Rozaven, et des anciens maîtres :
RR. PP. Issaly, iMarcorelles, île Montcheutl,
René Far j ou, de Beaupuy et Campenon.
Très applaudi, M. Larnaudie fait voter l'affiliation
de l'Association à l'Office Amical de
l'Enseignement des Anciens Elèves do l'Enseignement
libre, quai Voltaire, 23. On passe
ensuite à diverses questions pratiques, notamment
au renouvellement partiel du bureau.
Notre excellent ami .M. Robert de Boyer-Montêgut.
avocat à la Cour, est nommé président, cn
remplacement de M. Larnaudie, président sortant,
et M. Dastarac, avocat, vice-président.
M. Jean Berniès, le sympathique trésorier,
fait connaître. l'état des finances de l'Association,
qui est de plus en plus prospère.
La séance est levée vers midi.
LE BANQUET
On se rend dans un des réfectoires de l'Ecole,
fort bien orné par M. Léguevaqués. Cent
vingt convives environ
: M. l'abbé d'Adhémav,
ancien directeur du Caousou, ancien élève de
Sainte-Marie, avait été appelé à présider ce
banquet. U avait à sa droite M. Larnaudie et
à sa gauche M. A. Scalla, directeur de l'Ecole.
A la fin d'un excellent dîner, magistralement
exécuté par la cuisine du Caousou, le Champagne
a annoncé les toasts.
M. Larnaudie ouvre le feu en saluant le nouveau
président de l'Association, M. Robert de
i
Boyer-Montégut, et le président du banquet,
M. l'abbé d'Adhémar. Il le fait en termes chaleureux
et éloquents.
M. l'abbé d'Adhémar prononce ensuite un
magnifique discours, où il retrace les luttes
en faveur de la
liberté d'enseignement, les
, attaques dirigées hier et aujourd'hui contre
l'enseignement chrétien, et il convie les an-
: eiens à défendre cle toutes leurs forces l'âme
cle l'enfance, qui garde l'avenir de la patrie.
, M. Robert de Boyer-Montégut fait une éloge
vibrant et mérité de son prédécesseur, M. Joseph
Larnaudie. Il rappelle sa belle carrière,
ses initiatives fécondes, son sentiment très
juste des nécessités sociales actuelles.
: Faisant ensuite une étude très pénétrante de
J- la génération à laquelle il appartient, il nioni
tre l'évolution si importante qu'elle a subie.
Faisant allusion au discours de M. Larnaudie
qui a. rappelé qu'il fut des fondateurs de
VAme Latine, il indique comment cette revue,
:'
fondée, il y a quinze ans, par de jeunes étu-
''
diants, contient d'importants documents sur le
mouvement intellectuel et social de la jeunesse
depuis 1898 et les récents bouleversements.
L
Détachant très nettement les caractéristiques
de la jeunesse actuelle, il voit en elle de
magnifiques promesses, et il lève sa coupe cn
e son honneur. -
e
Le nouveau président est très vivement et
s. très fréquemment applaudi,
i- Après lui, M. lc chanoine Bepmale, supé-
>$ rieur du Caousou, adresse un toast des plus
émus à M. l'abbé d'Adhémar, dont il continue
do tout son cœur les hautes traditions éduca-
» triees.
~ M. A. Scalla, directeur de l'Eço.'e, porte la
E
santé de l'Association des Anciens Elèves, exposant
combien cette Association apporte de
vitalité au Caousou et d'encouragement à ceux
qui lui ont voué leur existence et leurs efforts.
Enfin, M. Bertrand Couget, au nom des jeunes,
porto un salut vibrant au Caousou, salut
qui a soulevé des bravos enthousiastes. M.
Couget, qui fut une des gloires de l'Ecole, a eu
des accents d'une véritable éloquence en ensgageant
tous les anciens à lui demeurer fidère
les et ii garder toujours les grands principes,
ï
si justes, si féconds, qui leur ont étô inculqués
par leurs maîtres.
Cette brillante allocution clôt la série des
. toasts. On quitte la salle du banquet pour se
| a rendre au théâtre.
LA SÉANCE DRAMATIQUE
ir -
Une superbe séance a occupé l'après-midi,
'a
Elle comprenait trois pièces bien différentes,
n- ccupôes par d'excellents intermèdes musicaux
exécutés sous la savante direction de M. i'abbé
n -
H. Rey.
i] e Tout d'abord, Aymcrlltot, le fameux poème
er
de Victor Hugo, a été réalisé dramatiquement
le
comme il ta fut l'année dernière, a la Comédie-
Française, pour le cinquantenaire de la Légende
des Siècles : MM. Pierre Atiban, un merveilleux
Cliarlemagne, Clément Auban, un superbe
duc Nayrne, Henri d'Orgeix, plein de
fougue dans le comte de uaud, J. du Puy de
Goyne, Irès vivant dans Eustache de- Nancy,
Louis Cavaré, un délicieux Aymerillot, Guy de
Sarrieu, Georges Naves, Joseph de Finnel,
Pierre Dunial, etc., ont été longuement applaudis,
en ressuscitant en un superbe tableau
la cour de l'Empreur à la barbe fleurie. Cette
tentative originale a été très goûtée.
Après la tragédie, le rire
: il s'est déchaîne
durant deux pièces très amusantes : Vieille Renommée,
l'exhilarante comédie du Théâtre-
Antoine, enlevée avec un entrain inénarrable
par
MM. Robert Bibès-Méry, Henri Dugès,
Pierre et Clément Auban, Bertrand Couget,
Henri d'Orgeix, J. du Puy de Goyne, Louis
Cavaré et Jean Mailbol ; — puis, pour terminer,
Conservatoire électro-magnétique, une délicieuse
opérette d'Otfenbach, revue, corrigée
et très augmentée
! On y a fêté comme il convenait
l'art de diction, de chant ot de comique
de M. Henri Dugès, la voix éclatante et le jeu
très vivant de M. Armand Capdevielle, et la
gaieté spirituelle de M. Robert Bibès-Méry.
Il était près de six heures, quand la toile
s'est baissée pour la dernière fois. Une foule
énorme s'est rendue pour le Salut, â la chapelle,
où la Journée a été terminée, comme
elle avait commencé, par la prière.
Ainsi,
les anciens ont retrouvé vivant et
mouvementé, leur Caousou des grandes têtes
d'autrefois : ils le défendront, ils y reviendront
pour goûter les mêmes impressions réréconfortantes.
Ils ne le livtreront point à leurs
adversaires, qui sont les adversaires de
1 Eglise
et de la patrie;
Institut Catholique
Aujourd'hui, conférence par
M. le chanoine
Maisonnetive, lliirpoliilc Taine ; mercredi
2 mars, conférence par M. l'abbé Franoti :
La morale de Nietzclic (réservée aux dames) :
vendredi 4 mars, conférence par M. Joseph de
Bonne : A propos de a La Croisée, des chemins^
d'Henri Dourdeaux ; samedi 5 mars, conférence
par M. l'abbé Frandon
: La morale dc
Wteulzche {réservée aux hommes).
Faculté des Lettres
Cours de la semaine (du 28 - février nu
5 mars) : „ , .,.,,„
M. Graillot. — Lundi, a 5 heures, histoire de
l'art méridional : « Les Caractères généraux
de la sculpture gothique. »
M. Delaruelle. — Mercredi, h 5 heures, littérature
latine ; vue d'ensemble sur l'œuvre
oratoire de Cicéron.
M. Fauconnet. — Jeudi, a 5 heures, pédagogie
: « L'Education intellectuelle. »
M. Graillot. — Vendredi, à 5 heures, histoire
de l'art, la peinture vénitienne : « Le Dramaturge
rte l'école, Tintoret. »
M. Galabert. — Samedi, A 5 h. 1/4, archéologie
préhistorique. Les plus anciennes stations
humaines du Sud-Ouest de la France.
Faculté des Sciences
M. Fabre fera son cours de chimie agricole
aujourd'hui
lundi, à 4 heures et demie-du
soir, à la Faculté des Sciences.
Sujet du cours
: Maladie des vins.
Chimie industrielle : mardi 1" mars, a 9 heures
un quart, matin : ldroglycérines
; corps
gras.
INSTITUT ÉLECTROTECHNIQUE
M. Butil fera sa conférence publique aujourd'hui
lundi, à 8 heures
et demie du soir, à
l'Institut éleetrotechnique, boulevard Biquet.
Sujet de la conférence ;La comète de Halley
et l'électricité céleste.
Société Archéologique
du Midi ds la France
Sont élus correspondants M. l'abbé Lafforgue,
lauréat de la Société
; M. le baron de
Blay de Gaix, à Castres, et M. François de Gèlis,
à Villenouvellc (Haute-Garonne).
M. Jules de Lahondès, président, communique
le plan qu'il a pu dresser de l'ancien couvent
de la Madeleine, occupé avant la Révolution
par les filles repenties. Il était à l'intersection
des rues des Couteliers et
do la Madeleine.
On en voit encore dos vestiges en bordure
de ia petite Garonne.
M. l'abbé Milhau, membre correspondant,
offre une brique d'une maison démolie à Beaumont-sur-Lèze
(Haute-Garonne). Elle porte une
figure humaine grossière et la date de 1710. H
communique en môme temps une pierre tombale
de 1084 du même village.
iM. le docteur Tachard offre la photographie
d'une cheminée en bois du seizième siècle de
la maison Yversen, ù Gaillac.
Au cours des travaux exécutés ces jours-ci
sur la place du Capitale, on a mis au jour une
partie de l'ancienne muraille romaine qui au
moyen-âge séparait le bourg de la Cité. M. Jules
Chalande, membre résidant, a relevé le
plan de ces vestiges et a pu constater que la
direction
du mur ne concorde pas avec le
tracé fourni paT les anciens plans de la ville.
D'après ces indications, le mur traverserait la
place perpendiculairement, à la façade du Capitale,
c'est-à-dire E. O. Or la muraille retrouvée
et dont la construclion est parfaitement
caractérisée, est. orientée Nord-Sud. 11 est fâcheux
qu'on ne puisse la suivre pour reconnaître
sa jonction avec la porte voisine et les motifs
de cette déviation.
Société Canine du Sud-Ouest
Nous avons le plaisir d'annoncer aux chasseurs,
éleveurs et amateurs de chiens de la
région que la Société Canine du Sud-Ouest
organise à Toulouse, pour les 13, 14, 15 et 16
mai prochain, sa cinquième exposition canine
internationale, pendant les fêtes de ia Pentecôte.
De nombreux prix d'honneur et prix spéciaux
offerts par de généreux donateurs, ainsi
que des prix en espèces, très importants, figureront
au programme, qui doit paraître prochainement.
Pour tous renseigneenis, s'adresser ft M. le
secrétaire général de la Société Canine du
Sud-Ouest, 17, rue do Rémusat, Touiouse-
A ia Gare
- La Sûreté a arrêté le nommé Henri Laurens,
âge de 23 ans, domicilié à Bordeaux, qui est
arrivé hier â la gare par lo train de Celle de
8 h. 50, sans billet. 11 est soldat au 81' cle li«'ne
à .Montpellier, et a déclaré qu'il avait Quitté
ce régiment.
Les Vois
Des enquêtes sont ouvertes au commissariat
du cinquième arrondissement, à l'effet dé rechercher
les auteurs d'un vol d'une ba°T.e en
acier, avec brillant, commis au préjudice de
M. Théodore Labret. antiquaire, boulevard
Carnet. G2, et d'un vol d'un chien de chasse
commis au préjudice (le M. Bernard Lasserrc'
négociant en grains, demeurant rue de la Charité,
L
Théâtre du Capitole
A-ijourdimi lar.d,
févrieri reliebe.
Demain mardi l" mars, à 8 Heures et demie arec
lo concours do M. Campagmola, premier ténor loger,
et de Mme d'JIeilsona. première chanteuse légère,
Pâmasse. 1^ spectacle sera iormiré p-ir la
VOis du nigiment. La location es* ouverte pour
cette représentation.
Mercredi 2 mars.
troisième reprês.»Titalion de
1 immense succès Quo Vaats ? (Communiciué.)
Théâtre LafayetÎ3
Le succès remporté par Iti Vainqueurs, 11 belle
comédie on 4 actes, d'Kmiie Fabre, a été considérable.
Toute la (presse a louangé d'inte.rprétaiion
donnée par la vaillante
troupe du Théâtre Lafayette
et la mise en scène en tous points conforme
à celle du Théâtre Antoine. Aussi ce soir, la deuxième
de cette beMe comédie sera-t-eHe donneo à
8 heures et demie précises. Location ouvert*
A l'étude pour la prochaine wwréa de gala au héinéfico
de M. Azema : Le Flibustier et les SO mil'
lions de liladiawr, comédie do Labiche.
(Communiqué).
Etat Sanitaire
La statistique mortuaire de la ville a, dn is au
2-4 février, relevé 89 décès dont 40 d'hommes et 43
do femmes.
La mortalité a légèrement ausmentè, elle dépasse
la moyenne.
AVIS.— Aujourd'hui, grande Vente-Réclame
A prix réduits au Gant Perrin, 2, r. Alsace,
Gants p r dames à 1 fr. 95, hommes, 2 fr. 45.
SAINT-CAUDENS, — Etat civil du 17 au 21 >[
février. — Naissances : Joséphine-Dolorès
Chauve t, rue des Roussis ; Josiano-Angèle-Lu- w
cienne Burgalat, avenue de Boulogne ; Jean- *x
François Lacroix, quartier de la Serré-de-Ca-
te
zaux.
r
Mariage : Ferdinand Carsuzan et Bcrthc- y
Anna-Lugénie Lapart. , JE
Décès : Antoinette Aabadie. 83 ans, veuve de «
Joseph Pujes, rue Victor-Hugo ; Jean-Louis '
Clouz-et, 55 ans, expert géomètre, marie a
o'
Jeanne-Marie-Madeleine Barus, avenue de Ludion
; Jean-Louis-François Charrière, 30 ans,
sergent de ville, marié à Joséphine-Domini- ^
crueite Baron, boulevard du Midi.
je
CHEIN-DESSUS. — Un théâtre chrétien. — *
Un théâtre chrétien vient d'être inauguré à «"
Chein-Deôsus.
La première représentation
an-ait attiré une foule énorme avide d'entendre »
et de voir. Ces flots imprévus de spectateurs *
— il n'existe pas encore dans la région d'e- £
tjago .pour annoncer ces cru-es subites — se 11
pressaient un peu tumultueusement dans le
vaite' local aménagé pour la circonstance.
g
Le rideau se lève et l'on voit un joli salon »
décoré avec goût. Mlle J. Dafis s'avance et
'*
pronenco lo discours d'ouverture. « Cœurs
Français », voilà la pièce que l'on va jouer. t ,
Go drame cn trois actes rappelle plusieurs épi- dimanche 13 février, la Société ariégeoise
des sciences, lettres et arts a tenu séance, à
trois heures de l'après-midi, dans une des salles
des archives, à la préfecture, sous la présideuce
de M. le docteur Drescb.'
Secrétaire, M. Pasquier.
présents : MM. Chausson. Dresch, F.scaich,
abbé Ferran, Galy-Patit, Gaiany, La font de
Sentenac, Loust.au-Clia.rtez, Pasquier,
1 «caissier,
Roger, Sicard.
M. lo Président adresse des félicitations à
deux confrères qui, dans la promotion de janvier
dernier, ont étô nommés officiers d'Académie
: MM. Beaux et Pelissier ; il annonce la
mort de deux collègues, déoéflés depuis la dernière
réunion, MM. de Campoussv et Paul d«
Casté-ran, et, au nom dé la Société, envoie aux I ]ft
familles l'expression de ses sentiments de I
t
condoléance.
ï
Admission de nouveaux membres. — Son,,
t
proclamés les membres admis par la Société [ I
des Etudes du Cotiserons : MM. Guillaume
&s
Souquet, maire d'Alos, propriétaire à Saint-
Girons ; M. Saint-Alarv, instituteur à Saint- 1
Girons ; M. Pierre Morère, pri-ncipal clerc d a- |
voué à Saint-Girons ; M. d'Arcantei, percepteur
à Saint-Girons. .
Sont admis membres cle la Société : MM.
Louis Vézia (maison Vézia-Bonnci), à Rufis-
cm
que (Sénégal), présenté par MM. Roger et
au
Caly-Patit.
•
i &L Gaumv, ingénieur à Tara.scon-sur-Ariè- de
ge, présenté par MM. Dresch et Galy-Patit.
au
(A suivre.) «M
FOIX. — Etat civil du 20 au 87 février. —
j
Naissances : F.tiennette-Françoise-Yvomte Don- ^
jean, fille de Jacques, valet de chambre, à Cadirac
; Marie Brun, fille do .Martin, soldat au
09 e , cours Bruilhols.
Publications de mariages
: Jean Pédoussaut,
sabotier à Artigat, et Anna-Marie Sic-ne, a
Foix ; Jules hagarde, boulanger, à Foix, et '
Juliette-Joséphine Cancel, ménagère, à VernkYl'e.
"
Décès : Augustin Grauby, peintre, époux de ;
Marie-Camille, 52 ans, hospice ; Catherine
p '
Bouché, .ménagôTe, veuve de Jean Combes, ?
75 ans, rue d'Alhret.
p6i
PAM1ERS. — Tramway cle la Lèze. — I es
sy
travaux d'établissement du tramway sur route
po
dans la vallée do la Lèze, un moment retardés
i
par le mauvais temps, sont aujourd'hui ac-
la
tivem'ent poussés, particulièrement à Lézat, 11
Saint-Yves et Le Fossat, ce qui fait espère*
ra
l'inauguration de la ligne dc Saiut-Sulpice à
Pailhès au mois de juillet prochain.
^
Etat civil du 19 au 26 février. — Naissances:
Eugène-Marceau Amen, rue des Carmes
; Germain
Déjean, rue de la Papeterie ; Joséphine
Lacoste, métairie de Pickauriol. -,!
Mariage : Jean Fauré et Joséphine Borel.
Décès : Alphonse Pérès, 4 mois, rue des a-.
Cordeliers
; Jean Serres, 22 ans, soldat au M',
hospice mixte ; Joseph Séby, journalier, 5S qi
ans, hospice civil ; Jean Mire, forgeron, 43
ans, hospice civd.
Publications do mariages : Pascal Tcttlière,
cultivateur, et Maria Ané, sans profession ;
Gabriel Séguéia, cultivateur, et Eugénie Barthe,
à Ramondé.
SAINT-GIRONS. — Finasseries gasparristes.
ci
— Depuis quelques semaines l'on parle beau- ei
coup, dans ;5e Saint-Gironnars, de ta candida-
v
tore do M. Second aux prochaines élections
m
législatives.
le
Comme cette candidature, est appréciée diversement,
selon les milieux où on la prône,
g
nous croyons utile do faire connaître à nos e;
omis qu'elle est née dans une réunion provoquée
et présidée par M. Galy Gasparrou.
.Afin qu'on ne nous accuse pas de faire de
l'imagination, précisons :
p
C'est M. Galy-Gasparrou .lui-même «ui, dans „
la réunion précitée, a désigné le candidat et a
E
I longuement développé le. programme carré- i,
ment » libéral » qu'il fallait imposer à son... ' 0
second.
I
Et, prévenant les objections de ses amis
ahuris, Tex-député se hâta d'ajouter que, pour
S
gagner les suffrages des réactionnaires et des
I cléricaux, il était absolument nécessaire d'in- „
aérer dans Je programme du candidat une
I protestation bien sentie contre lies atteintes
0
1 portées à la liberté reiiglcuso et d'enseigne- -
1 ment.
I Observons que ceci se passait pendant les à
joins gras. A cette époque, certaines «wson-
p
1 nés ont la manie de s'exhiber sous le masque
et nous nous garderons bien de critiquer l'in-
nocente (!) pensée qu'a eue Galy-Gasparrou do i
fêter Carnaval. 8
Mais le Carnaval «e dure qu'un temps, Mon- .
sieur Gasparrou ! Voila pourquoi nous vou- .
j ions faire tomber tes masques et... vos iîlu-
I sions par ces déclarations très franches :
I
1° Toutes les fois que l'on prononcera lo
I mot de liberté, noms rappellerons, .Monsieur
Galv, que vous avez voté des lois pou-r condamner
nos religieuses à l'exii et nos prêtres
'
| à la misère.
I
2° Si nous autres, catholiques, nous voulons
1 avoir un candidat libéral, ce n'est pas à vous,
I Gasparrou, que nous donnerons mission de.
(
j désigner notre poTte-drapeau. A-t-on jamais
chargé les loups de désigner tte gardien do la
1 bergerie î <
Et 3° Soyez assuré que nous n'irons jamais
I .chercher dotre candidat parant les caudataires
du Pontife Delpech, ni parmi, ces politiciens
à-courte vue qui, en se faisant vos agents élec-
1 toraux en 1906, assumèrent la responsabilité
de vos votes s-oetaires et se vouèrent à jamais
i à la réprobation des catholiques et des libe-
•
raux.
ViWfiK.
VILLENEUVE. — Eglise détruite. — Samedi,
i
j vers trois heures de l'après-midi, à Villcneu- :
I ve, canton de Castillon, une tempête do vent .
j a renversé le clocher sur l'église ,et celle-ci a
} été si lourdement atteinte, qu'on peut dire
I qu'il ne reste d'elle que les quatre murs. Lu
' j net et Se sanctuaire ne sont plus qu'un horrl-
; j ble monceau de décombres.
Si l'accident s'était produit
un jour plus
[ ! fard, à la même heure, une bonne partie de
; la population s'y trouvait écrasée.
1 I Et dire que la bâtisse ne datait que de qua-
' J tre ou cinq ans à peine !
• I SEiX. — Ariégaois tlu dehors. — Un jour-
I naî de Bordeaux nous apporte la nouvelle du
, I décès d'un de nos compatriotes, Valentin
- j Faur, né à Seix le 10 septembre 1845, et qui,
- I après avoir fait vaillamment la campagne de
, I 1870 comme sergent-major îles mobiles, s'était
fixé à Bordeaux, où il était devenu, par son
I goût du travail et son intelligence des affaiî
j res, lo chef d'une importante maison de commerce,
cn même temps que le doyen du con-
- seil des prud'hommes.
2 J Cette perte est vivement ressentie par la
I colonie ariégeoise, qui forme à Bordeaux une
1. I Société amicale, dont Valentin était le vicee
président.
c
OUST. —
Notre conseiller général. — On
s I nous écrit :
' I — Nous lisons dans une feuille publique :
« Chroniquo politique. — Nous apprenons ia
u
1 candidature quasi-officielle do M. Souquet,
ii I conseiller générai du canton d'Oust, aux pro-
1 chaines élections législatives. Nous félicitons
s
1 M. Souquet de son ambition illimitée et nous
i- lui souhaitons un succès aussi gros que.... »
n
(ici un mot mal imprimé et illisible.)
e
— Nous lisons dans le Botin de la haute arisn
tocratie ariégeoise :
1- « Déplacements et villégiatures. — Le roi cle
j la Montagne a daigné descendre ces jours-ci
is
des sphères éthérées où il plane d'habitude
s- I pour monter dans un modeste petit hameau
àl de Seix à l'effet d'y présider une table baptist.
I mais. »
u I
— Et le public malin qui ht au coin de son
x
I feu en un jour de neige sa feuille publique et
I son Botin aristocratique, fait du tout une sain
lade piquante et dit en la dégustant :
t- I o Ne pourrait-on pas, avec bien peu d'imagia-
nation, faire endosser à ce conseiller général
a- qui se rêve député, la peau cle ce Roi de la
0- .Montagne qui arrose la nappe de ses futurs
ni I électeurs avec quelques échantillons de son
a- meilleur cru ? Mais oui, c'est bien lui. C'est
I l'homme universel. Celui que l'avenir verra
la I monter de la cave à la tribune et dégringoler
n. plus vite de la tribune à la cave. Celai qui
l m I saura se créer à la Chambre un esprit et une
15. parole aussi bien qu'il dut se créer, dans un
» foyer, le bonheur et la popularité !!!
•v
» Pôvre M. Souquet! Pôvro Justin, va, on se
.4 moque de toi, mon bon, et tu n'es pas là pour
0. I te défendre. Laisse glosser les jaloux et rire
Si
I les sceptiques. Caresse tes chimères et sur-
„ I tout, vends du vin. Puis, caresse aussi tes
,IP
électeurs. Vas émailler de ta verve les tables
T
cl'hvménée et de baptême, emprunte aux Grâ-
' ' I ces des sourires pour récolter des voix et des
I clients. Loue à l'envi les croustades et les
I fricandeaux seixois, tes hôtes seront fiers
; et,
- I en lovant le verre, ils boiront à l'oubli des
I rancunes, à la réhabilitation de celui qui vota
ft,
I leur gare, de celui qui fut poliment éconduit
11 I dans leur commune lors des dernières élccr!
j fions au conseil général, de celui, enfin, qui,
SJ
à peine né, battit à Seix l'éminent docteur
v I Bordes Pages, si aimé et si honorablement
I connu. Continues-y tes petites visites bonasses
I et intéressées des jours de foire et surtout
n'oublie pas le petit calepin, ie mignon petit
calepin du négociant dont les pages noircis-
| sent à mesure que le conseiller général prorls
met ; tin merle blanc aux douaniers, une jambe
de bois aux conscrits et la Lune aux eon-
. . damnés des hameaux de Seix. Mais après
«é pôvre Justin, prends ton miroir, contemnié
. à ton visage, scrute ton esprit, làte ta capacité
al-
et renonce au Palais-Bourbon.
N. FÀLLIÉIÎES A BELFORT
Paris, 28 février.
Une dépêche de Belfort à l'Agence liava»
dit qu'au cours d'une visite qu'ils ont faite
au président de la République, M. Philippe
Berger, sénateur, et M. Charles Schneider,
député du Haut-Rhin, ont vivement insisté
auprès de M. I-'allières pour qu'il s'arrêtât a
Belfort à l'époque du voyage qu'il doit faire
cette année en I'ranche-Comté et en Suisse.
La dépêche ne dit point la réponse qu's
faite M. FailièreiL
La B3prê33îîtatIon Propriiopille
Lille, 28 février.
Hier après-midi a eu lieu une réunion organisée
cn faveur do la représentation proportionnelle
par le groupe parlementaire proportionaliste.
M. Delory, socialiste, présidait ; M. Charles
Benoist a expliqué le mécanisme de îa réforme,
puis les assistants ont procédé à une expérience
pratique d'une élection â l'aide du
système cle la Ft. P. au moyen de listes composées
de prénoms.
Les organisateurs ont voulu ainsi montrer
la simplicité de ce système.
IL'assemblée a voté un ordre du jour favo-'
rable a la R. P.
L'Exode du Dalaï-Lama
Djeerling, 2-3 février.
Il paraît que le Dalaï-Lama ne fait pas appel
au gDUvernenie.iit Indien et qu'il est eu
route pour Pékin afin de soumettre ses griefs
au gouvernement.
Il a choisi la route à travers l'Inde parée
qu'elle est la plus courte.
LES RELITIOB IME^lTIômEï
Les nouyeaux tarifs douaniers
Bruxelles, 38 février.
Le Journal de Bruxelles dit que Fnjmonct
de l'élévation des droits d'entrée en Belgique,
eu manièro de représailles contro les nouveaux
tarifs français, provoque
TOUR, R CANTEGRIL Toulouse. Prix de
la bouteille, 0 fr. 50. Dépôt chez tous les
pharmaciens et marchands d'eaux minérales.
AVIS DS DÉCÈS
Monsieur et Madame Etienne BARSAC ont
la douleur do faire part à leurs amis et connaissances
do la perte cruelle qu'ils viennent
d'éprouver en la personne de
MaflemoiselleJeanne-Glauame-Eugenle LiASSE
Professeur de piano
décédéc le 27 février 1010, à l'âge de 91 ans,
et les prient de vouloir bien assister à ses
obsèques, qui auront lieu mardi 1" mars 1910,
à dix heures du matin, sur la paroisse de la
Dalbade.
On se réunira à la maison mortuaire, rua
des Couteliers, 13.
Ni fleurs ni cour-onnes.
Il ne sera pas fait d'autre invitation.
uwilot—9—-flyni*".
AUGMENTATION DU REVEUU
La Compagnie LE PHENIX (Entreprise prl
véc assujettie au contrôle de l'Etat) est frô
quemmeait désignée par les Tribunaux et
Cours d'appel pour la constitution de rentes
viagères. La Compagnie
LE PHENIX paie
chaque année, plus de 15 millions à plus dn
dix-neuf mille rentiers. Renseignements frra
tuite et confidentiels au siège social Tt rua
LafoyoUe, Pari», ©t chez feg agents généraux.
Foires et Marchés
MARCHE DE BORDEAUX
Du 27 février.
Calés. — Tendance il la hausse. On a vendu ;;-ti
sacs Puerto-CabeMo non grajé, a fil francs; 90 sacs
ruerîo-C'abello non gragé supérieur, a £/, francs-,
110 sacs Ca-rache à GO francs; 110 sacs Guayra gragà
â 71 francs.
I'oivres. — Peu d'affaires. Demande peu active.
On cote : Telllchèry, 00 francs; Saison noir, 73 ce.
Tartres. — On a vendu l5,eso kilos lies à 0 fr. 7»
te degré; 12,000 kilos tartre a 0 fr. 97 le degré;
10 fûts crème de tartre à 150 francs les 100 kilos. On
cote
: lie cristallisation, le degré, de 00 a 70 centimes;
lie acidité totale, do 84 à 87 centimes; tartres,
selon rendement, de 90 centimes à 1 franc la
degré; tartre crème 99 %, à 107 francs; 9i %,
151 francs.
Matières premières pour l'agriculture. — On cote - r
sur wagons liordeaux en sac-s. Engrais phosphatés
poudre d'os verts, 1S à 20 % d'acide phosphorinua
et 3 40 % d'azote organique, 10 fr. 50; noir animal,
18 a M % d'acide phos-pnorUiue et 1 50 % d'azote.
8 francs; phosphates naturels, 55/00 % de phosphate
5 fr. 50; scories de déphosplioration, i-i %, 0 francs;
scories, 10 %, 5 fr. OO; phosphates précipités, l'unité.
48 centimes.
Engrais potassiques. — Su«ate de potasse, «3 %
50 % de potasse, 25 fr. .00; cnlorure de potassium.
48 a M % de potasse, C trafics: kaïntte. 6 fr. 25;
sang desséché, 12 a 13 % d'azote,
1 à 3 % d'acide
phosphork-tie, 50 % de pota-sse, 1 fr. 95 l'unité
d'azote; cornet torréfié, 10 a 15 % d'azote, 1 à 2 %
d'acide phosphorique, l'unité d'azote, 2 francs; nitrate
d esoude, 15 à 16 % d'azote, sacs d'origine
brut poiir net disponible,
2-'- fr. 75; nitrate de potasse,
13 % d'azote, 44 % tie potasse, 40 50.
MARCHE DU HAVRE
Du 20 février.
Cotons. — CourairrTBlO. 90; prochain 1910, so 0^'
avril 1910. SO 37; mai, 89 20; juin, ss 62; juillet, 83 37-
août. 87 75; septembre, 85 12; oc-tobre. 80 50; novcinl
bre, 78 12; décembre, 77 50; janvier 1911 70 37-
tendance soutenue; vente, 3,550.
Cafés. — Courant 1910, 47 50; prochain 1910
/,7 r,oavril,
47 25; mai. 47 25; juin, 47; juillet, 47'; aout"
40 75; se.ntembre, 40 50: octobre, «n 25; novembre
'M 25-. décembre. 40 25; janvier 1011.
„» ; tcnclanc*
souk-niMi; vente. 0.000.
Laines. — Cuenos-Ayres : Prochain 1010 I9t> •
avril 1910, 190; mai, 190; juin, 189 50: Juillet, US w'
août. 18S 50; septembre, 1S7 W>; octobre, 180 00- novembre,
185 50; décembre, 184 50; janvier 1911 ' 133-.
tendance calme.
Laines. — Cr. Plata : Prochain 1DI0, 235- avril
1910, 23

LUNDI 2S FÉVRIER 19i

CENTIME
Opgaxie ^laotfclîea cl-© Déferas» Soclcuto Religionso
[DACTiON ET ADMINISTRATION S Toulouse, Eue Roquelaine, 25
RiUTMAllONNI ST DÊFAKTEMEÎCÎFS UOETTKOFHSS .... © fc. M &. £© fr-
BÈPAirnaiEHTS KOH LuemtopuKS 7- ia - 24 -
fiTSUKGER (Onfcïa postile) . . . ... SO - *0 -
Abonnement» psartsnt
1" »« «4 A» eteamae moi«'P(.u.iî,an| g»y»>»l«s d'av«uao«
r«sl* «««a**» «4t«ar*MU CSdrwM « nom de dirigeants qu'on
h£*i ^'
dlt ^tref ote en étant les plus
rilaiJ' r' 1
? n Hes P e ' ra »nnages de la Bar-
Bh« ti
- Uc P !ll 'as6 qui a soulevé les
JJIUS vives critiques.
ori^t i^^.totriels, lorsqu'ils sont aux
E? ,
Urs ouvri& rs en grève, lo»
faïS' T faab»
Espionnage et Trahisons
L'espionne de Nancy
Nancy, 27 février.
Le cavalier Kerkhlove, du
5" hussards, à
Nancy, qui fit arrêter l'espionne Joséphine
Laurent, vient d'être promu brigadier.
Quant à l'inculpée, elle a continué à protester
de son innocence
; mais il est établi
qu'il y a quelques mois, sous un faux nom,
elle habitait une chambre garnie voismo do
la chefferie du génie de Nancy, où elle avait
cherché à racoler un sous-officier
ou des
plantons.
Une
surveillance discrète fut organisée,
mais l'espionne quitta subitement Nancy pour
se réfugier en Alsace-Lorrain o.
Elle en revint il y a peu de temps et ce fut
alors qu'elle noua des relations avec les soldats
des sections de mitrailleuses
et que
Kerkhlove la fit arrêter.
ooea.ux, «i qura BWU.S ùa. V*JI ve ea »tt jjuysie,
î sa AvknAiîln A11H«MAMJM i'1 était même encore, avec tout cela, pas-
@§S fèyywlstiS Slàl8iu«lSlilS
sionnément nationaliste, pour ne pas dire
fs
royaliste... Aussi avais-je toujours plais'r,
dans mes promenades, à faire de temps à
Un débat récent, Institué devant le Par- autre un petit crochet vers sa boutique,
tement hollandais, a ouvert des vues mm- pour aller causer avec lui...
veltes sur les ambitions -de l'Allemagne, et
. — Eh. 1 bien, lui disais-je un jour, êtessur
les moyens qu'elle emploie pour- en pré- vous content ?... Vous êtes certainement là
parer le succès.
dans un joli en-droit...
Le gouvernement allemand a visiblement — Délicieux !
conçu le projet d'étendre son hégémonie in-
— Bon air, beau pays, rivière mui'mudustrielle
et commerciale sur les trois petits rante... Mais, n'êtes-vous pas bien loin de
Etats baignés par la mer du Nord
: lïejgi- tout?... Pouvez-vous faire quelques affaique,
Hollande. Danemark, en attendant que res ?..
les circonstances lui permettent de faire en-
De sa voix malicieuse et douce, il me rétrer
ces Etats dans la vaste confédération pondait en souriant :
militaire et douanière qui a nom l'empire
— Peu... Mais je ne suis pas ici pour
allemand.
cela... Même aujourd'hui, quoi qu'on en
La Belgique est la voie d'invasion toute
dise, la littérature ne .nourrit pas toujours
tracéo des armées allemandes pour péne- son homme, et la mienne ne me nourristrer
en France. Grâce à cette voie, nos en- sait pas du tout... Elle ne nourrissait pas
nemis tourneraient sans difficulté par le surtout les miens... Que faire ?... Je chernord
nos défenses de la Meuse et trouve-- chais donc, lorsque M. Parât...
raient dans la vallée de l'Oise une ligne — M. Parât ?
d'accès commode pour atteindre le canip
— Oui, M. Parât, un pharmacien d© la
retranché de Paris. Nous n'ignorons pas rue de Vaugirard... M. Parât mo propoque
la aieutralité de la Belgique est proela- sait donc un jour : « Je suis propriétaire à
méc par des traités solennels, mais les né- Saint-Jean-de-Côle, en Dordogne : on y ;
cassités de la guerre priment aux yeux des passe pour aller aux foires, et il y a peut-
Allemands toute autre considération, et des être quelque chose à faire par là... Vouleztraités
que n'appuient point des forces mili- vous y aller, et y vendre mes spécialités ?
! taires sérieuses ont à leurs yeux peu de va- Vous y trouverez toujours votre compte,
leur. Aussi ne prennent-ils même point la comme j'y trouverai toujours le mien, et,
peine de dissimuler leurs intentions. Us ont sauf les jours de foire, vous n'aurez presconstitué,
pour les troupes de toutes ar- que rien à faire... Ça vous va-t-il?... » Ça
mes, le vaste-camp de Malœédy. au coniact m'allait... C'était une sinécure comme une
même de la frontière belge, et n'ont pas autre... J'ai accepté... Et voilà...
construit inoins de huit voies ferrées stru-
— Et, lui deniundais-jc alors en remartégiques
donnant accès vers cette frontière, quant sur les nombreuses boîtes étagées
A la moindre menace de guerre entre la devant lui, comme SUT les non moins nom
Franco et l'Allemagne ou (ce qui revien- breux flacons alignés entre leurs architecdrait
au môme) entre l^Alleuiagno et PAn- tures, un extraordinaire portrait d'homme
gleteirre, nos voisins envahiraient le terri- chauve et maigre à grande barbe en pointe
toire belge et déclareraient sans doute q:>o tombant sur un magnifique gilet blanc, dile
souci do leur sûreté les contraint à ei>! tas-moi, cruelle est cette merveilleuse tête
cuper Anvers. Car c'est surtout ce graiid
de Don Quichotte constipé a qui aurait
port qui est l'objet des convoitises aUemaa- 1 poussé la barbe d'un républicain de Quades.
rante-îrait ?
La Hollande constitue une proie twol
— Mais, me répondait-il un peu gêné,
la Mort de M. Jmiaot
Une dépêche de Mgr le Duc d'Orléans
Montélimar, 27 février.
M. Henri Berryer, avocat à Montélimar, neveu
de M. Janicot, a reçu de Mgr le Duc d'Orléans
la dépêche suivante :
« Viâlamanrique, 26 février.
> Monsieur Henri Berry-er, villa Esvouictte,
Montélimar (Drônie).
» Très profondément attristé de la mort de
"M. Janicot, votre oncle, qui était un de nos
plus fidèles et dévoués défenseurs, je vous
prie de recevoir, ainsi que votre famille, mes
plus sincères condoléances.
» J'unis mes prières aux vôtres pour l'ami
que nous pleurons.
» Votre affectionné.
» PHILIPPE. ».
la Wm Ses PreMs ipoîes
Paris, 27 février.
On annonce la formation d'une grande Association
de producteurs et consommateurs
dont l'objet serait de défendre la pureté des
produits agricoles et industriels.
De nombreuses Sociétés importantes, parmi
lesquelles la Confédération Générale
des
Vignerons du Midi, le Syndical National des
Brasseurs du Nord, la Fédération des Syndicats
de Champagne, l'Union girondine dos
Syndicats agricoles, le Syndicat viticole de
Dijon, l'Union des grands crus des Côtes-du-
Rhône, le Syndicat National de défense de
l'oléiculture de Nice, l'Union des Propriétaires
de Nice, la Société pour la défense du commerce
des huiles d'olive de Nice, ont demandé
au délégué général de la Croix^Blanche, M. P.
Bolq, de charger cette institution de prendre
la tète du mouvement do la Fédération.
Paris, 27 février.
La séance est ouverte à 9 heures du matin,
sous la présidence de M. BTisson
; il n'y a que
six députés dans la salle.
U LOI DE FIMCES
Le président. — La Chambre s'est arrêtéU
hier au chapitre 21 de la loi de finances.
Les affiches
M. Victor Fort. — Je demande qu'on dise
que les affiches administratives seules pourront
être imprimées en noir sur papier blanc
et qu'on rédige ainsi le paragraphe premier :
« Les affiches illustrées ou non des particuliers
peuvent être imprimées en couleur sur
papier blanc. »
M. Doumer. — Je demande la disjonction de
l'amendement.
M. Fort. — Pour ne pas retarder le vote du
budget, j'accepte la disjonction. »
I^a disjonction est prononcée; les articles 21
et 22 sont adoptés.
M. Bedouee. — J'aurais voulu que le calendrier
fût exempt du timbre
; il ne peut être
considéré comme un tableau-annonce.
M. Cochery. — Pourquoi donc autoriseriezvous
la réclame gratuite au regard du fisc
sur ce moyen de publicité quand vous l'interdisez
sur tous les autres ï
M. de Dion. — Je vous demande où commence
et où s'arrête la publicité et, par suite,
ce droit du fisc à mettre le timbre de dix centimes
? Vous le mettez aujourd'hui sur le calendrier
oui fait de ht publicité, vous le mettrez
demain SUT le journal.
M. Bedouce retire son amendement.
M. Lasies. — Je présente un article nouveau
portant que pendant la période électorale aucune
affiche électorale autre que la profes-:
«ion de foi et îe nom du candidat, ne sera tolérée
; il s'agit d'empêcher l'affichage d'injures
et de calomnies que peuvent seuls se
permettre impunément les candidats riches.
Je demande à la Chambre de voter l'amendement
pour sa dignité et la dignité du suffrage
universel (Applaudissements à droite
et au centre.)
M. Berteaux. — Je demande le renvoi de
l'amendement ê. la commission du sulfrage
universel.
M. Lasies. — U est évident que mon amendement,
comme beaucoup d'autres d'ailleurs,
n'a pas un caractère fiscal
; j'ai voulu appeler
l'attention de la Chambre sur cette question
et j'accepte le renvoi. »
Le renvoi est ordonné.
de Don Quichotte constipé a qui aurait
poussé la barbe d'un républicain de Quarante-huit
?
— Mais, me répondait-il un peu gêné,
Les Viticulteurs de France
Paris, 27 février.
La Société des viticulteurs do Franco a donné
un banquet, hier soir, sous la présidence
de M. Vasalliôre, directeur au ministère de
l'agriculture, représentant M. Ruau.
Dana l'assistance on remarquait MM. Tissera.ua.
président do la Société, Calvet et Ricard,
sénateurs, Cazeaux-Cazalot et Leroy-
Beaùtieu, députés, le général Toutée, Franz
Les entrées sur les champs de course
M. Decker-Davîd. — Je demande la disjonction
de l'article 23, qui tend à frapper d'un
10 les entrées sur les—
droit de timbre de 10 % les entrées sur 1erchamps
de course.
Les recettes du pari mutuel ont atteint le
maximum ; il faut s'attendre désormais à une
diminution ; il faut donc se garder de toucher
à une organisation qui exerce une grande influence
sur l'élevage. » (Très bien 1 Très
bien !)
La discussion se poursuit au milieu du bruit
des conversations
; les députés qui sont, depuis
quelques minutes assez nombreux, arrivent
par fournées ; il est vrai que c'est l'heure
de l'apéritif et que la buvette est gratuite
pour eux.
Ils sont à ce moment une soixantaine
sur 591.
M. Cochery. — Je suis prêt à accepter la
disjonction, étant entendu que la commission
du budget fera un rapport spécial qui sera
voté hors budget. » (Très bien ! Très bien 1)
La disjonction est. ordonnée
; l'article 24 est
adopté
; l'article 25 est disjoint.
Les tabacs
M. Cloarec. — 3e demande à M. lo ministre
ce qu'il entend par tabacs de luxe.
M. Cocliery. — Les tabacs de luxe sont ceux
dont le ministre a le droit de fixer le prix de
vente par décret. » (Exclamations.)
L'article 20 est adopté
; l'articlo 27 est réserve.
•
Le droit de statistique
M. Cioussau. ~- la proteste contre Lang.
mcnlalion du droit de statistiquo
qui nèsd
plus ou moins EUT les marchandises suivant
qu'elles peuvent -être expédiées en vrac ou en
sac.
'
M. Cochery, — Le droit, même augmenté
sera inférieur aux .droits on vigueur Stms tel
autres pays, mais il y a lieu, pour âona»
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

LUNDI 2§ FEVRIER lWi
réfaction aux observations de 51. Groussau,
aep$o?édè?>uS réglementation plus large;
£C M Thîeîry*' - Je proteste contre le doublement
du droit de statistique qui constitue une
cône pour le commerce maritime. »
Les articles 28 et 29 sont adoptes.
Les vendanges fraîches
M. Couiondre. — La circulation des vendaitces
fraîches est actuellement libre dans
1 arrondissement
et dans les cantons limitrophes
sans aucune limitation et elle est Umitée à I [y
dix hectos en dehors de l'arrondissement. I |
Avec la nouvelle réglementation, la livrai- 1 en
son immédiate des raisins dans les gares d ar- I pr
rivée ne pourra pas avoir lieu dans les condi- i >Q
tions de rapidité voulues. . I 1
D'autre part, la disposition proposée u est i tit
pas de nature à augmenter les recettes cie i
l'Etat ; ce tait seul suffirait a justifier la dis- l
j
jonction. (Applaudissements.)
I ré
M. Astier. — J'insiste pour le vote de la dis- tic
position insérée dans la loi de finances, parce I
que ces expéditions de vendanges servant a la
I cc
fabrication des vins de seconde et troisième I ^
cuvée sont une cause d'-avilissement des cours j ie
des vins. (Applaudissements.)
I ce
Voix nombreuses. — Clôture I » I
La disjonction -de l'article 30 est repoussee
; I at
la suite de la discussion est renvoyée a la
cl
séawice de l'après-midi et la séance est levée a
I pi
midi cinq.
Séance de l'après-midi
| d'
La séance est ouverte à 3 heures, sons la J
présidence de M. Berteaux, vice-président.
Il y a trente députés en séance ; les tribunes 1
sont vides.
| p
La Chambre adopte le projet de résolution
J
de M. Berry en vue d'accorder des exonéra- |
lions de contributions aux victimes des inon- j a <
dations.
I
On reprend à l'article 30 la discussion de la M-
loi de finances. I *
M. Binder. — L'adoption de cet article est J £,
nécessaire pour protéger les viticulteurs con- I e!
tro les fraudeurs.
J _
M. Lasies. — La vendange fraîche est l'enne- 1 y
mie do la viticulture ; on tait avec des mixtu- j a
res un produit qui nuit aux véritables vins.
1 c
Voix nombreuses. — La clôture. »
J ^
.M. Ah!y a la parole contre la clôture.
M. Aidy. — Loin d'être excessif, l'article 30 s
est insuffisant, tant est considérable l'ensem- I •![
Mo des fraudes commises au moyen des von- I .,
danges fraie !ies.
j ^
J'ai d'ailleurs l'intention d'adresser à M. le j c
ministre des finances une question sur la to- s
lérance dangereuse accordée à la fabrication j
et à la vente des piquettes et des grappes. I j>
M. Cochery. — Je suis à la disposition de | j
l'orateur. »
L'article 30 est adopté. [
M. Pujade. — Je présente une disposition I t
additionnelle tendant à appliquer lo régime I
de l'article 30 aux vendanges Introduites en I x
toute quantité dans une région délimitée par j ,
application de la loi du 6 août 1908. ]
M. EJourner, — J'accepte la disposition addi-j r
iionnolle. » J r
La disposition additionnelle est adoptée.
] ^
M. Chambon. — Je présente l'article addi- I
tionnel suivant :
« Pour les transports de vins, cidres et poi- |
rés, effectués du pressoir ou d'un pressoir pu- | \
olic à leurs caves ou celliers ou de l'une ou I 1
de l'autre de leurs caves dans le canton de ré- j
coite et, les cantons limitrophes de celui-ci, les
1 I
récoltants sont admis il détacher eux-mêmes I 4
d'un registre à souches mis à leur disposition J «
et contrôle par les agents do la Régie, des
laisser-passer dont le coût est fixé à 10 centi- (
mes.
j
» Les petites quantités transportées à bras I
ou à dos d'homme circuleront librement. |
» Est abrogé le paragraphe 2 de l'article 2 1
ne la loi du 29 décembre 1900. » 1
M. Cochery. — Je demande le renvoi de l'a- I 1
mendemant au moment de la discussion des 1
conclusions de la commission d'enquête sur
la viticulture.
M. Chambon. — J'insiste pour l'adoption de 1 '
mon amendement j ;
M. Doumer. — Je demande la disjonction de
lamendement et son renvoi à la commission
des boissons.
M, Lasies. — Il s'agit d'exonérer du droit lo !
recollant.
Voix diverses. — Non ! Non !
M. Lasies. — On finira par rendre la moitié 1
de la France inhabitable par l'intransigeance
J
do l'autre moitié. » (Rires.)
j
Le scrutin sur l'amendement Chambon don- I
ne lieu à pointage.
j
Le résultat du pointage sera proclamé uîté- I
rieureinent.
L'article. 31, rédaction proposée par M. Aldy, |
ît acceptée par la commission, est adopte.
I
Le ministre. — Je propose de disjoindre une I
disposition additionnelle de M. Couderc ayant
pour objet d'étendre aux associations de dé-
I
taillants les exemptions accordées aux coopé- I
ratives de consommation et dé vente. »
I
La disposition est disjointe.
Les vignettes
M. G. Berry. — Je demande la disjonction 1
des articles 32 à 54 relatifs aux vignettes.
I
Le rapporteur général. — Le gouvernement 1
no maintient les dispositions relatives à la vi- |
gnette que pour le vin de Champagne et le
vin do Banyuls. (Mouvements.) |
M. Berry. — La vignette proposée sur les I
Champagnes et les Banyuls n'est qu'un commencement.
(Très bien I Très bien 1) Les taxes
indirectes établies depuis dix ans ont augmente
d'un dixième le coût de la vie : il est
temps de s'arrêter dans cette voie
Dans la délimitation de la Champagne, on a
compris des terrains qui auraient dû être exclus
et on a exclu des terrains qui auraient
dû y être compris.
La vignette aura donc pour résultat do tromper
le consommateur par l'authentification de
vins de qualité médiocre.
frau^eurs^8' ~~ ^ vigQette ne servira qu'aux
Pluîï -B^ilK lauW^ 3
02z ,'.' T j-'argumentation de M. Berry
Fi°^l? ur 1 artdCl S 36 mli concerne la vignette;
il n est pas question de la vignette dans?Particie
précèdent.
M. Berry. — Les articles 22 à 35 proposent
l'apposition do la vignette
; or, par Papposition
de la vignette, le fisc va avoir la haute
main sur notre commerce de vins de Champagne;
C'est une voie dangereuse
- ^insiste
& et autntrlT-
(^ laudisse^s à
rn^wfaT- 2 » 6 ',;,^ ^e commerce voit avec inquiétude
l'établissement de la vignette
; après
6/ft5 e ? £ Bayais, cc sera le tour
simUafres
Bourgogne et des produits
JLatviçmettfl no pourra pas donner la garanî
1 «,4eT et de qualité; elle nuira par a -
leurs a notre commerce d'exportation
• nuit
que le vin de Champagne exportera
" erév^é
i: a ,L la^^ e"^' d ' un & de 10 " L'francs.
M. d'Elissagaray. — Certaines régions do
grands
crus sont menacées par la concurrence
des vins de basse qualité et par ceux
qui se donnent un faux état civil.
La vignette n'a d'utilité que si elle authentique
les véritables crus , l'Etat aussi bien aue
le commerce des vins y trouveront leur intérêt
; 11 faut donc, pour que la vignette ait
toute son utilité, qu'elle s'applique aux crus
bien délimités
; c'est pourquoi je la voterai
pour lo Champagne et le Banyuls, mais non
pour les autres crus qui ne sont pas délimités.
(Très bien !)
M. Cochery. — Je n'ai pris les dispositions
en discussion que sur les démarches des représentants
du Bordelais et de la Champagne.
(Interruptions sur divers bancs.)
M. Pion. — Non, pas du Bordelais tout entier.
M. Bertrand. — Ni de la Champagne.
Le ministre des finances. — Tous ceux dos
régions délimitées. (Exclamations et protestations.)
Il faut proléger les producteurs honnêtes
contre les entreprises des industriels fraudeurs
; le gouvernement s'est borné à porter
les conclusions de la commission nommée a
cet effet.
Lorsque j'ai Institué la vignette, il s'agissait
de réprimer la fraude, de donner plus de sécurité
au consommateur, plus de bien-être au
producteur. »
L'orateur poursuit péniblement au milieu
d'un tumulte intense.
M. Cochery. — Messieurs, je suis fatigué.
Voix nombreuses. — Nous aussi !
M. Cochery. — Si vous parlez, je ne pourrai
plus continuer.
Cris ironiques. — Parlez ! Parlez ! »
Mais la Chambre devient de plus en plus
agitée.
M. Cochery. — Je reconnais que ce projet
Les députés ont repoussé aniourd'hui successivement
ces suprêmes ressources.
A l'heure actuelle, il ne reste pour ainsi dire
rien du budget dTessé par M. Cochery il y a
six mois.
M. Coeherv, qui n'a pas le courage de donner
sa démission, bien que son budget soit
par terre, en sera Téduit à demander plus de
200 millions à l'emprunt ; c'est le plus clair
résultat de la législature des Quinze-Mille.
La situation pmNtiqua
On assure que les radicaux-socialistes se
préparent à livrer une première bataille sur
la mise à l'ordre du jour des. projets sur l'enseignement
et une seconde lors de la discussion
de ces projets.
On ajoute que M. Briand n'est pas sans inquiétude
sur le succès des batailles de demain.
Uno première pelure d'orange sera posée
sous les pas de M. Cochery
: de nombreux
députés demanderont la suppression de la licence,
ce qui enlèverait encore trente millions
de ressources au budget
; le pouvernement résistera,
et il se pourrait fort bien qu'il y eût
une majorité contre lui.
a rencontré certaines résistances
; voilà pourquoi
j'ai renoncé à l'établissement do la vignette
sauf en cc qui concerne la Champagne
et le Banyuls.
Mais puisque les représentants de la Champagne
eux-mêmes l'abandonnent, je suis pTêt
à y renoncer.
» (Mouvement prolongé.)
Cette conclusion soulève les murmures de la
Chambre qui devient de plus en plus
bruyante.
M. Jules Roche. — Il est impossible de disjoindre
certains articles SUT cette question et
de maintenir les autres : c'est une œuvre de
vivisection impossible ; il v a solidarité entre
tous ces articles, c'est un tout qu'il faut discuter
ou disjoindre entièrement. (Applaudissements.)
M. Doumer. — J'accepte ta disjonction de
l'ensemble des articles relatifs à cette question.
» (Vifs applaudissements.)
M. Péchadre monte à la tribune ; il met cinq
minutes avant de pouvoir parler au milieu du
tumulte qui croît de minute en minute.
M. Péchadre, — Je vous supplie, au nom des
viticulteurs de la Champagne, de ne pas disjoindre
les articles 32 à 35
M. Pujade. — Je demande à la Chambre de
ne pas disjoindre les articles 37 et 38 concernant
lo vin de Banyuls.
» (Applaudissements
à droite.)
La vignette repoussée
La disjonction des articles 32 à 5-i est adoptée.
(Applaudissements sur de nombreux
bancs.)
Le président fait connaître les résultats du
pointage sur la disjonction de la disposition
additionnelle présenté par M. Chambon à l'article
81.
Par 258 voix contre 235, la disjonction est
ordonnée.
La redevance des mines
La Chambre revient à-l'article 3 relatif à la
redevance des mines, qui avait été réservé.
M. Doumer. — L'accord a été fait avec les
auteurs d'amendements ; je demande à la
Maaifestation Palriotip û'EiHuianîs
Paris, 27 février.
A la suite de la sortie de prison du vaillant
député protestataire, l'abbé Wetterlé, que son
amour pour la France avait fait incarcérer
par les autorités allemandes, les étudiants
Alsaciens étaient allés
en monôme, silencieux,
mardi dernier, saluer la statue de
Kléber à Strasbourg.
j
Pour répondre à cette touchante manifestation,
les étudiants de Paris appartenant à.
tous les partis politiques se sont rendus, cet
après-midii, à la statue de Strasbourg.
Le cortège a suivi le boulevard Saint-Michel,
la place du Châtelet, la rue de Rivoli ;
il était précédé d'une superbe couronne en
immortelles ornée d'un large crêpe et sur.
laquelle on lisait
: « Les étudiants parisiens
à l'Alsace-Lorraine •.
De nombreux agents précédaient et encadraient
les étudiants, qui étaient au nombre
d'un millier environ ; à leur tête, l'un d'eux
portait un drapeau tricolore.
Devant la statue do Jeanine d'Arc, les étudiants
se sont découverts et ont continué en
silence et dans un ordre parfait leur marche
vers la place, de la Concorde.
Autour de la statue, de nombreux patriotes
attendaient les étudiants pour s'a&socier par
leur présence à leur manifestation.
Après que la couronne fut hissée au haut
de la statue de Strasbourg, le défilé devant
le monument eut lieu sans incident et sans
que le inoindre cri soit poussé.
Le spectacle était très impressionnant ; M.
Paul Déroulède y assistait de la terrasse: des
Tuileries.
A quatre heures et demie, tout le monde se
retirait, commentant avec émotion cette belle
et réconfortante manifestation..
M.
auteurs d'amendements ; jo demande à la
Chambre de discuter cet article ce soir.
M. Basly. — Je remercie le gouvernement
d'avoir consenti à porter la redevance de
0 fr. 50 à 1 % au profit des communes en compensation
de la suppression de la patente pour
les industries annexes. » (Applaudissements
sur divers bancs.)
M. Germain Perler monte a la tribune pour
développer un amendement ;
la Chambre,
énervée, crie : « A demain 1 A demain 1 »
M. Germain Péiier. — Je demande la disjonction
de l'article 3 en ce qui concerne la
redevance fixée.
Le texte proposé est favorable aux mines riches
qui ont des périmètres peu étendus, mais
il est très onéreux pour les. mines pauvres qui t
ont des périmètres plus développés.
L'augmentation de la redevance fixe constituerait
un impôt progressif à rebours et réagirait
sur la condition des ouvriers.
M. Doumer. — Jo demande le rejet de l'amendement.
M. Fernand David. — Je présente un amendement
tendant à ramener la redevance fixe à
0 fr. 10 par hectare ; autant la redevance proportionnelle
se justifie, autant il est difficile
de défendre le taux proposé.
Pour la redevance fixe, la taxe proposée
porte atteinte à la vie ouvrière sans aucun
bénéfice pour l'Etat.
Je propose la disjonction de la disposition
concernant la redevance fixe.
M. Germain Perler. — Quel est le sens de
la clause insérée dans le paragraphe 5 ?
M. Millerand. — Cette clause est commandée
par des raisons do sécurité.
Le ministre des finances. — Je m'oppose à
la disjonction do la partie relative à la redevance
fixe »
Par 391 voix contre 128, la disjonction est
repoussée.
La suite de la discussion est renvoyée à la
séance de demain matin, 9 heures, et'la séance
est levée à 7 h. 5.
leurs a notre commerce d'exnortation
• nuit
que le vin de Champagne expiera
" mSvf
par la vignette, d'un droit de 10 à n" franc s
nous serons en mauvaise posture pour demanl
f^esd.grèvements à l'entrée dlns les pays
Ce serait uno faute irréparable que d'entre -
ios ?în r s des m , osu T? 8 fisca^es te commerce do
nos uns.
»laudissements.)
-
D f" mer - - Les articles 32 à 35 tendent
à l'établissement d'un compte spécial ,?r
es v ms do Champagne ; ces articles pourront
être votes de suite ; la discussion sur ta vi
guette viendrait à l'article 36.
M S" ~ n 0 gestion se tient.
dfi rK'n^o 1 * Chambre syndicale des vins
ae Champagne, qui a protesté contre i-,
«use ïsïàt «»'
que à diviser les efforts qu^f enfaft'se S
M. Jourde. - je m'associe à la demande do
disjonction ; la vignette ne servirait quefies '
intérêts du commerce sans scrupule^ lit
eT p^f maisons n'ont pas besoin de vignette
Ceux qui reclament la vignette son i S'
ques grands fabricants de champSrn i\ trente
sous la bouteille, qui veulent se débarrasse?
des petits.
(Applaudissements sur de nom
breux bancs Bruit à gauche.)
On demande à l'Etat de garantir la nmm»
du vin de Champagne . le four oi i lyS
un procès concernant un Oin fraudé au ai
lï\ i», 6 aHU Y H ! ti «u* Par la vignette? ce m*r
te monde
mt 36 lrouTCrai t discrédité dans
En disjoignant les articles 32 à 54 la Chas».
gW n Ji l?s intérêts du conïmerce hmibancs.)
P1 aUdKSements sur d0 nembreui
Aiîu'enHfi.?,?'! - La vi SmMte ne servira qu'à
Lel
? - !es mauvais produits.
1
seule
b
a
> 5aiué nasnac par exen, f le ^ Par sa
saumon rendWfee 6^ « .Moles, As-
Français a sa :in.isSn^î,ail„cl . m »abitable
; tout
La suppression de la liberté d'enseignement
Paris, 27 février.
La commission de l'enseignement s'est réunie
aujourd'hui et a pris les résolutions suivantes
concernant les articles du projet sur
l'enseignement libre restés en litige entre eue
et. le gouvernement :
Sept memnres seulement sur trente-trois
étaient présents.
La commission ainsi réduite à une minorité,
admet que l'instituteur privé ne soit pas tenu
do déposer deux exemplaires des
ouvrages
mis par lui aux mains de ses élèves
; il suffira
d'en indiquer la liste avec le nom et 1 a-
dresse de l'éditeur, mais l'inspecteur d'académie
pourra toujours se faire remettre en communication
pendant un mois tout volume
dont il aurait besoin de prendre connaissance,
c'est-à-dire que sur ce point le projet du gouvernement
n'est en rien amendé, son
droit
de
contrôle restant absolu sur les livres de
classo comme sur les livres, de prix.
La commission a ensuite obtenu que le certificat
d'aptitude ne soit pas exigé des directeurs
d'écoles ayant dix ans d'exerciGC
; les
autres instituteurs en exercice auront un délai
de 4 ans s'ils dirigent une école à plusieurs
classes, de 5 ans si l'école n'a qu'une classe,
pour se munir de ce certificat
La commission demande en outre le relèvement
à 2 mois du délai requis pour l'ouverture
d'une école à défaut d'opposition et a 2 mois
eaux.
Kçais à uai mhabitàbie ; E tôul
dissementa et rires.).
sabeiou (Applaupoint
les adoucissements apportés au projet
du gouvernement n'ont aucune importance
M. Buisson, président de la commission, a
néanmoins déclaré qu'il combattrait devant
la Chambre cette concession.
La commission a enfin rétabli, sur le désir
de M. Doumorgue, les paragraphes du projet
relatifs aux conditions exigées des écoles primaires
supérieures et des cours complémentaires
privés.
Le gâchis financier
M. Cochery avait échafaudé un budget sin- •
cère qui faisait son orgueil
; son budget accusait
ainsi 200 millions de déficit que l'ingénieux
ministre comblait avec une série de
taxes
nouvelles, mais les députés s'étaient
émus des nouvelles taxes qui les mettaient
en mauvaise posture à la veille des élections.
M. Cochery déclara nettement que si on
rejetait ses nouvelles taxes, il s'en irait.
Trois mois passèrent et M. Cochery, placé
de nouveau en face du danger, s'emores=a
d'abandonner la plupart de ses taxes et 'de les
remplacer par un emprunt de 111 millions
chiffre officiel
: il restait néanmoins pour SÔ
à 90 millions d'impôts nouveaux, parmi lesquels
le relèvement des droits de succession
environ 50 millions pour 1910 et 1-iO millions
pour 1911.
On sait que M. Jaurès et ses amis socialistes
n'ont fait qu'une bouchée du produit des successions
; le ministre ne peut plus y compter
pour boucler le budget de 1911 qui s'annonce
déjà avec un déficit de 400 millions pour un
lofa! de i milliards 500 millions.
H restait donc a M. Cochery une trentaine
de millions de ressources normales gagées
par les nouvelles taxes sur la vanifiino, 1rs
entrées aux courses et les .vignettes des grands
1 vins.
Un nouvel obus j p-
Paris, 27 février. { ®
Notre confrère la Vie Maritime publie ce I r]
matin l'information suivante :
i
« On travaille en ce moment à la confection j B
d'un projectile destiné à notre artillerie de
J s
marine qui sera, si l'on peut ainsi dire, l'in- I
termédiaire de l'obus de semi-rupture et de j
l'obus alourdi.
j I
» Ce projectile a une force de perforation j ^
plus grande que le premier et contient une |
plus grande quantité d'explosifs que le second. I
* Nous devons borner là, on le conçoit, no- 1 Y
tre information. »
L4 (MMiMIfW D*IÏER\É »
Dans les Bourses du travail
Saint-Etienne, 27 février.
] c
A la Bourse du travail, un meeting avait été J J
organisé par la Jeunesse syndicale pour pro- j
tester contre la condamnation d'Hervé. I ,
Plusieurs discours ont été prononcés
: par i
M. Berthet, qui s'est déclaré solidaire de M. j
Hervé et par M. Besson, qui a préconisé l'agi- 1 <
tation en faveur de la liberté de penser et d'é- j .
crire et demandé qu'un grand meeting de pro- {
testation suivi d'une manifestation soit orga- j
nisé samedi prochain.
L'affichage de l'article de M. Hervé a été dé- -.{
cidé. . | <
LES AFFAIRES DU MAROC 1
Moulai Hafid et la France
Paris, 27 février. j '
Le ministre des affaires, étrangères commu- j .
nique la note officieuse suivante :
.• peints en litige.
c- Après cette vérification, an courrier partira
e- pour notre légation à Tanger ; il semble doulc
teux qu'il arrive avant aujourd'hui dimanche.
Conslantinopie, 27 février.
Les dernières nouvelles d'Andrinoplç confirment
qu'un nouvel incident turco-mu,,.,UL
s'est produit près d'Eyatakoule
; un soiaai
turc a été blessé. .
Scàca à des mesures énergiques, ica njsu-
Utdes sur les autres points ont cesse ; le nombre
des victimes est inconnu, mais certainement
peu important. _ ,
Dans leur entrevue, lo ministre de Bulgarie,
le grand vizir et le ministre dos affaires étrangères
échangèrent des regrets pour ces incidents
et se promirent réciproquement de punir
les coupables dès qu'une enquête aura
établi les responsabilités.
On tomba d'accord sur la formation u une
commission militaire
mixto pour le règlement
de ces incidents
: des assurances conciliantes
furent échangées au sujet du règlement
de toutes les questions pendantes.
Paris, 27 février.
Le Temps reçoit la dépêche suivante de son
correspondant de Constantinople : .
« Le minisire de Bulgarie à Constantinople
vient de m'asstirer que la situation à la frontière
est de nouveau normale ; il n'a aucune
inquiétude au sujet des rapports turco-bulgares.
»
La visite du comte d'Aerenthal en Allemagne
Berlin, 27 février.
L'officieuse Correspondance de l'Allemagne
du Sud publie la note suivante :
i Les conversations entre le chancelier et le
comte d'Aerenthal sur les questions pendantes
de la politique ont laissé une impression
agréable au point de vue personnel et satisfaisante
au point de vue matériel.
n On ne s'est ras lassé de répéter quo l'Allemagne
voyait d'un œil jaloux le rapprochement
qui se préparaît entre l'Autriche et la
Russio
; en réalité, il n'y avait pas lieu de
prendre ombrage de négociations au sujet desquelles
l'Allemagne a sans cesse été tenue
au courant par les intéressés.
» Nous n'avons pas besoin de dissimuler
que nous prenons intérêt à voir cesser la discorde
entre Vienne et Saint-Pétersbourg, dis-]
corde qui était considérée dans les. deux capitales
comme gênante et anormale.
» La situation politique générale n'est pas "
faite pour nous mécontenter
; la confiance
dans la continuation d'un développement favorable
se base sur le fait que dans leurs relations,
les puissances s'inspirent de dispositions
bienvedlantes et fortifient l'esprit européen.
» Nous sommes persuadés que les conversations
des hommes d'Etat de la iriplice à Berlin
et ensuite à Rome contribueront pour leur
part à ce résultat. »
La Gazette de iAllemagne du Nord donne la
même note.
Voyages de Souverains
Voyage d'Alphonse XIII en Belgique
Eruxollos 27 février.
Le journal la Dernière heure' affirme que la
Sûreté générale belge procède en ce moment à
des enquêtes discrètes dans les milieux anarchistes
sur la communication que certains
propagandistes se préparaient à commettre
sinon des attentats, du moins des attaques dirigées
contre le roi d'Espagne.
La venue d'Alphonse XIII est annoncée à
Bruxelles à propos de l'exposition qui doit
s'ouvrir en avril prochain.
Mmm m mm
Courses de chevaua
A AUIEL'IL
Paris, 27 février.
Prix do Suresnes, course de haies, à reclamor
^mn francs 3.100 mètres environ. -
L crousuilant pàr Son O'Mine et Croustade,
VMS socolovert Thuau)
; 2. lhç Oichid,
I M F.' Grumelz (R. Sauvai) ; 3. Eolienne III,
^o^^^MÈem, Barrysway.
Mume^îS
10 50, The Orchid 15 50. .
Prix Hypothèse, steeple-chase, 3 série, 0.000
francs, 4.200 mètres environ. — 1. Proclcs, par
Arbacés et Plaisance, à M. André Prévost (L.
Philippe)
; 2. Lagadec, tombé, à M. (i. Brossette
(A. Chapman).
Mutuel : gagnant 19 fr.
Prix Finot, 29" biennal, 2" éjr^îye, stceplcchaso
20 000 francs, 3.500 môls» 'environ. —
^ m *»m«
point au
Cependant nous qminif >, „ , '
Jeu ouvert. MwUtawSSSf-? âV^, w,aeartt ln pa^f 1 ," *«wrJ.r i«
olsesjoMes.mals DeUaas (qui l'eût crû?) H!^?- Wel
ouxteme tmtaïUTO aussi jolie, éclimw xâ ^-.
Nantes, 27 février. |
La Loire continue à monter sensiblement i
l'eau commence à envahit certaines rues.
Chalon-sur-Saône, 27 février.
Le Doubs remonte à nouveau :; la Saône supérieure
croît également, la Loire continue sa
marche ascensionnelle.
Angers, 27 février.
Les quartiers de la ville ont repris la physionomie
qu'ils offraient pendant les dernières
inondations.
La clinique du docteur Motais a été envahie-,
les malades ont dû être transférés à l'hôpitaL
Besançon, 27 février.
Le Doufes monte rapidement ; cet après-midi
il était à dû centimètres au-dessus du chemin
de halage.
La quatrième crue à Paris
Paris, 27 février.
La Seine n'a monté quo de 3 centimètres
dans les dernières 21 heures ; on croit que le
fleuve va demeurer stationnaire ; il faut
compter toutefois avec le mauvais temps.
Paris, 27 lévrier.
Le service hydrométrique annonce, ce soir,
que la Seine va de nouveau croître, à Paris,
d'une quinzaine de centimètres d'ici demain
matin j elle pourra atteindre environ les cotes
de 5 m. 40 au pont d'Austerlitz mardi matin
et 5 m. 90 à Bezons mardi soir.
Recrudescence modérée de l'Yonne à Sens,
de la Haute-Seine à Bray ; montée de la Marne
à Chalifert et du Loing à Nemours ; forte
crue du Graad-Morin.
A l'étranger
Bruxelles, 27 février.
La Senne a débordé dans la banlieue de
Bruxelles et dans les faubourgs.
Namur, 27 février.
La Meuse était, ce matin à neuf heures, à
1 mètre au-dessus de la plus haute cote atteinte
le mois dernier.
A Dinant les quais et promenades sont submergés
; à Namur, à Andenne et à Seilles, des
maisons ont été envahies par les eaux.
A Walcourt, la ligne du chemin de fer est
en grande partie submergée .
Mons, 27 février.
Presque toutes les rivières ont débordé cette
nuit
; dans plusieurs maisons riveraines de
la Trouille, l'eau monte presque à 2 mètres de
hauteur.
Liège, 27 février.
La Meuse est à 4 mètres au-dessus de son
étiage normal et inonde la vallée.
A Flemelle-Grande, plus de 200 maisons sont
inondées
; à Ombret, des usines sont sous J
l'eau et les réservoirs à charbon submergés,
j
chase, 20.000 francs, 3.500 mèt^» environ. —
1 Pillard, par French Fox et /t ula, à M. Nash
fumer (Nash Turner) ; 2. Sapicnta, à M. Gas-
j
ton Dreyfus (R. Sauvai) ; 3. Dame des Prés, :
à Mme Ricotti (A. Chapman). 1
Non placés : Primeur 111, Marcassite II, Rutland
Arms, Kimmer, Pasta, Langue de Chat ;
tombé, Sea King tombé.
Une encolure. Une tête.
Mutuel : gagnant 43 ; placés : Pillard 18 50, .
Sapiontia 19, Dames des Prés 25 50.
Prix des Bruyères, course de haies, 4.000 fr.,
3.KM) mètres environ. — 1. Loulia, par Chesterfield
et Lama, à M. James Hennessy (Hawkins)
; 2. Lazarone, à M. Ch. Brosselte (L. Pinlione)
; 3. Constantine IH, à M. A.-B. de Puchesso
(R. Sauvai). _ ^
Non placés ; Canard -II, Mat O The Mint arrêté.
Six longueurs. Cinq longueurs.
Mutuel : gagnant 31 ; placés : Loulia 20 50,
Lazarone 28. .
Prix de Tananarive, stoeplo-chaso militaire,
hors série, objets d'art, 4.000 mètres environ
— 1. Kioio H, par Avington ot Robe, a M.
Herchet
( (le propriétaire) ; 2. Iliade IV, S ftt.
Desormières (M. Argueyrolles) ; 3. Ratagan, a
M. d'Orgeix (M. Mure). . .
Non placés : La Gadie, Bannière H, Intrépide
IV". Biiitus, Lucien, Eole ni, Saint-Pancrace,
Eudore, Orphide, Miss Chalet ; tous
tombés o uarrêlés, sauf les cmatre premiers.
Six longueurs. Vingt longueurs.
Mutuel : gagnant 102 50 ; placés Kioto-II 58,
Iliade-ÎV 25 50, Ratagan 48 50.
Prix Belle-Isle, course de h aies, handicap,
5.000 francs, 3.800 mètres environ. — % Mlle
Aminte, par Lauzun et Mets Toi Là, à Mme Ricotti
(Hawkins)
: 2. Gibichung, à M. de La
Porte (Defoyer)
; 3. Wild-Aster, à M. E. Ihiébaux
(Hollobonc).
Non placés
: Lavandier II, Furie, Cayuga.
Six longueurs. Cinq longueurs.
Mutuel : gagnant 32 ; placés : Mlle Aminte
14, Gibichung 14.
A ratais»
Paris, 27 févrtar.
Demain, coursas à Vineennea. — Partants et montes
probables :
Bits d» MaroSes. — Grenade (Motivier), nambean
(Dufouar). Fleur-d'A.VTU (Brosper), Guetteur (Veawsle)
Favla-BonJta (Neveirjj, Glaneuse (H. Pottlarl, nerate
(E. Picard),
Guillaume-ïeU (Monti), Frlvoi*
(Visai. FUtede-rAir (Pa-wey. Faille (M. tt. Gameau),
Franc-Luran (Pain), Gaulois (lî. Crier), FJibustiet
(Môtiviei-), Fredaine (U-bsart), Finance (X), PalKO
(VauidenluiUce), Faux-Fuyant (Laurent), FauviHe (A.
Lemotoe), Trinque use (Prosper).
Prix de Conflaus. — Clioisy-ïe-Jîol (J. C&apmajTj.
BtoUe-in (GuoSipeau), EnasuadaT (T. Thuan), Matsouyé
(X), GuarcUau-Aiîgel (G. Morand), l.e-I.autaret-II
(A. Beason). Cktanlre-II (Moratat), SevUla
(M. de Villeneuve), Tabou* (R. Sauvai!), MeJiadia
(BouTdaile) ; ïwtaut douteux, Cartoign? (nawKiBS).
Prix de Piepus. — Golden-Bhasaut (Defeyer), Mon-
Petit-Ami (A. Bensou), Hap-py-Bo'y {G. ParlKanent).
Borvo (Williams), Ithaque (X), Ohalabre (It. Sauvai).
Prix de Bondy. — Benzaï (A. Benson;, L-e-Connatable-II
(F. Hardy). Sérieuse (M. Bossât), Patachon
{G. Barfresneut), François (Barbier), Héron (R. Sais
val), Duguy (Larbey), Anscàtaim (V. Thuau), Wortingesa
(E. Ferres,), COTbi^ny (HawlcinB) ; partant
douteux, Duc-cle-Feri'are (HoMabone).
Prix de Coubart. — sportive (Geais), Bla&wiiUe
(Hoi-lama), Frascuelo (Tamberi), Edum (Bonnet),
Fauvette (Brouard), Drubec (Jemslug), Floreucia
(M. Ocfchoast). Fleur-d'Epine (M. L. Foreinalj, Dama
Jeanne (LdbeeTt).
Prix de la Redoute. — CJioisy-le-Rol (J. Clmpmaiil,
Gutlaz-Boirldia
(A. Laîabrie). Ilaispy-Boy (G. Pax-
Irement), Va-et-Viens (F. Baray). Granat-H (Defeyer),
Marevo (W. Ilead), Dairosrol (X), BtoIle-tU
(GouSpeau), Séffré (R. Saurai), Eère-d'Orni (Cuaciot).
Pronostics ;
Parts-Sport
: Favia-Bonita, Faille — Le Connétable
II, Choisy-le-Roi — Golden-Plieasainit, HaippyJîoy
— Dus-de-Ferrare, Hérou — FEasBUieSo., Fioireneia —
Happy-Boy, Va-«t-Vieins.
Les Débats : Glaneuse, Faria^oufla — CTltaindTe,
Glioiisy-ae-œoi — Golden-Piiéasant, Happy-Boy —
Héron, Auscitain — I'ïaseueio, Florencia — Happy-
Boy. Etoile III.
La Liberté t Faria-Bouita, Faille — Le Coa&fta&le,
M.a*souy.e — Golden-Phéasant, Hajw-Boy — l>uc-de-
' Fer-rare, Le Conuétable — Eraseueto, Ftoreucia —
! Clioisy-.le-Roy, Va-et-Viens.
L'intransigeant : Glaneuse, Gaulois — CorWgny,
Clioisy-te-Roi — Go.ldeiu-Phéa!Sia.Rt, ChampneuTy in
— Corbiguy, Benzaï — Fraseuelo, Ftore-Mia — Gur
tiaz-Barka, Grenat II.
Jou, «t les hommes partent c*
du llomjy. ot co sera tout.
^ lautù
Le Stadoceste retourne à ia défens,i
qui io perdra.
ueiensive; c'est ee
I.es rangea sont vite installés devant w ^ .
adTOrscs. uuo mêlée donne lo baJl a S£tu]^ bul?
passa a IXrimas, lequel s'écliawie na-S A (ru:l
la ligue de but. gagne du terrain K^^* *
gas
•* V
a
"'Oulilics (ml
(tir If-ri-ni,, A. ^ ^JIA^ULL aa
crochet neutre dans le camp. L'essai esiwzSîu?'
Lo but a ns n.as .r-ftii f£ '^-sain d'ardeur du Sladocewe mu
profitant d'une maladresse des U-ois-quans u ÙJS
s^'Oâjre^uaU unit te terrain, t c'est tout hZ
est sirnée dans les 22 mètres de loulous»
tt
Lo Stade est vainqueur. Il y a aura lieu de m
jouer un troisième match, une belle, noui CTV^
emi sera eiiam-oion des Pnw„v«, ' »airar.
La question do supériorité sera peut-être diinnm
à trancher, car la parue de os jour rte nous a ri
appris que nous ne sachions déjà, à sa.vuu- - - -
riOrilé dTlS :iTîl,rrtH Tnul^.n.^f,.iTwa . au l*>
e un
o acciau
débat, ia
la®
lauvais
La tempête
lu Relations Merittoales
A la frontière turco-bulgare
Vienne, 27 fé\Tier.
Les incidents do la frontière turco-bulgare
sont considérés ici comme très sérieux en dépit
des atténuations officieuses et obligatoires,
de Constantinople et de Sofia.
Assim Bey, ministre de Turquie à Sofia, a
prévenu M. Liaptchef QUO la Turquie verrait
un casus bclli dans la continuation de ces
conflits armés
;. il a insistâ avec énergie pour
que le ministre de la guerre bulgare envoie
sur les lieux des généraux pour calmer les
troènes.
A constantinople, l'irritation est accrue par
la voyage du tsar Ferdinand à Saint-Pétersbourg
ot par la conviction que l'on a que la
Bulgarie veut brusquer les événements avant
la réforme complète de l'armée et de la ma-
• rine turques»
Paris, 27 février.
La tempête a causé de nombreux dégâts on
accidents dans la région parisienne.
A Le.vallois-Perret, un veilleur de nuit, M.
Ch. Boinard, qui allait prendre son service
rue Cave, a été projeté par un violent coup de
vent contre la devanture d'un débit ; il a été
grièvement blessé à la tête.
Dans la région de Saint-Germain et de Maisons-Laftitte,
do nombreux poteaux télégraphiques
ont été renversés, les arbres et les
toitures des maisons ont été arrachés.
A Versailles, on signale de sérieux dégâts,
notamment dans le parc et aux Trianons
; le
honieau de Marie-Antoinette a particulière- 1
ment souffert.
Monde, 27 février.
L'ouragan a fait s'écrouler une ferme isolée
dite du Pinhaut, située dans la commune de
Laval-du-Tarn, appartenant à
M. Deitour,
rentier a Montpellier
ot habitée par la famille
Aimeras, composée du père, de la mère
et de deux enfants en bas-âge.
La mère et un des enfants ont été écrasés
l
et affreusement mutilés sous les décombres.
Double sauvetage
Saint-Brieuc, 87 février.
Le canot AmiTal-Mallci-Athanasc, de la Société
centrale de sauvetage dos naufragés,
sorti par violente tempête au secours d'un
bateau cordé par une lame de fond, est rentré
au port, ramenant 4 la remorque les naufragés
et un bateau de sauveteurs venu de
Ploumanach.
Aussitôt ce premier sauvetage opéré, lo
sémaphore ayant signalé un dundee en perdition,
l'équipage
de VAmiral-Mallet-Atlianase,
animé, d'une émulation admirable, est
reparti immédiatement, a atteint le navire,
dont lo capitaine avait disparu, emporté par
la mer, ot a regagné Perros-Guirec.
PETITES NOUVELLES
Du Ht février.
— Sarnédl soir, sur la route natlouale, une automobile
venant de Nice, appartenant à Bt Ilaroid
Wltyan. de Glasgow, a tué ua cultivateur nommé
Bouchet, demeurant i Barrés, père de quatre enfants
en bas ago.
— Un violent ineendHo a détruit, Ta nuit dernière,
le lycée „
j et à s'abstenir de. toute désapprobation Jmiyaule.
j fût-elle justifiée. Bo tais procédés ne uieuTeirt qu'aï-
| lar a l'emcontre du eentlmsitt qui les inspire et no
l nisquent que d'etgyeoiftiter une partie où l énervo-
I ment des joueurs n'attend qu'une occasion puur sa
j donne? iMbre oouirs.
j
» Le public voudra se rappeler que le ftxrtB.-il! a
1 pour principe essentiel la conquête du succès au
j moyen d'un baTton et nen au moyen des fi«iW», »*
Le public s'est .ra,Pï»lô
; «a milieu des hui'lt-me.nt9
! et des vo'clfératioins de toutes séries, nous avons
I sténographié dans les teibunes, asile des menthm
J du Stade 'rjoutousaln, dos dames élégantes et du
I public sélect, les phrases sitmOTtes criées à Mu
] poumons :
j — Regarde si on lo dribble, d Reteli t »
(Encore un datif touSousaJin. Reich a une eût»
I brisée d'un coup d» sonllor sUutiste.)
I
— iBousy, à reaiu IL.
— A,rrache-£xfi la barbe, a Sonia; ce... (Ici un nom
] d'animal qui ne figure pas dans Cftajîterlw.)
1 — Roulas, la brute... »
1 Le ptLbidc, toujours sport*!, a emtetida l'appel da
J Comité des l^yrénêes.
I — A la eortlo, c'est une cohns unsensee ; la foula
1 se proase, par l'étroit canal, vers le.-) parties ; un bat-
I tant dn portail de fer,
solldeiaent barricadé, ira
I la&se ira pa&tte qu'inie entrée liiaulllsauto
; on yi
I bousouilo, on y camprinie les diame-s que lo sport a
I entratmecs aux PomitsJinneaîa-x.
} Bouey, mélô à, la foule, sort, en costume n ctvts •>
I Un monsieur vêtu d'une jrolisse, accompagné d'uira
J danio élégante, le iporarsult en criant, ies mains à la
J boucîio en pœ-te-voiis; : « Vinidu ! Vendu I n
t Un contrs-m.iHiiifestant arrive ; oa va se battre,
î Mais non, la dame a rsassi it entraîner le mon-
] sieur.
I
— Bans les itaStounca, une Taasbatso er. urne Toinou.-
I sains éthiaigent des réflearioas diflèa-entes. IAS rd-
J ftexlons so croisent, les daines répliquent l'une X
j l'antre
; Ses mots diSBxaclBtix s'échappent, co no
I sont plus des spectatrteos, ce sont des be.lBigéranics.
J II va y «veto 'un maiteli dans les tribu nes. Mais les
'
S maris s'inteiposeat et le calme se rétablit peu &
J peu»
5 I — Les tréflextfoins ao croisent â. Itnflni ctarant ite
5 I parrio.
I
Delmas past a ti-mte alauro pour atler so jeter
" 1 sur EsCrada. Un abonné du Capitale lui crie : Quo
c j vaâh ?
' I Un autre émet des iBhéraics qui nirti gue-nt
5 j tes membres honoratres du grand Cîlub local.
| — Comment 1 avoir deux iniile membres iioilosirf>
i res, dix équipes de fooftoald, wx budget de cent cie--
] quante mille franc.-î et se faire ternir en échec par
s I ua club ta:rbais composé de viîvgt spertsmen "...
r
| Un 'PoMlousain, — Souié est d'une classo luree
I Eteure.
s I
Un Tarbais. — il fallait le remplacer par ta pré-
» | stdent du Comité des Pyrénées, qui est.lui, eto l'él
— u.r» nomme oomtecft, c'est ccùirt qui a decoavetrt
I l'aphorisme célèbre . « Lo sport c'est do l'argent. •
I M. Chairiionnais, tsèaorlss du Comité des Pyrénées;
I content de la (recette de ce jour, U est content atnsi
F j de la vletoia-e do son cilub, pai-ce qu'elle va ml per-
0 [ mettre de faire une troisième recette, pour Lt
* | belle, dimanch'O procluiin.
I
— ÊtglWmgds : Refctt, une côte brLsée, jiors do conv
* j bat peur deux mois Pomês, rtrttrlo endommagéci
J> ] jouera dimanelie ; Sen-tffies, deux points de sutura
,. J au cuir cheveBiti ; jotusra dimanche,
f I — Le Oomttt* des PyrmSes a présidé, a r, heures
S|
| au tirage au sort de la ville co. so dLsputera la it-
I naiVâtt «!haa«Biiot.na* des Pyrénées,
j
cette ttnale sera jouéa à Tarbes ttrmanaie pr*
1_ I aa'nc. Heureux Tarbais I
a
1 A, c.
s " J i BORDEAUX
Bordeaux, 27 féuler.
Pans lo championnat de Guyenne et Gascon
gne, lo Stade Bordelais a battu le C. A. Périgottrdtn
j>ar 3 points (1 essai) à 1 point.
Par contre, le Bordeaux Etudiants-Club a 6iî
battu par le Stade Rcchelais.
Boxe
Paris, 57 février.
Samedi soir a eu lien, au Wotndeniand, un ma-ieh
de boxe entre Sam Miac Vea et Kubjac, nègres Uuu
deux,, ce dernier Américain.
Sam Mae Vea, jusqu'ici tmbaSto, a mis Kubjac
knoat au dl'xlôme rouîwj.
AUTOMOBILES
D'OCCASION révisées eï
pa'-ant'es en bon état. Palais de S'automobile
(Fille et Borne), 61. boulevard Carnot, louions.
-
Du n février.
U est tombé 7 minitmètres d'eau à Toulouse. ï4
au Puy-de-Uômo, 5 au Pic du Midi, il à uonlenux.
La dépression qui so trouvait Mer sur les tics
Britanniques passe ce matin, sur le Datieniarh ; on
mlimmum secondaire s'esi forma dans le golfo «»
Génies- le baromètre marque 745 mtlliinctrcs a w
noè. T«7 millimôti-es ù Nice; a.près une taft» "
ti millimètres, la pression barométrique se ceieio
= ownt en Irlande et sur l'ouest do la l.rance.
l'on note 76. milUmùti-es à Murrltz.
Des pluies sont tombées dans le nord et mw
a tejavpératiaae s'est abaissée sur l'ouest du continent;
elle a monté sua- les lies innaiiniqi.es et, w
Daimnarlt; ce matin, le towpeniètre marrpa^
—10' i Hanaranda, 3' à Parla, i' 4 Nantes, i~
à Marcr 14° à Palerme. ^ . .„„-,
v^France, un temps nuageux est probable. ftïêO
température voisine de ia norrote. sm
pour Taa-bes. Moulinjs pour Toulouse, attei-ù'-'-'ei'-'r
Initia
« hors-jeu • ci les coups francs alternaient
Mais tontes les fois que les trois-quarla ton'mi
sains partirent en charges, ils se heu-'io-v-ot iT»
défense liéreïque qui les douait sur le seuil
Mailheureusenieut, R-eich. dans un cou->airèii-t
rôt de dribMing. connut les lounis coups de vuZL
des avanta toulousains et U fut mis hors de e,
bat, comme l'avaient été avant lui )PS iionuiu^ Il ,
SporUag Toulousain dans les mêmes circonutaïc^
Soyons justes ot constatons que ce n'est m» ï-,t'
Jours le Stade qui est une victime
Jouant A «uatorae toomiaes. le stadeeesta ne
laissa pas abattue, ii lutta jusqu'au bo t\ x ? r 8 "
terrain gaissant, IKHI^UX. où son wutè et si d»x
lArité n» i>urent se donner Ubire coum «t iix m-
tema» wrlva ^«s», ««cmsajut vm supérWiiâ' nette
Toulouse...
Puy-ds-D-jine
F-lc-clu-MWi
) ..:• iilgnan .
Lordeauï. •
BKI»K. jUtnai. I
Gl.V
7.2 N. O
5C.Î -3,8 O. t
65.4 -U.O O. '
I
et« oo cm.
). t. f. n.
t. t. n.
t. 1. n.
61.9 8.3.N.S. m. t. n.
Ihl.fc.ïis.',»
btfSiill U >;ll»
IS.2
0.»
-3.*
«1 1
2.5
-5.7
-15.1
rendant les tristes période»
i la
versons, l'esprit se repose P^^*
pceinTO
leoinre de « Rachel et
^mpa> 4 ^
n'HivrM» de la Princesse do
âdtmijralfe'
dont l'expérience et l'ctuao ont - ' ^
ment iteiiectioiuio le t aient. I».
pii',--e ij&auvuu, Paris.1
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

LUNDI M FÉVRIER îoiff
LES GRÈVES ÏUNS L\ RÉGION .
lie notre correspondant particulier
Î
Chez les mégissiers de Graulhet
Graulhet, 27 février.
La Aiunion tenue samedi soir sous la Halle
'aux grains, par les mégissiers en grève, lut
courte.
j
Elle se borna à taire préciser par l'assemblée
les points sur lesquels devaient porter
(
les pourparlers qui pourraient être repris en- (
tore le Comité de la Brève, le Syndicat patronal
et les patrons mégissiers ne faisant pas par- (
tie du Syndical.
y
Par un vote il fut décidé que la discussion i(
à intervenu- rte reposerait que sur la diminu- ]
tion de la journée de travail, le Syndicat ouvrier,
malgré le retrait par le Syndicat patro- ,
nal des concessions déjà faites, considérant ]
l'augmentation de O fr. 25-, précédemment ac-
i
cordée sur le salaire journalier de la femme,
comme définitivement acquise.
i
Au nom du comité de la grève, des reproches
furent faits aux grévistes sur leur inactivité.
Des charrois sont faits journellement,
et à aucun moment, depuis quelques Jours, ils ;
n'ont été empêchés. C'est ce qu'on ne voudrait
pas. C'est très beau, disent les orateurs, de
formuler des revendications, mais il faut les
faire aboutir, et ce n'est pas en restant les
bras croisés qu'on arrivera à une solution du
conflit favorable à la classo ouvrière.
Les réponses de MM. Chabbal et Armengaud,
quo nous avons publiées dans un de nos
derniers numéros, fuient portées i la connaissance
des grévistes, réponses très imprécises
fut-il ajouté, et sur lesquelles des précisions
seront demandées à ces deux patrons.
M. Calvignac donna lecture d'une lettre de
M. Bar thés contenant un mandat d'une somme
de huit cents francs, ce qui, ajouta le secrétaire
permanent, porte à la somme
de
3.G75 francs le montant des sommes adressées
au comité de grève par le Syudicat des ouvriers
délaineurs de Mazamet.
M. Calvignac fit connaître également que
les patrons occupant chez eux des coupeuses
de semelles avaient accepté les revendications
formulées par leurs ouvrières. La grève, en
ca qui concerne cette catégorie de travailleurs,
est terminée, après un chômage de huit
jours environ.
M. Calvignac fit part également à rassemblée
de certaines plaintes qu'il avait, reçues
dos ouvrières coupeuses ayant repris le travail,
plaintes relatives a. des vexations continuelles
dont elles sont, disent-elles, l'objet depuis
leur nouvelle rentrée à l'usine Si ces ;
Vexations se continuent, dit le secrétaire permanent,
il faudra y mettre ordre. M. Calvignac
se plaignit également que quelques-unes
de ces ouvrières rentraient à l'atelier avant
J'heure. U ne faut pas, dit-il, que cela continue,
et si les conseils qu'on leur donne ce soir
ne sont pas écoutés, nous verrons ce qu'il
conviendra de faire.
M. Dret mit en garde les grévistes contre les
agissements de certains personnages qui, à
l'instigation de M. Biétry, sont venus ou doivent
venir à Graulhet pour essayer de former
un Syndicat jaune. Il parle notamment d'un
certain M. Régnier, habitant Charleville (Arden.nes*
qui, dit-il, est un lieutenant du député
rie Brest et dont la prochaine arrivée à
Graulhet lui est signalée.
En terminant, l'assemblée proteste contre
la condamnation d'Hervé qui, estime-t-elle,
est une atteinte portée à la liberté
de là
presse.
Une des conséquences de la grève
Dernièrement, les commerçanSs de Graulhet
«drossaient à M. le préfet du Tara une demande
de dégrèvement sur les patentes, motivée
par la durée de la grève, qui portait atteinte
à leur commerce.
M. le maire de Graulhet vient d'adresser à
M. Avérons, président de la réunion tenue
par MM. les commerçants, la lettre suivante :
i Monsieur Avérous,
» En présence de votre demande collective
do dégrèvement présentée par les petits patentables
die Graulhet, j'ai l'honneur de vous
.communiquer la réponse du directeur des
contributions indirectes :
» Les demandes en remises ou modération
» de la contribution des patentes doivent Être
» adressées individuellement par les intéresi>
sés, et les contribuables doivent indiquer
» sous quel article du rôle ils sont imposés.
» (Loi du 13 juillet 1903, art. 17.)
» Le directeur a pris l'engagement, vis-à-vis
» de M. le préfet, d'examiner avec la plus
J grande bienveillance les demandes qui lui
1» seront adressées. »
» En conséquence, je vous prierai d'en informer
les signataires dé la pétition, afin de faire
le nécessaire pour se conformer aux instructions
qui précèdent.
s Le Maire : JULIEN, n
Les mineurs de Salsigne
Salsigne (Aude), 27 février.
, Ces mineurs et employés divers des mines
de M. Gayet, ingénieur, se sont mis en grève.
Deux manœuvres qui n'étaient pas arrivés
à l'heure avaient été congédiés pour la journée
par un chef de poste. Ils allèrent se plaindre
à la mairie et à leur syndicat.
Tous les travailleurs cessèrent alors le travail
et formulèrent les revendications suivantes
: renvoi d'un ehef de poste ; réduction
de la journée du travail à 8 heures ; prix de
la journée pour les mineurs 1 francs au lieu
de 3 fr. 50
; même salaire pour les manœuvres
; 1 fr. 75 pour les femmes au lieu de
1 fr. 50.
M. Gayet, qui habite Marseille, a répondu
par un refus à ces diverses réclamations et
prononcé le renvoi de cinq ouvriers, les principaux
meneurs de l'agitation.
Tels sont les faits qui ont abouti à la grève
générale.
' m m 'tfj>' m • _
AUGMENTATION DU REVEUU
La Compagnie LE PHENIX (Entreprise prl-
,vée assujettie au contrôle de l'Etat) est fréquemment
désignée par les Tribunaux et
COÛTS d'appel pour la constitution de rentes
viagères. La Compagnie
LE PHENIX paie,
chaque année, plus de 15 millions à plus de
dix-neuf mille rentiers. Renseignements gratuits
©t confidentiels au siège social, 33 rue
Lafayette, Paris, et chez les agents généraux.
Elle décide quo les sommes saisies lors de
l'arrestation des condamnés seront remises à
la Banque de France.
Le président déclare la session close.
L'audience est levée à G U. 10.
A Saint-Etienne
LE DIVOP.CE
Devant une immense assistance, M. l'abbé
(Magaud a traité magistralement du divorce.
« Le mariage, a dit l'orateur, est un contrat
consacré par Dieu, que la raison a dicte et
que le cœur a signé. »
L'unité ot l'indissolubilité sont les conditions
nécessaires de l'union des époux
; le
divorce, qui fait obstacle à ces conditions, est
len rupture ouverte avec la loi de Dieu, avec
la raison et avec la nature.
M. l'abbé Magaud a été d'une logique rigoureuse
et d'une clarté merveilleuse
; il n'a
pas fui les objections des unions malheureuses
; il n'a pas tu les sacrifices héroïques que
la loi divine exige, mais l'honneur et la
dignité de la femmSVjwnt à ce prix. La femme
mérite un foyer, (Jec le respect protège ;
par le divorce elle pe'rd son intégrité.
Et l'orateur démontre que la famille est
brisée par le divorce, que par lui l'enfant est
sacrifié et que la société court à sa ruine.
Voilà pourquoi l'Eglise est inflexible sur
ce point
; la loi de Dieu, elle la proclame infrangible
; à cette inflexibilité nous devons
la fixité du foyer, la constitution do la famille
: nous lui devons la femme chrétienne,
la Française
; par elle l'amour de la race ; le
passé en témoigne.
Soyons donc reconnaissants à l'Eglise de
ne pas se courber devant les lois qui autorisent
le divorce, cetto préface de l'union libre.
M. l'abbé Magaud est un apôtre de la vérité
intégrale ; le silence avec lequel il a été écouté
a dû lui prouver que son auditoire comprend
les hautes leçons de la chaire chrétienne et
qu'il est heureux de les recevoir d'un missionnaire
passionné pour la gloire de Dieu et le
'. bien des âmes. H. de 11.
A l'insigne Basilique
Le lundi 7 mars,
l'Institut Catholique célé-
I brera, selon l'usage, à l'Insigne basilique
de Saint-Sernin, la fête de saint Thomas
d'Aquln, patron des écoles catholiques.
Le panégyrique du saint sera prononcé, le
soir, aux vêpres, par Mgr Izart, évêque de
Pamiers.
Cour d'Assises
Audience du 27 février
président, M. Lafont de Sentenac ; assesseurs.
MM. Bousquet et Artus
; ministère
public, M. Reverdin, avocat général ;
-greffier, M. Andrieu.
L« vol de la Banque de France
L'audience est ouverte à 2 heures, pour la
suite des débats du vol de la Banque de
France, la dernière affaire de la session.
La parole est à l'avoeat général, M. Reverdin,
qui demande au jury application de la
loi. il admet, au bénéfice qie ia lemrne Delample,
les circonstances attSrmantes
M' Timbal, avocat de Bernede, l'auteur principal
plaide le premier. Il Prononce un habile
plaidoyer. Il demande ait jury de repousser
les circonstances aggravantes, de réduire le
crime à un délit. On ne peut pas considérer
Bernede, qui travaillait un jour par mois à
la Banque de France, comme un voleur domestique.
Abordant ensuite la question même de la
culpabilité, il la montre entourée d-" tant de
circonstances atténuantes que l'acquittement
s impose.
M' Timbal' termine son éloquente plaidoirie
en demandant au jury la mise en liberté de
Bernede.
M" Thouroude, le défenseur do la femme
ueiample, prend ensuite la parole. Il montre
que rien, dans la procédure ni dans les témoignages,
ne prouve la culpabilité de sa cliente.
Seul Bernede l'accuse. Doit-on te croire ?
Et quand bien même ce qu'il affirme serait
vrai, la femme Delample ne serait encore cou-
TW
Hî° lle " e pas avoil ' dénoncé son mari.
Est-ce la u,n crime ?
Lo dernier. M- Bellet, se lève pour défendre
Delample pour lequel u demande un verdict
négatif. Delample n'a pas été complice rln
vol II a simplemen t, en toute bonne o "ou
rendre service à Beriiède. dont a était l'o-
A 5 h, 33 le jury se retire pour délibérer.
LE VERDICT
- A 6 heuws, les jurés reviennent dans la
salle d'audience, rapportant un verdict
• né-
Bat if en ce qui concerne la femme Delample
afflrmatif avec circonstances atténuantes
Quant aux autres inculpés.
Ln. cour ordonne donc le relaxe de la femme
Delample. et, après délibération, condamé'tiu
mplti et tJer '>t'd'« à et ic
mai prochain, sa cinquième exposition canine
internationale, pendant les fêtes de la Pentecôte.
De nombreux prix d'honneur et prix spéciaux
offerts par de généreux donateurs, ainsi
que des prix en espèces, très importants, figureront
au programme, qui doit paraître prochainement.
Pour tous renseigneents, s'adresser ii M. le
secrétaire généi-al de la Société Canine du
Sud-Ouest, 17, rue de Rémusat, Toulouse.
E3£bX*2.'.0£lVIi cl© BOIUOIS
TROUVAILLES. — Réclamer : à M. Andrieu, hwdoger,
j;ue des Quêteurs, 28, un chien
; à l'administration
des tramways, ligne d'Alsace, un parapluie
; à AL Vergé, chiffonnier, rue Traversière de
la Balance, 15, una trousse en drap,conlen,ant divers
objets
: au jeune Martial Plan, irue Kaint-Mictiel,
1A2, une ceinture d'entant ; au bureau de poHce du
5* aiToàdiasement, une barre en fer de charretier.
3p£ctade$-Corçcsît$

LUNDI 28 FEVRIER" 191d
Bulletin
BEVUE FINANCIERE
Paris, 26 février,
«jonsidérées dans tour ensemble, les dispositions
dont le marché ^YfÀ^^L^ll
toute la semaine ont encore été des plus satisl0
Fn'rabsonce même d'indications susccpti-
«Tg da stimuler ou mémo d'entretenu- son
activité spéculative, notre place trouve dans
ttSondance persistante de ses disponibilités
en quête d'emploi un tel élément do résistance
que la baisse semblo ne pas pouvon
fuir" =entir son influence sur elle, aussi dans
nombre de compartimente enregistre-t-on des
avances intéressantes.
Ce n'est d'ailleurs pas le cas pour les fonds
rTEtats
I>e ce côté, c'est lo calme absolu qui
prédomine
; à vrai dire, au niveau aetoell-erferit
atteint,
les cours n'y sont guère attrayants
pour les capitaux et l'on conçoit que
ceux-ci aiment mieux se diriger sur les bonnes
valeurs industrielles ou même, comme
c'est précisément le cas depuis quelques
jours, sur les achats de chemins de fer français.
Four en venir aux groupes qui se sont montrés
relativement aciifs.-signadons ceux de la
traction, des industrielles russes et surtout
les valeurs pétrolifères. Dans le compartiment
de la traction, on sait qu'un découvert :
s'était formé sur certaines valeurs à la suite
des inondations'; l'approche do la liquidalion,
ainsi quo'des informations plus favorables
concernant les conséquences du désastre
sur les entreprises atteintes, ont engagé les
vendeurs a. se racheter, au moins en partie.
Sur lés industrielles russes, la hausse, que
des réalisations de bénéfices ont d'ailleurs
réduites en lin de semaine, doit être attribuée
é l'espérance qu'on a de voir les différentes
sociétés métallurgiques bénéficier, dans un
avenir prochain, des commandes de l'Etat,
d'où une recrudescence d'activité dans les
diverses branches de l'industrie. 11 serait cependant
prématuré d'en escompter d'ores et
déjà les résultats possibles.
Enfin,
les valeurs pétrolifères ont dû à
ferfervescence qu'elles manifestent en ce moment
à Londres do se voir activement traitées
sur notre place.
Le naphto, le pétrole et leurs succédannês
voient leurs emplois industriels s'étendre chaque
jour et la .récente décision de l'amirauté
anglaise d'employer l'huilo minérale comme
combustible à bord des navires de guerre est
une nouvelle preuve de la faveur, qui s'attache
à ce produit. En faisant la part du temps
qu'il faudra pour y adapter les outillages actuels,
il n'en est pas moins vrai qu'il y a là
une indication dont la spéculation ne pouvait
manquer de tenir compte.
NEW-ÎOHH
La maison Simonet et C" nous communique
les renseignements suivants sur le marché
américain :
Coupée par un Jour de clôture, mardi dernier,
pour l'anniversaire de Washington, la
semaine qui vient de s'écouler a été caractérisée
par î'étroitesse de ses transactions, presqu'entièrement
restreintes aux seuls professionnels.
U semble cependant que l'on commence h
envisager la fin de cette période d'accalmie ;
l'industrie de l'acier, dont les développements
sont toujours suivis comme reflétant la tendance
générale des affaires aux Etats-Unis,
accuse une amélioration notable depuis le
milieu de ce mois, et l'on se plaît à entrevoir
une reprise sérieuse dans les commandes
pour le printemps prochain. .
L'argent à vue so maintient abondant dans
les cours de 2 7,8 à 3 %.
Les recettes des chemins de fer mamuennemt
leur- avance .principalement dans
1 Est,
les réseaux de l'Ouest ayant à subir
1 effet
d'un hiver très rigoureux, qui a augmente
leurs frais d'exploitation.
Le marché du cuivre n'a pas accusé de
grandes variations, l'augmentation des stocks
à Londres ayant justifié l'impression que do
grosses quantités de métal avaient été transférées
des Etats-Unis.
Londres clôture hier à je 59 5/8 la tonne au
comptant, contre £ 50 3/8 vendredi dernier, et
New-Yor^a- 13 cents la livre contre 12 15/16 en
meilleure tendance hier sur le bruit d'une
vente de 30,000,000 de livres.
Le coton est en reprise sur les bas cours
enregistrés mercredi, après les deux Jours de
chômage que s'était accordés le « Cotton Exchange
».
Voici les variations des cours du 19 au 2a
sur quelques valeurs les plus actives :
Atchinson, 115 3/4 contre 116 h
; New-York
Central, 121 i contre 12.1 3/8
; PenneyEvariia,
133 5/8, contre 133 3/4 ; Southern Pacific, 126
3/8 contre 126 J ; Union Pacifie, 187 3/4 contre
188 ; Amalgamalecl, 77 contre 76 3/4 ; Général
Electric, 155, contre 154 J ; U. S. Steel Corporation,
81 3/8 contre 80 à
; Utah Copuer, sans
changement à 50 fr.
FONDS D'ETATS
n y a eu très peu d'affaires cette semaine
dans ce compartiment, la spéculation estimant
que les cours actuellement cotés sont
'
trop élevés pour justifier, pour le moment du
moins, une nouvelle étape do hausse, et le
comptant ayant plutôt ralenti ses achats.
Notre 3 % a été assez irrégulier, et, après
quelques velléités de reprise, termine la semaine
en perte de 0 13 à 98 72.
Parmi les fonds russes, seul, le Consolidé
bénéficie d'une légère avance en clôture.
Quant aux autres séries, elles se tassent
quelque peu. Le Serbe fléchit aussi de quelques
centimes de même que le Turc légèrement
influencé par les escarmouches des frontières
entre quelques postes turcs et bulgares.
Par contre, l'Extérieure Espagnole, en dépit
de l'instabilité du nouveau gouvernement, se
montre plus résistante. Les Fonds Brésiliens
ont suhi quelques réalisations.
Les obligations 6 % or de la Municipality of
Para Improvements limited (société pour l'amélioration
de la ville de Para) se négocient
à 473 et 471. L'acceptation de l'Etat de Para de
percevoir la taxe spéciale dont le produit garantit
le service de l'intérêt et de l'amortissement
de ces obligations, constitue, pour ces
titres, une garantie de premier ordre.
BANQUES
La Banque de France fléchit un peu cette
semaine ; son dernier bilan accuse une certaine
augmentation tant de l'encaisse or que
de rencaisse argent
Les autres établissements de crédit, un peu
lourds au début, se ressaisissent par la suite,
mais ne terminent pas au plus haut, quelques
réalisations ayant arrêté leurs progrès en fin
de semaine.
La Banque de Paris ne gagne que quelques
points sur la précédente clôture, tandis que
le Lyonnais perd même une légère fraction.
La Banque Française n'a guère varié d'une
semaine à l'autre, Seule, l'Union Parisienne
accuse une plus-value assez sensible.
Parmi les banques étrangères, la Banque Ottomane
est plutôt délaissée et la Nationale
du 'Mexique, bien que demeurant toujours
une des favorites de la spéculation, subit un
temps d'arrêt.très naturel au demeurant dans
1 son mouvement de hausse.
(Les résultats satisfaisants obtenus à la suite
de l'accord intervenu entre le Crédit Foncier
d'Algérie et lie Tunisie et Ta maison Bensclthausen,
de Tanger, pour l'exécution de travaux
publics au Maroc, ont inspiré aux Intéresses
l'idée do grouper en une société les
divers éléments financiers et industriels intéressés
dans les affaires marocaines.
Cette société vient d'être constituée à Paris
le 17 février avec un caractère absolument international,
sous le nom de Société Marocaine
de Travaux Publics. Le capital initial
de 2 millions de francs a été réparti à concurrence
do 50 % à la France, 30 % à l'Allemagne,
et 20 % aux autres nationalités, parmi ïesquellos
l'Angleterre et l'Espagne occupent évidemment
la place prépondérante- que comporte
leur situation particulière.
La Banque Franco-Américaine, toujours ,TCcherchée,
s'est avancée à 527. Il semble bien
d'ailleurs que ce titre n'a pas épuisé toute la
marge de hausse qu'il comporte, étant donné
la faveur justifiée d'ailleurs qui s'attache -en
ce moment aux Etablissements de Crédit. L'activité
dont fait preuve la Banque Franco-Américaine,
qui tout récemment encore s'est occupée
de l'émission d'obligations Asti-Chivasso,
se traduira certainement en fin d'exercice par
un accroissement très appréciable des bénéfices.
TRANSPORTS
j
Malgré une légère moins-value dans les recettes,
du 1" janvier au 4 février 1910 qui accusent
une diminution de 081.000 francs par
rapport à la période correspondante de 19)9,
les titres de nos grandes Compagnies de chemins
de fer sont très fermes. Entre autres,
le Nord gagne
près- d'une quarantaine de
francs.
Les actions des chemins algériens sont demeurées
à peu près etationnaires.
Dans le groupe étranger, les Chemins auîrichiens
se tiennent aux environs de leur cours
de huitaine
; Lombards également calmes.
Les Méridionaux italiens sont fermes. Les
Chemins' espagnols réalisés au début de la
semaine, regagnent par la suite le terrain
perdu, puis terminent calmes.
Les négociations ont été très suivies sur les
obligations 5 % de la Compagnie Générale de
Pernambuco, qui, comme on le sait, donnent
un revenu de 25 francs par an, payé par semestre,
en janvier et juillet, sans impôts brésiliens
ou français ; elles sont remboursables
à. 500 francs, soit- avec une prime d'environ
40 francs sur le cours actuel de 458 francs..
Le cours de 426 francs auquel se traitent les
obligations 5 1/2 % du Chemin de fer Grand
Nord Central de Colombie, fait ressortir, le
taux de ce placement à; plus de 6 %.
Bons achats en obligations de première hypothèque
du Chemin de fer de la Côte Orientale
de l'Uruguay entre 460 et 462 francs.
Les recettes nettes du Chemin de fer de
- Saint-Louis à San-Francisco sont en progression
constante, ce qui démontre la prospérité
de l'entreprise et ajoute à la sécurité et à
l'attrait des obligations déjà parfaitement garanties
ot dont le revenu, an cours .actuel,
ressort à près de 5 %. .
Au compartiment de la traction, le Métropolitain
regagne une bonne partie du terrain
perdu. On dit que la reprise totale de l'exploitation
pourrait avoir lieu dans les premiers
jours de mars. Le Nord-Sud s'est également
raffermi, non seulement avec l'appui constant
des établissements de crédit, mais aussi par
les achats du découvert
La Thomson-Houston se montre très résistante,
malgré quelques réalisations de bénéfices.
La Thomson
Hellénique est toujours
fermement tenue à 112.
On télégraphie d'Athènes que la Compagnie
Hellénique d'Electricité vient de fixer à 5. 75
1 le dividende pour l'exercice 1909.
L'Omnibus poursuit son mouvement ; de
hausse *, les recettes de la 7' semaine do 1910
ont été de 1.228.077 fr. 05 contre 778.756 fr. 45
pour la même semaine de 1909 ; la plus-value
totale depuis le 1" janvier se trouve ainsi
portée à 1.699.060 fr. 55.
L'action de la Mexico Tramways Cy, qui
avait été compensée à 644 fr. lors de la dernière
liquidation de quinzaine, termine en hausse
sensible à G71 francs. Nous avons dit combien
la progression des recettes et, simultanément,
la diminution du coefficient d'exploitation,
étaient importantes et indicatives BOUT
l'avenir : à ce même point de vue, il ne faut
pas oublier que la Compagnie ne peut être
concurrencée.
Nos grandes Compagnies de navigation ont
eu un marché peu animé, mais l'allure générale
des cours s'est légèrement raffermie. La
Générale Transatlantique est plus résistante ;
les dispositions sont toujours satisfaisante
sur les Chargeurs Réunis ot les Messageries
Maritimes s'améliorent quelque peu.
Les valeurs de Suez ont été assez agitées
pendant ces dernières séances. Du 1" janvier
au 20 février, les recettes se chiffrent par
19.070.000 francs contre 16.610.000 francs en
1909 et 15.090.000 francs en 1908.
Les obligations 5 % du Port de Bahia, sous
l'influence de nombreuses demandes, ont progressé
à 478 francs.
MÉTALLURGIE — CHARBONNAGES
Le 'groupe des valeurs métallurgiques conserve
l'avance acquise ; on peut même signaler
encore un nouveau progrès sur les titres
du Creusot et des Aciéries de Micheville. La
situation industrielle est toujours excellente
et la fermeté des produits s'affirme de plus en
plus sur tous les marchés.
Les valeurs françaises de Charbonnages
n'ont rien perdu de leur précédente fermeté.
Quant au groupe russe, il a conservé cette
semaine les disposïtionsies plus satisfaisantes.
La BriansK se consolide à 320 : on assure que
les résultats do l'exercice 1909 auraient été
assez favorables. .
Nouveaux progrés d'Hartmann et surtout de
Maltzoff, qui franchit aisément le cours de
1.000 francs pour.se fixer à ; 1:014.
Marché plus actif des charbonnages russes,
avec des cours en général très soutenus.
La Sosnowicc regagne à 1.504 uno partie
du coupon de 50 francs qu'elle vient de détacher.
, .,
L'émission des 12.750 actions privilégiées de
la Société d'Industrie Houillère do la Russie
Méridionale s'est effectuée avec un plein succès,
Aussi l'action " estampillée se maintientelle
très ferme aux environs du cours de 515
francs, que rend, très avantageux le dividende
de 32 francs distribué depuis les deux derniers
exercices et accompagné de fortes dotations
aux réserves d'amortissement.
VALEURS DIVERSES
Parmi les valeurs d'électricité, les secteurs
parisiens, actuellement moins en faveur auprès
des capitaux de placement, ne présentent
plus en général que de légères variations.
L'obligation Roubaisienne d'Eclairage demeure
bien tenue à 481.
Les valeurs de sucre sont calmes sans changements
appréciables.
Léger progrès des valeurs de Phosphates.
Les Phosphates de Gafsa se relèvent de 3.G80
à 3.695.
Les valeurs nitratières ne donnent lieu à.
aucune constatation intéressante. Lagunas se
tient à 54 et ,-Lautaro i 227.
Les valeurs de tabacs so négocient à. des
cours voisins à ceux pratiqués samedi dernier.
Tabacs Ottomans 395 contre 397
-, une
commission gouvernementale a été chargée
par Djavid Bey, ministre des finances, de
rechercher la forme d'exploitation sous laquelle
la régie des tabacs serait la plus favorable
a l'Etat.
Les valeurs de Dynamite sont actuellement
intéressantes.
La Dynamito Centrale est résistante aux environs
de 705. Intéressante en raison du détachement
en avril d'un acompte de dividende
de 12 fr. 50 et des chances de plus-value qui
semblent devoir résulter de l'excellente situation
des filiales.
La Dynamite du Transvaal est bien tenue
vers 18 francs.
La Dynamite Nobel, à tort délaissée depuis
quelque temps, est en légère progression à
305. C'est uno des meilleures filiales de la
Société Française de Dvpamite. Elle est en
voie de dévcloppamahF et lo dividende de
15 francs a bien des Chances non seulement
d'être maintenu, mais d'être augmenté.
La Compagnie Générale de l'Amérique Centrale,
au sujet de laquelle lo Syndicat du Nicaragua,
3, rue de la Boétie, donne tous renseignements
détaillés, contrôle en réalité l'ensemble
do l'activité agricole, Industrielle et
commerciale du Nicaragua. Par les concessions
ou les privilèges qu'elle possède, c est
l'instrument destiné à donner à ce pays son
premier essor économique intense, sinon a
parfaire son développement total.
Les transactions ont été très animées cette
semaine sur les titres do l'Afrique Equatoriale
française, qui se sont avancées facilement,
l'action à 122 fr. 50 et la part à 42 francs.
Les transactions qui depuis quelques semaines
déjà étaient des plus actives sur les Pétroles
du Wyoming, ont pris une réelle ampleur
dans les dernières séances et des achats
suivis ont fait dépasser à ces titres le cours
de 23 francs.
. _
Lo marché se rond parfaitement compte que
l'affaire du Wyoming, si longtemps décriée
en raison des errements de ses promoteurs, est
entrée dans une nouvelle phase.
Nous avons déjà dit que les actions ordinaires
de la Société Belgo-Américaine des Pétroles
du Wyoming, les seules qui se négocient
actuellement sur le marché, jouissent d un
privilège de souscription irréductible sur les
25.000 actions privilégiées de la Franco Wyoming
OU Cy qui seront offertes au public au
pair dê 103 40, du 1" au 10 mars prochain, aux
guichets de la Banque Intermédiaire de Paris,
13, rue Lafayette, à. Paris.
Les souscriptions des non-actionnaires sont
également reçues, mais à titre réductible.
En raison de l'intérêt cumulatif de 0 %, les
actions privilégiées ont déjà été demandées
en Bourse avec prime de. 5 à 6 francs.
Nous appelons à nouveau
. l'attention sur
les actions et obligations 3 % de l'Energie Industrielle
(Union d'Entreprise d'Eclairage et
de Force motrice pour l'Electricité). Ces titres,
qui ont été introduits samedi sur notre marché
en Banque au comptant, paraissent susceptibles
de plus-value aux cours de 112 pour
les actions et de 490 pour les obligations.
Les demandes continuent sur l'action de la
Société de Plantations
de Caoutchouc du
« Tamiang ». Parmi les titres similaires, c'est
lo plus léger qu'on cote à Paris- Le conseil
d'administration comprend des gens de métier
et des personnalités notables. On sait
aussi oue les perspectives bénéficiaires de la
Tamiang sont importantes. Enfin, la Société
a laissé de côté 5.000 ares de terrains, représentant
un actif considérable, qui peut donner
lieu, pour elle, à une opération d'une réelle
envergure.
^
Les actions cotent 42 50 et 43 50 pour les
coupures de 5 et au-dessus pour les unités.
L'action de la Compagnie Brunswiclt française
est très ferme avec tendance à la hausse
aux cours de 555 (actions ordinaires), et 610
(actions privilégiées). Cette progression, qui
n'est encore qu'à son début, s'explique par la
faveur avec laquelle on accueille partout le
sport du Bowling, pour lequel la Compagnie
Brunswick construit ses appareils et «otTTT
lêes.
otb ai-
Plusieurs établissements vont s'ouvr'r i„
cessamment à Paris et à l'étranger, à Genètîs
Zurich, Montreux, Rouen, Marseille Lvnrl
Montpellier, Nice, Biarritz, etc., etc. ' >,
Le rendement do chaque allée de Bowlin»
dépasse 50 francs par jour. «
Avec un bon courant d'affaires; l'action TM
fllcries du Landy s'est avancée cette semaini
Sur des nouvelles très favorables coneernant
le fonctionnement et la vente de 4,
nouveaux appareils brevetés, les actions fl
la Société du « Froid Industriel
» se tiaitnm
activement aux environs de 120 francs. "
MINES
ET MÉTAUX
Peu de changements cette semaine sur T,
marché du cuivre qui termine aux environ
de «es précédents cours. Cependant or » a
plutôt bien impressionné par les informntin,;!
d'Amérique concernant l'attitude du KOÏIV
nement à l'égard des trusts en général et %
groupement des entreprises cuprifères en mv
ticuller. C'est même sous l'influence do re,
nouvelles que le Rio-Tinto, indécis tout rpl
bord, a assez vigoureusement repris do 1
à 1.941 En coulisse, le Capc-Cot^r a été éS
lement mieux tenu 4 190 ; la Tharsis est if&i
hésitante a 155 50.
uiai.13 est très
Les obligations 5 % de 420 francs de la