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FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPÉCIAL Samedi 7 Décembre 1907.

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THES<br />

Organe<br />

€gro©ti<br />

w'our quelques millions d'argenterie etd<br />

jets d'art. Le reste s'égara en route, e<br />

'reste était considérable, puisqu'on a<br />

Waldeck pour les aventuriers et les aigrefins.<br />

Son cabinet lui procurait une prébendfl<br />

annuelle de 150.000 à 200.000 francs. Cette<br />

prédilection pour les mauvaises causes finit<br />

par fausser la conscience de Waldeck. Des<br />

hommes comme Dufaure, Berryer, Rousse,<br />

inaccessibles aux plaideurs déloyaux, gardaient<br />

intacte l'intégrité de leur âme. Aussi<br />

ne les vit-on jamais conniver, sur le terrain<br />

politique, avec les malfaiteurs. Sophiste<br />

professionnel, Waldeck devait fatalement,<br />

lui, se galvauder avec le Bloc.<br />

L'habitude des mauvaises causes et la<br />

fréquentation<br />

des aigrefins pervertissent<br />

chez l'homme d'Etat le sens moral. Dans<br />

tous les procès, Waldeck ne voit que le bénéfice<br />

financier ; dans la guerre déclarée à<br />

l'Eglise, notre avocat ne voit qu'une question<br />

d'argent. Ses procès lui rapportent<br />

deux cent mille francs. Avec la loi contre<br />

les congrégations, Waldeck se fait fort de<br />

fournir aux républicains une curée d'un<br />

milliard. *<br />

Joseph de Maistre dit de l'orgueil qu'« il<br />

détruit tout ce qui n'est pas assez fort<br />

pour le comprimer ». La carrière de Waldeck<br />

justifie cet axiome. L'orgueil conduisit<br />

Waldeck à la déchéance morale, puis à la<br />

mort. Dupe de son orgueil, Waldeck, en<br />

mourant, laisse une œuvre qui déshonore<br />

sa mémoire. Cet. appel aux plus viles cupidités<br />

de la bête humaine marque du sceau<br />

de l'opprobre l'orateur qui le formula. Si<br />

l«»s catholiques doivent flétrir le conseiller<br />

'•1 l'approbateur do la spoliation, -les républirinns<br />

M-- peuvent vouer qu'au mépris public<br />

l'homme qui les a trompés<br />

Comme<br />

BelzébUth, Waldeck ne lègue au Bloc qu un<br />

paquet de feuilles sèches !<br />

Vous savez que Paris possède encore deux<br />

hôpitaux où les malades sont soignés par<br />

des religieuses. Ces deux établissements<br />

hospitaliers sont l'Hôtcl-Dieu et Saint-<br />

Louis. Le président Cent-Kilos vient de signer<br />

le décret, d'expulsion des Soeurs. C'est<br />

entre une fusillade de perdreaux et la vente<br />

d'une barrique de Loupilion que M. Fallières<br />

a frappé d'ostracisme les admirables<br />

femmes qui soignent les classes populaires.<br />

Qu'importe au marchand de Loupilion les<br />

doléances des pauvres contre les mercenaires<br />

rapaces que Ta République substitue<br />

partout à nos chères religieuses ? Depuif<br />

qu'il est sur le trôns, Fallières a déjà mis<br />

de côté un joli million<br />

: voilà le seul événement<br />

qui intéresse notre souverain. Le<br />

reste lui est parfaitement égal<br />

II naraîJ<br />

que les fonctions présidentielles f avorton<br />

l'écoulement du Loupilion. D'o^Ke? J<br />

cette époque de l'année, Fallières, sur cîno<br />

cents barriques, n'en avait placé qu'une<br />

cinquantaine. Aujourd'hui, tout le stock<br />

est liquide.<br />

Mais je reviens aux deux hôpitaux pari<br />

siens qui vont être laïcisés grâce à Fallières.<br />

Sous la Révolution, les religieuses qui<br />

desservaient l'HÔtel-Dieu ne cessèrent Û4<br />

soigner les pauvres. On se contenta d'exiger<br />

des Sœurs le port du costume séculier.<br />

Nos maîtres d'aujourd'hui ne<br />

prête<br />

raient pas à cet artifice. Ce n'est pas seulement<br />

le fanatisme qui les inspire mais<br />

surtout et avant tout la cupidité. Il s'agit de<br />

lotir et de renter une clientèle de femmes<br />

qui attendent impatiemment les emploi»<br />

qu'on leur a promis.<br />

A l'heure actuelle, ces emplois ne paraissent<br />

pas des plus fructueux. Mais attende2<br />

un peu. Voici qu'il est question de loger en<br />

ville les infirmiers et les infirmières. Mais<br />

les malades ? me direz-vous. Les malades<br />

s'arrangeront comme ils pourront. Il faut<br />

d'abord que les malades sachent une chose,<br />

c'est qu'ils sont faits pour les infirmières<br />

et non les infirmières pour eux.<br />

Aujourd'hui, le malade, pour recevoir<br />

un potion, pour obtenir le renouvellement<br />

de son pansement, bref, pour être nanti<br />

des objets d'urgente nécessité que réclame<br />

sa détresse physique, doit accompagner<br />

chaque demande d'une pièce de monnaie.<br />

Point d'argent, point de tisane et point de<br />

vase<br />

! Ainsi le veut, paraît-il, le principe<br />

démocratique. Non contente d'être salariée<br />

par l'Etat, l'infirmière veut être rémunérée<br />

par le malade.<br />

Mais ce n'est pas seulement pour procurer<br />

des postes plus ou moins lucratifs à<br />

une clientèle féminine exigeante, que la République<br />

remplace les Sœurs par "des infirmières.<br />

Les Sœurs ont le tort impardonnable<br />

de surveiller la distribution des draps,<br />

des serviettes, des aliments* etc., et d'empêcher,<br />

par leur seule présence, la dilapidation<br />

et le gaspillage. Si les Augustincs, les<br />

Sœurs de Saint-Vincent de Paul, les Dames<br />

de Saint-Thomas de Villeneuve, etc., consentaient<br />

à fermer les yeux sur la volatilisation<br />

du bien des pauvres, la République<br />

n'inquiéterait point les Sœurs. Mais les<br />

Sœurs contrôlent tout ce qui entre et tout<br />

ce qui sort<br />

: c'est là leur crime et leur<br />

tare.<br />

Au fond, croyez-le, dans la plupart des<br />

cas, le fanatisme n'est qu'un masque. En<br />

chassant dej hôpitaux, les congrégations<br />

qui les desservent, ia Franc-Maçonnerie<br />

veut surtout rançonner les pauvres<br />

: deux<br />

mois après la laïcisation de tel hôpital<br />

d'une grande ville, l'administration constata<br />

la disparition de presque tous les<br />

draps.<br />

Il suffit d'ailleurs de comparer les budgets<br />

des hôpitaux avant et après la laïcisation.<br />

La presse a l'habitude de mettre la<br />

majoration c'est dépenses au compte des infirmiers<br />

et des infirmières<br />

: ces serviteurs<br />

ont bon dos. Bien des hôpitaux sécularisés<br />

sont en proie à des pieuvres bien autrement<br />

puissantes 1<br />

rétfbnrTn 1^ 1 Ric j lard . a d°é l'ordre de<br />

i établir la messe de minuit dans toutes les<br />

églises. A la bonne heure<br />

! La îète do Noël<br />

sans la messe de minuit parait lugnibre<br />

De tous les mots magiques qui agissent sur<br />

notre âme et lui donnent de tendres et<br />

brusques impulsions, Noël est peut-être le<br />

plus irrésistible, le plus puissant. Autels<br />

constellés de lumière, chants sacrés admirables,<br />

rameaux de houx et de sam'n chargés<br />

de jouets et de fruits, rires clairs des<br />

enfants, légendes, réveillons joyeux, Noël<br />

évoque tout un monde de croyances, de légendes<br />

et d'images auxquelles sourit la pensée.<br />

Rien qu'à le prononcer, il semble qu'on<br />

voie aussitôt surgir des groupes de paysans<br />

aux habits couverts de neige, des vieilles<br />

femmes enveloppées de longs châles noirs,<br />

des jeunes filles le rosaire aux doigts, des<br />

châtelaines, le livre d'Heures sous le bras,<br />

cheminant à travers les sentiers durcis par<br />

la gelée, une lanterne sourde à la main,<br />

vers l'humble église pleine do clartés.<br />

Il n'y a pas longtemps encore que, dans<br />

certains villages de la Basse-Normandie,<br />

ouze jeunes filles, vêtues en bergères, ve-<br />

.aient présenter, à la messe de minuit, un<br />

agneau blanc, étendu dans une manne décorée<br />

de rubans roses. Le cortège défilait,<br />

sous les arceaux de la nef, aux accents<br />

d'un orchestre composé de deux violons,<br />

d'un hautbois, du serpent de la paroisse et<br />

de cinq ou six cornemuses.<br />

La suppression te ces divertissements assombrit<br />

les rapports entre l'Eglise et la<br />

société laïque. La Révolution naquit de<br />

cette rupture et de cette tristesse.<br />

Des Français perspicaces s'inquiétèrent<br />

de la campagne dirigée par les jansénistes<br />

contre les réjouissances rurales. « Mon<br />

curé le dit, — raconte le marquis de Mirabeau,<br />

le père du tribun. — et ce n'est pas à'<br />

moi de le contredire<br />

: Boire un peu et seulement<br />

jusqu'à chanter, rire et danser, épanouit<br />

la rate, bannit les inimitiés et lin<br />

la société. » Comme c'est juste<br />

! Mais comme<br />

aussi les vieilles mœurs ont périclité !<br />

Fil Spécial<br />

FALLHÎRES<br />

Paris, (i décembre,<br />

j<br />

JLe Figaro publie l'information suivante : ;<br />

« Le président de la République, avant tont<br />

programme île son voyage en Scandinavie,,<br />

a désiré consulter les cours «le Copenhague,<br />

de Stockholm et de Christiania sur la date lapins<br />

propice à la visite qu'il doit faire -successivement<br />

aux souverains danois, suédois et,<br />

norvégien.<br />

» Nos représentants auprès de ces souve- .<br />

raina ont donc reçu mission de s'enquérir îles<br />

déplacements des rois Frédéric VIII, Oscar II]<br />

et Baàkoo au cours die l'année 1008 et, de leur<br />

enquêta, il paraît, résulter que le voyatre pré- ;<br />

skientiei pounoit avoir lieu pendant l'été .pro--<br />

chain. Aucune date précise n'a encore été -pré-*<br />

vue, mais<br />

1-a visite de M. FiiUières nux troi#<br />

COURS Scandinaves sema faite vraisein-Wahl»-;<br />

m-eqat entre le mois de juin et le mois de ftfft- ;<br />

tembre ».<br />

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés


iâmedî 7.'<strong>Décembre</strong> IT07<br />

II1ÏH<br />

Paris, 6 décembre.<br />

JOURNAUX<br />

ANÏ1BL0CAKDS<br />

De M. Judet, dans l'Eclair, sous ce titre :<br />

I -'Mon homonyme » :<br />

« Le salut des 15,000 francs est l'unique idéai<br />

ùe la Clia.utb.re, ajpdatie devant Clemenceau.<br />

» Honni soit qui mal y pense ; gare à qui La<br />

touo-iie daiis son unique passion pour<br />

1 accroisse<br />

m eut de la solde législative.<br />

» M Victor Judet, radical-socialiste, succombe<br />

sous les haros et les bulletins de ses<br />

amis ; il est le lâcheur et le traître sur qui<br />

tombe la f ureur de nos députés en délire.<br />

» Décidément, mon homonyme devient très<br />

qvm,Dkls, le samedi 21 décembre, a<br />

4 h S.E. tr. fort br.<br />

—0.8 O.N.O. t. I. ne<br />

0i.';'i 12.8ÎN.O. tr. 10. CO<br />

57 51 9.2iO.N.O. a. I. n.<br />

0.0<br />

-5.4<br />

9.5<br />

9.1<br />

13.0<br />

5.3<br />

-0.7<br />

13.4<br />

14.9<br />

0 f* E<br />

Le p^caès des dapulés saoiaîiftea<br />

Saint-Pétersbourg,<br />

G décembre.<br />

Parmi les déou.tés qui figuraient au banc de<br />

la défense des députés socialistes de la deuxième<br />

Douma actuellement en jugement, se trouvaient<br />

M" Pergament, membre de la présente<br />

Douma, «pour Odessa, et Isîlenska, représentant<br />

les cadets à la seconde Douma.<br />

1.1s protestèrent violemment contre l'huis<br />

clos.<br />

Lorsque les prisonniers quittèrent la sallo<br />

d'audience, ils échangèrent des poignées de<br />

mains avec leurs défenseurs et crièrent :<br />

< Qu'on «nous mène à la torture, mais à bas le<br />

gouvernement ! A bas les gens du 16 juin ! »<br />

On sait que la dernière loi électorale est<br />

du 16 juin, que le nombre des grévistes s'est<br />

él&vé au moins à 75,000 ; il comprend les ouvriers<br />

des usines à gaz, de la manufacture impériale<br />

de porcelaine et d'autres «usines ; il<br />

faut compte«r' aussi les étudiants de l'Université,<br />

de l'Ecole polytechnique et «d'autres école'<br />

supérieures, dont le nombre se monte<br />

environ 25,000.<br />

Le* imprimeurs des journaux démocrates<br />

sont aussi en grève,<br />

L'attaque clu train Paris-Toulouse<br />

Bourges, 6 décembre.<br />

Au cours de la .déposition qu'il a faite hier<br />

à M. Germain, relativement au vol d'Etampes,<br />

Roche a déclaré avoir ou comme complices un<br />

certain Albinet, ancien employé révoqué de la<br />

Compagnie d'Orléans, et Chariot.<br />

Cet Albinet est cerfamentent, la nommé Ray<br />

•mond, ancien employé de la Compagnie d'Orléans,<br />

qui, avec sou complice Gauthier, fut<br />

condamné, en 1897, par la cour d'assises du<br />

Cher, i\ vingt ans de travaux forcés et à vingt<br />

ans d'interdiction de séjour.<br />

Le 21 août, Albinet et Gauthier avaient, attaqué,<br />

sous le tunnel do la l/ouct, entro Vierzon<br />

et Heillay, lo chef du train «express 16, de<br />

Toutous*<br />

; par une coiiieideuoe bizarre, c'est<br />

dis que,<br />

tant qu'i<br />

latitude.<br />

— Et alors, intervient M. Germain, vous<br />

avez pris, «dans la nuit suivante, celle dUïjeudi<br />

au vendredi, lo train de trois heuTfts poux<br />

Paris ?<br />

Mais Roche n'.cst pas disposé à aller plus<br />

loin dans ces confid«ences. Il change soudaindo<br />

tactique ot ne veut plus être miêié à l'affaire.<br />

— Non, dit-il ; moi, je suis rentré à Paris.<br />

Ait dernier «moment, £ai « flanché » et j'ai<br />

laissé à mes camarades le soin dèjpour&uivïe.<br />

leur projet, Je leur avais tkamé rendez-vous<br />

sur les grands boulevards, à un .sndro«tprécis<br />

pour le, samedi suivant, dans 3a-.ma 1 inée<br />

Mais, -insiste le juge, vous


<strong>Samedi</strong> 7 <strong>Décembre</strong><br />

Lui<br />

y.rea tïs ia semaine<br />

La Saiivelat, Réquista, Estaing,<br />

, saint-Cyprlen.<br />

Vaurailihes, Bo-z< uls.<br />

• i i 10<br />

Moreroiii 11. — ~Saint-Sorn.in, Lannuéjoulte,<br />

^jaudilt - Bawwru^te-Erayase. Martel.<br />

Vendredi 13. — Laiseac, BeUnont, Broquies,<br />

bmae. Malevicùe.<br />

<strong>Samedi</strong> li. — l\auviale.<br />

Pourvoi<br />

Emmanuelli Airr.one et Pech, qui devaient<br />

carwmrailre devant le jury aux audiences du<br />

ieudi 12 et vendredi 13 décembre, se sont<br />

pourvus en cassation contre l'arrêt de ta<br />

chambre des mises en accusation de la cour<br />

d'appel de MonipcSior. les renvoyant devant<br />

la cour d'assises de l'Aveyron pour assassinat<br />

%ûicendie volontaire ct vol qualifié.<br />

Cette affaire est donc rayée du rôle et<br />

ajournée à la prochaine session.<br />

ROSEZ. — Etat civiî. — Décès. — Elle-Joseph<br />

Bonneîls, charpentier, 2C ans, célibataire,<br />

rue Camus, 5 .<br />

— Attentat criminel. — Dans la<br />

nuit de mardi à mercredi, vers une heure et<br />

demie du matin, les habitants du quartier de<br />

la place du Crucifix étaient mis en émoi par<br />

le bruit di'nno formidable explosion, paraissant<br />

provenir do la maison habitée par les<br />

époux Guillaume, dont le mari est chef de<br />

poste aux mines de Gérons. Plusieurs voisins<br />

se transportèrent sur les lieux et trouvèrent<br />

les époux Guillaume, grièvement blessés<br />

; le<br />

mari avait la figure et les yeux brûlés et<br />

quatre doigts do la main gauche horriblement<br />

touillés<br />

; la femme avait le corps criblé de<br />

Des premiers renseignements, il résulte que<br />

les époux Guillaume, réveillés en sursaut par<br />

le bruit d'un corps qui, après avoir brisé un<br />

carreau, tombait dans la chambre, s'étaient<br />

levés pour se rendre compte de ce qui se passait.<br />

C'est à ce moment que l'explosion<br />

se<br />

produisit et les blessa tous deux grièvement<br />

La gendarmerie a ouvert mimédiatenrer.t<br />

tme enquête, et le parquet de Villefranehe<br />

s'est tranaporté sur les lieux.<br />

M3L.L.AU. — Dissèques de M. lo chanoine Lafon.<br />

— Elles ont eu lieu mercredi soir, à 3<br />

(heures, en l'église Saint-François de Miffiau.<br />

Tout le clergé de la viil-e, avec de nombreux<br />

amis, était aôlé au-deiwamt de la dépouille<br />

jaOrtoïïe du vénéré chanoine, jusqu'aux Marronniers.<br />

M. le chanoine Boyer et M. l'abbé Boissonnatie,<br />

aumônier du pensionnat du<br />

Sacré<br />

Cœur, accompagnaient, au deuil, M. le c.urt<br />

do Salnt-Léons et M. l'abbé Lafon, directeur<br />

du grand séminaire de Nîmes.<br />

Nos eondalâances les plus sincères à toute<br />

novï<br />

ne- A<br />

the-J<br />

tine Gu<br />

Rourgu-<br />

Maria<br />

laiterie<br />

Unal,<br />

Pauli<br />

Lo<br />

no<br />

iT-AFFRIQUE. — Etat civil du 16 au 30<br />

;bre. — Naissances. — Raymond-Eugènine<br />

Barrié-Sonal<br />

; Justin-XavieT Bar<br />

sserre<br />

; Jean-François-Louis Méric-Caraule-Antoinette<br />

Durand Boussagol ; An.<br />

liliauime Laparra-terunieau<br />

; Maire-An<br />

ie Revenant^Molinlex ; Augustine-Eroes<br />

Gatein<br />

; Gustave-Edouard Aldebert-<br />

; Robert-Alphonse Décup-Bonnafé.<br />

is. — Lêon-Chaites Tore,!, gérant de<br />

atif de Sainit-Allrique, habitant<br />

à<br />

', 28 ans, et<br />

Berthe-AMce-Mairthe<br />

!>ve et habitant de Tiergues, 21 ans<br />

ïdier, peintre, natif de Saint-André<br />

ils, habitant à Saintt-Affrique, 38<br />

Dléonore-Marie Roques,<br />

native de<br />

habitant à Saint-Affrique, âgée de<br />

:«ve eu premières noces d'Emmanuel<br />

Raphaël-Paul-Louis Cabanel, comp<br />

lit de Saint-Rome-de-Carnon,<br />

habi-<br />

'ailhauzy, 24 ans, et Marie-An.gèleamond,<br />

native de Saint-Rome-de-Cer<br />

filant Saint-AfSrique, âgée de 22 ans.<br />

— Marie-Louise Thomas, native et<br />

î de Saint-Affirique, âgée de 86 ans,<br />

. Jean-Louis Iran j au ; Aiauze, mort<br />

wper-Arthémon<br />

Bouquet, entrepre<br />

fclf de Vondeiloves domicilié à Saint<br />

67 ans, époux de Rosalie-Eugénie<br />

Jean Julien, propriétaire,<br />

nai-if de<br />

domicilié à Satait-Affiriçpie, 75 ans,<br />

teanne Ginesito<br />

; François-Louis Ga-<br />

>rnicfflié à Vailhauzy, 70 ans, époux<br />

-Anne Rességuier ; Rose Bonnet, naouscalous,<br />

comimune de Prohenicoux,<br />

Saint-Afilrique, 82 ans, veuve de<br />

a,rd<br />

; Maria-Joséphine Artis, céïibative<br />

et habitant du Moulîn-du-Jvngé,<br />

commune, 14 ans ; AtfttieL moTt-né ;<br />

Uiglade, native de Galm.els-.st-le-Viamt<br />

Sainit-Aîfrique, 75 ans, épouse de<br />

Olivier.<br />

FICEAC. — Programme e!u concert que la<br />

Chorale l'Union Fraternelle offre à ses membre.-,<br />

honoraires :<br />

Première partie. — 1. Pensée Mélodique,<br />

Symphonie du Collège (Ferrero)<br />

; 2. Hérocliade,<br />

chœur des Romains, Chorale (M assenât) ;<br />

3. Zuilana, e.hnnsonnecjte comique, M. Gtoeste<br />

(Frayson-Lud) ; 4. L'Exilé, solo de violon, M.<br />

Boutoric (Samie) ; 5. a) Hardy Toréador<br />

.XZenjvel)<br />

; b) Les Eanboîteims (Perpignan), les<br />

gères Befligaatric<br />

; 6. Sérénade, par un groupe<br />

de Soenétteàres (Mozart) ; 7. Hiusion ! rêverie,<br />

Symphonie du Collège (G. Bubernard) ;<br />

8. Mendiant d'amour, Mme Laborie et Larigaldie<br />

(Gouhller)<br />

; 9. a) Sommets Pyrénéens<br />

(Perrin); b) Chanson d'Auvergne (Perpignan),<br />

Ses frètres Belgiarric.<br />

Eniir'acte.<br />

Denxièmg partie. — 1. Aimer, Rira, Chanter,<br />

valise viennoise, Chorale et Symphonie<br />

.(Strauss) ; 2. Amoureux do la Béovvbliqu-e, M.<br />

Ginasle (Doubis) ; 3. Reviens ! mélodie, M.<br />

Baudis (Rupès) ; 4. a) Souvenons-nous-en<br />

(Perrin)<br />

; b) Duo turc (Perpignan), les frèï-es<br />

-Relgarric ; 5. Berceuse à Maryvonne, M.<br />

Lacarriôre (PortïiUiChet)<br />

; 6. Sérénade de mandolines,<br />

Groupe Symphonique (Déformes) ;<br />

7. Grand Air, Mme Laborie de Larigiaildie (X);<br />

8. Les Madrilènes, boléro, Groupe de Sociétaires<br />

(BowJhèse).<br />

Petit entr'aote.<br />

9. La Leçon die Chant, saynète (Ofifembach).<br />

Personnages : Mathois, berger normand, M.<br />

E. Beigar.ric ; Tocato, professeur italien, M.<br />

F. Bolgarric.<br />

Le piano d'.accûmipa.çmenient sera tenu par<br />

Mme Tsanailos et Mille Bosse. Entre la première<br />

et la deuxième partie, une quête sera<br />

îaite au bénéfice des pauvres.<br />

Le 00110011, sera dirigé par M. Duhernard.<br />

Les membres honoraires qui, par erreur,<br />

fanaient pais reçu leur invitation, sont priés<br />

u.esu prévenir M. Camille Nozières, vice-


<strong>Samedi</strong> 7 <strong>Décembre</strong> 1907<br />

tolttre, de 25 a 26 ;(èvea, les 05 kilos, 12 5« â tftçascea<br />

l<br />

BOlres, les 80 kilos, 22.<br />

Farines et issues.<br />

— Premières dites mlnot, leg<br />

•|»<br />

deuxièmes dites SS. 33 50 ;RO. let<br />

500 UUo=. 17 50 a 18 ; repasses, 15 a 16 £r. ; sons<br />

M 50-<br />

Graines fourragères. _ Tr&n-e, les 100 kll., 150 v.<br />

155 ; luzerne (sainfoin du pays), de 120 à 135.<br />

Foin, 4 à i 50 ; sainfoin, ire coupe (noawe.au)<br />

A 50 à 5 ; sainfoin, 2e et 3e coupes, 3 50 A 4 ; trèffe<br />

-.paitlo blé, 2 30 a 2 00 ; avoine, 1 80 à 2 10<br />

le tout les 50 kilos.<br />

jMâ* ii brûler. — Les 50 kilos, de 1 45 à 1 50.<br />

TARN-ET-GAItONNE<br />

Caussade.<br />

Foire du 2 décembre. — Beaucoup do monde<br />

transactions nombreuses. Voici les principaux cours<br />

pratiqués :<br />

Bestiaux. — Bœufs et vaches da lafcour, de 700 à<br />

1,100 la paire ; bœufs gTas, de 35 d M ; vaches, de<br />

83 à 35 ; porc sjras, do 60 à 68, le tout les 50 kilos ;<br />

porcelets, de SO à 60 Ja pièce ; veaux, de t tr. à. 1 05;<br />

moutons, de 0 85à 0 80, le tout le kilo.<br />

Volaille et gibier. — Poules, de 0 60 à 0 70<br />

; poulets,<br />

de 0 05 à 0 75 ; dindons, de 0 55 à 0 60 ; oies<br />

grasses, do 110 à 1 20 ; canards, de 1 15 à 1 30 ;<br />

foies d'oies, de 3 25 à 2 30, le tout la livre ; œufs,<br />

de 1 30 à<br />

1 50 la douzaine ; lapins dotnestioues, de<br />

l S0 à 2 25 ; Rupins sauvages, de 1 75 à 2 25<br />

; lièfres,<br />

de<br />

4 à5 ; perdreaux, de 2 à 2 25, le tout la<br />

pièce.<br />

'«Céréales. — Eté-, 18 25 ; maïs, 14 50 ; orge. 12 50 ;<br />

fèves, 14<br />

; seigle, 15 ; avoine, 9 DO : pommes de terre,<br />

ie 4 à i 50<br />

Moutons, d© 30 à 35 fr., suivant grosseur;<br />

agneaux, de 18 à 22 fr. la pièce.<br />

Porcs, de 62 à 64 fr. les 50 kilos.<br />

Poulets, de 3 â 3 59 la paire; poules, de 4 à 6 fr.;<br />

lièvres, de 5 à 5 50 ; perdreaux rouges, de 2 à. % 25;<br />

perdreaux gris, de 1 50 à 1 75.<br />

CEufs.do<br />

1 10 à 1 15 la douzaine.<br />

Halle aux grains. — Blé, de 18 à 18 25<br />

; maïs,<br />

15 avoine, do 9 M a 10, le tout l'hectolitre.<br />

Marché aux oies grasses et aux canards gras.<br />

Oies gras<br />

le tout le<br />

1 05<br />

-kilo.<br />

1 15 canards, de 1 10 à 1 20;<br />

châtaignes, 10, le tout l'hectolitre.<br />

GERS<br />

Blé,<br />

Fleurance.<br />

; avoine, les 50 kiios, 8 50<br />

maïs, 17 ; pommes de terre<br />

luzerne, 9 50, le tout les 50<br />

les 80 kilos, 18<br />

haricots, es ; fèves, 13<br />

les 00 kilos, 5.<br />

Foin, 2 75 ; paille, 2<br />

kilos.<br />

Vin, 300 bordelaises vendues, à 35 les 225 litres.<br />

Bœuf, 1 50 ; veau, 2 ; porc, 1 70.<br />

Mouton, 2<br />

; agneau, 2, le tout le kilo.<br />

Œufs, t 25 la douzaine.<br />

Poulets, 3 50<br />

; dindons, 15 ; canards, 6, le tout la<br />

paire.<br />

Oies grasses, de 2 20 à 2 40 Ip kilo.<br />

Lièvres,<br />

50, le toi<br />

lapins, 1<br />

t la pièce.<br />

50 ; perdreaux, 150 ; cailles,<br />

Saramon.<br />

Mé ordinaire, de 17 50 à<br />

orge, de 11 à 13 ; fèves<br />

13 ; Haricots, do 25 â 30 ;<br />

LOT-ET-GARONNE<br />

Castillonnès.<br />

Marché hebdomadaire du 3 décembre.<br />

Maigre la pluie, qui n'a cessé de tomber crue très<br />

ard dans la soirée, notre marché a été relativement<br />

beau.<br />

Marché à la volaille. —- Diminution de 0 10 à 0 20<br />

par livre sur toutes les espèces de volailles.<br />

Gibier. — Lièvres, de 4 50 à 6; lapins de garenne,<br />

de 1 50 à 2 fr. pièce.<br />

Marché aux grains. — Blé, 18 50; maïs, de 16 -50<br />

17 50; seigle, de 14 50 à 15 ; fèves, d 13 à 14, le tout'<br />

l'hectolitre.<br />

Avoine, 9 50 ; pommes de terre, 4 50 à 5, les 50<br />

kilos.<br />

Marché aux prunes. — Apport. C00 quintaux.<br />

Les cours restent lowjonrs stationnaiers, tendance<br />

à la baisse. Vente très lente. Peu d'acheteurs.<br />

Notre-Dame, si conipact, si divers, où Je disciple de<br />

la -plitlosoptiie mcieiue coudoie le fidèle de Sa Uiaclogio<br />

traditionnelle, où d'aucuns se trouvent nùi ia doctrine de<br />

ciae Lotree<br />

; le Fromage, très amusante fantaisie<br />

du bon humoristique Victor Meusy<br />

; Voici In Noël,<br />

une curieuse ballade bretonne du xv siècle, savamment<br />

harmonisée par André Colomb. Citons encore<br />

des Poésies et Chansons à dire, de Th. Botre et<br />

de G. Nadaud, et enfin une biographie a la fois<br />

ôrudite et familière du maître Ernest Chebroux,<br />

BOURSE DE TOULOUSE<br />

Blé fin, de 18 50 à 19<br />

18 ; avoine, de 9 à 9 50<br />

de 12 à 13 ; maïs, de 12<br />

te tout l'hectolitre.<br />

Graines fourragères. — Luzerne ou saifoin du<br />

pays, de 125 à 150 ; graine de trèfle, 150, le tout les<br />

ÎOO' kilos.<br />

Marché aux codions. — Cochons de lait, de 40 a o0<br />

la pièce selon «rasait* ; cochons à engraisser, de 120<br />

à 130 'pièce<br />

; cochons gras, de 1 25 à 1 35 lo kilo,<br />

poids vif. :<br />

Marcha ù la retaille. — Poules, de 5 îi 6<br />

; dindons<br />

de 14 à 15 ; dindes, de 12 à 14 ; pintades, de 5 à 6<br />

poulets gros, de 5 à 6 ; poulets moyens, de 4 a 5 ;<br />

poulets ordinaires, de 3 à 350<br />

; canards communs,<br />

de 5 à 6<br />

; pigeons, de 1 50 '1 2, le tout la paire.<br />

Œufs,<br />

1 35 la douzaine.<br />

Gibier. — Lièvres, de 6 à 7<br />

; lapins do garenne,<br />

3e 1 75 à 2 • perdrix, de 1 75 a 2 25 ; outardes, 2 ;<br />

merles, 0 30 ;grives, 0 50 ; palombes, 1 fr., le tout<br />

la pièce. . ,<br />

" Manciet.<br />

Gros bœufs de travail, de 900 a 1,100<br />

; jeunes<br />

bœufs, de 700 à 900 ; toreaux, de 450 à 650 ; vaches,<br />

île 600 à 800<br />

; génisses, de 300 à 500, le tout la paire.<br />

Viande de boucherie. — Bœufs, de 70 à 75 ; veaux,<br />

de 95 â 100, le tuot les 100 kilos.<br />

Porcs gras, de 70 à 75 les 50 kilos<br />

; nourrains, de<br />

SO à en pièce ; cochons de Hait, de 30 à 150 pièce.<br />

Gibier — Lièvres, de 5 à 6 ; 'lapins, de 2 à 2 50 ;<br />

perdreaux, de 1 50 à 1 75 ; bécasses, 2 75, le tout la<br />

pièce.<br />

Poules de 4 à 5 ; poulets, de 2 2 75 ; dindons,<br />

fte 10 à 12 ; dindes, de 7 à 10 ; pintades, de 4 à 5 50,<br />

« tout la paire.<br />

l£s neufs, 1 20 la douzaine.<br />

TARN-ET-GARONNE<br />

Montaigu.<br />

Foire du 1er décembre. — Beaucoup de monde et<br />

l'étaaagistes<br />

; foirails bien garnis.<br />

Voici les cours pratiqués :<br />

Breuif3 de labour, de 850 à 1,100 francs ia paire ;<br />

fâches, de 550 à 700 francs<br />

; taurillons, de 350 à<br />

ÉK) fra.ncs.<br />

Bœufs gras, 40 à 42 tr. ; vaches, 34 à 3G fr., les. 50<br />

tilos; veaux 1 05 à 1 10 Je kilo.<br />

Fonds d'Etat français. — 3 % Porteur. 95 30 50 ;.<br />

3 % amortissable, 98 25 ; Obligation tunisienne 3 %,<br />

457; Tonkin 2 1/2 %,,78 40.<br />

Fonds d'Etat étrangers. — Russe 3 % 1391, 66 75;<br />

Russe 4 % 1894, 81 40; Russe consolidé 4 % ire série<br />

83 50 ; Espagnole estampillée, C. 40,-98 30 ;<br />

Chinois 4 %, 96 30 ; Autriche 4 "i,, 96 20.<br />

Valeurs diverses (actions). — Mines de Carmaux<br />

ex-couo. 55, 1,805 ; Est, 892 ; Paris-Lyon-Méditerranée,<br />

1,335 ; Nord, 1,700 ; Midi, 1,125 ; Orléans, 1,337;<br />

Ouest, 815 ; Saragosse, 374.<br />

Obligations diverses. — Ville de Paris 180a,<br />

531 60 1874 403 ; 1894 T. P., 363 ; Communales 1879,<br />

475 • 1980 500 25 ; 1906 libéré. 497 ; Foncières 1879.<br />

500 1S03' tout payé, 495 ; Est ancienne, 423 ; Midi<br />

ancienne 3 % 433 50 ; Nord ancienne. .448 ; Orléans<br />

nouvelle 428 50 ; P.-L. Méditerranée ancienne, 431 ;<br />

Nord-Espagne. Ire série, estamj»., 360<br />

; Saragosse<br />

ancienne ire hypoth., 390 25 ; Lombarde 3 %<br />

cienne, 313. „.<br />

Changes. — Espagne, les 100 pesetas, 88 Oo.<br />

anremerciés.<br />

Hg nous on<br />

cation de l'orateur, «<br />

-traient combien peu<br />

i<br />

bien claires capeudant<br />

ses conférences.<br />

Des diverses démonstrations de l'auteur ressort<br />

avant tout ceci que, entre la science certaine et<br />

cette .philooophie secJastlque «rue plusieurs affectent<br />

de déiaiguer, lo contact est perpétuel et l'accord<br />

admirable.<br />

C'est là un des grands mérites de ce livre «l'être,<br />

comme 11 convient aux Conférences de Notre-Dame,<br />

un .monument grandiose d'apolosétiquc ; toutefois<br />

U lui en est un second que Je me reprocherais de<br />

no pas sou'igner, c'est d'être un ouvrage d'édification<br />

et de .piété profonde. La retraite pascaie qui Je<br />

termine est do ce que j'avance là un témoignage<br />

indissoitaMe. Dans ses instructions données chs-niie<br />

soir de ia Semaine Sainte, 3e prédicateur s'attache<br />

moins à planer sur lea sommets ; H abandonne les<br />

hâtttes considérations du dogme et de la philosophie,<br />

mais il en garde le souvenir et Je propose à<br />

ses auditeurs comme règle de vie. Il faut lire ces<br />

âges, 1res modernes aussi, où chacun des nôtres<br />

découvrira facilement quelque trait qui conviçnno<br />

son âme, ouslquc cause de remords. queUpie »lnement<br />

aù-blen. car toutes les fonctions et tou.es<br />

es faiblesse y ont leur part, et à chacune, du geste<br />

ssuré dn'ipraticien dont la main no tremble pas,<br />

'auteur todixtae^e devoir ou lo moyen do salut.<br />

Nous souhaitons que la diffusion de ce livre soit<br />

argo, afin «rai rappelle aux auditeurs du savant<br />

'.onférencier 3es vérités qu'il leur énonça, que sinout<br />

il s'en aille, messager de lumière, porter la vérité<br />

catholauo aux âmes qui assirent après elle et<br />

mil n'avant .pas eu la bonne fortune de la recueildesSftvresda-joroaicateur<br />

au pied de la chaire de<br />

Notre-Daine vonàronVdu moins ia contempler, «oùtours<br />

vivante et toujours bienfaisante, dans la reproduction<br />

fidèle qu'il offre au public de ses magnifiues<br />

conférences du dernier Carême.<br />

F. DrjCI.ACX-MONTTÏIL.<br />

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Pages choisies avec fragments inéconsacrée<br />

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CONFÉRENCES -DE N.-D. DE PARIS, exposition de<br />

la morale catholique. Carême <strong>1907.</strong>— V. Le Vice *t<br />

le Péché : I. Les caractères qui en font la malice<br />

et 'es puisrances qui Ses produisent. Conférences<br />

et retraites, par E. JASVUÎE, 1 volume ln-8 écu de<br />

424 pages. Prix : 4 francs. — P. Lethielleux, éditeur,<br />

10, rue Cassette, Paris (0*).<br />

Guidé par saint Thomas, l'ôminont conférencier<br />

nous avait inities aux merveilleuses solutions fournies<br />

par la doctrine catholique aux problèmes de<br />

la béatitude qui attend l'homme au -terme de la vie,<br />

de la liberté oui est ici-bas son apanage, glorieux,<br />

des passions bonnes ou mauvaises qui le portent<br />

vers le but suprême ou l'en éloignent. C'est encore<br />

sous la conduite du docteur an-géliquc que, cette<br />

année, le prédicateur étudiait lo vice ot le péché,<br />

soit dans tes caractères qui en font la malice<br />

soit dans les puissances emi le produisent. La gra<br />

vitô du .néchê en raison de son antagonisme avec la<br />

loi éternelle, la démonstration de cette vérité que<br />

le péç.hô ne vient pas de Dieu, mais d'autres causes<br />

extérieures à l'homme ou, au contraire, intime<br />

ment unies à sa nature, telles sont les grandes il<br />

gr.es de ce bel ouvrage, complétant dignement, avec<br />

les notes dont il est enrichi, l'œuvre si méritoire et<br />

glorieuse de l'éloquent apotre de Notre-Dame.<br />

Il sera lu avec un intérêt d'autant plus grand<br />

que. malgré la vieillesse éternelle des sujets qu'U<br />

aborde, il est d'une étonnante modernité. Dans l'un<br />

des appendices si chargés do doctrine qu'il a joint<br />

à ses conférences, M. le chanoine Janvier écrit<br />

« Plusieurs cle nos auditeurs s'étonnent «rue nous<br />

nous occupions «le systèmes anciens qu'ils estiment<br />

morts et complètement étrangers à notre temps<br />

Certes, nous comprenons que dans l'auditoire de<br />

l'Ecole de<br />

revit la<br />

âme géné-<br />

LA FRANCE ILLUSTREE<br />

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l'étude de la Drôme.<br />

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C'est une excellente idée de la maison Tôqui d'avoir<br />

publié un recueil de Pages Choisies du P. Grat'-y<br />

Aujourd'hui que le mouvement d'idées dont il<br />

a" été le précurseur ce développe, de plus en plus, il<br />

Laut -rendre la lecture de ses ouvrages aussi accessible<br />

que possiMe.<br />

Les jeunes gens de notre époque en.qui<br />

pensée du P. Gratry et un peu de son<br />

reusc, ceux qu'il saluait dans une do ses plus belKs<br />

pages pourront aller chercher dans c<br />

rapition «le leur noble conduite. Ils<br />

exprimées aes pensées dont ils cher*<br />

L'auteur voudrait « que, revenant à la pratique o?<br />

l'oraison, ils s'en servent pour nourrir )eu»< pxn-<br />

'ée exciter letpr réflexion ». Aucun livre n'est -mieux<br />

fait pour réaliser ce but. On peut dire qu'on y suit<br />

'a pensée du P. Gratry depuis les premières méditations<br />

écrites à Strasbouig jusqu'à la dernière lettre<br />

rédigée quelques jours avant sa mort.<br />

Une étude biographique assî2 développée, des études<br />

très précises sur chaque ouvrage, un exposé<br />

très exact de la philosophie du P. Gratry, des notes<br />

très suggestives rendent la lecture de cet ouvrage<br />

utile, intéressante et facile.<br />

LA BONNE CHANSON<br />

AecuelUie avec enthousiasme dès son apparition,<br />

cette très intéressante revue nous donne, avec son<br />

deuxième numéro, un sommaire encore plus<br />

attrayant,<br />

si possible, que celui du numéro précédent.<br />

Citons<br />

: Let bo7ines Chansons : J(sus chez les<br />

Bretons, Les Grands Berceaux, Hier et Aujourd'hui,<br />

par le vaillant barde breton Théodore Botre), qui<br />

est l'âme de la revue<br />

; .Voël des Bonnes Vieilles,<br />

par Je célèbre chansonnier Xavier Privas<br />

; Bo?ikomme,<br />

par Gustave Nadaud; la Bonde du Diabolo,<br />

une exquise chanson d'actualité, par Mme Fran-<br />

Juian Kiast<br />

par M. Henri<br />

V<br />

sciences morales.<br />

V. Lettre écrites du sud do J'Inde. — V. Le Carnatic<br />

: Villapouram, la forteresse de Geirji, la légende<br />

de. Singavaram, les Etangs, par M. Maurice<br />

Maihdron.<br />

VI La beauté des machines, à propos du Salon<br />

do l'Automobile, par M. Robert de La Sizerame.<br />

VII<br />

Le problème criralnal au moment présent,<br />

par M. Henri Joiy, t3.^<br />

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15 Feuilleton du 7 décembre 1907<br />

PAR<br />

M. MARYAÏV<br />

XXIV<br />

AYMERIC A SON ONCLE<br />

11 se pencha sur les rustiques bouquets,<br />

et détacha quelques fleurs, semblables<br />

à des papillons d'or, qu'il plaça<br />

sur son cœur.<br />

Pas plus qu'en venant, il ne senlit la<br />

fatigue de la route,. Mais à présent, il<br />

pouvait jouir de la beauté de cette matinée<br />

d'hiver<br />

; rien n'assombrissait la<br />

joie reconquise de son amour, pas même<br />

l'idée qu'il pourrait avoir une lutte à<br />

livrer avec sa tante.<br />

Il monta droit, au cabinet du docteur,<br />

qui, anxieux, lui tendait les deux mains:<br />

— Mon amour, mon bonheur, tout en<br />

moi est unanime... Le regret de ma vie<br />

sera d'avoir pu penser que je devais réfléchir...<br />

Mon oncle, Miriain est toujours<br />

la jeune flllo que j'ai aimée, que j'aime<br />

tendrement. ..<br />

— Dieu soit lotie I dit le docteur avec<br />

une ferveur soudaine. Moi aussi, j'ai<br />

•ou(Tort cruellement ; moi aussi j'aurais<br />

aenti un regret, inconsolable ,et un î-emords,<br />

un remords d'éducateur, si tu<br />

avais renié ton amour pour la stérile saatfrfactkjn<br />

«to ton orgueil... Nous écrirons<br />

S H«aio kmit à l'heure...<br />

Mais tout à coup, il s'arrêta, et, changeant<br />

de visage :<br />

— J'oubliais ta tante ! dit-il d'un air<br />

consterné. Elle ne veut pas entendre parler<br />

de ce mariage...<br />

— Nous la persuaderons- 1 dit Aymeric,<br />

confiant.<br />

— Oui, mais combien de temps faudra-t-il<br />

! Elle a autant d'orgueil que toi,<br />

mon ami, ajouta-t-il, et n'a pas les mêmes<br />

raisons de sacrifier ses vieux rèVes...<br />

I<br />

Tu ne peux cependant pas te marier<br />

'<br />

sans son consentement, mon pauvre Aymeric<br />

; elle t'a tenu lieu de mère...<br />

— Ni moi, ni mon oncle P«ené lui-même<br />

ne pourrions y songer ! Mais ce sera<br />

dur d'attendre ; et que pensera Miriam l<br />

s'écria-t-il, soudain déco'iiragé.<br />

— Viens, dit le docteur avec un grand<br />

soupir... Elle est déjtVhorriblement mécontente<br />

de ta fugue de ce matin... Il<br />

faudra toujours finir par la voir. .. et l'entendre<br />

!<br />

XXV<br />

— Mon pauvre enfant ! s'ée-ria Mme<br />

Sauvely ,embrassant son neveu avec une<br />

succession de soupirs. Quelle horrible<br />

histoire<br />

! Quelle fausseté, de la part de<br />

ces gens, de l'avoir dissimulée, d'avoir<br />

trompé même nous, leur famille 1<br />

— Elise, dit le docteur, s'apprétaht<br />

avec résignation à subir cette scène redoutée,<br />

René ne pouvait cependant pas<br />

publier l'histoire incroyable, douloureuse,<br />

qui<br />

une<br />

était déroulée à son foyer<br />

, pour les étrangers; mais nous!<br />

3'iivait craindre, même de nous,<br />

erôtien...<br />

dors, qu'est-il arrivé ? Il a reçu<br />

dans son intimité, l'a laissé s'éprendre<br />

de cette vagabc-nde...<br />

— Ma tante ! s'écria Aymeric, révolté.<br />

— Miriam peut être sa fille, dit Paul<br />

avec calme.<br />

Àyi<br />

— Elle peut ne pas l'être, elle ne doit<br />

pas l'être, si la répulsion que me causait<br />

ce mariage était un pressentiment<br />

! C'est<br />

quand le cœur de mon pauvre enfant<br />

est conquis, qu'il vient faire des aveux,<br />

espérant qu'Aymeric n'aura pas le courage<br />

de reculer !... Heureusement, il est<br />

un Mériadec de Gestel, et il sait ce qu'il<br />

doit au sang qui coule dans ses veines t<br />

— - Ma tante...<br />

— Ce n'est pas l'éclat menteur d'un<br />

fwux nom qui peut relever une famille,<br />

c'est la pureté des alliances, la noblesse<br />

réelle de la race, avec les sentiments<br />

qu'elle comporte. ..<br />

— Alors, s'écria le docteur, qui commençait<br />

à s'échauffer, pourquoi t'es-Lu<br />

mésalliée ?<br />

— Ce n'est pas la mémo chose ; je<br />

connaissais ta famille, tes origines... Il<br />

s'agirait maintenant d'introduire parmi<br />

nous une inconnue, fille d'inconnue, de<br />

voleurs peut-être.. . D'où venait<br />

cette<br />

nourrice, cette vagabonde ? Quels méfaits<br />

pouvaient avoir réduit son mari a<br />

la misère ?<br />

— Si tu to lances dans de pareilles<br />

| hypothèses, ma chère Elise, tu me per-<br />

3e supposer à mon tour que Miune<br />

Parthroys. En outre, cette<br />

juivie depuis son berceau par<br />

re, a été au dire d'Aymeric,<br />

ant élevée. En mot-tanf tout<br />

Omettant qu'elle soit la fille,<br />

t recouimandables, l'éducaseconde<br />

nature. Mais René<br />

avait des informations satisfaisantes sur<br />

la femme à qui il confiait sa fille. Enfin,<br />

Miriàrn et sa «eur jouissent et jouiront<br />

toujours do la considération et de la, for-<br />

| tune attachées au nom qu'elles portent.<br />

I<br />

Mme Sauvely feignit tout à coup un<br />

| calme que démentait le tremblement de<br />

1 S&3 lèvres<br />

mettra<br />

riam <<br />

enfant<br />

René «<br />

adi<br />

au \<br />

de |<br />

lion<br />

111<br />

0S!<br />

t Gla<br />

i-blem<br />

3. en<br />

is pe<br />

un<<br />

— Pourquoi discuter inutilement, mon<br />

cher Paul ? Je connais mon neveu<br />

; je<br />

sais quelles sont- ses idées et ses aspirations...<br />

Il ne pense pas plus que moi<br />

qu'un tel mariage soit possible !<br />

r¥ Ma tante, vous vous trompez... J'ai<br />

choisi une jeune fille digne de tous les<br />

respects et de l'amour le plus fidèle. Elle<br />

n'a point changé, ni moi non plus...<br />

Elise regarda son neveu avec stupeur.<br />

Ce visage résolu, auquel elle trouvait des<br />

lignes dures, ces intonations fermes, ce<br />

regard à'la fois calme et décidé, elle ne<br />

les lui avait pas encore connus.<br />

— Tu n'auras jamais mon connsenternent<br />

! s'écria-t-elle avec violence..<br />

Il pâlit.<br />

— Jo l'attendrai, ma tante ! Miriam<br />

ne voudrait pas s'en passer.<br />

— Jamais, répéta-trolle, quittant la<br />

chambre en claquant la porte.<br />

Le calme factice d'Aymeric l'abandonna,<br />

et il regarda son oncle avec une<br />

espèce d effroi. Le pauvre docteur poussa<br />

un grand soupir.<br />

vi ~ m £* très bo P. c œur, mais elle est<br />

vite... Elle consentira, mais çuand ?<br />

A ta place mon enfant (et il soupira de<br />

nouveau), j irais, attendre au loin la lin<br />

de<br />

1 orage. Moi, je devrai le subir mais<br />

;l y suis habitué, et, sans qu'elle s'en<br />

doute (son œil bleu s'éclaira un instant<br />

a une malice innocente), c'est moi que<br />

fais, en définitive, ce quo je veux. Repars<br />

pour Pans, vois René, ouvre-lui<br />

ion<br />

cœur, et promeia-lui do la part de son<br />

vieil ami que, d'ici à quelques sonaincs,<br />

mettons quelques mois, IClise ira. ellemême<br />

lui demander la main de sa fille...<br />

Aymeric lui serra les deiu mains ù les<br />

briser.<br />

— Soulemont, reprit le docteur, il faut<br />

que tu sois bien résolu.:; Pèse encore le<br />

pour et lo contre<br />

; demaiwio-toi ce que tu<br />

éprouverais si, par impossible, la vérité<br />

se découvrait, si tu apprenais que tu as<br />

épousé l'enfant de paysans suisses...<br />

Songe, en outre, que la. situation légale<br />

de ta femme, son état civil, reposent non<br />

sur un mensonge, mais sur une erreur...<br />

Que tu devras, ce qui est pénible dans<br />

1 intimité d'un heureux mariage, garder<br />

toujours vis-à-vis d'elle le secret qui t'a<br />

été confié... Enfin que, la vérité se fît-elle<br />

jour en faveur de Miriam, tu devrais<br />

t'inspirer des sentiments les plus désintéressés...<br />

Le partage de la fortune des Parthroys<br />

entre ces deux enfants devrait<br />

être maintenu, René me l'a dit.<br />

— Oh ! mon oncle !...<br />

— Réfléchis à toutes ces questions, elles<br />

sont graves...<br />

— J'aime Miriam, et je crois, j'espère<br />

qu'elle m'aime...<br />

— Alors, quitte au plus vite cette maison,<br />

où la paix ne régnera pas d'ici à<br />

quelque temps conclut la docteur d'un<br />

air qu'Aymeric trouva, belliqueux.<br />

Et, après une nouvelle, scène, vraiment<br />

pénible, soutenu et encouragé par son<br />

oncle, le pauvre amoureux quitta Plouvian,<br />

le cœur soulagé.<br />

C'est la figure affectueuse de Claude<br />

] qui l'accueille à son arrivée. Il suffit „<br />

| Aymeric de le regarder pour dovinor-que<br />

! son ami sait tout, qu'il a, lui aussi, déi<br />

cidé dans le sens de son bonheur, mais<br />

que, plus heureux, il ne voit aucun obs-<br />

| taele se dresser entre Mary et lui.<br />

! lia se serrent la main avec une effui<br />

sion silencieuse et vont s'asseoir dans<br />

I l'atôlier do Claude. Depuis longtemps,<br />

! ils habitent l'un près do l'autre, et l'atelier<br />

leur est commun.<br />

Le jeune peintre attache<br />

des yeux<br />

scrutateurs sur le visage fatigué de. sou<br />

an ià.<br />

— Aymeric, dit-il d'une vorx émuej<br />

plus grave qu'à l'ordinaire, tu sais toui<br />

comme moi... J'espère que tu n'as P" s<br />

hésité ?<br />

— J'ai tellement souffert, que, dans<br />

l'angoisse sans nom, clans la crise terrible<br />

que je subissais, je ne sais pas nre<br />

me ce que j'ai pensé... Mais, dès que cet<br />

affreux orage s'est calmé, mon doux e-"<br />

poir s'est retrouvé lo même.<br />

Claude lui serra vivement la main-<br />

— Je le savais, j'en étais sûr ! Ave»<br />

ton éducation, tes idées, tes rêves, j'a<br />

aime d'avance la femme que i ai. uy g.<br />

— Plût au ciel que ma tante f».<br />

me ! dit, lo pauvre Aymeric soupna' - .<br />

Et il raconta à son ami les scciic* i<br />

hîblea qu'il avait eu a subir<br />

- Mary sera mariée avant sai stf»J<br />

dit-il avec amertume ; encore un i-et . \<br />

no se réalisera pas. Et là-bar, on bm<br />

tu enviais mon bonheur, tu ne croy«<br />

pas davotir iauuais être heureux I...<br />

(A suivre.)<br />

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés


iwa ®«M5i*al«» et<br />

Toulouse, Rue<br />

03<br />

5 2*15' LE KOIÉROS ŒITMES<br />

jï!crïMAft£!j?rt£ ET BS^AicnaEBTO usarmorass<br />

SÉa'iiOTHEîrrs' «os iams M aVS<br />

soldat européen.<br />

La vaillance et le courage des noirs et<br />

des jaunes sont hors de débat, mais ce se<br />

rait une faute énorme de trop compter sur<br />

eur dévouement. Quels que soient les avan '<br />

tag.es que notre service leur donne, nouir<br />

resterons pour eux toujours l'envahisseur-<br />

1 ennemi de race et de religion. Toutes le»<br />

nations ont été trahies par leurs troupe<br />

lorsque celles-ci avaient devant cllui des<br />

compatriotes.<br />

La Chine par les Annamites après trois<br />

siècles de domination, l'Espagne par les<br />

Philippins, l'Angleterre par les Hindous<br />

et, plus récemment, la France par les Mal<br />

gn.ches. Les troupes indigènes doivent for.<br />

mer l'appoint décisif en cas de révolte oii<br />

de guerre, mais cet appoint peut être donné<br />

aux ennemis comme dans les deux premiers<br />

cas suscités. Nous pouvons compter sur le<br />

dévouement des tirailleurs ai ceux-ci sont<br />

appuyés ct dirigés par de» Européens —<br />

De M. Berthoulat, dans la Liberté<br />

L'incident Judet. Quel sondage dans l'état<br />

d'âme de nos quinze-millistes, qui se transforment<br />

en bêtes féroces absolument enragées<br />

lorsque quelqu'un s'avise de menacer<br />

leur assiette garnie !<br />

M. Victor Judet est radical-socialiste, il<br />

est du bloc, il succède à son père qui n'en<br />

était pas moins que lui et il a été élu à une<br />

imposante majorité. Cependant le bureau<br />

de la Chambre chargé de rapporter son<br />

élection n'hésite pas à le condamner à cette<br />

guillotine parlementaire qui s'appelle l'invalidation.<br />

Pourquoi cet accès de rigueur que la majorité<br />

n'appliqua à aucun des élus radicaux,<br />

fussent-ils le produit le plus frelaté<br />

de l'école de Toulouse ? C'est que M. Victor<br />

Judet a promis de restituer aux contribuables<br />

de Boussac les six mille de supplément<br />

à eux escroqués par le vote de la Chambre.<br />

Ses austères collègues du bloc alimentaire<br />

ont estimé que c'est là un acte de corruption<br />

insupportable. Notez que M. Judet<br />

ne saurait être accusé d'acheter les électeurs<br />

en distribuant les six mille à telle ou<br />

telle personnalité, puisqu'il les répartit entre<br />

les bureaux de bienfaisance et autres<br />

œuvres utiles de sa circonscription. N'importe.<br />

Il rend l'argent<br />

! Cela suffit pour<br />

qu'il soit considéré comme un corrupteur<br />

par ceux qui veulent le garder. Cet homme<br />

donne de la sorte le plus criminel exemple.<br />

Qu'on l'invalide 1<br />

Ainsi, la majorité actuelle «n est là : rien<br />

ne l'intéresse, rien ne l'émeut, rien ne la<br />

soulève que les atteintes aux quinze mille.<br />

C'est pour les préserver qu'elle faillit étrangler<br />

Charles Benoist, qu'elle déboulonna<br />

Sarrien et qu'aujourd'hui elle se prépare à<br />

invalider un des siens. La trahison d'Ullmo,<br />

la perte du Patrie, la désorganisation<br />

de la défense nationale, les événements du<br />

Maroc, tout cela la laisse froide. Une bombe<br />

anarchiste dirigée- contre M. Fallières ne<br />

lui causerait qu'une émotion protocolaire.<br />

Mais toucher aux quinze mille, voilà le crime<br />

! voilà l'attentat !<br />

Si les quinzemillistes avaient à leur dis<br />

position un autre châtiment que l'invalida<br />

tion M. Judet irait assurément au bagne.<br />

Peut-être même ses juges l'enverraient-ils<br />

à la mort et, n'en doutez pas, comme il est,<br />

à leurs yeux, infiniment plus coupable quo<br />

Soleilland, il ne serait l'objet d'aucune me<br />

sure de grâce...<br />

Co bureau qui vient de l'invalider mérite<br />

do passer à la postérité. Il est impossible,<br />

en effet, de pousser plus loin les limites de<br />

l'ahiection. C'est un record qui marquera<br />

dans' l'histoire des vilenies politiques. On<br />

a eu en Angleterre, le Parlement-croupion.<br />

No s avons, en France, la commissionsphincter.<br />

Et, sans cloute, la Chambre,nrngarde<br />

de quelques citoyens incorruptibles.<br />

Par décret du 28 novembre 1793, un Magasin<br />

général de la dépouille des Eglises<br />

fut crée, avec un garde-magasin, Thévenet,<br />

et un contrôleur Camus, qui s'empressa de<br />

remercier le Conseil exécutif « de l'honneur<br />

qu'il lui fait » et s'engagea » à remplir ses<br />

fonctions avec le zèle et la loyauté d'un vrai<br />

républicain ».<br />

Tous les efforts de Thévenet et de Camus<br />

n'empêchèrent malheureusement pas les<br />

Thomas de l'époque de se donner carrière.<br />

Le Magasin des dépouilles ne recueillit que<br />

pour quelques millions d'argenterie et d'objets<br />

d'art. Le reste s'égara en route, et ce<br />

reste était considérable, puisqu'on attribuait<br />

au trésor des églises une valeur de<br />

deux à trois milliards.<br />

Cambon essaya tout d'abord de donner le<br />

change. Il fit ce que fait aujourd'hui Guyot-<br />

Dessaigne, qui prétend expliquer la volatilisation<br />

du milliard des congrégations en<br />

mettant cette disparition sur le compte de<br />

la ruse, de l'esprit de dissimulation et de<br />

l'habileté procédurière des religieux,. Il protesta<br />

contre cette estimation à deux ou<br />

trois milliards, absolument exagérée, selon<br />

lui ;<br />

« Quel est l'homme sensé, disait-il,<br />

qui aurait pu croire que les prêtres, égoïstes<br />

par principe, eussent laissé inactif un<br />

tel capital ? »<br />

Un jour vint, toutefois, où Cambon dut<br />

avouer les brigandages, Son discours du<br />

12 brumaire an III, que nous citions tout à<br />

l'heure, fut en grande partie consacré à<br />

flétrir de « scandaleuses dilapidations », à<br />

menacer des foudres de la Convention les<br />

conspirateurs qui avaient pour but de<br />

s'enrichir en volant beaucoup (sic)... »<br />

Je ne sais si les pillards, ainsi stigmatisés<br />

par Cambon, étaient des « conspirateurs »,<br />

mais il est incontestable que ces voleurs<br />

ont beaucoup volé.<br />

Tout à fait éclectiques dans leurs razzias,<br />

ils ne s'attaquent pas seulement aux<br />

trésors des églises ; ils prenaient partout<br />

où ils trouvaient. Les mobiliers de la Couronne,<br />

en particulier, furent entièrement<br />

dévalisés. Basire écrivait en 1792 :<br />

Un. grand nombre des effets précieux qui<br />

remplissaient autrefois les maisons royales<br />

ont disparu. Il y avait beaucoup de meubles<br />

massifs en or et en argent<br />

: Nous n'en avons<br />

trouvé aucun.<br />

De son côté, Grégoire écrivait, à la fin de<br />

l'an II :<br />

Le mobilier appartenant à la nation a souffert<br />

des dilapidations immenses, parce que<br />

les fripons, qui ont toujours une logique à<br />

part, ont dit<br />

: Nous sommes la nation... Ne<br />

croyez pas qu'on exagère en vous disant que<br />

la seule nomenclature des objets enlevés, détruits<br />

ou dégradés, fournirait plusieurs volumes.<br />

De toute part le pillage et la destruction<br />

étaient à l'ordre du jour...<br />

J'ai raconté jadis le vol des diamants de<br />

la Couronne, où les Juifs jouèrent un rôle<br />

particulièrement brillant. Dans un article<br />

récent du Figaro, M. de Vogué nous a dit,<br />

de son côté, comment furent volés ou envoyés<br />

à la fonte les « reliquaires précieux »<br />

et attributs royaux enfermés- dans les sept<br />

armoires du « Trésor » de Saint-Denis..<br />

Quand on songe à ces brigandages épi<br />

ques, à ce pillage universel qui font entre<br />

voir la Révolution comme une vaste ca<br />

verne de voleurs, on ne s'étonne plus de<br />

ce qui se passe aujourd'hui. Les razzias de<br />

Thomas et de ses émules, les fructueuses<br />

opérations dont les liquidateurs partagent<br />

fraternellement Tes bé/iéfices avec la bande<br />

de robins avides qu'ils traînent à la remorque,<br />

sont tout simplement un rappel, ou, si<br />

vous préférez, un reflet de la grande épo<br />

que où, comme le disait Grégoire, le vol<br />

était partout à l'ordre du jour.<br />

On a bien raison d'affirmer que la Révolution<br />

n'est pas finie. On pourrait même<br />

ajouter qu'elle ne finira pas tant qu'il restera<br />

en France quelque chose à piller...<br />

, QQQ .<br />

blic l'homme qui les a<br />

Belzébuth, Waldeck ne îègue^u Bloc au'm<br />

paquet de feuilles sèches !<br />

q<br />

Vous savez que Paris possède encore deuf<br />

hôpitaux où les malades sont soignés paï<br />

des religieuses. Ces deux établissement»<br />

hospitaliers sont l'Hôtel-Dieu et Saint<br />

Louis. Le président Cent-Kilos vient de si<br />

gner le décret d'expulsion des Sœurs Ces<br />

entre une fusillade de perdreaux et la vente<br />

d'une barrique de Loupilion que M. Fallières<br />

a frappé d'ostracisme les admirable*<br />

femmes qui soignent les classes populaires<br />

Qu'importe au marchand de Loupilion tes<br />

doléances des pauvres contre les mercenaires<br />

rapaces que la République substitut<br />

partout à nos chères religieuses ? Depuis<br />

qu'il est sur le trône, Fallières a déjà mis<br />

de côté un joli million : voilà le seul évé<br />

nement qui intéresse notre souverain. L?<br />

reste lui est parfaitement égal. Il paraît<br />

que les fonctions présidentielles favorisent<br />

l'écoulement du Loupilion. D'ordinaire, à<br />

cette époque de l'année, Fallières, sur cino<br />

cents barriques, n'en avait placé qu'un*<br />

cinquantaine. Aujourd'hui, tout le stock<br />

est liquidé.<br />

Mais je reviens aux deux hôpitaux parisiens<br />

qui vont être laïcisés grâce à Falliè*<br />

res. Sous la Révolution, les religieuses qui<br />

desservaient l'Hôtel-Dieu ne cessèrent de<br />

soigner des pauvres. On se contenta d'exiger<br />

des Sœurs le port du costume séculier.<br />

Nos maîtres d'aujourd'hui ne se prêteraient<br />

pas à cet artifice. Ce n'est pas seulement<br />

le fanatisme qui les inspire, mais<br />

surtout et avant tout la cupidité. Il s'agit d«<br />

lotir et de renter une clientèle de femmes<br />

qui attendent impatiemment les emplois<br />

qu'on leur a promis.<br />

A l'heure actuelle, ces emplois ne paraissent<br />

pas des plus fructueux. Mais attendez<br />

un peu. Voici qu'il est question de loger en<br />

ville les infirmiers et les infirmières. Mais<br />

les malades ? me direz-vous. Les malades<br />

s'arrangeront comme ils pourront. Il faut<br />

d'abord que les malades sachent une chose,<br />

c'est qu'ils sont faits pour les infirmières<br />

et non les infirmières pour eux.<br />

Aujourd'hui, le malade, pour recevoir<br />

un potion, pour obtenir le renouvellement<br />

de son pansement, bref, pour être nanti<br />

des objets d'urgente nécessité que réclama<br />

sa détresse physique, doit accompagner<br />

chaque demande d'une pièce de monnaie.<br />

Point d'argent, point de tisane et point de<br />

vase<br />

! Ainsi le veut, paraît-il, le principe<br />

démocratique. Non contente d'être salariée<br />

par l'Etat, l'infirmière veut être rémunérée<br />

par le malade.<br />

Mais ce n'est pas seulement pour procu.<br />

rer des postes plus ou moins lucratifs à<br />

une clientèle féminine exigeante, que la République<br />

remplace les Sœurs par des infirmières.<br />

Les Sœurs ont le tort impardonna<br />

ble de surveiller la distribution des draps,<br />

des serviettes, des aliments, etc., et d'empêcher,<br />

par leur seule présence, la dilapidation<br />

ct le gaspillage. Si les Augustinos, le?<br />

Sœurs de Saint-Vincent de Paul, les Damet<br />

de Saint-Thomas de Villeneuve, etc., consentaient<br />

à fermer les yeux sur la volatilinw?ni<br />

u ln? . n de - a<br />

P auvr «s, la République<br />

n inquiéterait point les Sœurs. Mais le? .<br />

Sœurs contrôlent tout ce qui entre et Lnnl<br />

ce^ qui sort<br />

: c'«st ia l^cSS? et te«<br />

Au fond, croyez-le, dans la plupart de*<br />

cas, le fanatisme n'est qu'un masque Rn<br />

chassant dej hôpitaux, les congrégations<br />

qui les desservent, aa Franc-Maçonnerie<br />

veut surtout rançonner les pauvres<br />

: deux<br />

mois après la laïcisation de tel hôpital<br />

d'une grande ville, l'administration constata<br />

la disparition éVe presque tous les<br />

draps.<br />

Il suffit d'ailleurs de compaîer les budgets<br />

des hôpitaux avant et après la laïcisation.<br />

La presse a l'habitude de mettre la<br />

majoration de3 dépenses au compte des infirmiers<br />

et des infirmières<br />

: ces serviteurs<br />

ont bon dos. Bien des hôpitaux sécularisés<br />

sont en proie à des pieuvres bien autrement<br />

puissantes !<br />

LB des mêmes nobles sentiments, tiendra<br />

à honneur de mériter te même titre en ratifiant<br />

cette avilissante décision.<br />

_ .. . »- -o— - *<br />

La Piraterie Jiïelienisffle<br />

Do M. Dmmont :<br />

Moins hypocrites que leurs petits-fils,<br />

Isa « grands ancêtres » avaient dédaigné la<br />

formalité des inventaires. Quand ils s'eperçUrent<br />

que le gaspillage détournait beaucoup-<br />

de matières précieuses da leur destination<br />

« légale », ils résolurent de centralu'or<br />

les trésors des églises et de les confier à la<br />

Les Lettres de Jeunesse de Waldeck-Rousseau.<br />

— Orgueil homicide. — La prochaine<br />

laïcisation de l'Hôlel-Dicu et de<br />

l'hôpital Saint-Louis. — Le march-and de<br />

Loupilion. — Les affaires marchent.<br />

Paris, 5 décembre.<br />

Les Lettres de Jeunesse<br />

de Waldeck-<br />

Rousseau défilent en ce moment dans la<br />

Revue de Paris. On y voit poindre déjà l'or><br />

gueilleux qui devait déchaîner sur la<br />

France les rapacités et les fureurs du parti<br />

républicain. L'orgueil fut<br />

chez Waldecls<br />

l'artisan de sa déchéance. Waldeck voulut<br />

ne rien devoir à personne. Pour conquérir<br />

i'indépendance, il fallait jouir d'une grosse<br />

fortune. Avocat, Waldeck rechercha les<br />

mauvaises causes<br />

: ne sont-elles pas les<br />

plus lucratives ? Un coquin veut détrousser<br />

un honnête homme<br />

: te coquin donne<br />

dix mille francs à son défenseur et l'honnête<br />

cinq cents. Dé là les préférences de<br />

Waldeck pour les aventuriers et les aigrefins.<br />

Son cabinet lui procurait une prébende<br />

annuelle de 150.000 à 200.000 francs. Cette<br />

prédilection pour les mauvaises causes finit<br />

par fausser la conscience de Waldeck. Des<br />

hommes comme Dufaure, Berryer, Rousse,<br />

inaccessibles aux plaideurs déloyaux, gardaient<br />

intacte l'intégrité de leur âme. Aussi<br />

ne les vît-on jamais conniver, sur te terrain<br />

politique, avec les malfaiteurs. Sophiste<br />

professionnel, Waldeck devait fatalement,<br />

lui, se galvauder avec le Bloc.<br />

I 'habitude des mauvaise causes et la.<br />

fréquentation<br />

des aigrefins pervertissent<br />

chez l'homme d'Etat le sens moral. Dans<br />

tous les procès, Waldeck no voit que le bé<br />

néfice financier ; dans la guerre déclarée à<br />

l'F"lise notre avocat no voit qu'une question<br />

d'argent. Ses procès lui rapportent<br />

deux cent mille francs. Avec la loi contre<br />

les congrégations, Waldeck se fait fort de<br />

fournir aux républicains une curée dun<br />

milliard. , ,,, : „ ., , .<br />

Joseph de Maistre dit de l'orgueil qu'« il<br />

détruit tout ce qui n'est pas assez fort<br />

pour le comprimer ». La carrière de Wal-<br />

Meck justifie cet axiome. L'orgueil conduisit<br />

Waldeck à la déchéance morale, puis à la<br />

mort. Dupe do son orgueil, Waldeck, en<br />

mourant, laisse une œuvre qui déshonore<br />

sa mémoire. Cet appel aux plus viles cupi<br />

dités de la bête humaine marque du sceau<br />

de l'opprobre l'orateur qui le formula. S"<br />

les catholiques doivent flétrir le conseiller<br />

et l'approbateur de la spoliation, les répu<br />

blicains ne peuvent vouer qu'au mépris pu<br />

fap fil Spécial<br />

JES VOYAGES DE II. FALLIÈRES<br />

Paris, G décembre.<br />

(Le Figaro publie l'information suivante :<br />

« Lis président de la République, avant tout<br />

programme de son voyage en Scandinavie,<br />

a désiré consulter les cours die Copenhague,<br />

de Stockholm et de Christiania sur la date la<br />

plus propice à la visite qu'il doit faire successiveinant<br />

aux souverains danois, suédois et<br />

norvégien.<br />

» Nos représentants auprès de ces souverains<br />

ont donc reçu mission de s'enquérir des<br />

déplacements des rois Frédéric VIII, Oscar II<br />

et Kaakon au cours de l'année 1903, et, de lieuàt<br />

enquête, il paraît résulter que le voyage présidentiel<br />

nourriait avoir lieu pendant l'été prochain.<br />

Aucune date précise n'a encore été prévue,<br />

mais la visite de M. Fallières aux trois<br />

cours scandinay.es sena fait© vraisenrblato'eraent<br />

entre le mois de juin et le mois de supimbre<br />

».<br />

Paris, C décembre.<br />

JOUnNAUX ANTIM-0CARD3<br />

De M. Judet, dans l'Eclair, sous ce titre :<br />

Mon homonyme » :<br />

« Le salut des 15,000 francs est l'unique idéal<br />

do la Chambre, aplatie devant Clemenceau.<br />

» Honni soit qui mal y pense ; gare a qui la<br />

touche dans son unique passion pour<br />

1 accroissement<br />

de la solde législative.<br />

» M Victor Judet, radical-socialiste, succombé<br />

sous les haros et les bulletins de ses<br />

amis<br />

; il est le lâcheur et le traître sur qui<br />

tombe la fureur do nos députés en délire.<br />

» Décidément, mon homonyme devient très<br />

svmpathique ; les honnêtes gens lui témoigneront<br />

d'autant plus d'estime que la. rage de ses<br />

ennemis cet plus folle<br />

; il s'ajoute désormais<br />

quelque plaisir au risque d'être confondu avec<br />

lui ».<br />

De la République française :<br />

« Lo gouvernement a décidé de poursuivra<br />

unjo nouvelle fois M. Hervé devant la cour<br />

d'assises.<br />

» Les ministres qui sont au pouvoir — ceuï<br />

d'€ntre eux tout au moUis (jai donnent au<br />

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés


<strong>Samedi</strong> 7 <strong>Décembre</strong> l r ©7<br />

6aî>inet actuel son relief politique partfeuîieî<br />

>— ont tenu, non pas il y a qntiîse ans ou il y<br />

a trente ans, mais hier, tau langage à peina<br />

•jAîtéreaii lus nombreuses. Le système que vous adoptez<br />

ne peut pas rendre l'impôt foncier au:-:<br />

communes, qui serait la seule solution admissible.<br />

Je ne peux donc adopter ni votre procédure,<br />

ni votre système. Faire des promesses<br />

qn'on ne peut pas tenir est une détestable<br />

politique<br />

: je ne peux pas m'y associer. » (Applaudbs-semeints<br />

à droite et au centre.)<br />

Le ministre des finances vient répondre ù<br />

M. Jules Roche.<br />

M.' Cais-laitx. — Faut-il incorporer la revision<br />

de l'impôt foncier à la 1» de finances ï<br />

l'ai fait des réserves au. point de vue de ia<br />

rapidité du vote du budget<br />

-; mais j'accepte<br />

l'incorporation. Quant à la question de fond,<br />

je -ne veux pas entrer dans l'examen des divers<br />

systèmes d'évaluation<br />

; mon projet tend<br />

à instituer un système assez souple pour permettre,<br />

-suivant les régions-, des procédés d'évaluation<br />

différents.<br />

Je procéderai aussi rapidement que possible<br />

à l'évaluation complète de la propriété non<br />

bâtie. On m'a dit : « Vous devriez remettre<br />

aux communes le produit de cet impôt foncier<br />

». Mais, même danG ce cas, on serait<br />

obligé de procéder à une nouvelle évaluation<br />

et je crois que les contribuables seront assez<br />

indifférents à ce que leur part de contribution<br />

leur soit demandée par l'Etat ou par la com<br />

mune. »<br />

Le ministre indique ensuite comment il a<br />

calculé le délai d'évaluation<br />

; il explique<br />

qu'il demandera à chaque percepteur de procéder<br />

à la révision de quatre communes par<br />

an et il leur a fait connaître son intention.<br />

M. Caiilaux, en terminant, examine le côté<br />

politique de la 'question.<br />

M. Caiilaux. — Si on ne fait pas une réforme<br />

profonde, je pourrais presque dire<br />

complète, de l'impôt, il ne faudrait pas s'en<br />

gager. Vous «te pouvez faire accepter aux<br />

gager. Vous ne pouvez pas faire accepter aux<br />

paysans ia réforme de l'impôt qu'en faisant<br />

de larges dégrèvements à la base.<br />

Le projet d'évaluation sur la propriété non<br />

bâtie prépare une réforme autrement consi<br />

dérable : celle de l'impôt sur le revenu. (Ap<br />

pîaud i s s ern en ts. )<br />

Je vous donne rendez-vous sur ce terrain le<br />

plus tôt possible. En votant l'incorporation<br />

la majorité républicaine donne un gage à la<br />

démocratie que cette réforme sera prochaine<br />

ment accomplie.<br />

(Applaudissements à gau<br />

che.)<br />

Amendement Ri bot<br />

ge donne droit à Da perception d'un droit fixe<br />

te 5 Jnan.es ; toute dissimaiiation. ou tenta tive<br />

de disataUiifliioo. rte la pla»$ue d'identité est<br />

isassihi» à la fois d'une amende de 50 à 200<br />

EnaiKs et d'un emprisonnement die six jour.; à<br />

six mois. Les mêimes pénalités pourront être<br />

appliquées dans les cas où, pondant la nuit<br />

des plaques d'identité ne seraient pas ou seraient<br />

ineuf fisanument éclairées.<br />

» L'article 4*~i du Code pénal est, dans tous<br />

les cas, applicable. «<br />

Le second article a poux but de centraliser<br />

ou ministère des travaux publics toutes les<br />

contraventions encourues par chaque conducteur.<br />

La réglementation existante impose, en<br />

ffet, en cas de récidive, le retrait du peirmis<br />

de oonidiuire<br />

; mais, les cent ra vent ions n'étant<br />

as inscrites au casier judiciaire, il est imossiWe<br />

de savoir si un conducteur n'a pus<br />

presque simultanément encouru dans dix ou<br />

ngt départements différents des contraventions<br />

répétées. R est indispensable de remédier<br />

à cette lacune de la législation et de créer,<br />

limite le demandent les auteurs de l'article,<br />

m<br />

« casier central automobiliste ». Les frais<br />

résultant de l'astempiHage soit de la création<br />

du casier central automobiliste, seront largenent<br />

compensée par te versement du droit<br />

restampilragie annuel de 5 francs. Le nombre<br />

tes automobiles étant actuellement de 36,000,<br />

e revenu à attendre de la perception de ce<br />

boit minime atteindra 1S0.0O0 francs.<br />

Séance du matin<br />

La séance est ouverte à 9 heures, sous la<br />

présidence de M. Etienne, vice-piésdent.<br />

M. Et! ne a reçu de M. Noulens une demande<br />

d'interpellation sur l'insuffisance du<br />

matériel des chemins de fer et les conséquences<br />

qui en résultent.<br />

Cette interpellation est jointe à celles qui ont<br />

été déposées sur te même sujet.<br />

LA LOI DE FINANCES<br />

LES 28 et 13 jours<br />

On aborde la discussion de la loi de finances.<br />

M. Siegfred a la parole dans îa discussion<br />

générale ; H critique les expédients et impôts<br />

nouveaux imaginés par M. Caiilaux pour équilibrer<br />

son budget.<br />

M. Caiilaux. — On avait annoncé pour 1906<br />

•un déficit de 150 millions<br />

; il se réduit exacte-<br />

' "nient à 15 millions ; il en a été de même des<br />

prévisions pour le budget de' <strong>1907.</strong><br />

M. Ribot. — Si le déficit n'est pas plus<br />

grand, on ne le doit pas à la sagesse de votre<br />

administration.<br />

ta. Caiilaux. — Il était impo.ssi.ble d'échap-<br />

' per à un déficit de 65 millions, et. par conséquent<br />

d'éviter des impôts nouveaux; c'est dans<br />

ces conditions qu'on a eu recours à ce que M.<br />

Siegfired qualifie d'expédient<br />

; mais il faut les<br />

accepter ou être en déficit.<br />

M. Siegfried. — n n'est pas question en ce<br />

moment de faire le ïraû'get de 1909.<br />

Les 28 milhoiis de prime à la marine marcjiancift<br />

constituent une dette qu'il faut payer.<br />

lit M. Caiilaux, au lieu d'inquiéter la France<br />

par ses projets iriquisitoriaux d'impôt sur le<br />

revenu, ferait mieux de tirer parti des ressources<br />

dont on dispose, car il est incroyable<br />

qu'avec 170 millions de plus-value on se trouve<br />

encore en présence de 67 millions de déficit. »<br />

M. Ribot critique 1e changement de date de<br />

paiement des pensions civiles et surtout la<br />

suppression des primes à .la mariné mari-<br />

Blrande. Il craint qu'on ne puisse endiguer le<br />

Mot dos dépenses<br />

; mais il compte beaucoup<br />

sur les_ impôts indirects.<br />

M. Ribot. — Je pense que longtemps encore<br />

et dans tous les pays il sera le fondement<br />

îles ressources et qu'il y aurait une grande<br />

Imprudence à croire que c'est aux seuls impôts<br />

directs qu'on pourra demander les ressources<br />

de l'avenir. »<br />

L'orateur conclut qu'il faut voter le budget<br />

actuel, bien qu'on puisse dire qu'il n'est pas<br />

.'digne de la France et de son travail. (Très<br />

bien<br />

! sur un grand nombre de bancs.)<br />

M. Dèjeante justifie les socialistes unifiés<br />

qui repousseront le budget en bloc.<br />

M. Caiilaux répond que sa politique consiste<br />

précisément à mettre en balance, quand il s'a<br />

git d'emprunte étrangers, les intérêts éoono<br />

mi-ques que la France peut avoir dans ces<br />

pays ; il réplique ensuite à M. Dèjeante.<br />

M. Casilaux. — M. Dèjeante prétend que<br />

nous faisons tout pour les riches, rien pour<br />

les pauvres ; c'est là une parole peu digne de<br />

lui et de nous<br />

; et quand je l'entends déclarer<br />

que, sous la République, les ouvriers son<br />

moins bien traités que sous la Monarchie,<br />

c « st.dp tordes- mes forces de patriote- et de<br />

républicain que je proteste.<br />

» (Vifs applaudissements.)<br />

«,k^-ï niṇi f tr ? des finances remercie ensuite<br />

»« Ji?A,do 1 appui qu'il lui a promis.<br />

M. ea-îiaux. — Mais vous avez dit que vous<br />

no vouliez voir dans l'incorporation à la loi<br />

«e finances du projet de revision des propriétés<br />

non bâties qu'une réforme de l'impôt foncier<br />

; j'y vois, moi, la préface d'une réforme<br />

fiscale à laquelle 1e gouvernement est profondément<br />

attaché. (Applaudissements.)<br />

M. Renoult. — La commission de législation<br />

fiscale l'interprète de la même manière. »<br />

La discussion générale est close. L'article<br />

premier est réservé. La suite de la discussion<br />

est renvoyée à la prochaine séance.<br />

M. le ministre des travaux publics dépose<br />

im projet do loi relatif au réseau des cheoiirns<br />

de fer d'intérêt local du département<br />

du Tarn.<br />

Séance levée à 11 h. 50 ; prochaine à 2 heu<br />

A la suite du premier paragraphe de l'article<br />

3 ainsi conçu :<br />

« L'évaluation a pour objet de faire ressortir<br />

en un chiffre global la valeur locative réelle<br />

de l'ensemble des immeubles<br />

non bâtis<br />

possédés dans la oornmune par chaque propriétaire<br />

! » M. Ribot ajoute les mots : « En<br />

tenant compte idies exploitations distinctes. »<br />

M. Ribot. — Le ministre des finances a dit<br />

tout à l'heure qu'il y aurait des évaluations<br />

distinctes, lorsqu'un propriétaire aura plusieurs<br />

exploitations dans la même commune;<br />

dès lors, pourquoi ne le dit-on pas dans la loi ?<br />

Il n'est pas possible de comprendre plusieurs<br />

domaines dans une seule évaluation ; ott la<br />

parceSe, o u te domaine, mais non pas la masse<br />

des exploitations. (Applaudissements.)<br />

Le ministre des finances. — Les évaluations<br />

ont pour objet de faire ressortir en un chiffre<br />

total l'ensemble des valeurs locatives des<br />

biens situés dans la même commune et appartenant<br />

à un même propriétaire.<br />

R y aura dans le bulletin une distinction<br />

entre les divers domaines, toutes les fois que<br />

cela sera possible<br />

; mais, qu'entend-on par<br />

exploitations distinctes ? (Bruit.)<br />

Quel est le but qu'on poursuit ? Quel intérêt<br />

si grand attache-t-on à introduire cette<br />

question d'exploitations distinctes t Je ne le<br />

vois pas, et je vous demande de voter notre<br />

texte.<br />

M. Rïfcoî. — R est impossible de faire l'évaluation<br />

d'un enseanble de parcelles qui ne forment<br />

pas une exploitation ; je n'ai pas d'autre<br />

pensée<br />

; mais l'intéressé ne pourra discuter<br />

l'évaluation, si, au lieu d'opérer par exploitation,<br />

on nie lui dorme qu'un chiffre global.<br />

Le ministre. -~ J'entends donner plus de garanties<br />

au contribuable que n'en demande M.<br />

Ribot. (Exclamations), car le bulletin<br />

contiendra<br />

même les évaluations par nature de<br />

culture ; je demande de ne pas être enfermé<br />

dans des teirmes trop étroits.<br />

M. Ribot. — Votre système aboutira à un<br />

ensemble indéfinissable ; ce sera la confusion<br />

et l'arbitraire. »<br />

L'amendement de M. Ribot, mis aux voix,<br />

est repoussé par 328 voix contre 252.<br />

M. Douimer den>aii«te la suppression des<br />

mots<br />

« en un chiffre global » qui pourraient<br />

gêner l'administration.<br />

Cet amendement est adopté ; l'article 3 du<br />

projet de loi incorporé est adopté, ainsi que<br />

les articles 4 et 5.<br />

M. Klotz demande d'ajouter dans la composition<br />

de la commission d'arrondissement,<br />

après les mots « deux propriétaires fonciers »,<br />

oeux-ci, a non investis d'un mandat électif ».<br />

M. Lasics. — Et lo délégué administratif ?<br />

(Rumeurs.)<br />

M. Monsservin. — Je demande à faire désigner<br />

les propriétaires par le conseil général.<br />

M. Caiilaux. — J'accepte cet amendement<br />

pour prouver que nous n'avons pas d'arriôrepensées<br />

politiques.<br />

M. LasiS3. — C'est très bien ; mais ils vont<br />

protester à gauche. »<br />

M. Ch. Dumont se lève, en effet, pour protester.<br />

(Hilarité.)<br />

L'article 6 et dernier du projet incorporé «st<br />

adopté.<br />

On passa ù la suite des articles 'de la loi de<br />

fin-anaes.<br />

Plusieurs amendements sont disjoints.<br />

M. Magniaudé détend un article, additionnel<br />

taxant les automobiles de luxe qui défoncent<br />

las routes.<br />

La disjonction est prononcée par 340 voix<br />

contre 208.<br />

La commission accepte une disposition de<br />

M. Breton sur le droit de chasse.<br />

L'article 4 de la loi de finances est adopté.<br />

La suite est renvoyée à demain matin ; la<br />

séance est levée à 7 h. 20.<br />

Paris, 6 décembre.<br />

La commission sénatoriale de l'armée s'est<br />

réunie cet après-midi pour entendre le gouvernement,<br />

ainsi que nous l'avons annoncé, sur<br />

a question des périodes d'instruction des 28<br />

et 13 jours.<br />

Tous les membres de la commission étaient<br />

TîTcearrts ; c'est le ministre de la guerre,<br />

cîu'-.ccompagnait te président du conseil et le<br />

général Brun, chef d'état-major général de<br />

t'armée, qui a présenté le nouveau projet; car,<br />

ainsi qu'on te sait, la question est désormais<br />

disiointe du budget et de la loi de finances<br />

et fait l'objet d'un projet de loi spécial.<br />

M. Picquart a donné lecture de l'exposé des<br />

motifs et du dispositif de ce projet.<br />

« Gomme la toi de deux ans n'est pas encore<br />

en sa période de plein effet, y estai dit<br />

et qu'il y a par conséquent des réservistes de<br />

l'ancienne loi, les dispensés des articles 21<br />

23, 23 et 50 de la loi de 1889, le proiet com<br />

orend, en cuire des dispositions défit)i^ivos<br />

qui en, forment le fond, certaines dispositions<br />

transitoires applicables à ces derniers réservistes.<br />

» Suivant ces dispositions transitoires, 28<br />

jours seront faits en 1908 uar tous les hommes<br />

n'ayant fait qu'un an de service.<br />

» Les dispositions définitives sont les suivantes<br />

: 21 jours pour la première période,<br />

14 pour la seconde, 7 jours pour les périodes<br />

des territoriaux.<br />

» Les sursis et les dispenses sont désormais<br />

supprimés ; des indemnités son accordées en<br />

compensation aux familles des soutiens de<br />

famille.<br />

» C'est pour faciliter cette application immédiate<br />

qu'une disposition transitoire a été<br />

inscrite<br />

; suivant cette disposition, en effet,<br />

tous les réservistes des classes 1901, 1902, 190:<br />

et 1904 qui n'ont fait qu'un an de service<br />

seront convoqués en 1908 pour 28 jours et pan<br />

dant la période des manœuvres.<br />

» Il y aura de ce fait, pendant l'été prochain,<br />

un effectif d'environ 250.000 réservistes<br />

sous les drapeaux. »<br />

Après la lecture du proiet, M. Clemenceau<br />

a donné quelques explications de détail et<br />

le général Brun a fourni des renseignements<br />

techniques.<br />

Les ministres ont ensuite quitté la commission<br />

après avoir annoncé qu'ils déposeraient<br />

le projet lundi sur le bureau du Sénat.<br />

La commission, après leur départ, a décidé<br />

qu'elle siégerait mercredi pour examiner le<br />

projet que le gouvernement a encore conservé<br />

par devers lui et dont les épreuves seront distribuées<br />

.mardi aux commissaires.<br />

Au cours de la réunion de cet après-mid<br />

les commissaires se sont bornés à enregistrer<br />

les déclarations du gouvernement sans manifester<br />

aucune opinion<br />

; ils se réservent jusqu'à<br />

mercredi, jour où ils auront le projet en<br />

mains.<br />

Dès à présent cependant, en même temps<br />

que des adhésions nombreuses aux dispositions<br />

nouvelles, on peut prévoir des résistance:-,<br />

sinon des oppositions formelles nombreusesr-aussi.<br />

'<br />

Une seule disposition a été accueillie avec<br />

une satisfaction unanime par tous les commissaires,<br />

c'est celle qui a trait à la suppression<br />

des sursis et des dispenses.<br />

Mamia pous- -Martimprey ; des colonnes légères<br />

protégées par l'artillerie, avanceront aujourd'hui<br />

chez les Beni-Snassen. Ce général<br />

Lyautey dispose d'environ 3,MÛ hommes.<br />

L'oocypaîion d'AgSîbal<br />

Paris, (i décembre.<br />

Le général Lyautey télégraphie de Marnia,<br />

6 .décembre, 1 h. 40 matin t<br />

« Le 5 décembre, la colonne Branlière teinta<br />

ime opération à huit kilomètres de la frontière<br />

contre le bordij de Mokhtar Boutchich,<br />

un dès principaux instigateurs de la lévolte.<br />

» L'opération, commencée à sjept heures du<br />

matin prit fin à la nuit<br />

; la colonne occupa<br />

dabord sans coup férir te marché marocain<br />

d'A^'hbal<br />

; puis, gravissant la montagne elle<br />

ouvrit<br />

le feu, à midi, contre le bordj de<br />

Mokhtar Boutchich ; le bordj fut détruit, puis<br />

la colonne se retiira par" échelons sur la redoute<br />

maritime Prey, où elle arriva le soir.<br />

» Un eapo-ral de la légion et un tirailleur ont<br />

été blessés.<br />

» Le troisième bataillon du piemier étranger<br />

a supporté pendant près d'une heure le feu<br />

de l'ennemi<br />

; les troupes sont pleines dentirain<br />

; elles ont rivalisé d'ardeur, depuis les<br />

vieux légionnaires, les ti:ailleurs et les spams<br />

jusqùaux recrues des zouaves et des artii-<br />

1 ' 6 » I L ;opération a été paristitement dirigée et<br />

reflet produit sur les tribus sera des plus efficaces<br />

».<br />

contrebande de guerre<br />

Toulon, 6 décembre.<br />

On sait qu'à la suite de la Réception d'un télégramme<br />

chiffré les contre-torplLeurs Sarbacane<br />

et Carabine quittaient Toulon avanthier.<br />

... ,, .<br />

L'on donnait comme raison qu'ils allaient,<br />

pour les futures sorties de l'e?cadre, inspecter<br />

les postes delà côte jusqu'à Villefranche.<br />

En réalité, la Sarbacane, commandée par le<br />

lieutenant rte vaisseau Légieir, et la Carabine,<br />

commandée par le lieutenant de vaisseau Legoux<br />

de Saint-Seine, «e dirigeaient secrètement<br />

sur le littoral marcoain, à proximité de<br />

notre frontière oranaise.<br />

On a acquis, en effet, 3a certitude que lacontrebande<br />

-rie guerre s'effectue par là d'une façon<br />

organisée, et la Sarbacane et la Carabine<br />

ont pour mission d'établir une rigoureuse surveillance.<br />

LES DEUX SULTANS<br />

compagne les souverains daw j^oyi.gc<br />

Au démart du train, à 6 b. 19. le roi et ki<br />

rame Srttté Mftrt d'une chatoam.se ovadon:<br />

Alphonse XIII et son auguste<br />

oinn .iR c snnl<br />

suivis du comtexle Crove, du duc u AibO ct de<br />

la duchesse de SnivCarlos.<br />

6S<br />

ivers<br />

La libération de Mac-Lc«n<br />

Londres, 5 décembre.<br />

Une note communiquée aux journaux dit<br />

que l'entente pour la mise en liberté du caïd<br />

Mac-Lean serait complète, si Raisouli ne se refusait<br />

pas à venir habiter une ville comme le<br />

fixe le gouvernement chérifien.<br />

Les menées de Mouiaï Bafid<br />

Tanger, 6 déoembre.<br />

Mouiaï Hafid qui se trouvait à dix mille<br />

environ de Mazaga.n et se préparait à. marcher<br />

contre cette ville, vient d'être arrêté par<br />

la révolte de la tribu des Sraivgua qui a tué<br />

son caïd et a proclamé Abd el Aziz.<br />

D'autres tribus se prépareraient également<br />

à attaquer Mouiaï Hafid s'il franchit leur territoire.<br />

LA PERSÉCUTION<br />

Paris 6 décembre,<br />

ï^es deux seuls hôpitaux généraux de Paris,<br />

l'Hôtel-Dieu et l'hôpital Saint-Louis, dans lesquels<br />

te service de surveillance des infirmières<br />

était encore assuré par des religieuses, seront<br />

laïcisés à partir du 1 er janvier prochain,<br />

LÂFFÂîBlTiÔÛÔE-BlETBY<br />

Brest, 6 décembre.<br />

Le tribunal correctionnel a rendu un jugement<br />

Dar défaut dans la procès en diffamation<br />

intenté par M. Biétry, député de Brest et<br />

directeur de la Fédération des Jaunes de<br />

France, au gérant du journal Egalitaire et à<br />

ses directeurs, le fameux anarchiste Goude<br />

ancien adjoint au maire et ancien commis d<br />

la marine, et Mas-son, ancien conseiller municipSl,<br />

commis des télégraphes.<br />

Le gérant a été condamné à 100 francs d'amende<br />

; MM. Goude et Masson à un mois de<br />

prison sans sursis et 100 francs d'amende ;<br />

et les trois, solidairement, à 5,000 francs de<br />

idommages-intérêts.<br />

T<br />

LA PERTE DU « PÂ"<br />

A l'ordre du jour<br />

ait!<br />

EUS<br />

Paris, 6 décembre.<br />

Une dépêche de Brest à la Libre Parole dit<br />

que les syndicats agricoles de l'Ouest avaient<br />

décidé- de consacrer une somme de 40,000 fr.<br />

à l'acquisition d'une carrière de phosphates<br />

en Tunisie. Us firent une demande de concession,<br />

mais cette demande ayant soulevé une<br />

grosse émotion dans le monde des agioteurs,<br />

ie ministre de l'agricuilture, sur rintervention<br />

de M. Alapetite, vient de faire savoir aux demandeurs<br />

qu'ils aient à retirer leur demande<br />

de concession.<br />

NOUVELLE MITRAILLEUSE<br />

Saint-Etienne, 6 décembre.<br />

Une commission d'officiers va expérimenter<br />

à Versailles notre nouvelle mitrailleuse, bien<br />

supérieure à celle du major anglais Fitz Gérald,<br />

car elle tire 650 baltes à la minute et la<br />

température dé 45 degrés reste constante.<br />

Cliâlons-sur-Marne, 6 décembre.<br />

Les officiers et les soldats qui luttèrent, les<br />

29 et 30 novembre dernier, pour sauver le dirigeable<br />

Patrie viennent d'être portés à l'ordre<br />

du jour du 0* corps par le général en chef,<br />

pour l'héroïsme dont ils firent preuve dans<br />

cette circonstance, en particulier le lieutenant.<br />

Lcnoir et un adjudant qui montèrent, au péril<br />

de leur vie, dans la nacelle afin de chercher à<br />

atteindre la corde de déchirure.<br />

UNE PROVOCATION<br />

Paris, 6 décembre.<br />

Messidor prétend que M. Jules Delahaye,<br />

député de Maine-et-Loire, a manifesté en présence<br />

de plusieurs députés le dessein de se livrer<br />

à 'des voies de fait sur la personne de M.<br />

Briand et il ajoute :<br />

« Les amis de M. Briand se promettent de<br />

répondre à M. Delahaye de telle sorte que de<br />

longtemps, sinon die toujours (sic), il se trouverait<br />

dans l'impossibilité de recommencer. »<br />

M. Briand aurait-il l'intention de se débarrasser<br />

de ses adversaires suivant la méthode<br />

employée sur les boulevards extérieurs ?<br />

C<br />

a - ><br />

BRI<br />

g u. -<br />

A 1<br />

Les ofosègues du lis itenar.t Roze<br />

ourlée ParleMqtaire:<br />

JUS BOUBBOB<br />

L'élesîion de Die<br />

lies.<br />

Séance du soir<br />

La séance est ouverte à 2 heures<br />

: M. Bxis-<br />

Bon préside.<br />

'<br />

L'ordre du jour appefllle divers projets de<br />

prorogation de surtaxes sur l'alcool.<br />

M. Lasiss. — j© proteste contre ces surtaxeson<br />

dirait qu'on veut tuer la poule aux ceuifs<br />

dor<br />

; on barre la route aux alcools de vins,<br />

i et ne pourront entrer dans les villes que les<br />

alcools traites, qui empoisonnent l'ouvrier.<br />

.( Apptai idisisaments. )<br />

M. Jean Morel rapporteur. — C'est le seul<br />

moyen, pour certaines villes, de se procurer<br />

»iesressou.Teea dont effiles ont besoin »<br />

^On xieprend la diacuasiou de la loi de finan-<br />

W^fS/^ 3 K1S nt «dootés<br />

: la Chambra<br />

"Mtwe ensuite, -par 506 voix contre 4, Pinçon».<br />

Paris, 6 décembre.<br />

L'audition de M. Archimbaud, assisté de ses<br />

avocats-conseils, par le<br />

bureau chargé de<br />

l'examen de son élection, n'aura lieu qu'après<br />

le vote du budget.<br />

M. Archimbaud va, du reste, partir pour<br />

Die, où il est convoqué chez le juge d'instruction,<br />

au sujet de la plainte déposée contre lui,<br />

au cours de la période électorale.<br />

Les abus de l'aufomobilîsme<br />

MM. Messimy, Alexandre Bérard, Maurice<br />

Colin et un très grand nombre de leurs coUègues,<br />

ont proposé l'insertion dans la loi de finances,<br />

d'articles tendant à réprimer les abus<br />

dont se rendent coupables quelques conducteurs<br />

d'automobiles.<br />

i La couiMiiission a retenu deux de ces articles<br />

et a décidé qu'ils seraient, avec de» légères<br />

modifications, insérés dans la loi de finances.<br />

Le premier article a pour but d'empêcher<br />

les automobiles de disslrnuler les plaques qui<br />

donnent à chaque voiture son identité et son<br />

état civil. H est ainsi conçu :<br />

« Les plaques d'identité, portant le numéro<br />

d ordre attribué aux automobiles par le service<br />

dos mines, devront être plontbées sur le<br />

ObtiBM et estampillées chanie portugaise, ont également<br />

offert des fleurs à Sa Majesté.<br />

Au moment de monter en wagon, la reine<br />

a répondu à une dame qui lui demandait si<br />

elle eta.it contente de son séjour à Paris • « Oh<br />

oui 1 Très contente 1 Je suis bien triste maintenant,<br />

parce qu'il me faut, une fois de plut<br />

quitter la Franco. »<br />

1<br />

Le roi d'Espagne à Bordeaux<br />

r . , , Bordeaux, 6 décembre.<br />

Le roi, la reine et l'infant sont arrivés à Bordeaux<br />

à 2 h. 15, par un train spécial formé à<br />

voyage<br />

r01 parais3aU tr6s Latùgué par le<br />

Leurs Majestés ont été reçues à la gare par<br />

M. Dureault, préfet de la Gironde, et les autorités<br />

; le cortège s'est rendu à l'hôtel Terminus,<br />

ou la Teine est restée avec l'infant et la<br />

nourrice, tandis que le roi montait en auto<br />

pour -procéder à différentes visites.<br />

Dans l'aprés-iiiidi, il a visité la Faculté do<br />

médecine, la maison de santé de Saint-Augustin,<br />

qui fournit tes idicnx infirmières qui le soignèrent<br />

après son opération au château do<br />

Mlramar, et l'hôpital du Tondu.<br />

il & «afin .rendu visita au docteur Mouiro, qui<br />

»'opéra, ct avec lequel il est resté une demi<br />

heure.<br />

Le roi a quitté la maison du docteur M oui»<br />

Les hrach8 américains<br />

Kansas-City, 6 décembre.<br />

La National-Bank du commerce, le plus ancien<br />

établissement financier de<br />

La ville, a<br />

fermé sas fortes. Elle avait on dépôt 1.2 millions<br />

de dollars et devait 22 miliioiis a dartres<br />

banques. . - , , . .„„<br />

La banque devait aussi à la chambre des<br />

compsusations pour un million do certificats<br />

délivrés pendant la récente panique<br />

Le total du passif serait ûe 24 millions do<br />

dollars. .<br />

Un consul toejué<br />

Paris, 6 décembre .<br />

On télégraphie de Constantinoplo au Figaro:<br />

z Pendant une représentation ctans un théâtre<br />

le vioe-comsua d'Alleniagne se leva tout à<br />

coup et se mit à haranguer les assistants de la<br />

façon ia plus inattendue. On se demande si<br />

l'incident est dû à un accès de folie ou à un<br />

accès après boire. »<br />

Collision en ruer<br />

» Rio-de-Janeiro, 6 décembre.<br />

Ce vapeur Guasco, desservant les ports du.<br />

Sud du Brésil, a coulé à la suite dune collision<br />

au large de Paranagua ; il y aurait une<br />

trentaine de victimes.<br />

L'attaque du traîn Toulouse-PaHa<br />

Etampes, 6 décembre.<br />

En attendant de mettre la mata sur les acteurs<br />

principaux du drame qui se dérouta<br />

dans lo rapide n" 16; près d'Etampes. la ponce<br />

a arrêté un autre comparse.<br />

C'est encore un de ces individus plus que<br />

suspects qui, la nuit, rôdent dans le faubourg<br />

Montmartre, sans cesse occupés à la surveillance<br />

de quelque péripatéticienne ou à la recherche<br />

d'un mauvais coup.<br />

R a nom Théodore Chartes, mais ses compagnons<br />

l'ont baptisé Paul le Blond. Il ne<br />

passait que pour une<br />

« terreur » dans lo milieu<br />

où il vivait, mais les femmes racontaient<br />

à voix basse quelques-uns de ses exploits.<br />

Dans l'existence de ces individus, il y a des<br />

hauts et des bas<br />

; à certains moments, ils manient<br />

l'or à poignées<br />

; d'autres fois, ils sont en<br />

proie à la plus noire « purée ».<br />

Or, la police sut que, à la veille du coup<br />

de main d'Etampes, Théodore Charles était<br />

absolument sans ressources et que, le lendemain,<br />

il était devenu subitement riche. De<br />

plus, Charles était très lié avec Roche, arrêté<br />

à Lille.<br />

L'enquête établit que « Paul le Blond »<br />

avait accompagné son ami à Rouen, puis<br />

à Lille, d'où<br />

il était revenu. On sut, en<br />

outre, que Charles avait retiré du Mont-de-<br />

Piété des bijoux qui y étaient depuis près d'un<br />

an et qui représentaient une somme de 450<br />

francs.<br />

C'était suffisant pour faire coffrer le triste<br />

sire et M. Hamard s'y est décidé hier.<br />

U n'est pas certain que Chartes, qui est<br />

l'amant de Julia Thos, une des femmes arrêtées<br />

avec Roche, ait pris une part active au<br />

pillage même du train ; mais il a fait le guet<br />

et dirigé la fuite des malfaiteurs.<br />

Interrogé par M. Hamard sur la provenance<br />

de l'argent trouvé en sa, possession,<br />

l'inculpé a déclaré qu'il l'avait gagné aux<br />

courses.<br />

Chartes est, en conséquence, poursuivi pour<br />

complicité de vol par recel.<br />

Il a été transféré, dès hier soir, à Ftampes<br />

et mis à la disposition de M. Germain, le juge<br />

chargé de l'instruction.<br />

Le juge d'instruction d'Etampes, M. Germain,<br />

a fait subir un interrogatoire à Roche.<br />

Celui-ci n'a pas encore fait les complets<br />

aveux que l'on attend de lui, mais il a, néanmoins,<br />

livré une bonne partie de son secjefc.<br />

H a, notamment, désigné deux des auteurs de<br />

l'attentat, sans vouêoir avouer que le troisième<br />

c'est lui-même.<br />

Roche a nommé ses compilices : l'un, Albinet,<br />

est précisémenboet individu sur qui planèrent<br />

les premiers soupçons, ancien employé révo<br />

qué de l'Ouest, qui fit un coup identique sur<br />

la ligne de V tara on.<br />

Loutre complice n'est connu que sous le<br />

nom de Chariot. Le troisième, d'après Roche,<br />

serait le grand chef de la bande, mais il prétend<br />

ne pas le connaître !<br />

Voici, d'ailleurs, un résumé des déclarations<br />

du prévenu :<br />

— Dès le dimanche d'avant l'attentat, nous<br />

devions, mes camarades et moi, faire le coup.<br />

Nous avions pris à Paris le train pour Limoges,<br />

d'où nous repartîmes le soir pour la gare<br />

des Aubrays, où nous descendîmes. Là, nous<br />

attendîmes ta passage de l'express de Toulouse.<br />

En cours de route, nous décidions de<br />

remettre l'attaque à un autre jour. Dérangés<br />

plusieurs fois pendant le voyage, l'occasion<br />

ne nous avait pas paru propice. Le<br />

mardi, nous avons reoris le train, mais cette<br />

fois pour les Aubrays seulement. De là, nous<br />

devions revenir à Etampes, pour étudier 4e<br />

terrain.<br />

M. Geoffroy, employé- à la gare des Aubrays,<br />

confronté avec François Roche, le reconnaît<br />

formellement comme un des individus<br />

suspects qu'il a vu monter aux Aubrays, et<br />

Roche ne peut nier.<br />

— C'est moi-même, dit M. Geoffroy, qui vous<br />

ai ouvert la portière ; vous êtes monté le premier,<br />

un petit gros vous a suivi et le troisième,<br />

un grand brun, est monté le dernier en<br />

me remerciant et en me disant même qu'il<br />

allait rester debout à la portière !<br />

Et à Etampes, continue alors M. Germain,<br />

comment avez-vous, lors de ce second voyage,<br />

employé votre temps ?<br />

Nous sommes allés, répond Roche, jusqu'à<br />

la gare d'Angerville à pied, car, primitivement,<br />

c'est entre cette gare et Etampes que<br />

nous avions décidé d'opérer<br />

; puis nous y<br />

avons pris un train qui remontait sur Paris,<br />

et nous sommes rentrés.<br />

On arrive alors à la veille de 'attentat. C'était<br />

le mercredi.<br />

— Mes amis et. moi avons encore une fois<br />

pris le train, mais nous sommes descendus<br />

Etrechy, d'où nous avons voyagé à pied jus<br />

qu'à Etamnes, où nous sommes arrivés de<br />

grand matin.<br />

C'est ce jour-là que les trois bandits ont logé<br />

chez le restaurateur Charnel, à proximité de<br />

la gare.<br />

Sur une demande de M. Germain, Roche ex<br />

plique alors que ses complices et lui avaient<br />

abandonné l'idée d'attaquer le train à Angerville,<br />

parce que c'était trop près d'Etampes<br />

et. que l'alarme eût été donnée trop tôt, tan<br />

dis aue, passé Etampes l'express ne s'arrê<br />

tant qu'à Paris, lie avaient \me plus grande<br />

latitude.<br />

— Et alors, intervient M. Gormain, vous<br />

avez pris, dans la. nuit suivante, oelle du jeudi<br />

au vendredi, le train de trois heures pour<br />

Paris ?<br />

Mais Roche n'est pas disposé à aller plus<br />

loin dans ces confidences. Il change soudain<br />

do tactique et ne veut plus être niiêlé à l'affaire.<br />

— Non, dit-il ; moi, je suis rentré à Paris.<br />

Au dernier moment, j ai « flanché » et j'ai<br />

laissé à mes camarades le soin de poursuivre<br />

leur projet. Je leur avais donné rendez-vous<br />

sur les grands boulevards, h un endroit précis,<br />

pour le samedi suivant, dans la matinée.<br />

— Mais, insiste le juge, vous étiez trois ; or,<br />

vous m'avez donné comme complices Albinet<br />

et Chariot. Quel était donc 1e troisième si ce<br />

n'est vous 1<br />

Roche refuse absolument<br />

de répondTc et<br />

jura qu'il ne donnera jamais le nom de celui-là.<br />

Lo juga fait alors entrer M. Grégoire, l'employé<br />

de la gare d'Etampes, qui pointa les<br />

billets dus trois malaaidrms dans la nuit du<br />

21 au 22. Mis en présence de Roche, M. Grégoire<br />

n'hésite pas une seconde.<br />

— Oui, monsieur le Juge, il en était, j'en<br />

suis sûr, je le reconnais parfaitement.<br />

—• Vous vous trompez, monsieur, dit simplement<br />

Roche.<br />

M. Grégoiro sorti, M. Germain continue son<br />

interrogatoire :<br />

— Puisque vous persistez ù, nier, dites-moi<br />

où vous étiez cette nuit-to ?<br />

Coursée $o thovmK<br />

A rkv<br />

Froer,>raa*c du jomU 30 décembre :<br />

vnx du Obftteau (steejto-chaae), i,Mo francs, m*<br />

tarit-*, 3/,00 jneirea.<br />

Oîiom par in ville do Pau, pour tuus chevaux<br />

de 3 ar.3 et au-d-. ,sus. KDtrée, M francs, i'oids -<br />

3 ans, 00 kil.; i ans, CC Ml.; 5 ans ot au-dessus ai<br />

Ui Ṗrix dos Pyrénées, courses de haies (handicap),<br />

2.500 francs. Distance, 2,900 mètres.<br />

Olferts par Ui Société d'iîncouragement dos lias.<br />

sas-Pyi-éni'os, pour tous cli«vaux de J ans et au-<br />

(*-.ssus. Entrée, 100 Irancs, moitié foi-fait s'U est. déclaré.<br />

Publication dos peitds, lo samedi 21 décembre, a<br />

4 heures .!.u soir, il Pïiia.<br />

Deuxième Prit d« la Société des Steeple-Ctiases,<br />

prix spécial, su-epie-chase (lianuicap), 5,ow trancs.<br />

Oista.uace, 4,000 mètres.<br />

Offej-ts pâr la Société des Sloop!c-Oftasos de Franco,<br />

pour chevaux de<br />

4 ans et au-dessus, ayant<br />

couru, en Franco, avaaiit l'époque do<br />

l'engasetnent.<br />

Entrée, 10 Irancs<br />

-, moitié lorrait ot 2D francs<br />

s'il est déclaré.<br />

Public.xi.ion dos poids, la samedi 2t décembre, a<br />

4 liaures du soir, à Pau.<br />

Prix du Boulevard (courses r?« liâtes), à réclamer,<br />

1,500 francs. Distance, 2,900 ra* fire.<br />

Offerts pr-r 1-a ville do Pau, pour tous chevaux da<br />

3 ans et au-dessus, à réclamer psur 4,ooo francs.<br />

Entrée, 50 irancs. Poids, 3 ans, CT kil.; 4 ans, ;D<br />

kU.; 5 ans, 72 kit..<br />

Engagements t>our ces quatre prix Jusqu'au mardi<br />

17 décembre, avana; 4 heures du soir .au secrétariat,<br />

7, place Royale, à Pau*.<br />

Déclaration de. forfaits jusqu'au mardi 24 décenj.<br />

bre, avant midi, 7, place Royale, à Pau.<br />

Luttes<br />

1UX FOLIES-BETIOSEÏ<br />

Constant lo Marin (Belge, 113 kilos) tombe Rom»-<br />

noff (Ru-ïse,<br />

120 kilos), rn M minutes.<br />

ltoch (Allemand, 113 kilos) tombe Raoul do Rouen<br />

(Français. 105 kilos), en 14'SO".<br />

A partir de co soir, )cs luttes cor.Unueront jus.<br />

qu'a résultat ; U n'y aura donc plus do matches<br />

nuls.<br />

Bourrât assailli<br />

Perpignan, 6 décembre.<br />

M. Bourrai député, qui défend en ce moment<br />

sa candidature au conseil général dans<br />

les communes du canton, a été mal reçu<br />

à<br />

Capestang. La réunion qu'il voulait tenir n'a<br />

pu avoir lieu. Son automobile, dans laquelle<br />

il se trouvait en compagnie de M. dg''<br />

H '««s, Crevasses, Gerçures, Vlcère% t<br />

variqueux cl plaies do toute naluio»<br />

I<br />

11 I<br />

TOUTES PHARMACIES<br />

Sa fr, E2£> le flacon<br />

Préparé à Lavaur (Tarn)<br />

par ni<br />

Mnssias, Lespinassc ; Monta..._ , ,<br />

Loublou<br />

; Cahors : Pli" ArUguo r-ayret<br />

Préparé h Lavaur<br />

f Ta ' 1 _. ,


Saïpçtii 7 <strong>Décembre</strong> 19QÎ<br />

Les DroHs d'Octroi<br />

, j., t-ois lois nue le conseU municipal<br />

•° ,rn-' i la séance suivante pour épui-<br />

»'*J i„ li'vlo îles taxes rte remplacement, et<br />

liste reste toujours sur le chantier,<br />

bizarreries ne se comptent plus dans<br />

il nreiet. Celles qui portent sur les rues<br />

rivées sur les assurances, dénotent un<br />

Sanoruê absolu de sens pratique.<br />

No* s ne rappellerons que pour mémoire<br />

j** droits sur les constructions neuves et<br />

•ur l'entretien de ces constructions, droits<br />

; ui tombent à pic sur la classe ouvrière,<br />

car i-'ur énorinité cura pour effet immédiat<br />

d'arrêter tous les travaux. ,<br />

L'industrie du bâtiment, qui se subdivise<br />

en de si multiples branches, serait protondément<br />

atteinte si le prjot venait, par impossible,<br />

à se réaliser. Or. ce qui nous fait<br />

craindre sa mise en application, c'est précisément<br />

son caractère paradoxal : nos<br />

intérêts, à tous les degrés de la hiérarchie<br />

administrative, sont confiés à de si drôles<br />

de gens !<br />

Jadis nous aurions été tranquilles parce<br />

que la réforme municipale, manifestement<br />

inapplicable, eût été certainement rejetée ;<br />

niais autres temps, autres mœurs.<br />

Nous avons parlé de bizarreries<br />

; il en<br />

fist une que nous voulons relever, à propos<br />

jles détaxes sur l'impôt du droit d'habitation<br />

; une détaxe de 100 francs est accordée<br />

aux loyers inférieurs à -100 francs.<br />

Cette détaxe est refusée aux personnes<br />

qui n'ont à Toulouse qu'un pied-à-terre. M.<br />

Bedouce, qui s'est rabattu sur les signes<br />

extérieurs pour calculer son droit d'habitation,<br />

a cru voir un do ces signes dans<br />

je pied-à-terre.<br />

Qu'est-ce donc qu'un pied-à-terre ?<br />

Voilà une question qui pourrait être soumise<br />

à l'examen de toutes nos écoles supé<br />

xieures et que résoudront plus difficilement<br />

encore les employés chargés de colliger le<br />

produit des taxes.<br />

Ces pied-à-terre, si on réussit à ne pas<br />

les délaver, ne gonfleront guère le rendement<br />

du droit, et M. Bedouce, au lieu de<br />

ge payer une fantaisie qui ne peut gêner<br />

que quelques locataires venant en ville<br />

passer une demi-journée, se serait montré<br />

plus soigneux s'H*wait redressé une grosse<br />

erreur par lui commise et que nous avons<br />

déjà signalée.<br />

Nous lisons dans son rapport<br />

: « pour<br />

3.700.000 francs de revenu, Toulouse dépense<br />

655.000 francs de frais de perception<br />

soit 17 fr. 75 pour cent. »<br />

M. Bedouce, s'il veut bien se reporter<br />

aux projets de budget, trouvera bien le<br />

chiure de 655.000 francs<br />

; mais ce chiffre<br />

comprend<br />

: les frais de perception de l'octroi,<br />

soit 405.875 francs ; le coût des retrai<br />

tes des employés, 175.000 francs ; les dépen<br />

ses des douanes, 9.850 francs ; celles de l'abattoir,<br />

24.670 francs, et autres, toutes ces<br />

dernières étrangères aux frais de percep<br />

tioh.<br />

Il est facile de se convaincre de l'erreur<br />

de M. Bedouce ; ce n'est pas 655.000 francs<br />

de frai; que nécessite l'octroi, mais seule<br />

ment 405.000 francs.<br />

Aussi ce n'est pas 3.700.000 francs moins<br />

655.000 francs qu'il faut retrouver par les<br />

taxes de ' remplacement, mais 3.700.000<br />

francs moins 405.000 francs, coût réel des<br />

frais de perception, soit 3.300.000 francs.<br />

Ce n'est pas tout. Dans sa dernière séance,<br />

le conseil municipal s'est occupé, avec<br />

raison, des employée que la réforme jettera<br />

sur le pavé<br />

; les uns auront une retraite,<br />

d'autres seront employés à l'organisation<br />

nécessaire au nouvel ordre de choses.<br />

Que coûteront ces retraites et cette nouvelle<br />

organisation ?<br />

Le conseil municipal n'a pas prévu de<br />

dépense pour ces deux objets<br />

; deux cent<br />

cinquante mille francs seront probable<br />

ment absorbés à ces fins.<br />

Donc, les taxes de remplacement doivent<br />

atteindre 3.550.000 francs pour permettre<br />

la mise sur pied du budget.<br />

Le conseil a, par conséquent, de nouvel<br />

les taxes a imaginer et à voter. U veut en<br />

finir lundi en imposant la propriété<br />

; demandons<br />

au rapport la pensée de M. Bedouce<br />

sur ce point :<br />

« Notre deuxième catégorie de taxes demande<br />

à la propriété bâtie et non bâtie<br />

courts<br />

D'msïoinK ut L'ART<br />

M. CraiUot a leeouimeiiK'é vendredi son<br />

cours pubic d'(histoire de l'Art. Vous pense-,<br />

bien qu'une foule de» -\Aaa élégantes et OH><br />

plus lettrées se pressait dans le grand ampli i<br />

théâtre de la l'acuité.<br />

C'est que — il faut l'ajouter — le distingué<br />

conférencier a choisi un sujet particulier.}<br />

nient intéressent et a renouvelé entièremeret<br />

le sujet de ses études. Après avoir distendsur<br />

l'art indien pendant plusieurs années, i.<br />

va s'occuper cette aimée ,q lirol, augle rat Alsace.<br />

mm DÏ IP LACnorv<br />

Une bourse départamenitails de 400 francs<br />

pour l'entretien d'un apprenti à la Fruitière-<br />

Ecole de Marignac, près de Saint-Béat (Haute-<br />

Garonne) , est aotuefeament vacante.<br />

Les candidats à cette bourse doivent être<br />

âgés de 21 ans au moins.<br />

FASTES VOS ACHATS à la Papeterie Génô<br />

Us sont intommés que leurs demandes doi- ral, 44, rue d'Alsace-Lorraine. Fournitures<br />

ven* être adressées à M. le conservateur des<br />

complètes pour la photographie, maroqulneeaux<br />

et forêts à Toulouse, place des Car-<br />

rie fine.<br />

mes, 42, avant le 25 décembre courant.<br />

Las apprentis fSruitiers sont exercés à la<br />

fabrication du beurre et de divers fromages.<br />

; La Sainte-Cécile<br />

A SAINT-NICOLAS<br />

La Société d'harmonie la Lyre de Saint-Cyprien<br />

célébrera la fête annuelle de Sainte-<br />

Cécile le dimanche 8 décembre, à 11 heures du<br />

matin, dans l'église Saint-Nicolas, où elle<br />

fera entendre pendant la messe les morceaux<br />

suivants :<br />

1. Marche religieuse d' a Aleeste » (Gluck<br />

par la Lyre ; 2. Andante pour clarinette (Mozart),<br />

par M. E. Dastugues<br />

; 3. Sélection sur<br />

Salambô » (Reyer), par la Lyre<br />

; 4. Homance<br />

pour violoncelle (Goltermami), par M. E. Baron<br />

;"5. Marche de Sainte-Cécile (Gounod)<br />

par la Lyre.<br />

Une quête sera faite pendant la messe au<br />

profit des inondés du Midi.<br />

sciences de Paris dans sa séance publique du<br />

l'abandon du" privilège dont elle jouissait<br />

I Juiridî 2 décembre, dieux l'ont été à deux maîjusqu'ici<br />

et l'invite à participer honorablement<br />

à ce budget dont les ressources s'écoulent<br />

en grande partie à son profit. »<br />

La propriété bâtie et non bâtie jouit d'un<br />

privilège, oui<br />

celui de payer les centimes<br />

additionnels qui, bientôt, tripleront<br />

le principal de l'impôt !...<br />

Si M. Bedouce jouit de beaucoup de privilèges<br />

de cette sorte, nous le plaignons.<br />

H. de R.<br />

. axes de Remplacement<br />

Le droit de sortie<br />

Ca suppression de l'octroi a nécessité un<br />

grand -eliort d'imagination de la part des législateurs<br />

toulousains peur trouver des taxes<br />

de remplacement, ainsi nommées, naturelleïiient.paree<br />

qu'elles remplacent quelque chose,<br />

c'est-à-di-re un impôt.<br />

11 est vraiment amusant de constater comment<br />

le populo est bon enfant et s'amuse aux<br />

petits bouleversements.<br />

« L'octroi est te plus injuste et le plus odieux<br />

des impôts, s'écrient les socialistes, il est de<br />

toute nécessité de le remplacer. »<br />

Nous applaudissons de tout cœur.<br />

« Vous ne payerez -plus pour faire une omelette<br />

au jambon<br />

; les œufs et le porc seront<br />

«rames d'octroi, et vous pourrez même, sans<br />

acquitter de taxe, vous procurer hors de Toulouse<br />

du bois pour chauffer la poêle. »<br />

Tout le inonde applaudit.<br />

11 Mais voilà, ce n'est pas tout ; il faut bien<br />

Que vous payiez tout de même autre chose, et<br />

nous allons chercher ce qu'on pourrait imposer.<br />

»<br />

M. Bedouce réfléchit longuement.<br />

— Mais c'est bien simple, se dit-il à la longue,<br />

la" suppression de l'octroi c'est la suppression<br />

du droit d'entrée<br />

; pour remplacer ce<br />

^oit, il n'y a qu'un moyen, c'est d'établir une<br />

taxe de sortie 1 »<br />

Cétait l'œuf de Christophe Colomb — en-<br />

°°re un œuf qui ne payera pas d'entrée — seuicuent,<br />

il fallait le trouver.<br />

Désormais, tous ceux qui voudront sortir<br />

toulouseet prendre le train devront acquit-<br />

(,',?" droit de sortie, un petit impôt de dix<br />

v Mutirnss.<br />

vo?>- Cvo ' us aiMiez à Paris ou à Lacourtensourt,<br />

v/ih° Puerez dix centimes, à condition que<br />

vdttc preniez le train.<br />

aussi, vaudra4-i'l cent fois mieux prendre le<br />

jfjjaiway, car M. Pons ne délivrant pas de tic<br />

**J8> vous sortirez des barrières « à l'oeiil ».<br />

_wais il est probable que cola ne durera x>as<br />

? .Qu'on demandera dix centimes supplément<br />

jpilfej à tout voyageur s'einbarquant<br />

pour<br />

Jî&ix-Daurade ou Lalande dans les<br />

« cars<br />

étriqués.<br />

Et nous ne pouvons douter non plus qu'on<br />

demande également deux sous à ceux qui<br />

^tarent de s'enfuir en automobile,<br />

nu reste, ce droit de sortie, chuchote-t-on un<br />

^r partout, n'est pas aussi dénué de bon sens<br />

««s , voudrait le croire. Il a été imaginé dans<br />

j, outs diveiw, tous très louables.<br />

WratSf<br />

rt f sti né à. entraver quelque peu l'émi<br />

'Dn«rie M Cuo vens des villes vers la cam<br />

Touio,,'. 1<br />

, est fait Pour garder les pescofls à<br />

^r&UK' i' '.° dimancha et pour y retenir les<br />

•pic. ivét*<br />

Passage, le plus longtemps possiiî'embre<br />

\,\\ nu lfx U fal-1 38 degrés de chaleur à<br />

- os Sw>i;i,l.v.1).'-Y l ' r -i'as,-ni dans nos rues et sur<br />

a.^fuenriujit ;'• Ce sera exquis.<br />

; «tenes pc,u. , eiques personnes seront assez<br />

i a udra veui e'rT?r '« droit de sortie<br />

; mais il<br />

très distingués de la Faculté des sciences de<br />

Toulouse. M. Mathlas, professeur de physique,<br />

a obtenu le prix bienniail Gaston PSamté (3,000<br />

fiancs), pour l'ensemble des travaux qu'il a<br />

publiés sur le magnétisme ; M. Maiîhe-, chargé<br />

de cours eotmpliémentaire de chimie, a obtenu<br />

une partie (1,000 francs) du prix Cahouass pour<br />

ses travaux die chimie.<br />

Olroi<br />

1 etrr P-erception de la taxe. Aussi<br />

'<br />

l 't»atro<br />

t °n ot<br />

ceiiitos.' 6<br />

!>itale Z ; IUr; i en A<br />

t»en>i^ii tr f les fL»! 1 moir». une différence caceux^j<br />

* illWttr'1" et les socialistes<br />

: les<br />

*'» Pay^"' 1 '»s Ç li ym ju y< ''. a QU'en sortant,....' mais<br />

UiL même.., A. fi,<br />

conférences d'apologétique<br />

Sur la demandie de plusieurs étudiants oatholiqiues<br />

soucieux de leur éducation religieuise,,<br />

une exitension plus grande a été donnée,<br />

cette année, aux conférences d'apologétique<br />

faites deipuis deux ans par des professeurs<br />

de renseignement supérieur ecclésAastique.<br />

Qrâoe h la bieniveiiilance de M. le supérieur,<br />

C'est dans une des galles de l'Ecole de théologie<br />

que MM. Bcauelou, Mwiïiet et Mlebefet<br />

proifeaseront leur cours rësci'rvé aux étudiants.<br />

En trois séries de conférences, ils traiteront<br />

de l'Encyclique Pascendi, contre le modernisme.<br />

Mardi, à 5 heures et demie, devant un nombreux<br />

auditoire, M. Maillet, professeur d'Ecriture<br />

sainte, a inauguré la première séide d'études<br />

an exposant les relations de la Bible et<br />

de la science, eu pairticuliier de la cosmologie<br />

et de lia géologie. Après avoir conclu à l'indépendance<br />

du livre sacré à l'égard de la critique<br />

des phénomènes du monde visible<br />

; le<br />

conférencier a donné queCques notions initérassantes<br />

sur la cosmogonie sémitique.<br />

C» début permet de bien augurer du cours<br />

d'apologétique. Nous ne saurions trop engager<br />

les étudiants catholiques à suivre, tous<br />

les mardis à 5 heures et demie, 18, rue Pharaon,<br />

ces leçons aussi fécondes pour l'esprit<br />

que pour l'âme.<br />

Les Elections Consulaires<br />

Les Syndicats ainsi que les divers groupements<br />

commerciaux et industriels de notire<br />

ville font un pressant appel aux électeurs<br />

consulaires et les invitent à aûîler vpter demain<br />

dimanche 8 décembre pour les candidats<br />

choisis par ces groupements :<br />

Juges titulaires pour deux ans. — MM. Antoine<br />

Chasian, juge sortant ; Joseph Laporte,<br />

juge suppléant sortant<br />

; Henri Muratet, juge<br />

suppléant sortant.<br />

luge titulaire pour un an. — M. Antoine.<br />

Sainit-Lezin, juge suppléant sortant.<br />

. Juges suppléante pour deux ans. — MM.<br />

Louis lioudot, juge suppléant sortant ; Ernest<br />

Guiraud, eittrepr-ereeur de marbrerie<br />

; Georges<br />

Sirven. manutacturiier ; Tliéophile Subra.<br />

pharmacien.<br />

L'entente faite entons tous lies groupes commerciaux<br />

et industriels pour la présentation<br />

• d'une liste unique démontre la solidarité commarciale<br />

qui unit tout le commerce toulousain.<br />

C'esit on raison de cette solidarité que le<br />

Comité électoral serait heureux de constater<br />

que les électeurs consulaires, bien qu'il n'y<br />

ait qu'une seule liste, sont allés très nombreux<br />

déposer leur bulEetin de vote dans les<br />

urnes électorales<br />

; ils prouveront ainsi qu'ils<br />

ratifient pleinement le choix 'qui a été fait<br />

des candidats qui leur sont présentés et ils<br />

fortifieront ces derniers dans leur mission<br />

pour romplir la haute fonction à laquelle ils<br />

sont appelés.<br />

Cour d'Appel<br />

Audience du 6 décembn<br />

Présidant, M. Martin ; ministère public, M.<br />

Revei'dln<br />

; girorfler, M. AniMeu.<br />

LA RÉGIE. — La Cour examine une affaire<br />

dans laquelle ia Régie poursuit M. Robert<br />

R..., inculpé de mouillage de vins de vendante<br />

M. R... avait été relaxé par lo tribunal de<br />

prouuéro instance sans dépens. La Cour continue.<br />

5 a M M ro «t fil»'Chapeliers des gens chtca<br />

LHiilaLQ 20'rua 4'AIsaoè. Von noaétal»ges<br />

Arts.<br />

Des<br />

priés d'y assiisitieir.<br />

Une Réunion des « Petis Bleus »<br />

Vendredi 29 novembre, les sous-agents du<br />

bureau central télégraphique se sont réunis<br />

en un banquet fraternel afin de resserrer les<br />

liens de bonne camaraderie qui existent déjà<br />

dans ce service.<br />

Le menu a été parfait en tous points. Après<br />

le dessert, on a applaudi les camarades<br />

Fourcade, du Conservatoire de Toulouse, Albinet<br />

père, Bésstères, Talieu, M. X..., Garric,<br />

Narbonne, et enfin l'inimitable comique troupier<br />

Baptiste Valette, le olou de la soirée. Le<br />

facteur chef Couzinet prend la parole et lève<br />

son verre àl'union parfaite des sous-agents du<br />

central et envoie un salut respectueux aux<br />

chefs de service. M. Biros lève soin verre à la<br />

santé et .prospérité de tous et félicite le camarade<br />

Valette, organisateur du banquet. Avant<br />

le hanemet, le jeune Albinet fils a pris un cliché<br />

des membres adhérents au banquet.<br />

Anciens soldats<br />

de la 9 e compagnie d'ouvriers d'artillerie<br />

Tous les anciens soldats ayant servi à la<br />

9 compagnie d'ouvriers d'artillerie sont priés<br />

de se rendre, le dimanche 8 décembre, à 10<br />

heures du matin, dans une salle du café Vincent<br />

(ancien café Louis), afin de s'entendre<br />

pour la formation d'une Société de secours<br />

mutuels et d'un banquet fraternel de fin d'année.<br />

Présence indispensable. ><br />

Tous les articles sont vendus au prix do<br />

fabrique.<br />

•-•—<br />

§s¥m mê M@$m<br />

SPORTING-CLUB TOULOUSAIN<br />

ir3$*ÉK Première du S. C. T. ira matticher deïiVi<br />

-,,<br />

ṭr ?- l€s -:S st<br />

ooHe nomination est devnue deûnalv*<br />

M. le Chanoine BloMAy est né eu ip4G à<br />

Hauteville, commune de Bnius ^ani -.d JJC-.<br />

c'est donc un Savoyaini quo ie Pi.{* ourait<br />

olioisi pour diriger le ilocès© s».<br />

Nous pouvons d'ores H aéjé annonce- qu»» do !3eute>nant<br />

et les généraux Ajnnonei cwatunaant<br />

en clief le 15" corps O'nmièa toiwirtsa gouverneur<br />

de la place, de Le RnnietlAre comm.'ani;iant<br />

la W hrijrï^le de cMVBbaie.<br />

Dans le cor:xVre se tWM-vaP-nt des rtjMé^attoliq<br />

dus officiers et «e-ui-oimciers de t°*>IM<br />

les armes de a framtMUTï.<br />

A la prare. devant le uxrr.uetl<br />

.e gênéml<br />

Amourel a salué, au nom #to i5 eo.r»s, la dépouille<br />

morte' ie du<br />

1-f^teraan 4 ir3~x\ mort les<br />

armes à la main<br />

. ap-e- avoir Ketrwce -îcurv- iViDligalion<br />

de r-enon-cer aux efphl&SftVç T.Ï"A avai*<br />

pix>ietées.<br />

» Le calme rè-prne à Mazagic^a KKWi ffiià l\.-«io 7 necttï^ibre.<br />

Selon un télégramme d'Ess»*i su I.o'ca'-an*<br />

zciger, le ballon allemand Bamlc. iom on *.'<br />

annoncé la disparition<br />

>«'» M& «• imv bien<br />

longue odyis< e<br />

; gmilqu^s Heures ap^es m<br />

fuvtë, il a éclaté en effet a «>*e hauteur modérée<br />

aa-dessius d'une petite localiie da ixml dé<br />

la \Veslpbaiie.<br />

11 s'est déchiré en trois parti^fi, dont deux<br />

jusqu'à présent ont .'té œcttivtei • on eSj iv-e,<br />

malgré cet; avcirvr,, (.ou-'oT tin. oro ]f\ n'^mnir.<br />

F*ïrmout CViitnttln onektar^uiut)<br />

, 7 flci-cniMoi, ' ,<br />

Une explosion, provoquée r^r rtt«r«nuna»<br />

tien do poussières de churnort, «'est pxtxlu.ta<br />

aui. mines de Mongabcla, n six vuvutK d'ici.<br />

M-ffle ouvriers bris voulaient dajia 1» m;ne ;<br />

les intendants de la mine déclarent ont* iiOlj<br />

au moins sont crisevelis.<br />

On a retiré jusqu'ici trois cadavro* L'explosion<br />

a été entendue à huit maies Je distance.<br />

Les mines appartiennent à la OnonècdidateA"<br />

Coal-Company.<br />

Fairmont, 7 re»et permettre<br />

à un groupe de sauveteurs do s'ava-ucér.<br />

On a fait préparer des traii». ."îrféfia'i,'' pour<br />

transporter les blessés à l'hftpttal<br />

Pittsburg,<br />

au fur et à mesure qu'ilif pert mouve»<br />

ment, les mines se sont embrassées<br />

: les autorités<br />

déclarent qu'il n'y a ptis d'Ç-so-Utr<br />

: tout<br />

être humain qui se trouvait dans la mine au<br />

moment de l'explosion a. dû périr.<br />

Un journal évalue à 425 le nombre des morts - -<br />

l'émotion est indescriptible<br />

; les parents de*<br />

victimes, accourus à la première nouvelle d"<br />

la catastrophe, sont en proie a la (dus grande<br />

désolation.<br />

Des femmes, affolées, essuenf. de franchie<br />

les barrages qu'on a aussitôt organisés<br />

: elles<br />

supplrent qu'on les laisse passer, eiU»; st iet^<br />

tent aux genoux des poilieemen ; la nper,iacl«<br />

est navrant.<br />

Fairmont. 7 deremlfre.<br />

Los d iirecteurs de la mine ont cemumande<br />

300 cercueils ; on a retiré cinq cadavres al><br />

soînment méconniaflasables.<br />

Achetez votre literie au TEMPLE MODERHB<br />

Qui ne vend quo du neuf et ne fait pas la location.<br />

U, rtm Dcnfert-Rochai'eau, théâtre tîe l'A*<br />

•attr.<br />

Les Pilules Suisses ont guéri souvent, môme<br />

après plusieurs années de souffrances,<br />

des personnes atteintes de constipation,<br />

migraine,<br />

maux d'estomac. 1 fr. 50 la boîto de<br />

50 Pilules.<br />

LU PERTE « PATRIE >?<br />

Les épave»<br />

BeMast. 7 iSccainbre.<br />

On apprend qu'avant ipie l'officier anglaif<br />

Meynelle ait pris possession doa éiv-i'»es d i<br />

Patrie pour le rapporter à la caserne de Bel<br />

tast, de nombreuses éprouves phot-i,«taphi'><br />

ques ont été prises de l'appareil piotiulsou*<br />

lu dirigeable Iramçais «îssunt dans la ferme de<br />

M. Mac Farlane, bailli d"Avcy.<br />

Oes énreuves montrent les différenircs exis'<br />

tantes avec le propulseur du dirigeable an»<br />

glais Nulli Sccundus.<br />

A la caserne de Belfast, une consigne r*<br />

goureuse a été donnée<br />

et des sentii-eilies*<br />

baïoimettie au cariion, écartent los curieux.<br />

D r PIM I AURA AT Voles uplnalro». Tait. Rr-iree.<br />

UUII.LHUB1H I ciBout. otuon, p'l'Eleotroiyïe<br />

9,r.fUvaÙ, Toulouse. Consul, yrai. mei'.ctaaiu. à Jlx<br />

AU CAPITOLfc<br />

La ronrésentatlon de Faust qui devait être donnée<br />

hier soir, pour Jeu troisièmes débuts de Mlle<br />

Charnu dans lo rôle do Siébcl. et de M. Billot,<br />

dans celui de Méipblsto. n'a pu avoir hou par<br />

suite d'indisposition constatée de M. Raynal, qui<br />

devait chanter lo rôle de Valentln.<br />

LU- a été î-envoyoe a niarot.<br />

AU THEATRE LAFAYETTE<br />

Cela vous .paraîtra peut-être, er-tlniordlnaire, mais<br />

on n'avait pas encore donné 1M Mascotte, au tliéà<br />

tre l^fayetto<br />

; on jouait donc hior pour la pre<br />

mince fois l'oi^i-et-U- d'Audran. F.Ue a ét* preste<br />

mont «aUevéo l>ar MM. (>urinl, Kstetla et le» chol<br />

risleo nouuuAia, dont le» cadres proviennent à pt-.u.<br />

FOIX<br />

— Les répartiteurs. — Dans fia deirn'àro<br />

séance, io conseil muailcipal n rdiiouvalé<br />

lo inn.n,tta.t des répun-tiV;'iu-s tietueiVhïnieiit<br />

en fauoUons. Ge sont<br />

: 1° Cn-ndirdate doaiuci-<br />

SsTm W«e Ville, à Cadirac<br />

; Victor<br />

Vvnié, à Cabarre ; Louis Verge, à J*«ms •<br />

Paul Baactou, G-abriel Antichan, Louas Rousse,<br />

Joseph Cassagne, Joseph Fabre, Louis Lauret,<br />

Volusien Subra, Eugène Meneion et Jean C-endl<br />

2» Candidats foivains<br />

: MM. Paul Cassé, propriétaire<br />

à Serres ; Ferdinand Subra, proprie<br />

taire àTîrassac<br />

; Constantin Nigoul. mçye a<br />

Fenrières ; -Ai'iatido Surre, propriétaire a<br />

Saint-Pierre-de-Biviére<br />

; Marcelin Séguy, ponr-iéladre<br />

à Feranères<br />

; Théodore Segueila et<br />

Albert Ségiiéla, propriétaires à Botirrat<br />

Alexandre Bouichou, propriétaire a Bélet-ia.<br />

TABA3GON. — EnroglEftrement. — M. Aï<br />

mand Bech, receveur de l'enregistTCinent à<br />

Cabanac (Rautos-Pyrémées), est nommé à Tarascon,<br />

on remplac-cntrint de M. Bené TiaJairach,<br />

asppebé au bureau de Sulignac-snr-Loiire.<br />

L'HOSPITALET. — Douanes. — M. Bondu<br />

neujve, receveur «lies douanes à l'l!uteii>itaJ.'Cit<br />

c*4, ncumué conuruis à Port-Voiidre».<br />

« m vous<br />

j« L'ESTOMAC \' ; '~'-'.',U-: : 3<br />

NE* VOUS QUtRlfltK<br />

c : Sj;ir^<br />

•-:-'••v-i<br />

; -<br />

NE PB5J«:.^ PAS "<br />

PARTOUT : a 'SO LA UOÎI-»<br />

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LION, opticien, 4ô, rue Alsace-Lorraine.<br />

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donnant instanlanénicnt le degré alcoo*<br />

lique das vins. Prix 3 fr. .10 avec instru»<br />

tion.<br />

SK MKFIEP. DES IMITATIONS<br />

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés


<strong>Samedi</strong> 7 <strong>Décembre</strong> 1Î107<br />

Paris, 6 décembre.<br />

Bourse en. meilleure tendance<br />

; les fonds d'Etat<br />

«nt tous progressé, l'Extérieure à 93 15, le Turc à<br />

03 30, le Portugais à 69 25.<br />

j^es fonds russes finissent au cours d'hier<br />

: le<br />

f, % finit à 93 95.<br />

Les chemins espagnols sont en hausse.<br />

Nos établissements do crédit ont progressé<br />

: Créait<br />

Lyonnais 1179, Banque de Paris 1442<br />

; Banque<br />

de Yucatan très ferme à 266 ; nous avons déjà appelé<br />

l'attention des capitalistes sur cette valeur<br />

très Intéressante et dont les cours doivent forcément<br />

progresser.<br />

Métropolitain 511, Omnibus 920, Suez 4592, Thom-<br />

Bon 615<br />

; le Kio, le cuivre ayant monté, s'avance en<br />

clôture à 1704 ; Platine, 530 ; de Beers faible à<br />

427 50.<br />

Les actions du Chemin de fer du Midi de l'Italie<br />

60ut fermes il 209 francs, grâce aux garanties multiples<br />

dont elles jouissent du gouvernement Italien<br />

A'uno province et de plusieurs communes.<br />

DE LAVICEKIE,<br />

U, place Vendôme. Parla.<br />

BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE<br />

Du 6 décembre.<br />

Il est tombé 5 millimètres d'eau à Toulouse, 10<br />

au Puy-de-Dôme et 4 à Bordeaux.<br />

STATIONS<br />

i<br />

Euomtt. Ibemo. 1 ÉTAT nu CIEL Uni. da<br />

la veilla lu.<br />

da<br />

lu veille<br />

Toulouse..<br />

Puy-dt-Bins.<br />

Plc-du-ïidi..<br />

Perpignan.<br />

Bordeaux.<br />

56.7<br />

53.7<br />

65.9<br />

54.7<br />

57 5<br />

10 2<br />

0.6<br />

-9.8<br />

12.8<br />

9.2<br />

O. tr. fo. nnag<br />

S.E. tr. fort br.<br />

O.N.O. t. f. ne<br />

N.O. tr. lo. co<br />

O.N.O. a. f. n.<br />

8.4<br />

0.0<br />

-6.4<br />

9.5<br />

9.1<br />

15.0<br />

0.3<br />

-0.7<br />

13.4<br />

14.9<br />

ten-<br />

^ i-J^^^^î:^^^*^— i-'^---.--»-- -<br />

AVIS DE DÉCÈS<br />

De la Dart 'des familles DESAZARTS, DE<br />

LAMARCËLLE, Hugues D'ADHEMAR<br />

CAN-<br />

TAYREL, ARESSY, DAPOT, BOSC, ALBERN\,<br />

POUS, Clémence ADAM, AMIGUES et Guillaume<br />

SERIEYS ont est prié d'assister aux<br />

obsèques de<br />

Motioieur Justin FORGUES<br />

qui auront lieu le samedi 7 décembre 1907,<br />

à 2 heures du soir, sur la paroisse baint-<br />

Etiemne.<br />

On se réunira 17, rue de Pleurance.<br />

Chain, 40 25 ; 4 premiers, 41 ; 4 de mal, 43<br />

dance calme ; .stock, 35.C0O ; circulation, 175.<br />

Sucres. — Courant, 28 625 ; prochain, 28 G25 ; *<br />

premiers, 28 75 ; 4 de mars, 29 ; 4 de mai, 29 50 ;<br />

tendance ferme ; roux cuites, 26 ; autres jets, 26 ;<br />

raffinés, 59.<br />

MARCHE DU HAVRE<br />

Du 0 décembre.<br />

Cotons. — Janvier 1908 , 75 23 ; février, 75 12 ;<br />

mars, 74 62 ; asril, 74 37 ; mai, 73 S7 ; juin, 73 C2 ;<br />

JulUet, 73 50 ; août, 73 25<br />

; septembre, 72 50 ;-octobre,<br />

71 ; novembre 1907, CO 62 ; décembre, 76 37.<br />

Tendance soutenue. Ventes, 4,2f>0.<br />

Cafés. — Janvier 1908 , 40 ; février, 40 ; mars, 40 j<br />

avril, 40 ; mai, 40 ; juin, 40 ; juillet, 40 25 ; août,<br />

40 25 ; septembre,, 40 50 ; octobre, 40 50 ; novembre<br />

1907 , 40 50 ; décembre, 40 60. Tendance calme. Ventes,<br />

4,000.<br />

Laines. — Buenos-Ayres : Janvier 1906, 186 ; février,<br />

176 ; mars, 177 ; avril, 176 ; mai, 175 ; juin,<br />

175 50 ; juillet, 175 60 ; août, 175 50 ; septembre,<br />

175 50 ; octobre, 17ô 50 ; noveiabre 1907, 175 50 ; décembre,<br />

193. Tendance Irrégulière. Ventes, 875.<br />

Laines. — Cr. Pilata : Janvier 1908, 190 ; février,<br />

196 ; mars, 195 ; avril, 194 ; mai, 194 ; Juin, 194 ;<br />

juillet, 194 ; août, 194 ; septembre, 194 ; dé-ceûïbre<br />

1907, 204. Tendance soutenue.<br />

HAUTE-GARONNE<br />

Toulouse, 6 décembre.<br />

Céréales. — Bladettes,' blés supérieurs, les 80 kll,<br />

18 25 à 18 75 ; bonne qualité, 18 25 : blés mltadiiU<br />

fins, 17 25 à 17 50 ; seigle de pays, les 75 kil., 13 i<br />

13 50 ; orge, les 60 lsfl, 8 50 à 9 50 ; avoine, 8 75 i<br />

9- maïs blane, les 75 kll., 10 50 à lt 50; haricots, l'hectolitre,<br />

de 25 à 23 ;fèves, les 65 kUos, 12 50 à 13;vesces<br />

noires,' les 80 kilos, 22.<br />

Farines et issues. — Premières dites mlnot, le»<br />

122 k i 41 50 ; deuxièmes dites SS, 39 50 ;RG. les<br />

îoo kilos, n 50 à 18 ; repasses. 15 a 16 tr.<br />

; soin<br />

14 50.<br />

Graines fourragères. — Tsrèflef les 100 .kil., 150 i<br />

155 ; lrrzerno (sainfoin du pays), del20- a. 135.<br />

Foin 4 à 4 50 ; sainfoin, ire coupe (nouveau},<br />

4 50 à' 5 ; sainfoin, 2e et 3e coupes, 3 58' à. 4 ; trèfle<br />

« «« ;pail!le blé, 2 30 à 2-60 ; avoine, 180 à 2 10,<br />

le tout les- 50 kilos.<br />

Bois à brûler. — Les 50 kilos, de l 45 à 1 50.<br />

foires et marc<br />

MARCHE.DE PARIS<br />

Du 6 décembre.<br />

Farines. — Courant, 30 25 ; prochain, 30 25<br />

; janvier-février,<br />

30 40 ; 4 premiers, 30 55 ; 4 de mars,<br />

» 90 ; tendance ferme ; circulation, 1.650 ; consommation,<br />

56.<br />

Blés. — Courant, 22 30 ; prochain, 22 60 ; janviertévrier<br />

23 15 ; 4 premiers, 23 55 ; tendance terme.<br />

Seigles. — Courant, 18 75<br />

; prochain, 18 75 ; janvier-février,<br />

19 ; 4 premiers, 19 25<br />

; tendance calme.<br />

Suifs. — Paris, 79 50 ; province, 79.<br />

Avoines. — Courant, 17 55 ; prochain, 17 70<br />

; janvier-lévrier,<br />

17 95 ; 4 premiers, 18 15 ; tendance<br />

ferme<br />

Colza — Disponible en cuves à nu, 51 50<br />

; courant,<br />

52 ; prochain, 51 75 ; 4 premiers, 51 25 ; 4 de mai,<br />

19 r>0 ; tendance ferme.<br />

Lin. — Disponible en cuves à nu, 86 25<br />

; cou-<br />

• rant, 80 ; prochain, 83 25 ; 4 premiers, 82 25 ; 4 de<br />

mai 74 75 ; tendance soutenue.<br />

Alcools. — Disponible, 39 75 ; courant, 40 ; pro-<br />

CONFÊRENCES DE N.-D. DE PARIS, . exposition de<br />

la morale catholique. Carême <strong>1907.</strong>— V. Le Vtec- et<br />

le Péché : I. Les caractères -qui en fon't'la .malice<br />

et les puissantes qui les produisent. Conférences<br />

et retraites, par E. JANVIER, l volume.,, in-8 ècu de<br />

424 pages. Prix : 4 francs. — P. Lethielleux,"- éditeur,<br />

10, rue Cassette, Paris-'O 1 ).<br />

Guidé par saint Thomas, l'cmineot conférencier<br />

nous ava.it inities aux merveilleuses solutions fournies<br />

par la doctrine catholique aux problomes de<br />

la béatitude qui attend !'homme au terme.de la vie,<br />

de la liberté qui est ici-bas son apanage glorieux,<br />

des passions bonnes ou mauvaises qui le portent<br />

vers le but suprême ou l'en éloignent. C'est encore<br />

sous la conduite du docteur angêlique que, cette<br />

année le prédicateur étudiait le vice et le péché,<br />

soit dans les caractères qui en font la malice,<br />

soit dans les puissances qui le produisent. La gravité<br />

du péché en raison de son antagonisme avec la<br />

loi éternelle, la démonstration de cette vérité que<br />

le péché ne vient pas de Dieu, mais d'autres causes<br />

extérieures à l'homme ou, au contraire, intimement<br />

unies à sa nature, telles sont les grandes ligues<br />

de ce bel ouvrage, complétant dignement, avec<br />

les notes dont il est enrichi, l'œuvre si méritoire et<br />

glorieuse de l'éloquent apôtre de Notre-Dame.<br />

Il sera lu avec un intérêt d'autant plus grand<br />

que malgré la vieillesse éternelle des sujets qu'il<br />

aborde, il est d'une étonnante modernité. Dans l'un<br />

des appendices si chargés de doctrine qu'il a joints<br />

à ses conférences, M. le chanoine Janvier écrit :<br />

« Plusieurs de nos auditeurs s'étonnent que nous<br />

nous occupions de systèmes anciens qu'ils estiment<br />

morts et complètement étrangers à notre temps ».<br />

Certes, nous comprenons que dans l'auditoire de<br />

Notre-Dame, si conjoact, si divers, où le disciple de<br />

la philosophie moderne coudoie le fidèle de la théologie<br />

traditionnelle, où d'aucuns se trouvent qui<br />

peut-être prêtent l'oreille plus aux hypothèses risquées<br />

d'une demi-science qu'aux certitudes doublement<br />

affirmées par la raison et par la foi, quelques<br />

voix se soient élevées, pour estimer peu ap<br />

proprié-au langage courant de notre temps l'ensei<br />

guemeut du prédicateur de Notre-Dame. De cela,<br />

et surtout de leur hardiesse à le dire, qu'ils soient<br />

remerciés. Us nous ont valu une magistrale explication<br />

do l'orateur, en même temps qu'ils montraient<br />

combien peu ils avalent saisi es allusions<br />

bien claires copôndai^p'et approfondi la doctrine de<br />

ses conférences.<br />

Des diverses démonstrations de l'auteur ressort<br />

avant tout ceci crue, entre la science certaine et<br />

cette philosophie scoiastiqu© que plusieurs affectent<br />

de dédaigner, le contact est perpétuel et raccord<br />

admirable.<br />

C'est là un des grands mérites do ce livre d'être,<br />

comme il convient aux Conférences de Notre-Dame,<br />

un monument grandiose d'apologétique<br />

; toutefois<br />

li lui en est un second que je me reprocherais de<br />

ne pas souligner, c'est d'être un ouvrage d'édification<br />

et de piété profonde. La retraite pascale qui le<br />

termine est do ce que j'avance là un témoignage<br />

Indiscutable. Dans ses instructions données chaque<br />

soir de ia Semaine Sainte, le prédicateur s'attache<br />

moins à planer sur les sommets<br />

; il abandonne les<br />

hautes considérations du dogme et de la philosophie,<br />

mais il en garde le souvenir et le propose à.<br />

ses auditeurs comme règle de vie. U faut lire ces<br />

pages, très modernes aussi, où chacun des nôtres<br />

découvrira facilement quelque trait qui convienne<br />

à son âme, quelque cause de remords, quelque élolgnement<br />

au bien, car toutes les fonctions et toutes<br />

les faiblesse y ont leur part, et à chacune, du geste<br />

assuré du praticien dont la main ne tremble pas,<br />

l'auteur indique le devoir ou le moyen de salut.<br />

Nous souhaitons que la diffusion de ce livre soit<br />

large, afin qu'i rajynelle aux auditeurs du savant<br />

confé(«encier les vérités qu'il leur énonça, que surtout<br />

il s'en aille, messager de lumière, porter la vérité<br />

cathoique aux âmes qui aspirent après elle et<br />

qui n'ayant pas eu la bonne fortune de la recueillir<br />

des lèvres du prédicateur au pied de la chaire de<br />

Notre-Dame, voudront du moins la contempler toujours<br />

vivante et toujours, bienfaisante, dans la reproduction<br />

fidèle qu'il offre' au public de ses magnifiques<br />

conférences du dernier Carême.<br />

^<br />

F. DCCLACX-MONTEII..<br />

LE' P. GEATRY. Pages choisies avec fragments inédits<br />

par L -A. MouiiN, professeur à l'Ecole de<br />

théologie d'Amiens. Un volume in-12. Prix :<br />

3 fr 50. (Librairie Charles Douniol, 29, ruo de<br />

Touraon, Paris-Vin, et chez Privât, Slstac, libraires.<br />

C'est une excellente idée de la maison Téqui d'avoir<br />

publié un recueil de Pages Choisies du P. Gratry<br />

Aujourd'hui que lé mouvement d'Idées dont U<br />

a été le précurseur-so développe de plus en pjus, il<br />

faut rendre la lecture de ses ouvrages aussi accessible-que<br />

possible. , ,. ,<br />

Les jeunes gens de notre époque en qui revit la<br />

pensée d,u P. Gratry et un pou de son âme généreuse<br />

ceux quiil saluait dans une do ses plus belles<br />

pages jpourront aller clierclier dans ce livre l'inspirapition<br />

de leur noble conduite. Ils y trouveront<br />

exprimées les pensées dont ils cherchent à vivre.<br />

L'auteur voudrait<br />

« que, revenant à la pratique de<br />

l'oraison, ils s'en servent pour nourrir leur pensée<br />

exciter leur réflexion ». Aucun livre n est mieux<br />

fait .pour réaliser ce but. On peut dire qu on y suit<br />

la pensée du P. Gratry depuis les premières méditations<br />

écrites à Strasbourg jusqu'à la dernière lettre<br />

rédigée quelques jours avant sa mort.<br />

Une étude biographique assez développée, des études<br />

très précises sur chaque ouvrage, un exposé<br />

très exact de la philosophie du P. Gratry, des notes<br />

très suggestives rendent la lecture de cet ouvrage<br />

utile, intéressante et facile.<br />

***<br />

LA BONNE CHANSON<br />

Accueillie avec enthousiasme dès son apparition,<br />

cette très intéressante revue nous donne, avec- son<br />

deuxième numéro, un sommaire encore plus<br />

attravant,<br />

si possible, que celui du numéro prôcé<br />

dent. Citons<br />

: Les bonnes Chansons : Jésus chez les<br />

Bretons, Les Grands Berceaux, Hier et Aujourd'hui,<br />

par le vaillant barde breton Théodore Botrcl, qui<br />

est l'âme de la revue<br />

; Noël des Bonnes Vieilles,<br />

par le célèbre chansonnier Xavier Privas<br />

; Bonhomme,<br />

par Gustave Nadaud;<br />

la Ronde du Diabolo,<br />

une exquise chanson d'actualité, par Mme Franchie<br />

Lorée<br />

; le Fromage, très amusante fantaisie<br />

du bon humoristique Victor Meusy<br />

; Voici la Noël,<br />

une curieuse baUade bretonne du xv* siècle, savamment<br />

harmonisée par André Colomb. Citons encore<br />

des Poésies et Chansons à dire, de Th. Botre et<br />

do G. Nadaud, et enfin uno biographie à la fois<br />

érudite et familière du maître Ernest Chebroux,<br />

consacrée à Gustave Nadaud, l'un des maîtres de<br />

1 la Chanson du xix" siècle<br />

La Bonne Chanson est envoyée franco contw<br />

Un franc à M. l'administrateur, 32, faubourg Saint-<br />

Honoré, Paris. — Abonnement<br />

: 12 fr. par an.<br />

LA FRANCE ILLUSTREE<br />

Avec le 59" fascicule de la France Illustrée, vient<br />

l'étude de la Drôme.<br />

Texte<br />

: Situation, climat, voles de communication,<br />

agriculture, industrie, commerce, histoire du<br />

département, histoire et description des viiUcs,<br />

bourgs et châteaux les plus remarquables.<br />

Illustrations<br />

: superbes vues de Bcaumont-les-<br />

Valcnce,- Crest, Valence et Saint-VaUier.<br />

Trois suppléments gratuits<br />

: une carte en cinq<br />

couleurs de tout le département, un dictionnaire<br />

des communes et un magnifuiue hors-texte<br />

: Vue<br />

générale de Valence.<br />

Ce numéro est vendu partout au -prix habituel de<br />

9 tr. 75.<br />

REVUE DES DEUX-MONDES<br />

Livraison du 1er décembre 1907 :<br />

I. Les yeux qui s'ouvrent, ire .partie, par M. Henry<br />

Bordeaux. .<br />

II. Richard III dans le drame et devant l'histoire,<br />

par M. Augustin Hilon.<br />

III La langue auxiliaire du groupe do civilisation<br />

européen. — Les chances du français, par M.<br />

J. Novlcwn.<br />

IV Juian Klasko, historien, critique et patriote,<br />

par M. Henri Welschingcr, de l'Acadêmlo des<br />

sciences morales. . ... . ,, T 1 .<br />

V. Lettre écrites du sud de l'Inde. — V. Lo Carnatlc<br />

: Villapouram , la forteresso de Gênai, la légende<br />

de Singaveram, les Etangs, par M. Maurice<br />

Malndron. . . '-- ,<br />

VI La beauté des machines, à propos du Salon<br />

de l'Automobile, par M. Robert de La Sizarame.<br />

VII<br />

Le problème criminel au moment présent,<br />

par SI. Henri Joly, de l'Académie des sciences morales.<br />

. '<br />

VIII. Chronique de la quinzaine, histoire politique,<br />

par M. Francis Charmes.<br />

IX. Bulletin bibliographique.<br />

***<br />

LE BLOC CATHOLIQUE, revue mensuelle<br />

; rédaction<br />

et administration<br />

: 7, rue d'Astorg, Toulouse.<br />

Abonnements<br />

: France, un an, 5 fr.; étranger,<br />

6 fr.<br />

Sommaire du numéro 62 : <strong>Décembre</strong> 1907<br />

Progrès et Modernisme, par Joseph Esquirol. —<br />

Conférences du Comité catholique.<br />

— Motu Promit,<br />

par Pie X. — Autour de l'Encyclique,<br />

par<br />

E Koller et Dom Besse. — Un Livre qui console,<br />

par Dom A. du Bourg.<br />

L'Hérésie du Renouvcillcment<br />

(suite et fin), par Thomas Pôgues. — Le Commentaire<br />

de Saint-Thomas, par Pie X. — Lettres<br />

do Louis Veutllot (suite), par P. Talon.<br />

ACÎÏONO<br />

Banque do France<br />

Crédit Foncier<br />

Crédit Lyonnais<br />

Banque de Paris<br />

Comptoir d'Escompte .....<br />

Société générale<br />

Banque lranco-espagnole<br />

Banquo Ottomane<br />

Midi<br />

Orléans ••• ;<br />

Parls-Lyon-Méditerranôe<br />

Nord<br />

Ouest<br />

Est<br />

Est-Algérien<br />

Ouest-Algérien<br />

Bûne-Guelma<br />

Autrichiens<br />

Lombards<br />

Nord-Espagne<br />

Saragosso<br />

Chemins de fer Portugais<br />

Charbonnage do Lavlana<br />

Carmaux<br />

Thomson-lloudton<br />

Compagnie Parisienne du Gaz...<br />

Messageries maritimes<br />

Compagnie transatlantique<br />

Lois Congo<br />

4190 ..<br />

osa ..<br />

11S0 ..<br />

1443 ..<br />

678 ..<br />

661 ..<br />

323 ..<br />

704 ..<br />

H») ..<br />

1335 ..<br />

1331 ..<br />

17M ..<br />

825 ..<br />

895 ..<br />

685 ..<br />

649 ..<br />

665 ..<br />

722 ..<br />

27!) '.'<br />

379 50<br />

123<br />

1810 ..<br />

612 ..<br />

4101 ..<br />

680 ..<br />

1115 ..<br />

1130 ..<br />

67S ..<br />

661 ..<br />

323 ..<br />

700 ..<br />

1125 ..<br />

1337 ..<br />

1335 ..<br />

,760 ..<br />

*815 ..<br />

686<br />

645 ..<br />

721<br />

160 ..<br />

273 50<br />

374 ..<br />

123<br />

1805 ..<br />

617 ..<br />

192 ..1 192<br />

20S .. 209<br />

81 .. | 79 25<br />

OBLIGATIONS<br />

Ville de Paris 18G5....<br />

1809....<br />

1871<br />

1«75<br />

1876....,,.».<br />

1692<br />

1894-1893....<br />

1S98<br />

1899<br />

1904<br />

1905<br />

Foncières 5879.<br />

RIS<br />

Du<br />

6 <strong>Décembre</strong> (Dépêche télégraphique)<br />

AU COMPTANT I COURS I COURS<br />

DU IQtlB j fttÉCKD.<br />

FONDS D'ËTAT<br />

2 % .,<br />

S<br />

% amortissable<br />

Dette tunisienne.<br />

Russe 4 % 1867 et 1869<br />

— 4 % 1880 .<br />

_ 4 or 1889<br />

— 4 % or 1890<br />

_ 4 % or 1853<br />

_ 4 % or 1894<br />

ConsoUdô 4 % i" et 2' séries<br />

- 4 % 1901<br />

_ 3 % or 1891<br />

_ 8 % or 1898...<br />

_ 3 1 % or 1894<br />

Eusse 1906<br />

Letres de gage 3 i<br />

Bons messes 1904<br />

Italien 5 %<br />

Espagne extérieure (coara 30 p.)..<br />

Autrichu or 4 %<br />

Hongrois 4 % —<br />

Egypte unifiée ....<br />

I Argentine (Rêpubl.) 5 % 1888<br />

' PortugaL 3<br />

95 70<br />

,96 10<br />

4 57 ..<br />

83 ..<br />

81 5C<br />

80 05<br />

80 70<br />

82 ..<br />

81 50<br />

67 50<br />

65 50<br />

72 50<br />

93 95<br />

71 45<br />

502 50<br />

102 9)<br />

93 40<br />

96 ..<br />

94 ..<br />

101 60<br />

518 ..<br />

62 10<br />

95 50<br />

96 25<br />

457 ..<br />

83 60<br />

82 40<br />

68 75<br />

65 25<br />

73 ..<br />

93 75<br />

71 50<br />

504 ..<br />

102 85<br />

93 ..<br />

90 20<br />

93 80<br />

101 70<br />

518 ..<br />

62 5C<br />

— 1885<br />

— 1895<br />

— 1903<br />

Communales 1879<br />

— 1880<br />

— 1891<br />

— 1892<br />

— 1S99<br />

Midi 3 % anciennes<br />

Orléans 3 % anciennes<br />

Lyon 3 % fusion anciennes<br />

Nord 3 % anciennes<br />

Ouest 3 % anciennes<br />

Est 3 % anciennes<br />

Est-Algérien<br />

Ouest-Algérien<br />

Bfine-Guelma<br />

Saragosse<br />

Nord-Espagno<br />

Portugais<br />

Autrichiens 3 % 1" hypothèque.<br />

Lombardes anciennes<br />

Suez<br />

Panama lots 1889<br />

Panama lots libérés<br />

Ottomanes 4 % consolidées......<br />

Douanes ottomanes<br />

Priorités ottomanes<br />

531 .. 531 50<br />

47S 25 478 ..<br />

407 .. 406 ..<br />

5"2 75 537 ..<br />

531 75 532 ..<br />

364 .. 362 ..<br />

362 .. 365 ..<br />

420 .. 420 50<br />

408 .. 490 ..<br />

430 .. 429 ..<br />

384 .. .383 50<br />

501 .. 500 ..<br />

428 .. 427 ..<br />

458 50 460 ..<br />

458 75 458 75<br />

495 .. 495 ..<br />

474 .. 475 ..<br />

496 .. 496 ..<br />

396 50 394 ..<br />

454 .. 454 50<br />

456 .. 464 ..<br />

432 50 432 ..<br />

432 50 431 ..<br />

431 .. 431 ..<br />

447 25 447 25<br />

427 426 ..<br />

427 .. 435 ..<br />

421 50 420 ..<br />

423 .. 416 50<br />

419 50 420 . .<br />

389 .. 390 ..<br />

360 . . 360 ..<br />

350 .. 35(1 ..<br />

427 .; 428 ..<br />

313 .. 313 ..<br />

589 .. 589 ..<br />

105 50 106 ..<br />

473 Y. 474<br />

498 .. 497 ..<br />

APRES BOURSE<br />

1 % > B m,<br />

3e Beers I ,"ï *M<br />

Bast Rand j ' iJ |<br />

Mln&s<br />

:::::::::, îSèol<br />

MARCnE EN BANQUE<br />

Huanchaca ,„<br />

De Beers<br />

Goldlïclds<br />

East Rand<br />

Rand Min-os<br />

May et C"<br />

Charlercd<br />

Capo Coppor<br />

Brlansk<br />

Roblnson Gold...<br />

Syndicat minier<br />

Thariis<br />

104 59<br />

427 50<br />

86 ..<br />

103 ..<br />

133 50<br />

47 50<br />

25 25<br />

199 50<br />

278 ..<br />

216 50<br />

204 ..<br />

163 ..<br />

BOURSE DE LONDRES<br />

Consolidé anglais 83 5il6. i itaUen<br />

3 % français.... 95 ..i..jSuez<br />

Banq. ottomane.. 17 .3j8. 1Egypte<br />

CHANGE<br />

Hambourg<br />

Buenos-Ayres (or)<br />

Madrid (papier court)<br />

Madrid (papier lone)<br />

Londres<br />

Londres (chèques)<br />

COURSE DE MADRID<br />

Intérieure<br />

82 32 I Extérieurs..<br />

,»3<br />

133 àjj*<br />

103 y<br />

103 "'<br />

$8<br />

215 -<br />

201 à,<br />

162 ^<br />

102 »<br />

, 82 il'J<br />

100 y<br />

2:> 21 ,<br />

25.21 W<br />

122 27 i<br />

S % dont 50<br />

3 % dont 10<br />

Extér. dont 50...<br />

Banq. ottom. d.5<br />

Rio dont 10<br />

CODRS DES PRIMES<br />

dont 25..<br />

96 50<br />

dont 25<br />

dent 2 fr. 50.'<br />

dont 5<br />

< 85 92;<br />

\ «a âtk<br />

1703<br />

BOURSE DE TOULOUSE<br />

Fonds d'Etat, français. - 3 % Porteur, 93 30 K„ -<br />

3% amortissable, 90 25 ; Obligation tunisienne il*<br />

4o7; Tonkm 2 1/2 %, 78 40.<br />

0 3 %.<br />

Fonds d'Etat étrangers. — Rus.se 3 "/„ îsgi en ».<br />

Russo 4 % 1894, 81 40; Russe consolidé 4 % \n<br />

rie, 83 50 ; Espagnole estampillée, C. 4o' os<br />

Chinois 4 %, 96 30 ; Autriche 4 %, % 20. ' ;<br />

Valeurs diverses (actions). — Mines do Carmm,<br />

ex-coup. 55, 1,805 ; Est, 892<br />

; Paris-Lyon-Méditeri?<br />

née, 1,335 ; Nord, 1,760 ; Midi, 1,125 ; Orléans i «ï"<br />

Ouest, 815 ; Saragosse, 374.<br />

Obligations diverses. — Ville de Paris IRCS<br />

531 50 ; 1874 , 406 ; 1894 T. P., 363 ; Communales 1S7?<br />

475 ; 1SS0, 500 25 ; 1906 libéré, 497 ; Foncières 1879"<br />

500 .; 1903, tout payé, 495 ; Est ancienne, 428 ; Midi<br />

ancienne 3 %, 433 50 -, Nord ancienne, 448 ; Orléans<br />

nouvelle, 428 50<br />

; P.-L. Méditerranée ancienne 431 •'<br />

Nord-Espagne, Ire série, estamp., 360<br />

; Saragossi<br />

ancienne Ire hypoth., 390 25 ; Lombarde 3 % an- 1<br />

elenne, .313.<br />

Changes. — Espagne, les 100 pesetas, 88 05,<br />

A TERME<br />

3 %<br />

Italien<br />

Espagne Extérieure<br />

Portugais 3<br />

1" série.<br />

Consolidé anglais<br />

Turc unifié 4 %<br />

Métropolitain<br />

Banque de France<br />

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Nord-Espagne<br />

Saragosse<br />

Suez ,<br />

Rio-Tlïito<br />

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Alagoas<br />

COURS<br />

DO loua<br />

95 80<br />

103 ..<br />

93 15<br />

62 30<br />

93 30<br />

511 ..<br />

4215 ..<br />

1179 ..<br />

692 ..<br />

280 ..<br />

379 ..<br />

4592 ..<br />

1704 ..<br />

1470 ..<br />

384 ..<br />

COURS<br />

PRÉCED.<br />

93 62<br />

103 .<br />

92 65<br />

62 25<br />

83 65<br />

93 07<br />

510 ..<br />

ÎÎ75<br />

69t ..<br />

274 ..<br />

375 ..<br />

4597 ..<br />

1672 ..<br />

1472 ..<br />

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,l-"'- wt rS l'ancienneté du mal ct sans danger de résldlvo,<br />

Il<br />

„,>''' (|iirva<br />

&££°2 X a ,aKsé sV i î^o»" 5 d0 la considération et do la for- Aymeric lui serin les deux £Zi a les ! ! ' ' " ' '<br />

prendre- de cette vagafemde . i famé attachées au nom qu'elles portent I briser<br />

Il jWnW,i£K2* SffuT2 1W i<br />

Sav , vo!y '«W<br />

à «**» un i ~ Saafement. reprît le docteur, il fant<br />

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RÉCLAMES (8« page) .<br />

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<strong>Samedi</strong> 7 <strong>Décembre</strong> I907. - 17 e Année - N* 5,518<br />

BUREAUX A PARIS : 26, RUE FEYDEA1<br />

Les Faits du Jour<br />

La Chambre a discuté la loi de finances,<br />

flans laquelle elle a incorporé le projet oaiilaux<br />

sur l'évaluation de la propriété bâtie.<br />

MM. Clemenceau et Picquart ont lu à la<br />

commission sénatoriale de l'armée le nouveau<br />

projet sur les périodes d'appel, cjui en réduit<br />

la durée à 21 et 14 jours pour les réservistes<br />

et à 7 pour les territoriaux.<br />

Plusieurs députés ont proposé l'insertion<br />

Sans la loi de finances d'articles tendant à<br />

réprimer lee abus d© rautomefrilisme.<br />

La Oour de cassation, rejetant le pourvoi de<br />

M. Ferrroul et des membres du Comité d'Argeiliers,<br />

les a renvoyés devant la cour d'assises<br />

de Poitiers.<br />

Le colonel Braulière,<br />

après avoir occupé<br />

ftg-hbal, a détruit le bordj de Mokhtar-Bout-<br />

Ehich.<br />

L-<br />

Lire la dernière heure à la S' vage.<br />

Vieux lu?<br />

Elle est bien triste cette histoire qui<br />

nous était contée l'autre soir, à la tribune<br />

de la Chambre, et dont le héros est un<br />

ancien combattant de l'armée de Grimée.<br />

Ce vieux brave, âgé de quatre-vingts<br />

ans, a des états<br />

de service autrement<br />

brillants que ceux de l'ex-colonel en réforme<br />

Picquart. Il prit part à douze campagnes<br />

et reçut une blessure grave à la<br />

M*ise du Mamelon-Vert ! II. n'est pas seulement<br />

brisé par l'âge : il est pauvre !<br />

Ancien soldat ayant usé sa vie au service<br />

de la Patrie et pauvre !<br />

il est doublement malheureux ;<br />

car le régime qui, lentement mais sûrement,<br />

fait la guerre au soldat — ce qui<br />

ne l'empêche pas d'écraser le pauvre<br />

sous son ignominieuse tyrannie — ne<br />

nourrit que des sentiments .d'hostilité à<br />

l'égard de ceux qui, après avoir manié<br />

le fusil durant leur carrière militaire,<br />

sont obligés de tendre la main pour ne<br />

pas mourir de faim.<br />

A qui vouliez-vous que s'adressât ie<br />

pauvre vieux, sinon aux représentants<br />

de cette France pour laquelle il versa<br />

joyeusement son sang ? Un matin, il s'en<br />

fut donc clopin-clopant à la préfecture de<br />

Bom département et fit valoir ses droits<br />

au maigre secours que l'on acorde aux<br />

anciens soldats. H fut l'objet d'une Ion<br />

»me et minutieuse enquête ; puis il obtint<br />

satisfaction. Mais son bonheur fut de<br />

courte durée. A la suite d'une dénonciation,<br />

son secours lui fut brusquement<br />

i-etiré. Pourquoi ? Le vieillard le fit demander<br />

au ministre de la guerre. Il voulait<br />

connaître le motif de cette punition<br />

deux fois imméritée. Mais on ne lui répondit<br />

pas. Le ministre rétablit purement<br />

et simplement le secours dont une<br />

seconde dénonciation devait entraîner !a<br />

suppression...<br />

Cette fois, la réclamation a été faite à<br />

la tribune. Le grotesque personnage<br />

que la fille Picquart s'est attaché<br />

en<br />

qualité de bouffon, n'a pu opposer, certes,<br />

un démenti formel. Il a seulement<br />

eu l'aplomb de prétendre qu'aucune<br />

influence extérieure ne s'exerçait sur la<br />

'•répartition des secours aux anciens soldats.<br />

Il faut croire que celui dont l'infortune<br />

a été signalée à l'attention du Parlement<br />

verra son secours rétabli, mais<br />

combien y en a-t-il d'autres qui continueront<br />

à être les victimes de ce que l'on<br />

appelle au ministère de la guerre le;<br />

« influences extérieures » et que nous appelons,<br />

nous, le mouchardage<br />

maçon<br />

nique !<br />

Car, quoi qu'en disent les gens du<br />

ministère, c'est bien cet abominable système<br />

qui ne casse de réglementer, sous<br />

la République des fiches, la répartition<br />

et la distribution des secours. Si l'on regardait<br />

bien, on s'apercevrait même que<br />

c'est au ministère de la guerre qu'abondent<br />

les passe-droits et les injustices.<br />

L'ancien franc-maçon Bidegain nous a<br />

montré avec quel soin jaloux la police<br />

du Grand-Orient s'occupe de l'armée active.<br />

L'avancement d'un officier est subordonné<br />

au rapport de l'agent chargé<br />

de lo surveiller. Avec les gaillards qui se<br />

sont emparés du ministère de la guerre,<br />

système n'a fait que croître et embellir.<br />

PouP les anciens soldats, pour les peles<br />

humbles, pour les familles nétj^'^isos<br />

ayant un ou plusieurs memr<br />

^is .les drapeaux, c est encore pire,<br />

lie *f^ran glorieux de Crimée, d'Itam0'<br />

^îrique et du Mexique est à la<br />

vorin' 1<br />

la valo^Llle préfectorale et marîo<br />

u iqu9 - Avant do lui accorder un rejjjj!<br />

2 qui n« dépasse jamais 70 francs<br />

^ «n ne ui demande pas seulement<br />

: « Combien avez-voue de campagnes<br />

? », mais le délégué chargé d'établir<br />

sa fiche doit spécifier de quelle nature<br />

sont ses états de service... au profit<br />

du gouvernement et fournir des précisions<br />

sur son attitude dans les campagnes...<br />

électorales.<br />

Les familles nécessiteuses, privées du<br />

salaire du fils ou du mari sous les drapeaux,<br />

réclament-elles un secours ? C'est<br />

une commission de fonctionnaires et de<br />

politiciens aux ordres du préfet et de la<br />

loge qui doit statuer sur leur cas. Et<br />

c'est le délégué du coin qui requiert l'acceptation<br />

ou le rejet d© la demande.<br />

Malheur aux vieillards et aux indigents<br />

! Il n'y a ni loi ni droit, pour eux,<br />

s'ils sont soupçonnés d'hostilité ou seulement<br />

de tiédeur à l'égard des hommes<br />

qui ont la haine du soldat et du miséreux.<br />

L'argent, notre argent à tous, ira aux<br />

riches bénéficiaires de cette politique détestable<br />

qui garnissent les bancs du Parlement<br />

et pullulent dans les grosses sinécure®.<br />

Mais il ne faut pas qu'il puisse<br />

servir à soulager les braves gens qui consacrèrent<br />

leur vie au service du pays.<br />

On citait, hier, à la Chambre, le<br />

cas d'un ancien militaire blessé<br />

d'un<br />

éclat d'obus à Inkermann, et qui n'a eu<br />

pour vivre, cette année, que les soixantetrois<br />

francs qu'il touche depuis deux ans<br />

de l'Etat à titre de secours<br />

1 II a fallu<br />

toute l'énergie des députés de la Droite<br />

pour obliger le gouvernement<br />

des<br />

Quinze-Mille à préparer pour le futur<br />

exercice financier un projet de loi tendant<br />

à accorder des allocations aux anciens<br />

militaires qui, ayant servi sous le<br />

régime de la loi de 1832, ne sont pas retraités<br />

par l'Etat.<br />

Cette ladrerie de la part du gouvernement<br />

est dans l'ordre logique des choses.<br />

Il n'a ni le temps ni l'argent nécessaires<br />

pour remplir la poche de ses<br />

créatures et apaiser la faim des anciens<br />

soldats. Sa politique de démilitarisation<br />

lui interdit tout acte de justice et de générosité<br />

à l'égard des défenseurs de la<br />

Patrie. Il doit, au contraire, décourager,<br />

ceux qui seraient tentés d'imiter le vieux<br />

brave qui se fit trouer la peau au Mamelon-Vert.<br />

Puisque fatalement la République<br />

doit nous conduire à la suppression de<br />

l'armée.il est rationnel qu'elle traite avec<br />

rigueur et cruauté les braves qui portèrent<br />

la « livrée du soldat », comme dirait<br />

le radical Buisson, à l'époque<br />

où<br />

cette armée se couvrait de gloire.<br />

Et<br />

l'on s'explique qu'elle se soit adressée<br />

à ses fidèles délégués pour appliquer ce<br />

traitement.<br />

Victor I<br />

de 'Poser des factionnaires peur en interdire<br />

l'accès. . s<br />

Cette sa.ge mesure fut appliquée le jour même<br />

du départ du Patrie pour son dernier<br />

voyage<br />

II était peut-être un peu tard, mais<br />

pour rattraper le temps perdu, depuis lors,<br />

piquet' et factionnaires sont maintenus à leur<br />

poste et le pnblio est tenu de passer au large<br />

d'un hangar historique, mais vide.<br />

Dans quelques centaines d'années, ia consigne<br />

seira peut-être levée.<br />

——Mtf3fr-»-^!BB»*><br />

La Crise allemande<br />

Reliques.<br />

Le mobilier qui servit à la famille royale<br />

pendant son séjour à la prison du Temple,<br />

vient d'eîre offert, par Mme Blavot, à la Viïîé<br />

de Paris, pour lie musée Carnavalet. Il y a,<br />

dans ce motottlar, le lit de Mime Elisabeth, un<br />

couvre-lit, une table die toilette, une bibliothèque,<br />

uin jeu de dominos, des outils de serrurier,<br />

des cartes, etc.<br />

Queis souvenirs sont enfermés dans ces<br />

hum-btes reliques !<br />

—©— Un scandale.<br />

Dans la Guerre Sociale, le révolutionnaire<br />

Hervé continue à insulter le drapeau et nos<br />

soldats :<br />

« Braves Beni-Snassen, écrit-il, cognez ferme<br />

sur les bandits qui vous envahissent !<br />

» Us finiront pair vous écraser, comme ils<br />

nous écrasent ici ; car ils sont les plus forts.<br />

» Mais, du moins, faites payer cher à nos<br />

tartufes patriotes, chrétiens ou républicains,<br />

leur hypocrisie et leur ignominie ».<br />

Quand finira ce scandale î<br />

—©— L'ordre du bain.<br />

Extrait d'un ordre du jour lu aux hommes<br />

du 1" régiment de South-Stafford&hire, ces<br />

jours-ci :<br />

« Chaque homme prendra un bain au moins<br />

une fois par semaine. Le maître du quartier<br />

(ou quartier-maître) réservera une salle de<br />

bains à chaque compagnie.<br />

» Dans chaque compagnie, il sera tenu un<br />

rôle des jours de bains. Chaque homme ne<br />

figurant pas sur le rùle comme ayant pris son<br />

bain le jeudi au plus tard de chaque semaine,<br />

sera « paradé » le vendredi ou le samedi<br />

après-midi et ilavé par le peloton de punition,<br />

sous la surveillance du sergent. Tout homme<br />

ainsi « paradé » sera privé de permission et<br />

de sorties.<br />

» Tout homme trouvé en état de malpropreté<br />

sera immédiatement lavé dans un bain<br />

d'acide phénique, consigné<br />

et sévèrement<br />

puni... On lui fera, en outre, payer six pence<br />

(0 fr. 60) pour son bain d'acide phénique.<br />

» Si un homme désire prendre un bain<br />

chaud au lieu d'un bain froid.<br />

11 devra en<br />

payer<br />

les i,r.ais, ceci étant simplement du<br />

luxe... »<br />

Que d'eau ! que d'eau ! Mais vous entendez<br />

d'ici la fougueuse intcrpclilation de M. Pelletan<br />

à la Chambre, si jamais un colonel s'avisait,<br />

chez nous, de prendre une pareille décision<br />

I<br />

—40— Le roi en cire.<br />

Une curieuse aveotaro serait arrivée au roi<br />

Alwhon&e pendant une visite au musée Tussoin,<br />

do Londres. On sait que ce musée contient<br />

en girandeur natureJle, la reproduction<br />

entière de tous les souverains d'Europe, et<br />

môme d'autres notabilités. S'arrêtent devant<br />

sa .reproduction, le roi Alphonse fut pris subitement<br />

du désir d'imiter la placidité de Limage<br />

en ciire. Vint à passer une vieille dame<br />

qui, prenant l'un pour l'autre, dit en parlant<br />

du roi : « Mais on aurait dû lui mettre le<br />

prince des Astiuries dans les bras<br />

1 » Cette fois,<br />

lo roi no put garder plus longtemps son serie<br />

ux et éclata de .rire, à la grande stupéfaction<br />

do la vieille donne.<br />

—©— Nos secrets sont bien gantés.<br />

Quand<br />

W y u une huitaine, le Patrie fit élection<br />

de domicile à Verdun, un hauga-r spécial<br />

fut aménagé pour abriter ce merveilleux engin<br />

de défense nationale. Lo foule s y portait<br />

en masse et tout le mondo pouvait impunément<br />

s'approcher de l'aéronef, l'examiner et<br />

l'étudier. Un ofllcietr signala ce manque de<br />

surveillance et de prudence. Aussitôt, il ordre<br />

fut donné de placer un piquet au lian^u-r et<br />

Un incident — faut-il dire inattendu ? —<br />

a éclaté au Reichstag. On racontait que le<br />

prince de Bulow avait fait appeler les chefs<br />

du « bloc » libéral-conservateur, lés priant<br />

de choisir entre lui et M. Paasche.- Quel est<br />

donc ce personnage que le chancelier met<br />

en balance avec lui-même ? Et quel crime<br />

a-t-il commis ?<br />

M. Paasche est un national-libéral important,<br />

que ses amis ont nommé à la viceprésidence<br />

du Reichstag. Pour des raisons<br />

de famille, il jouit des confidences et connaît<br />

les documents de M. Harden. Dans la<br />

séance de mardi, il a parlé sur les scandales<br />

de l'armée et il a contesté les affirmations<br />

du général von Einem, ministre<br />

de la guerre, qui avait mis hors de cause<br />

le comte de Hohenau. M. Paasche invoquait<br />

une correspondance particulière —<br />

très particulière — entre le Hohenau et un<br />

garde du corps, nommé Bollhardt.<br />

Ces lettres sont à l'instruction et le général<br />

von Einem ne pouvait les ignorer. D'où<br />

le conflit. Conflit d'affirmations et d'appréciations<br />

entre un député et le ministre de<br />

la guerre. Problème assez facile à résoudre,<br />

puisque des documente existent et<br />

qu'on pourra les consulter. On ne conçoit<br />

pas comment la politique générale de l'Empire<br />

— qui dépend du chancelier — serait<br />

bouleversée par cet épisode. Et, si grave<br />

soit-il, on en avait vu bien d'autres, à Berlin,<br />

depuis quelques mois...<br />

Il ne s'agit que d'un prétexte ; et la Gazette<br />

de VAllemagne du Nord l'avoue. Une<br />

note publiée.par le journal officieux rejette<br />

dans l'ombre l'incident Paasche. Le chancelier<br />

de l'Empire n'admet pas que les partis<br />

« dont on a réclamé la coopération »<br />

prennent une attitude d'indépendance et<br />

« se combattent les uns les autres ». Puisqu'il<br />

y a, dans le Bloc, tant d'indiscipline<br />

qu'un vice-président du Reichstag crée des<br />

difficultés au gouvernement et le tracasse<br />

sur des points délicats et douloureux, le<br />

pYïfMîe" cfe Bulow préfère offirir sa démis-,<br />

sion à l'empereur.<br />

Le geste du chancelier ne manque pas<br />

d'habileté, mais d'une habileté un peu<br />

voyante. A force de ruse, M. de Bulow deviendra<br />

banal. U avait réussi jusqu'aux<br />

élections dernières à -diriger le Reichstag<br />

au gré de ses désirs. Il négociait avec les<br />

groupes, il marchandait avec le centre Un<br />

beau jour, il a safthaité d'avoir une majo<br />

rité plus docile et plus fidèle : et il a médité<br />

de la conquérir aux dépens du centre catho<br />

lique. U n'a pas obtenu le résultat qu'il<br />

cherchait, mais le désastre imprévu des socialistes<br />

a compensé ou masqué l'échec de<br />

l'opération. Depuis lors, le prince de Bu<br />

low cherche à s'appuyer sur une coalition<br />

du parti national-libéral et du parti conservateur.<br />

Le chancelier — qui, décidément, a pris<br />

goût aux coups de force et aux coups de<br />

théâtre — frappe aujourd'hui sur ce Bloc<br />

mal soudé. Avec cette méthode, on forge ou<br />

l'on casse. On forge aujourd'hui peut-être<br />

mais on cassera demain.<br />

Quand il a dissous l'ancien Reichstag, le<br />

prince de Bulow avait choisi une occasion<br />

patriotique. Quand il secoue le nouveau<br />

Reichstag, le prince de Bulow choisit une<br />

occasion de même sorte. Hier, c'était la<br />

plus grande Allemagne<br />

; aujourd'hui, c'est<br />

l'honneur de l'armée ou le respect oui est<br />

dû à la parole du ministre de la guerre<br />

L'homme qui s'offusque d'un discours de'<br />

M. Paasche, confident de M. Harden, est le<br />

même qui à laissé M. Harden en personne<br />

remporter un triomphe éclatant sur lé<br />

prince d'Eulembourg, ami de Guilaume II.<br />

Cette susceptibilité tardive effacera sans<br />

doute quelques-uns des mauvais souvenirs<br />

qui sont restés du procès de la 7.ukunft<br />

et, du même coup, le Bloc serait dompté.<br />

Voilà le plan. Il va. dit-on, réussir. Mais<br />

M. de Bulow ne se grandit guère par cette<br />

exhibition incessante — dans sa politique<br />

intérieure ou extérieure — de grosses malices<br />

et de petits moyens.<br />

il faut comprendre par cela menacés.<br />

Nos colonies n'ont aucune base sérieuse<br />

de défense. Il est navrant, entre les forts<br />

de Singapour qui dominent la mer ^t ceux<br />

de Hong-Kong, commnadant la rivière de<br />

Canton et protégeant une rade merveilleuse,<br />

de ne trouver en Indo-Chine aucun<br />

véritable port, aucune forteresse sérieuse.<br />

Saigon et Haïphong sont en rivière, à<br />

quelques heures de la mér, et nos bateaux,<br />

traqués par une escadre ennemie, s'ils trouvaient<br />

à s'y ravitailler, ne pourraient plus<br />

en sortir. Toute la côte serait à la merci de<br />

l'ennemi, et les villes elles-mêmes ne pourraient<br />

résister longtemps si de nouveaux<br />

contingents ne venaient renforcer les garnisons.<br />

A Madagascar, en Afrique occidentale,<br />

la situation est la même.<br />

Il est donc nécessaire que nous ayons<br />

une armée coloniale sur laquelle il nous<br />

soit possible de compter. L'infanterie<br />

bleue, au lieu de tenir ganison en France,<br />

ne devrait avoir en Algérie et en Tunisie<br />

que des dépôts pour les recrues et les convalescents.<br />

Quelques régiments algériens devraient<br />

être répartis dans notre empire colonial,<br />

où devraient se trouver tous les régiments<br />

dits<br />


<strong>Samedi</strong> 7 <strong>Décembre</strong> If©7<br />

ÉSSvinet actuel son relief politique partterjaieT<br />

v- ont tenu, non pas ia y a quinze ons ou il y<br />

B, trente ans. mais hier, un langage à peine<br />

Êiiiérent de celui de M. Hervé.<br />

» (M Hervé, c'est 1 image réfléchi dans un<br />

miroir à peine grossi de nos socialistes devenus<br />

ministres : pousuivez-le, certes, i! ie mérite<br />

vingt fois<br />

: mais allez vous asseoir à ses<br />

eûtes SUIT le banc des accusés ».<br />

Du Gaulois :<br />

« Le général Picquart persiste à considérer<br />

nue l'on ne saurait, sans coirnpiomettre notre<br />

naissance militaire, diminuer d'une semaine<br />

îa durée de la période d'exercice à laquelle<br />

pont astreints les réservistes ; il lui faut 28<br />

-". -irs il n'eu rabattra pas une heure ; toutefois<br />

'il accepte que la période suivante soit<br />

réduite à 21 jours<br />

; la défense nationale exigerait-elle<br />

moins d," s: orifices en 1909 î Assurémont<br />

non.<br />

» En attendant, il est permis d'éprouver<br />

cruel que surprise devant un tel calcul et surtout<br />

devant un tel marchandage.<br />

» Si les 28 jours sont nécessaires à la défense<br />

nationale, il faut les maintenir ; s'ils sont<br />

inutiles, il faut les<br />

; upprinier ; mais ce que<br />

t'ov, ne peut concevoir, c'est nue l'on fasse des<br />

concessions quand on a la enorge de l'armée<br />

ist quo l'on est responsable de la sécurité du<br />

pays ».<br />

JOCRNAOX BLOCSUDS<br />

De M. de Lanessan, dans le Siècle :<br />

k ia chambre des<br />

compensations pour un million de certillcats<br />

délivrés pendant la récente panique.<br />

Lo total du passif serait de 24 millions de<br />

dollars. . . .<br />

Un consul toqué<br />

Paris, 6 décembre .<br />

On télégraphie de Constantinople au Figaro.-<br />

u pendant une représentation dans un théâtre<br />

le vice-consul d'Allemagne se leva tout à<br />

coup et se mit à haranguer les assistants de la<br />

façon la plus inattendue. On se demando si<br />

l'incident est dû à un accès de foiie ou à un<br />

accès après boire. »<br />

Collision €« mer<br />

Rio-dc-Janetro, 6 décembre.<br />

Le vapeur Guasco. desservant les ports du<br />

Sud du Brésil, a coulé à la suite d'une collision<br />

au large rte Paranagua<br />

; il y aurait une<br />

trentaine de victimes.<br />

L'attaque du train Toulouse-Paris<br />

Etampes, 6 décembre.<br />

En . attendant de mettre Ja main sur les acteurs<br />

principaux du drame qui se déroula<br />

dans le rapide n' 16, près d'Etampes, la pouce<br />

a arrête un autre comparse.<br />

C'est encore un de ces individus plus que<br />

suspecte qui, la nuit, rôdent dans le faubourg<br />

Montmartre, sans cesse occupés à la surveillance<br />

de quelque péripatéticienne ou à la recherche<br />

d'un mauvais coup.<br />

Il a nom Théodore Charles, mais ses compagnons<br />

l'ont baptisé Paul le Blond. Il ne<br />

passait que pour une<br />

« terreur » dans le mi<br />

lieu où il vivait, mais les femmes racontaient<br />

à voix basse quelques-uns de ses exploits.<br />

Dans l'existence de ces individus, il y a des<br />

hauts et des bas<br />

; à certains moments, ils manient<br />

l'or à poignées<br />

; d'autres fols, ils sont en<br />

proie à la plus noire « purée ».<br />

Or, la police sut que, à la veille du coup<br />

de main d'Etampes, Théodore Charles était<br />

absolument sans ressources et que, le lendemain,<br />

il était devenu subitement riche.. De<br />

plus, Charles était très lié avec Roche, arrêté<br />

à Lille.<br />

L'enquête établit que « Paul le Blond »<br />

avait accompagné son ami à Rouen, puis<br />

à Lille, d'où il était revenu.<br />

On sut, en<br />

outre,<br />

qu© Charles avait retiré du Mant-d-e-<br />

Piété des bijoux qui y étaient depuis près d'un<br />

an et qui représentaient une somme de 450<br />

îr£t ILC'S<br />

C'était suffisant pour faire coffrer le triste<br />

sire et M. Hamard s'y est décidé hier.<br />

Il n'est pas certain que Charles, qui est<br />

l'amant de Jutlia Thos, une des femmes arrêtées<br />

avec Roche, ait pris une part active au<br />

pillage même du train<br />

; mais il a fait le guet<br />

et dirigé la fuite des malfaiteurs.<br />

Interrogé par M. Hamard sur la provenance<br />

de l'argent trouvé en sa possession,<br />

l'inculpé a déclaré qu'il l'avait gagné aux<br />

courses.<br />

Charles est, en conséquence, poursuivi pour<br />

complicité de vol par recel.<br />

Il a été transféré, dès hier soir, à F lampes<br />

et mis à la disposition de M. Germain, le juge<br />

chargé de l'instruction.<br />

Le juge d'instruction d'Etampes, M. Germain,<br />

a fait subir un interrogatoire à Roche.<br />

Celui-ci n'a pas encore fait les complets<br />

aveux que l'on attend do lui, mais il a, néanmoins,<br />

livré une bonne partie de son secret,<br />

il a, notamment, désigné deux des auteurs de<br />

l'attentat, sans vouloir avouer que le troisième<br />

c'est lui-même.<br />

Roche a nommé ses complices : l'un, Albinet,<br />

est précisément cet individu sur qui planèrent<br />

les premiers soupçons, ancien employé révoqué<br />

de l'Ouest, qui fit un coup identique sur<br />

la ligne de Vierzon.<br />

Ltiutr© complice n'est connu que sous le<br />

nom de Chariot. Le troisième, d'après Roche,<br />

serait le grand chef de la bonde, mais il prétend<br />

ne pas le connaître !<br />

Voici, d'ailleurs, un résumé des déclarations<br />

du prévenu :<br />

— Dès le 'dimanche d'avant l'attentat, nous<br />

devions, mes camarades et moi, faire le coup.<br />

Nous avions pris à Paris le train pour Limores,<br />

d'où nous repartîmes le soir pour la gare<br />

des Aubrays, où nous descendîmes. Là, nous<br />

attendîmes le passage de l'express de Toulouse.<br />

En cours de route, nous décidions de<br />

remettre l'attaque à un autre jour. Dérangés<br />

plusieurs fois pendant le voyage, l'occasion<br />

ne nous avait pas paru propice. Le<br />

mardi, nous avons repris le train, mais cette<br />

fois pour les Aubrays seulement. De là, nous<br />

devions revenir à Etampes, pour étudier le<br />

terrain.<br />

M. Geoffroy, employé à la gare des Aubrays,<br />

confronté avec François Roche, le reconnaît<br />

formellement comme un des individus<br />

suspects qu'il a vu monter aux Aubrays, et<br />

Roche ne peut nier.<br />

— C'est moi-même, dit M. Geoffroy, qui vous<br />

ai ouvert la portière ; vous êtes monté le premier,<br />

un petit gros vous a suivi et le troisième,<br />

un grand brun, est monté le dernier en<br />

me remerciant et en me disant, môme qu'il<br />

allait rester debout à la portière !<br />

Et à Etampes, continue alors M. Germain,<br />

comment avez-vous, lors de ce second voyage,<br />

employé votre temps ?<br />

Nous sommes allés, répond Roche, jusqu'à<br />

la gare d'Angerville à pied, car, primitivement,<br />

c'est entre cette gare ct Etampes que<br />

nous avions décidé d'opérer<br />

; puis nous y<br />

avons pris un train qui remontait sur Paris,<br />

et nous sommes rentrés.<br />

On arrive alors à la veille de 'attentat. C'était<br />

le mercredi.<br />

Mes amis et moi avons encore une fois<br />

Coursaa tto chevaux<br />

t PAU<br />

PrograTràno du jonrti 2fl dAcombre :<br />

Prix du CUàt-'au (stoeiite-cliaso), 1,000 francs, instance,<br />

3,400 métrés.<br />

Offerts ,)>ar 'la ville (lo Pau, ]>»ur tous chevaux<br />

(lo 3 ans et au-dessus. Bottée, aO francs. Poids :<br />

3 ans, ut) kll.; i ans, ou kil.! u ans et au-dessus, ce<br />

kll.<br />

l'rix des Pyrénées, oourse^ do halos (handicap),<br />

2,500 francs. Distance, 2,000 mètres.<br />

Offerts par la Société d'Encouragement des Dasses-l'yréiifcos,<br />

pour tous chevaux de 3 ans et auitessus.<br />

lintre-.', teo francs, moitié forfait s'il est dôci<br />

are.<br />

Publication des poids, le samedi 21 décembre, h<br />

heures du soir, à Pau-a..<br />

Deuxième Prix de ia Société ctsa Steep-le-Oha&es,<br />

prix spécial, steeple-chase (handicap), 5,000 Iran es.<br />

Distanace, 4,0>J0 mètres.<br />

Offerts par la Société -des Steeplo-Ck&se-. de Fran«<br />

ce, pour chevaux do<br />

4 ans et au-dessus, ayant<br />

couru, en Franco, avaant l'époque do<br />

t'engage*<br />

ment. Entrée, 100 francs<br />

; moitié lortait ot 20 trauca<br />

s'il est déclaré-.<br />

Publication des poids, le samedi 21 décembre, i<br />

i heures du soir, à Pau.<br />

Prix du Boulevard (courses do haies), à réclamer,<br />

1,500 francs. Distance. 2,:>.;0 mèters.<br />

Offerte par la viUo do Pau, pour tm\i chevaux da<br />

3 ans et au-dessus, à i*ciamer pour -i.OOO francs<br />

Entrée, 50 francs. Poids. 3 ans, 07 kU.; i ans, 7ij<br />

kll.; 5 ans. 72 kil..-<br />

Engagement) pour ces quatre prix Jusqu'au mn.rdi<br />

17 décembre, avanat i heurte du soir ,au secrétariat,<br />

7, place Koyale, à Paua.<br />

Déclaration do forfaits jusqu'au mardi 21 décembre,<br />

avant midi, 7, place Itoyaie, à Pau.<br />

Luttes<br />

AUX FOLrE.s-BEcoî:ha <<br />

Constant le Marin (Belge, 113 kilos) tombe Rcmnr<br />

noff (P.usse, 120 lu los) . en 2-1 minutes.<br />

Boch (Allemand, 113 kilos) tombe Itaoul de Rouen<br />

(Français. 105 kilos), en 14'30".<br />

A partir de ce soir, les luttes continueront jusqu'à<br />

résultat ; 11 n'y aura donc plus de matches<br />

nuls.<br />

Bourrât assailli<br />

Perpignan, 6 décembre.<br />

M. Bourrât député, qui défend en ce moment<br />

sa candidature au oonseil général dans<br />

les communes du canton, a été mal reçu<br />

à<br />

Capestang. La réunion qu'il voulait tenir n'a<br />

pu avoir lieu. Son automobile, dans laquelle<br />

il se trouvait en compagnie de M. de Kerguezec<br />

député blocard des Côtes-du-Nord,<br />

a. été<br />

assaillie à coups de pierres. Un jeune homme<br />

aurait été blessé.<br />

Le procès du Comité d'Argeliers<br />

Paris, 6 décembre.<br />

La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de<br />

M. Ferrôul et des autres membres du Comité<br />

d'Argeliers renvoyés en cour d'assises par ordonnance<br />

de la chambre des mises en accusation<br />

de la cour d'appel de Montpellier.<br />

Elle a examiné ensuite le pourvoi du procureur<br />

général de Montpellier demandant de<br />

renvoyer les accusés devant une autre cour<br />

d'assises pour cause de suspicion légitime.<br />

La Cour, admettant le pourvoi, a renvoyé<br />

les accusés devant la cour de Poitiers.<br />

LeiiïÊteigiolaJpi<br />

De nos correspondants particuliers :<br />

Moissac, 6 décembre.<br />

Depuis la nuit dernière, un véritable ouragan<br />

s'est abattu sur Moissac et les environs.<br />

Le vent souffle avec furie, tout semble devoir<br />

s'écrouler sous sa violence.<br />

Dire le nombre die vitres brisées est impossible<br />

; les vases de fleurs sont jetés des croisées<br />

dans la rue<br />

; il en est de même de quelques<br />

tuyaux de cheminées et morceaux de toitures.<br />

Un passant qui suivait le trottoir du boulevard<br />

Pierre-Delbrel a failli trouver la mortdevant<br />

la maison de M. Moles, marchand de<br />

bois, car une partie du ciel-ouvert de cet immeuble<br />

est venue s'abattre à sas pieds.<br />

La voiture faisant le service de Moissac à<br />

Lauzerte et qui passe à Sainte-Thècle vers<br />

huit heures du matin, a essuyé les effets de<br />

la tempête<br />

; après avoir quitté cette section,<br />

elle a failli rester sur place et être renversée ;<br />

les chevaux -ne pouvaient plus avancer.<br />

Au moment du départ de mon courrier, la<br />

vent se déchaîne encore avec impétuosité.<br />

D.<br />

Aiguillon (Lot-et-Garonne). 6 décembre.<br />

Vendredi matin, le vent d'ouest a soufflé e$»<br />

rafale et des averses ont alterné avec quelques<br />

rares rayons d'un soleil bien pâle.<br />

Les arbres ont été fort éprouvés par la tempête,<br />

qui a fait voler de nombreuses tuiles des<br />

toitures des maisons<br />

; une cheminée du café<br />

Russe a été enlevée par la violence du vent<br />

et s'est abattue devant ie café, sur la place du<br />

Château ; heureusement, il n'y a pas d'accident<br />

de personnes.<br />

Sur la voie ferrée, le vent a également couché<br />

des poteaux télégraphiques.<br />

Nos agriculteurs sont dans la consternation<br />

et se demandent quand est-ce qu'ils pourront<br />

faire les travaux d'hiver, qui sont en retaird.<br />

une cause da nullité des procès a été repous<br />

Le Sénat se réunira dans peu de jours pour<br />

se consacrer à ses travaux législatiîs<br />

On annonce que M. Blaserna, ne pquvant<br />

continuer, pour des motifs personnels-, à présider<br />

les débats de l'affaire Nasi, a prié M.<br />

Canonico, président du Sénat, de bien vouloir<br />

le relever de ses fonctions<br />

; et M. Canonico,<br />

acceptant la prière de M. Blaserna, a appelé<br />

à sa place M. Manfredi, éminent juriste, vice<br />

président du Sénat.<br />

„ de<br />

grand matin.<br />

C'est ce jour-là que les trois bandits ont logé<br />

chez le restaurateur Charnel, à proximité de<br />

la gare.<br />

Sur une demando de M. Germain Rneha «Y ,<br />

plique alors que ses complices et lui avnW<br />

pyren"<br />

riliséàl20o???<br />

E nil C le Baurno<br />

yUCdu Foyer*<br />

à 120» guérit de suite les<br />

Brûlures, Coupures, Ampoules, Engelures,<br />

Crevasses, Gerçures, Vlcèrtt<br />

variqueux et plaies de toute nature<br />

III!<br />

TOUTES PHARMACIES<br />

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Préparé à Lavaur .(^eml<br />

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par Th. Berdaulon, pharmacien de lr» tien*<br />

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; Canors >Ph« ArtlaUA £**ff*iJ5f^,<br />

très : Ph° Galtier ; Caillac : Ph'<br />

JU<br />

Catus : Ph» Dcsi.nl ; Montctiq : p >l oi *r p y/,i£<br />

Croix-voivestre : Ph« Talobre ; Pot* • i l n 3U ai *<br />

D" Bardot ; Parizot : Ph' D^^QLJ^<br />

VU" Gazes ; UsseS-s.-Sarsonne : 1<br />

Brive : Ph» Josepla Bruno ; Bayon' »<br />

Loloum ; Pau : Ph" Smith ; B'^ri^L, , lïwï<br />

pin ; Seissan i Ph" de Brus ; Manciet . l«»<br />

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés


Dfcembre Î907<br />

Taxes de Remplacement<br />

Le droit<br />

sortie<br />

la sttPP<br />

aïKl eftort<br />

ression de t'octro-i a nécessité un<br />

d'imagination de la part des lém<br />

; H toulousains pour trouver des taxes<br />

ainsi nommées, natuielie-<br />

Yparce qu'aies remplacent quei.quo chose,<br />

îîast-à-dire un impôt.<br />

43 n est vraiment amusant de constater comài«it<br />

le popwio est bon enfant et s'amuse aux<br />

Sâtits bouleversement».<br />

« L'oetrof'e-si i« plus injuste et le pius odieux<br />

des impôts, s'écrient les socialistes, il est de<br />

S/ute nécessité de ie remplacer. »<br />

Noui applaudissons ue tout cœur.<br />

« Vous ue paverez plus 'pour faire une omelette<br />

au jambon<br />

; los tfctU* et le porc seront<br />

Sïïncs d'octroi, et vous pourrez même, sans<br />

acquitter de taxe, vous procurer hors de loutbose<br />

du bois pour chauffe." ia poêle. »<br />

Tout le monde applaunnt.<br />

« Mais voilà, ce -u-eet pas tout ; il faut bien<br />

nue vous payies tout de même -autre chose, et<br />

nous allons chercher ce qu'on nourrait imposer.<br />

»<br />

M. Bedouce ré&éehst longuement.<br />

— Mais c'est b.en s impie, se dit-il à la Ion<br />

gue, ia suppression Cm l'octroi c'est la suppression<br />

du droit d'entrée ; pour remplacer ce<br />

fcoit, W n'y a qu'un moyen, c'est d'établir une<br />

.taxe de sortie ! »<br />

C'était -l'œuf de Christophe Colomb — en<br />

oore un ctuf qui ne paye: a pas d'entrée — seu<br />

Igm-ent, il fallait le trouver.<br />

Désormais, tous ceux qui voudront sortir<br />

de Toulouse et prendre le train devront acquitter<br />

un droit de sortie, un petit impôt de dix<br />

.centimes.<br />

Que vous alliez à Paris ou à Lacourtensourt.<br />

vous payerez dix centimes, à condition que<br />

vous preniez le train.<br />

Aussi, vaudra-t-il cent fois mieux prendre le<br />

tramway, car M. Pons ne délivrant pas de tickets,<br />

vous sortirez des barrières<br />

« à l'œil!<br />

I<br />

Mais 'il est probable que cela ne durera pas<br />

ët qu'on demandera dix centimes supplémentaires<br />

à tout voyageur s'emburquant<br />

pour<br />

Crcix-Danrade ou Lalande dans les<br />

« cars<br />

électriques.<br />

Et nous ne pouvons douter non plus qu'on<br />

ue demande également deux sous à ceux qui<br />

tenteront do s'enfuir en automobile.<br />

Du. reste, ce droit de sortie, chuchote-t-on un<br />

ipeu partout, n'est pas aussi dénué de bon sens<br />

qu'on voudrait le croire. 11 a été imaginé dans<br />

des buts divers, tous très louables.<br />

H cm destiné à entraver quelque peu l'émi<br />

ssration des citoyens des villes vers la «unmagne<br />

; U est fait pour garder les .pescofls à<br />

Tout-rase le dimanche et pour y retenir les<br />

'-.y- -ansers de passage, le plus longtemps possible<br />

L'été, quand il fait 38 degrés de chaleur à<br />

i'omfar», on s'écrasera dans nos rues et sur<br />

nos boulevards. Ce sera exquis.<br />

Defpendant quelques personnes seront assez<br />

riches pour payer le droit de sortie ; mais il<br />

faudra veiller à la perception de la taxe. Aussi<br />

ne peut-il être question de démolir le mur de<br />

l'octroi.<br />

On organisera, au contraire, un système perfectionné<br />

de guichets, de barrières et d'-en-<br />

\ ceintes.<br />

Fj il y aura eu, du moins, une différence oa-»<br />

I patate, entre les radicaux et les socialistes<br />

: les<br />

I premiers faisaient payer en entrant<br />

; avec<br />

I ceux-ci. on ne payera qu'en sortant<br />

mais<br />

' on payera tout d© même...<br />

A. C.<br />

Les Elections Consulaires<br />

Les Syndicats ainsi que les divers grouponients<br />

commerciaux et industriels de notre<br />

ville font un pressant appel aux électeurs<br />

consulaires et les invitent à aler voter demain<br />

dimanche 8 décembre pour les candidats<br />

choisis par cas groupements :<br />

luges titulaires pour deux ans. — MM. Antoine<br />

Chastan, juge sortant ; Joseph Laporte,<br />

juge suppléant sortant ; Henri Muratet, juge<br />

suppléant sortant.<br />

Juge titulaire pour un an. — M. Antoine<br />

Satat-Lezin, juge suppléant sortant.<br />

Juges suppléants pour deux ans. — MM.<br />

Louis Bouidet, juge suppléant sortant<br />

; Ernest<br />

Gniraud, entrepreneur de marbrerie ; Georges<br />

Birven, manufacturier ; Théophile Subra,<br />

pharmacien.<br />

L'entente faite entre tous les groupes commerciaux<br />

et industriels pour la présentation<br />

d'une liste unique démontre la solidiarité commercial©<br />

qui unit tout le commerce toulousain.<br />

C'est en raison da cette solidarité que le<br />

Comité électoral serait heureux rie constater<br />

que les électeurs consulaires, bien qu'il n'y<br />

, ait qu'une seule liste, sont allés très nombreux<br />

déposer leur bulletin de vote d'ans les<br />

urnes électorales<br />

; ils prou-ver ont ainsi qu'ils<br />

ratifient pleinement le choix qui a été fait<br />

des candidats qui leur sont présentés et ils<br />

fortifieront ces derniers dans leur mission<br />

pour remplir la haute fonction à laquelle ils<br />

sont appelés.<br />

Narbonne, et enfin l'inimitable comique troupier<br />

Baptiste Valette, le clou de ia soirée. Ce<br />

facteur chef Couzinet prend la parole et lève<br />

son verre à-t'union parfaite des sons-agents ducentral<br />

et envoie un salut respectueux aux<br />

chefs de service. M. Biros lève son verre à ia<br />

santé et -prospérité de tous et félicite le camarade<br />

Valette, organisateur du banquet. Avant<br />

te banquet, te jeune Albinet ai s a pris un cliché<br />

des membres adhérents au banquet.<br />

Société d'Agriculture<br />

Séance du samedi T décembre<br />

Ordre du jour<br />

: Prima menais, race bovine<br />

gasconne à muqueuses noires.<br />

Anciens soldats<br />

delà 9 e compagnie d'ouvriers d'artillerie<br />

Tous les anciens soldats ayant servi à la<br />

9* ccwnpa^-iio d'ouvriers d'.arti'iierie sont priés<br />

de se rendre, le dimanolie 8 décembre, à 10<br />

heures du matin, dans une salle du calé Vincent<br />

(ancien café Louis), afin de s'entendre<br />

pour la formation d'urne Société de secours<br />

mutuels et d'un banquet fraternel de fin d année.<br />

»<br />

Présence indispensable<br />

Palacc-CInéma-Théâtre<br />

La Direction, fidèle à sa devise, - Toujours<br />

du nouveau ». et voulant donner entière satisfaction<br />

â ses nombreux et fidèles habitués,<br />

transforme oomiplètomemt la vaste salle de la<br />

rue Alsace-Lorraine ; les réservées, les premières<br />

et même les secondes Vont être aménagées<br />

de façon à ce que chaque rangée de chaises<br />

soit relevée par das gradins d'une hauteur de<br />

20 centimètres. C'est à MM. Lacomme et Senserin<br />

les entrepreneurs toulousains bien connus,<br />

'qu'a été confiée l'exécution de cette importante<br />

trans formation .<br />

rnêuM pépartôs incu*.ihtes. — PAIEMENT APRÈS QUËKISON .<br />

Guérison rapide et sûre, sans médicaments, par la MEOEGINE NATURELLE, électricité,<br />

radiation», euu, plantes, hygiène, et que chacun peut suivre chez soi, — de toutes<br />

les maladies chroniques les plus anciennes, les plus graves, telles eiié au bureau de Solignac-sur-Loire.<br />

L'HOSPITALET. — Douanes. — M. Bordaneuive,<br />

receveur -elles douanes à PHosphatet,<br />

est nommé commis à Port-Vendres.<br />

SAINT-GIRONS. — Fête de la Philharmonique.<br />

— Da Société musicale la Philharmonique<br />

Saint-Gironnaise célébrera, demain dimanche,<br />

sa première fête.<br />

Prograiinmc. — A l'aube, salves d'artillerie ;<br />

à 10 heures et demie, tour de ville aux accents<br />

de<br />

« Sambre-atiM.euso », avec tambours<br />

et clairons<br />

; à 2 heures et demie, grand concert<br />

sur la place atet Pla-d.e-Loni. Après le<br />

concert., tirage de ia tombola organisée au<br />

profit des pauvres ; tour de ville ; à 6 h-îures,<br />

banquet monstre à l'hôtel Continental De-dieu.;<br />

à 8 heures et demie, grand bal dans les salons<br />

du oate'de l'Union<br />

; à 1 heure du matin, ronde<br />

de nuit.<br />

Programme du concert<br />

: 1. Marche d«s<br />

Pousse-Cailloux (Dumaime)<br />

; 2. Ouverture de<br />

Guiiî'aumo TeJ.,1 (Rossini)<br />

; 3. Une soirée près<br />

du lac, fantaisie pour hautbois (Leroux) ;<br />

4. Olyimntenue, palKa pouir trombonne (Roohe)<br />

; 5. O Beùflos Mountanhos, fantaisie pour<br />

piston (Petit).<br />

N.-R. — Dans le cas de mauvais temps, le<br />

coneert sera donné dans la gronde saille de<br />

la mairie.<br />

MAîfSONS<br />

DU<br />

1 er Ordre 81 Rficoiniai<br />

TOULOUSE<br />

Cats[a, Nouveau! s, g-,nts CataL, oonfaetiona<br />

CboooJatoNe d'Aiguebe 'ie, "pi7st^<br />

Ktieane.<br />

(Dé, 6» de la fat e do Rj^liusî ^.ro..<br />

L. Setzes, tâlieûr-ôcoturier, Damas, JfM«i<br />

sie PS, Hôtel delà ComJdie, 3, av. Larayette.<br />

Laui er, Joaillier, orfèvre r. PommcL<br />

t randHôîe! eï T.voiier restaurant<br />

h cr.Lrun, couronnas mor.uaires, r. Pomtnej<br />

J. La if au r ^jrieriipeiat», 15, r. AU.-Lor.<br />

Rouzil, opticien, hors concoirs, sp i<br />

H«té<br />

pour vues aiï -ibliea. 39, rue de la Dalbade.<br />

Laffitê shaussares, ZZ,'t. Lafayatts. Succursale<br />

place E^quirol, angle nn Alsace.<br />

KcrSogerîe SulMO, i^e^jU^Ljjjr<br />

Arbus a' né,<br />

abrîoanï" de~Mer,bles. plaoi<br />

Ko';,ix, 43, et rue Fharacn, 21, 21 bis, 23 ot 30.<br />

Au Paragon, Parapluies, 27~~r. Alsaoe-Lor. -<br />

US"" Jourde, 7. Alsaos-Lorraine, 39, a . 1t"p."<br />

mier. Corsets, i'ioi'ssset Jupons. Prix mod'.rés.<br />

Balés et C' 1 »,-confiseurs, 19, r. St ^Mënnâû<br />

Mnrrons lacés lO'ivea'.iï. Royal boabonchioolat.<br />

Spectackj-Cor^ceît^ de Toulouse<br />

Du 7 décembre<br />

THEATRE LAFAYETTE. — A 8 h. 1/2, La Mascotte,<br />

opera-comique en 3 actes,<br />

d'Audran, avec<br />

MM. Estella, Labbé, Curini, Joubert, etc; Mmes<br />

Dufîau, Perny, etc...<br />

Le spectacle commencera par Kiual pour llire<br />

comédie en un acte, de Grenet^Dancourt.<br />

PA1ACE-CINÉMA-THËATRE (rue d'Alsace-Loraine).<br />

— A partir de 3 heures, et le soir, de 9<br />

11 heures : La Fille du Passeur, La Case de FOn<br />

cle Tom (Cauchemar du Charcutier), Les<br />

Drui<br />

des. Débuts d'un Photographe, l'Echelle, etc., etc<br />

Dernières représentations de Sarah Bellan et de<br />

son voyant musical.<br />

C1NEMATGRAPHE ROYAL-PATHE, 7, rue La<br />

peyrouse (salle Mantcavrel). — Représentations tous<br />

les jours, à partir de 3 h. 1/-5. Soirée, de 9 heures à<br />

11 heures. Orchestre ous la direction de M. E. Espy.<br />

Une bourse dAninffHrn^Tiitiîtn. ,rl,Q /no 11 ws de la section, que .la réunion générale trimes-<br />

WrRîi^^'TT-^feÇ'r 1^ trieUe aura Ueu samedi, 7 décembre courant, à<br />

S^m^ Ma °? gn § c ' npres de Sa'iiit-Béat Haute-<br />

^•ne), yst actu-eCllenient vacante,<br />

lafe<br />

oàndiidiats à cette bourse doivent être<br />

Oc 21 ans au moins.<br />

11W ~" " x ans au moins,<br />

«enf<br />

^'formés que leurs dem-amdes doi<br />

'«auv ^e a;(} TT JS ' 9à6S à M. le conservateur des<br />

m«a ,9 lorote à Toulouse, place des Carr<br />

5 - W, avant le 25 décembre couirant.<br />

itas apprentis Uruttlers sont exercés ù Ha<br />

i,tion du, beurr,? et de divers froinag-os.<br />

La Sainte-Cécile<br />

A SAINT-NICOLAS<br />

JU Société d'harmonie la Lyre de Saint-Cycélébrera<br />

la tète annuelle de Sainteîtisr;<br />

' !o d'-nuunche 8 déce-mbTe, à 11 heures du<br />

' V^' , «tons l'église 'Saint-Nicolas, où elle<br />

^Bnts° r .'' lr ''<br />

!;r " d;l!!l !îl<br />

"^w k« liioTceaux<br />

Î3ï ^df rcn e religieuse d' « Aloeste » (Gluck<br />

^i r^ re .;2. A ridante pour clarinette (Mo-<br />

'i*«*aitSt M V^' 1J astugues ; 3. Sélection sur<br />

violoneS e ' ycr ''<br />

la L F e : *• Romance<br />

ï°o ; 5 (Goltermann), par M. E. Bala<br />

ùr}y^Tcho<br />

nturière, ruo U ' Itô:<br />

(^0 0n ,u/ nai, S' cm P'°y« à la Compagnie du Midi<br />

a Celte (Hérault), et Marie Gaston, cuisinière, rué<br />

Jean Barbo, jardiuler, quartier de H'EmbouchuTo<br />

et Marie Chausson, jardinière, quartier Lalande.<br />

'<br />

D£œs DU 5 DÉCEMBRE<br />

Mario Cayré, veuve Puech<br />

collets, 51.<br />

Véi-oiiiqne lîazerque, épouse Pélissier, 48 ans im<br />

passe des Dlanchers, 34.<br />

Jean Clamens, 40 ans, place Intérieurc-Saint-Cyprien,<br />

12.<br />

Jean Groc, «3 ans, C0te-.Pa.v6e, 31.<br />

Françoise Gaubert. l mois i, rue Allias 7<br />

Guillaume Antlc, 73 ans, rue Deville, u.<br />

Judia. Cecllia. 10 mois, .rue ltécilusa.ue, 62.<br />

Joseph Cassé, 1 mois, petite rue B.itallle, 2.<br />

Julie Malliié, ôiKiuse Jamnw»,<br />

&0 ans, rue dos Polluai<br />

res, 40.<br />

Mathikle Auquo, 34 ans, rue de. la Fonderie. 17.<br />

AlesaffiMiM Ulantihe, 40 ans, rue Denfert-R-xiUereau,<br />

26.<br />

L'ISLE-EN-OOQON. — Le chas- des 15,090 foa!.<br />

les. — Vous avez tous lu dans votre jeunesse<br />

le roman si intéressant de Théophile Gautier,<br />

le Capitaine Fracass-e, et vous avez sans doute<br />

éié bien armu&és par la description des person- .<br />

nages compo'&ant te Chariot de Thespis. Théophile<br />

Gautier dépeint là une troupe de comédiens<br />

ambulants, depuis le matamore jusqu'au<br />

scapin, allant de ville en ville faire la<br />

joie des populations.<br />

La troupe des candidats du Bloc m'a rap-oel'5<br />

un peu ce chariot de Thespis..et je vois d'ici<br />

jos candiidiaus aux quinze mille francs montant<br />

dian s un char conduit par le ooivrot arlmi.iiistre.tif<br />

et allant .porter la lionne parole<br />

communes ^ ublicaine dans toutes ïï<br />

Représentez-vous le char arrivant sur la nla-<br />

! publrque d'un de nos villages. Un cou» de<br />

grosse caisse est donné, le poivrot se lève<br />

•<br />

« Citoyens, ce n'est pas le char embourbé de<br />

lEtat que je conduis en ce moment<br />

mais<br />

bien le char des oanaidats aux quinze mille<br />

balles. Vous allez les ee$eaûr», il y en a pour<br />

tous les goûts, vous choisirez ensuite. »<br />

M. Julien Rougues commence : « Je suis,<br />

vous le savez, un gros capitaliste; c'-sst vous<br />

dire que je défendrai unguibus et rostro le<br />

capital. Vous ne me connaissez peut-être pas,<br />

mais vous connaissiez papa, et c'est bien assez<br />

; nul doute qu'en mémoire de lui vous ne<br />

votiez pour moi. »<br />

Coup de grosse caisse.<br />

Le professeur Fitte a la parole : « Comment,<br />

citoyens, nous avons fait une révolution pour<br />

détruire les fils à papa, et on vient vous de<br />

mander d-e rendre ,1a fonction de député hé<br />

rôditaire<br />

! Il n'en sera rien, vous êtes trop in<br />

telligents pour cala. (Les auditeurs se pâment<br />

d'aise<br />

; c'est si, agréable de s'entendre<br />

•dire qu'on est intelligent !) Mon programme<br />

vous le connaissez<br />

: te neuple aura une ri<br />

traite, et ne paiera pas d'impôt, même sur les<br />

allumettes. Les gros oapitaflistes, comme mon<br />

concurrent M. Bougues, paieront seuls l'im<br />

pôt. »<br />

Bravo ! bravo ! et coup de .grosse caisse.<br />

Le professeur Azémar lui succède<br />

: « C'est<br />

bien de donner au peuple une retraite et de<br />

l'exempter d'impôts<br />

; mai3 j'ai mieux que ça<br />

à vous offrir. 11 faut -que les chemins de fer.<br />

les banques, les Compagnies d'assurances, re<br />

viennent à l'Etat ; tous domestiques de l'Etat,<br />

n'est-ce pas le rêve ? Et nuis, destu-uotion complète<br />

das églises, ces foyers d 'obacunautisme ;<br />

il faut, me rappelant une parole célèbre, qu'avec<br />

les boyaux du dernier prêtre nous étranglions<br />

le dernier des catholiques. Je vous assure<br />

que nous serons heureux après. »<br />

C'est le tour du professeur Ducos<br />

; sa belle<br />

(barbe le fait ressembler à un patriarche. « Citoyens,<br />

tout ce qu'on vous a promis jusqu'à<br />

présent c'est des d-emi-mesures. Pour moi, te<br />

bonheur ici bas ne régnera gue lorsqu'il n'y<br />

aura pius de propriétaires. La terre, les capitaux,<br />

les usines, tout ce qui produit doit revenir<br />

à l'Etat. On vous a dit que la Providence<br />

était une blague in-vontee parles esprits<br />

faibles Pour moi, esprit tort, je veux l'Etat-<br />

Prcividence, qui pourvoira à tout. Nous travaillerons<br />

très peu et nous j-ouiïons beaucoup<br />

en respirant à pleins -poumons l'air vivifiant,<br />

de la liberté. »<br />

Bravo ' Bravo ! Bravissimo ! La grosse<br />

caisse, enflammée par de si belles espérances,<br />

fait du bruit à en crever.<br />

'<br />

L'adjoint Caziassus se lève.<br />

« Je suis la victime,<br />

citoyens, de l'ingratitude. Bcpmale m'a<br />

iâch*, moi qui avais tant fait pour lui<br />

; mais<br />

vous 'me vengerez. Vous savez que je suis à<br />

la disposition de tous ceux qui se font enfouir<br />

civilement. Voyez quel avantage pouif<br />

vous si vous me nommez<br />

; ce ne sera plus<br />

un simple adjoint, au mairie qui viendra discourir<br />

sur votre fosse, mais un député qui,<br />

échappe au vent, chantera vos louanges. Citoyens,<br />

ra-imettez-vous. au moment du vote, du<br />

giand -pontife des eaiftwlaiwi-entu civil». »<br />

Le docteur Azérna prfeud la paroi»<br />

: « Vous<br />

voyez en mot une autre victime de<br />

1 ingratitude<br />

le devais être le seul ea-iididat -de<br />

TAILLEBOURC. — Noyés. — Deux hommes<br />

se sont noyés accidentellement, hier, à Taillebourg.<br />

Ils venaient d'abattre des arbres lo long<br />

de la Garonne, et ils les avaient chargés sur<br />

une barque pour les passer sur l'autre rive.<br />

En abordant, le bout des tiges vint buter la<br />

rive et, du contre-coup, la barque chavira.<br />

Descaillaux, âgé d'une soixantaine d'années,<br />

et Dupliset, âgé d'une trentaine d'années, tous<br />

deux voisins, furent précipités dans la Garonne'.<br />

On organisa tes secours, et l'on mit tout en<br />

œuvre pour les sauver, mais le courant étant<br />

assez fort à cet endroit, les deux malheureux<br />

disparurent sous les eaux.<br />

Co n'est que jeudi matin que l'on a pu<br />

retruver leurs cadavres.<br />

BUZET. — Les armas à feiu. — Mercredi,<br />

dans l'après-midi, te jeune Georges Bassiougues,<br />

domestique chez le sieur Désiré Mothes,<br />

au Couvent, profitant de l'absence de ses maîtres,<br />

voulut exercer son adresse au tir avec le<br />

fusil de son patron. Mal lui en prit, car,<br />

ayant sans doute mal fermé<br />

l'orme après<br />

avoir introduit la cartouche, celle-ci éclata et<br />

la poudre fut projetée à la faoe et aux yeux<br />

de l'imprudent.<br />

Des passants conduisirent presque immédiatement<br />

le blessé à la pharmacie Beaujardin,<br />

où des soins empressés lui furent donnés par<br />

le docteur Tel, qu'on était allé guérir.<br />

Les blessures ne paraissent pas d'une très<br />

grande gravité<br />

; la vue ne sera pas perdue et<br />

la blessure du pouce de la main droite, qui a<br />

été fendu, sera vite guérie.<br />

A ! ' O r C h " d é e f 1 s '.tr s n atur eli 03 ,3 5, r. ' a fa ya U e<br />

t > -fctj ., Co,"bei//es,Bouqt/e s Maria «e. léliph.m<br />

Rabu, 'n-.t-allati.on,fonvuit 4 »cleotriqnes,r.Alsaoê<br />

Papeterie généra!©<br />

44, r. klsaoe-Lor!<br />

P. Regraffe s-lHir, 5, râë ds la Pommé!<br />

Phofogratîh e Met-lin, 52, r. Ëémiuat!<br />

Au Léopard, Po.trrnres, et Pelleteries*<br />

aut s ea ) m»s, me du Fo rbastnrd. 19.<br />

Au'ornob ie Fflot r à çaz.E 'ecîricitô<br />

Martin. consU'uct r ,22, r. d@3 Coutelier»<br />

Bniard«,Ieux,VUietieuve,r,S'-Antoirie-d«-T,6l<br />

' liHiHiiiiiiiiiiiiiiin<br />

HiHii<br />

CASTSLSARRASÎH. — peftdu. — Le sieur<br />

Eteuard Lafon, âgé de 58 ans environ, a été<br />

trouvé pendu dans le chai de son habitation<br />

de campa-gne.<br />

Lafon, qui était célibataire, vivait seul. Depuis<br />

quelque temps il semblait malade.<br />

De Parquet s'est transporté sur les lieux.<br />

CORBARIEU. — Grave accident. — A 5 heures<br />

du soir, mercredi, le norrnné Sol, maçon<br />

à Dabastide-Saint-Pierre, occupé à la construction<br />

'» l'usine électrique de notre com<br />

mune, revenait de Montauban, conduisant<br />

une barque traînée par un cheval. A la suite<br />

d un faux mouvement, il ©st tombé accidenteffitement<br />

dans lo Tarn, en face de Ctaux<br />

très profond à cet endroit.<br />

Ne sachant nager, le courant aurait eu vite<br />

fait de lui sans le prompt secours de notre<br />

passeur du bac, Jean Paganél, qui, grâce à<br />

son énergie et par le moyen de son bateau<br />

a réussi à le sauver. Quelques minuits plus<br />

tard, le malheureux Sol était perdu.<br />

Nos félicitations à notre courageux passeur,<br />

qui n'en est pas à son premier acte de sauvetage,<br />

depuis qu'il habite notre commune.<br />

MONTAICU-DE-QUERCY. — Cambrioleurs<br />

— Le jour de notre foire du 2 décembre cou<br />

rant, des étrangers ont pénétré- dans plusieurs<br />

maisons die la commune dont les trabitants<br />

étaient à la foire, et notamment chez M. Lan<br />

tuech, au Charron, chez M. Bonal et chez<br />

Mme l'institutrice de Bornac. Partout, ils ont<br />

fouillé les annoires et bouleversé le linge<br />

Chez M. Lantue-ch, ils m'ont pas trouvé d'argent,<br />

ils n'ont pris qu'une médaille d'argent<br />

du Comice agricole de Montaigu. Chez<br />

M<br />

Bonal, ils n'ont pas été plus heureux. Ils ont<br />

emporté seulement; une bague dite alliance<br />

Chez Mme l'institutrice de<br />

Bornac, ils ont<br />

mangé et bu du vin et des liqueurs. Dans une<br />

armoire, ils ont enlevé une somme de 32 fr,<br />

plus, dans une boîte, une chaîne en or dit<br />

tour de cou, sortant de chez M. Renous, bijoutier<br />

à Montauban, des boucles d'oreilles<br />

et des bagues en or, enfin un rasoir provenant<br />

de Cahors, sur le manche duquel le nom de<br />

Marty était écrit plusieurs fois.<br />

Si ces cambrioleurs n'ont pas réussi à en'<br />

lever des sommes plus importantes, c'est<br />

grâce à la prudence -des propriétaires, qui<br />

avaient pris sur eux les fonds dont ils pouvaient<br />

disposer.<br />

Et à la campagne, nous recommandons à<br />

l'avenir de ne plus laisser l'argent à la maison<br />

quand tout le monde se rendra à la<br />

foire.<br />

SAINT-NAUPHARY. — ArrCsSation. — Lundi<br />

dernier, vers d'eux heures, la femme Mercadier,<br />

métayère à Trinquolos, rentrant chez<br />

elle, s'est trouvée en présence d'un étranger<br />

suspect.<br />

Prise de peur, elle a appelé au secours et,<br />

après mie chasse à l'homme assez<br />

mouvenuentée,<br />

l'individu a été arrêté et conduit à<br />

la mairie par des voisins dévoués.<br />

Le soir même, après une enquête menée<br />

avec célérité par 3a gendarmerie, ce peu recommandable<br />

personnage a été incarcéré.<br />

ANTIMILITARISTES<br />

Paris, 7 décembre.<br />

M. Gustave Hervé et le gérant du journal'<br />

la Guerre Sociale sont renvoyés devant la<br />

chambra des misas en accusation pour l'article<br />

; « Ceux d'Etampes et ceux du Maroc ».<br />

LES AFFAIRES DU MAROC<br />

LES DEUX SULTANS<br />

Les menées de Mouiaï Hafid<br />

Paris, 7 déoeninre.<br />

La communication officieuse suivante confirmé<br />

les nouvelles d-e Tanger suivant lesquelles<br />

Mouiaï Hafid se trouve arrêté par les révoltés<br />

de certaines tribus.<br />

Un télégramme de l'amiral Philibert annonce<br />

que las tribus d-ss environs de Marrer<br />

kech se sont soulevéas contre Mouiaï Hafid ;<br />

ce dernier se. trouve par suite dans l'obligation<br />

de renoncer aux oj>crâtîcT?â qu'il avait<br />

projetées.<br />

o Le calme règne à Mazagian ainsi qu'à Mogador<br />

et à Safi.<br />

» Il n'y a rien de nouveau à Casablanca ; lea<br />

Mzab n-ous restant fidèles. »<br />

SU ans, rue des Rend<br />

asTi-cul<br />

car<br />

lut<br />

ons^mêntié/. (tans mon existence, vous<br />

me trouverez toujours le flUéte défenseur «de<br />

L,OL '' V<br />

... VM nvo Af\ 1 mrrrn.tttnde<br />

niinistration contre te- candidat des ag-ri-c.nl<br />

'eurs M Daure, cet infâme réact.iorrnmre ca<br />

moL 'voWvous,* fte^WJJ* »<br />

e rW-niocratie Je suis victime de l'ingratitude<br />

: le ministre Rnau, encore un<br />

ï>trr, me préfôr<br />

înal* i^mîstratioiï; pensant que je pourra<br />

c'ii -v - dos voix a M. Daure dans le car<br />

d'-Yurixriiac. m'a ordonné de me présente:<br />

moi res-oeirtuenx de la liberté, je marche<br />

Un air de musique, et on eroy-aif tout Km<br />

lorsque tous les candidats se lèvent à la fois<br />

et s'écrient ensemble :<br />

, vivra»! h-s quinze ini.'ile francs<br />

Touchante unanimité<br />

; c'est, la seule friteslion<br />

sur liuiudHe ils s'entendent. Tous wnsBt<br />

-des quinze mille francs.<br />

Le ohor s'ébranle, et on va dans une autre<br />

cornrrruse<br />

pnésciiiteir la, trou-pe d'umicai fit de<br />

fratenrîté tépublicaines.<br />

LE BALLON MÀBV<br />

Borlm 7 décembre.<br />

Selon un télégramme d'Essen au Lokalaneiger,<br />

le ballon allemand Bamlcr, dont on a<br />

annoncé la disparition n'a pas eu une bien<br />

longue odyssée<br />

; quelques heures après sa<br />

fuite, il a éclate en effet à une hauteur anodérée<br />

au-d>essu6 d'une petite lataflité du nord de<br />

la \Verstiphalie.<br />

Et s'eat déchiré en trois parties, dont deux<br />

jusqu'à pnëisenl ont été retrouvées ; on esipère^<br />

malgré ces avaries, pouvoir encore le réparer,<br />

Fairmont (VirgiriLe occidentale),<br />

7 décembre.<br />

Une explosion, provoquée par l'influmma»<br />

tion de poussières de charbon, s'est produite<br />

aui. mines de Mongahela, à six vinutes d'ici»<br />

taîîle ouvriers travaillaient dans la mine<br />

les intendants de la mine déclarent que 50o<br />

au moins sont ensevelis.<br />

On a retiré jusqu'ici trois cadavres. L'explosion<br />

a été entendue à huit milles de distance.<br />

Les mines appartiennent à la Consolidatodr<br />

Goal-Company.<br />

Fairmont, 7 décembre.<br />

Des travaux de sauvetage sont .poussés .avec<br />

vigueur<br />

; on a fait fonctionner des ventilateurs<br />

pour chasser les gaz délétères «t permet-<br />

-tre à un groupe de sauveteurs de s'avancer.<br />

On a fait préparer des trains spéciaux pouf<br />

transporter les blessés à l'hôpital de Pitts-<br />

Iburg, au fur et à mesure qu'ils seront retirés.<br />

Mais aussitôt les ventilateurs en<br />

mouvement,<br />

les mines se sont embrasées<br />

; les autorités<br />

déclarent qu'il n'y a pas d'Sspoir<br />

; tout<br />

être humain qui se trouvait dans la mine au<br />

moment de l'exnlosicin a dû périr.<br />

Un journal évalue à 425 le nombre des morts;<br />

l'émotion est indescriptible<br />

; les parents des<br />

victimes, accourus à la première nouvelle de<br />

la catastrophe, sont en proie à la plus grande<br />

désolation.<br />

Des femmes, affolées, essaient de franchir,<br />

las barrages qu'on a aussitôt organisés<br />

;. elle*<br />

supplient qu'on les laisse passer, elles se jettent<br />

aux genoux des pcflicemen ; le spectacle<br />

est navrant.<br />

« Si VOUS SOUFFRfiZ<br />

fôE U^SYOmtkO ¥OU3<br />

NE* VOUS ©UËHIREZ.<br />

8UREMCNT PMfB.SÎ VOUS<br />

NE PRENEZ P'^S LES'.<br />

ORES DE<br />

PARTOUT : a'so LA Botw<br />

MILLAU. — Oîîsccjucs Ue M. le chanoine Lafon.<br />

-— Biles ont eu lieu mercredi soir, à 3<br />

heures, en l'église Saint-François de Millau.<br />

Tout le clergé de la ville, avec de nombreux<br />

amis, était allé au-devant de<br />

la dépouille<br />

mortelle du vénéré chanoine, jusqu'aux Marronniers.<br />

M. le chanoine Boyer et M. l'abbé Boissounadie,<br />

aumônier' du pensionnat du Sacré-<br />

Cœur, aicconipïigoaient, au deuil, M. le curé<br />

da gaint-Léons at M. l'abbé Lafon, directeur<br />

clu grand, séminaire de Nlnies.<br />

AUBIN. — Attentat criminel. — Dans la<br />

nuit de rnordl à mercredi, vers une heure et<br />

demie du matin, les habitants du quartier rte<br />

la place du Crucifix étaient mis en cmoi par<br />

le bruit drune fornii dabl-e explosion, paraissant<br />

provenir de la maison habitée par<br />

les<br />

époux OuiH-auime, dont le mari est chef<br />

de<br />

poste aux mines de Gérons. Plusieurs voisins<br />

se transportèrent sur les lieux et trouvèrent<br />

l°-s époux Guiiltoume, grièvement blessés ; le<br />

mari avait la figure et tes yeux brûles et<br />

quatre doigts de la main gauche horriblement<br />

mutiOés<br />

; la femme avait te corps criblé de<br />

petits projectiles.<br />

Des premiers renseignements, il résulte que<br />

les époux .Guillaume, réveillés en sursaut par<br />

le bruit d'un corps qui, après avoir brisé un<br />

carreau, tombait dans la chambre, s'étaient<br />

levés pour se rendre compte dé ce qui se passait.<br />

C'est à ce moment que l'explosion<br />

se<br />

. produisit et les blessa tous deux grièvement.<br />

La gendarmerie a ou vert<br />

i immédiatement<br />

Les Pilules Suisses ont guéri souvent, même<br />

après plusieurs années de souffrances,<br />

des personnes atteintes de constipation,<br />

migraine,<br />

maux d'estosnac. 1 fr. 50 la boîte de<br />

50 Pilules.<br />

Dépositaire h Toulouse<br />

LION, opticien,<br />

rue Alsace-Lorraine.<br />

Dépositaire également du<br />

donnant instantanément le degré alcoolique<br />

des vins. Prix 3 fr. 50 avec instruction.<br />

SE MÉFIER DES IMITATIONS<br />

La S<br />

MB à Jér<br />

I »^ ». . „_ , i _ . 1 lltmia-iEW?! s-v [Mi^iiuuiiin ti«-'\,.wAiçi % v IUU<br />

I une enquête, «t le parquet de ViileU'aiich..' «nementt à M. le Seerttamm «'•.kmuutfe<br />

as'-eet trausiporte sur les lieux.<br />

J^aicia, 4. «ssawi Oc Bjteteuu, Parts.<br />

Le XXXV pùlerinaire<br />

de Pénitence aux Lteux.<br />

Saints so propose au printemps 1908 de célébrer 1»<br />

JvtMi du Saint l'ère, a Rome, ot, après avoir reçu<br />

la fortifiante bénédiction du courageux et doux,<br />

Pontife, 11 se rendra par la Galilée. Nazareth, Cana,-<br />

le Ttiabor, le Lac * Tibériadc le Caroiel, Cailla<br />

ù Jérusalem, oii il aura la OOOSOtation de célébrer»<br />

ù Semaine Saillie et Pâques, ltetour par Naines «U<br />

l'ompéi.<br />

IHina.rt do Marseille le 20 mars 1908<br />

-, retour im<br />

29 .xvrll 190S.<br />

Dornander ln proitrammo détaillé et tous rensut<br />

de Jéru<br />

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés


<strong>Samedi</strong> 7 <strong>Décembre</strong> 1907<br />

paris, 0 décembre.<br />

Bourse en meilleure tendaimce<br />

; les fonds d'Etat<br />

»Dt tous progressé, l'Extérieure à 93 15, le Turc à<br />

|3 30, le Portugais à 62 25.<br />

Les fonds russes finissent au cours d'hier : le<br />

« % finit à 93 95.<br />

tes chemins espagnols sont en hausse.<br />

Nos établissements de crédit ont progressé : Créait<br />

Lyonnais 1179, Banque de Paris 1442<br />

; Banque<br />

de Yucatan très ferme à 266<br />

; nous avons déjà appelé<br />

l'attention des capitalistes sur cette valeur<br />

très intéressante et dont les cours doivent forcément<br />

progresser.<br />

Métropolitain 511, Omnibus 920, Suez 4592, Thomson<br />

615<br />

; lo Rio, le cuivre ayant monté, s'avance en<br />

clôture à 1704 ; riatin-e, 580 ; de Beers faible à<br />

427 50.<br />

Les actions du Chemin de fer du Midi de l'Italie<br />

eont fermes à 269 francs, grâce aux garanties multiples<br />

dont elles jouissent du gouvernement italien<br />

d'une province et de plusieurs communes.<br />

DE LAVICERIE,<br />

li, place Vendôme, Paris.<br />

BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE<br />

Du 6 décembre.<br />

Il est tombé 5 millimètres d'eau à Toulouse, 16<br />

au Puy-de-Dôme et i à Bordeaux.<br />

STATIONS<br />

Toulouse..<br />

Puy-dc-Domi.<br />

Pic-Ja-Hidi..<br />

Perpiguaa.<br />

Borde'aux.<br />

Buonlt. I<br />

Thermo.<br />

56.7<br />

53.7<br />

05.9<br />

54.7<br />

57 5<br />

ÉTAT DU CIEL !£tIh|ï B Jî<br />

10 2 0. tr. fo. nuag<br />

0.6 S.E.tr. fort br.<br />

—9.8 ! O.N.O. t. f. ne<br />

12.81N.O. tr. fo. CO<br />

9.2lO,N.O. a. f. n.<br />

8.4<br />

-M 9.5<br />

9.1<br />

15.0<br />

5.3<br />

-0.7<br />

13.4<br />

14.9<br />

A VIS DE DÉCÈS<br />

De la part 'des familles DESAZABTS, DE<br />

LAMA.RCELLE, Hugues D'ADHÉMAR, CAN-<br />

TAYREL, ARESSY, DAPOT, BOSC, ALBERNY,<br />

POUS, Clémence ADAM, AMIGUES et Guil-<br />

Baume SERIE YS ont est prié d'assister aux<br />

obsèques de<br />

Monsieur Justin F0RGUES<br />

qui auront lieu le samedi 7 décembre 1907,<br />

à 2 heures du soir, sur la paroisse Saint-<br />

Etienne.<br />

On se réunira 17, rue de Fleurance.<br />

ÈÊÊÊÊ<br />

chain, 40 25 ; 4 premiers, 41 ; 4 de mal, 43 ; tendance<br />

calme ; stock, 35.600 ; circulation, 175.<br />

Sucres. — Courant, 28 625 ; prochain, 28 625 ; *<br />

premiers, 28 75 ; 4 de mars, 29 ; 4 de mai, 29 50 ;<br />

tendance ferme ; roux cuites, 26 ; autres jets, 26 ;<br />

raffinés, 59.<br />

MARCHÉ DU HAVRE<br />

Du 6 décembre.<br />

Cotons. — Janvier 1908, 75 23 ; février, 75 12 ;<br />

mars, 74 62 ; avril, 74 37 ; mai, 73 87 ; juin, 73 62 ;<br />

IulUet, 73 50 ; août, 73 25 ; septembre, 72 50<br />

; .octobre,<br />

71 ; novembre 1907 , 60 62 ; décembre, 76 37.<br />

Tendance soutenue. Ventes, 4,250.<br />

Cafés. — Janvier 1908 , 40 ; février, 40 ; mars, 40 ;<br />

avril, 40 ; mai, 40 ; juin, 40 ; juillet, 40 25 -, août,<br />

40 25 ; septembre,, 40 50 ; octobre, 40 50 ; novembre<br />

1907, 40 50 ; décembre, 40 50. Tendance calme. Ventes,<br />

4,000.<br />

Laines. — Buenos-Ayres : Janvier 1903, 186 ; février,<br />

176 ; mars, 177 ; a.vril, 176 ; mal, 175 ; juin,<br />

175 50 ; juillet, 175 50 ; août, 175 50 ; septembre,<br />

175 50 ; octobre, 175 50 ; novembre 1907, 175 50 ; décembre,<br />

193. Tendance irrégullère. Ventes, 875.<br />

Laines. — Cr. Plata : Janvier 190S, 193 ; février,<br />

196 ; mars, 195 ; avril, 194 ; mai, KM ; juin, 194 -,<br />

juillet, 194 ; août, 194 ; septembre, 194 ; décembre<br />

1907 , 204. Tendance soutenue.<br />

HAUTE-GARONNE<br />

Toulouse, 6 décembre.<br />

Céréales. — Bladettes, blés supérieurs, les so kll,<br />

18 25 à 18 75 ; bonne qualité, 18 25 ; blés mltadtns<br />

fins, 17 25 à 17 50 ; seigle de pays, les 75 kil., 13 .i<br />

13 50 ; orge, les 60 kil, 8 50 à 9 50 ; avoine, 8 75 à<br />

9; mars blanc, les 75 kil., 10 50 a 11 50; haricots, l'hectolitre,<br />

de 25 à 28 ;fèves, les 65 kilos, 12 50 à 13;vesces<br />

noires, les 80 kilos, 22.<br />

Farines et issues. — Premières dites mlnot, lea<br />

122 k. ï, 41 50 ; deuxièmes dites SS, 39 50 ;RG."les<br />

100 kilos, 17 50 à 18 ; repasses, 15 âr 16 fr. ; son$<br />

14 50.<br />

Graines fourragères. — Trèfle, les too kll., 150 i<br />

155 -, luzerne (sainfoin du pass), de 120.à 135.<br />

Foin, 4 à 4 50 ; sainfoin, ire coupe ^nouveau),<br />

4 50 à 5 ; sainfoin, 2e et 3e coupes, 3 6e à 4 ; trèfle<br />

i ;pailile blé, 2 30 à 2 60 ; avoine, 1 80 'à' 2 lu,<br />

le tout les 50 kilos.<br />

Bois à brûler. — Les -50 kilos, de l 45 à 1 50.<br />

wÊËËke<br />

Foires et<br />

MARCHE.DEPARIS<br />

Du 6 décembre.<br />

Farines. — Courant, 30 25 ; prochain, 30 25 ; janvier-février,<br />

30 40 ; 4 premiers, .30 55 ; 4 de mars,<br />

50 90 ; tendance ferme ; circulation, 1.650 ; consommation,<br />

56. ,,„„„„..<br />

Blés — Courant, 22 30 ; prochain, 22 60 ; janvierlévrier<br />

23 15 ; 4 premiers, 23 55 ; tendance ferme.<br />

Seigles — Courant, 18 75<br />

; prochain, 18 75 ; janvier-février,<br />

19 ; 4 premiers, 19 25 ; tendance calme.<br />

Suifs — Paris, 79 50 ; province, 79.<br />

Avoines '— Courant, 17 55<br />

; prochain, 17 70 ; janvier-février,<br />

17 95 ; 4 premiers, 18 15 ; tendance<br />

ferme<br />

Colza — Disponible en cuves à nu, 51 50<br />

; courant,<br />

S2 • prochain, 51 75 ; 4 premiers, 51 25 ; 4 do mai,<br />

49 k) : tendance ferme.<br />

j m _ Disponible en cuves â nu, 86 2D<br />

; courant<br />

86 ; prochain, 83 25 ; 4 premiers, 82 25 ; 4 de<br />

mai 74 75 ; tendance soutenue.<br />

Alcools. — Disponible, 39 75 ; courant, 40 ; pro-<br />

CONFËRENCES DE N.-D. DE PARIS, exposition de<br />

la morale catholique.- Carême 1907,.— V. Le Vice, et<br />

le Péché : I. Les caractères qui en -font'la malice<br />

et les puissances qui les produisent. Conférences<br />

et retraites, par E. JANVIER, 1 volumo,in-S écu de<br />

424 pag«. Prix ; 4 francs. — P. Letb'ielleux, éditeur,<br />

lOÏrue Cassette, Paris-(6').<br />

Guidé pnr saint Thomas, réminent conférencier<br />

nous avait initiés aux merveilleuses solutions fournies<br />

par la doctrine catliolique aux problèmes de<br />

la béatitude qui attend l'iiomrae au terme de la vie,<br />

de la liberté qui est ici-bas Son apanage glorieux,<br />

des passions lionnes ou mauvaises qui le portent<br />

vers le but suprême ou l'en éloignent. C'est encoro<br />

sous la conduite du docteur angélique que, cette<br />

année, le prédicateur étudiait le vice ct le péché,<br />

soit dans les caractères qui en. font la malice,<br />

soit dans les puissances qui le produisent. La gravité<br />

du .péché en raison de son antagonisme avec la<br />

loi éternelle, la démonstration de cette vérité que<br />

le péché no vient pas de Dieu, mais d'autres causes<br />

extérieures à l'homme ou, au contraire, intimement<br />

unies à sa nature, telles sont les grandes lignes<br />

de ce bel ouvrage, complétant dignement, avoc<br />

les notes dont il est enrichi, l'œuvre si méritoire et<br />

glorieuse de l'éloquent apôtre de Notre-Dame.<br />

Il sera lu avec un intérêt d'autant plus grand<br />

que malgré la vieillesse éternelle des sujets qu'il<br />

aborde, il est d'une étonnante modernité. Dans l'un<br />

des appendices si chargés de doctrine qu'il a joints<br />

à ses conférences, M. le chanoine Janvier éprit :<br />

« Plusieurs de nos auditeurs s'étonnent que nous<br />

nous occupions de systèmes anciens qu'ils estiment<br />

morts et complètement étrangers à notre temps ».<br />

Certes, nous comprenons que dans l'auditoire de<br />

Notre-Dame, si conjpact, si divers, où le disciple de<br />

la philosophie moderne coudoie le fidèle de la théologie<br />

traditionnelle, où d'aucuns se trouvent qui<br />

peut-être prêtent l'oreille plus aux hypothèses risquées<br />

d'une demi-science qu'aux certitudes doublement<br />

affirmées par la raison et par la foi, quelques<br />

voix se soient élevées, pour estimer peu approprié<br />

au langage courant de notre temps l'enseignement<br />

du prédicateur de Notre-Dame. De cela,<br />

et surtout de leur hardiesse à te dire, qu'Us soient<br />

remerciés, ns nous ont valu une magistrale explication<br />

de l'orateur, en même temps qu'ils montraient<br />

combien peu Us avalent saisi es allusions<br />

bleu claires cependaiyffet approfondi la doctrine de<br />

ses conférences.<br />

Des diverses démonstrations do l'auteur ressort<br />

avant tout ceci que, entre la science certaine et<br />

cette philosophie scoJasttquo quo plusieurs affectent<br />

de dédaigner, le contact est perpétuel et l'accord<br />

admirable.<br />

C'est là un des grands mérites de ce livre d'être,<br />

comme il convient aux Conférences de Notre-Dame,<br />

un monument grandiose d'apologétique<br />

; toutefois<br />

11 lui . en est un second que je me reprocherais de<br />

ne pas souligner, c'est d'être un ouvrage d'é**ification<br />

et de piété profonde. La retraite pascale qui le<br />

termine est do ce que j'avance là un témoignage<br />

indiscutable. Dans ses instructions données chaque<br />

soir de la Semaine Sainte, le prédicateur s'attache<br />

moins à planer sur les sommets<br />

; il abandonne les<br />

hautes considéraUons du dogme et de la philosophie,<br />

mais il en garde le souvenir et le propose a<br />

ses auditeurs comme règle de vie. Il faut lire ces<br />

pages, très modernes aussi, où chacun des nôtres<br />

découvrira facilement quelque trait qui convienne<br />

à son âme, quelque cause de remords, quelque éloigneraient<br />

au bien, car toutes les fonctions et toutes<br />

les faiblesse y ont leur part, et â chacune, du geste<br />

assuné du praticien dont la main ne tremble pas,<br />

l'auteur Indique le devoir ou le moyen de salut.<br />

Nous souhaitons que la diffusion de ce livre soit<br />

largo, afin qu'l raimpelle aux auditeurs du savant<br />

conférencier les vérités qu'il leur énonça, que surtout<br />

il sien aille, messager de lumière, porter la vérité<br />

cathoique aux am-es qui aspirent après elle et<br />

qui n'ayant pas eu. la bonne fortune de la recueillir<br />

des lèvres du .prédicateur au pied de la chaire de<br />

Notre-Dame, voudront du moins la contempler, toujours<br />

vivante et toujours, bienfaisante, dans la reproduction<br />

fidèle qu'il offre' au public de ses magnifiques<br />

conférences du dernier Carême.<br />

^<br />

p. DUCLAUX-MONIEIL.<br />

***<br />

LE P GRATRY. Paries choisies avec fragments inédits<br />

par L.ïA. MOLIEN, professeur à l'Ecole de<br />

théologie d'Amiens. Un volume in- 12. Prix :<br />

3 fr. 50. (Librairie Charles Doun.iol, 29, rue de<br />

Tournon, P.aris-VT), et chez Privât, Sistac, libraires.<br />

C'est une excellente idée de la maison Téqui d'avoir<br />

publié un recueil do Pages Choisies du P. Gratry.<br />

Aujourd'hui que le mouvement d'idées dont il<br />

a été le précurseur se développe de plus en plus, il<br />

faut rendre la lecture de ses ouvrages aussi accessittle-que<br />

.possible. . ,<br />

Les jeunes gens do notre époque en qui revit la<br />

pensée du P. Gratry et un pou de son âme généreuse<br />

ceux qu'il saluait dans une de ses plus belles<br />

pages pourront aller chercher dans ce Uvre l'inspirapition<br />

de leur noble conduite. Ils y trouveront<br />

exprimées les pensées dont ils cherchent à vivre.<br />

L'auteur voudrait<br />

« que, revenant à la pratique de<br />

l'oraison ils s'en servent pour nourrir leur pensée<br />

exciter leur réflexion ». Aucun livre n'est mieux<br />

fait pour réaliser co but. On peut dire qu'on y suit<br />

la pensée du P. Gratry depuis les premières méditations<br />

écrites à Strasbourg jusqu'à la dernière lettre<br />

rédigée quelques jours avant sa mort.<br />

Une étude biographique assez développée, des études<br />

très précises sur chaque ouvrage, un exposé<br />

très exact de la philosophie du P. Gratry, des notes<br />

très suggestives rendent la lecture de cet ouvrage<br />

utile, intéressante et facile.<br />

**#<br />

LA BONNE CHANSON<br />

Accueillie avec enthousiasme dès son apparition,<br />

cette très intéressante revue nous donne, avec son<br />

deuxième numéro, un sommaire encore plus<br />

attrayant,<br />

st possible, que celui du numéro précédent.<br />

Citons<br />

: Les bonnes Chansons : Jésus chez les<br />

Bretons, Les Grands Berceaux, Hier et Aujourd'hui,<br />

par le vaiîlant barde breton Tliéodore Botrcl, qui<br />

est l'âme de la revue<br />

; No'él des Bonnes vieilles,<br />

par 1© célèbre chansonnier Xavier Privas ; Bonhomme,<br />

par Gustave Nadaud-, la Jîcmde du Diabolo,<br />

une exquise chanson d'actualité, par Mme Franchie<br />

Lorée<br />

; le Fromage, très amusante fantaisie<br />

du bon humoristique Victor Meusy<br />

; Voici la Noël,<br />

une curieuse ballade bretonne du xv" siècle, savamment<br />

harmonisée par André Colomb. Citons encore<br />

des Poésies et Chansons à dire, de Th. Botre et<br />

de G. Nadaud, et enfin uno biographie à la fois<br />

érudite et familière du maître Ernest Chebroux,<br />

consacrée à Gustave Nadaud, l'un des maîtres de<br />

la Chanson du xix" siècle<br />

La Bonne Chanson est envoyée franco conti»<br />

Un franc à M. d'administrateur, 32, faubourg Salnt-<br />

Honoré, Paris. — Abonnement<br />

: 12 fr. par an.<br />

LA FRANCE ILLUSTREE<br />

Avec le 59' fascicule de la France Illustrée, vient<br />

l'étude de la Drôme.<br />

Texte<br />

: Situation, climat, voies de communication,<br />

agriculture, industrie, commerce, histoire du<br />

département, histoire et description des villes,<br />

bourgs ot châteaux les plus remarquables.<br />

Illustrations<br />

: superbes vues de Beaumont-les-<br />

Valence, Crest, Valence et Saint-Vallier.<br />

Trois suppléments gratuits<br />

: une carte en cinq<br />

couleurs de tout le département, un dictionnaire<br />

des communes et un magnifique hors-texte<br />

: Vue<br />

générale de Valence.<br />

Ce numéro est vendu par-tout au prix habituel de<br />

0 fr. 75.<br />

REVUE DES DEUX-MONDES<br />

Livraison du 1er décembre 1907 :<br />

I. Les yeux qui s'ouvrent, Ire partie, par M. Henry<br />

Bordeaux. . . '..<br />

IL Richard III dans le drame et devant l'histoire,<br />

par M. Augustin Hilon.<br />

III. La langue auxiliaire du groupo de civilisation<br />

européen. — Les chances du français, par M.<br />

J. Novicon. ...<br />

IV Juian Klasko, historien, critique et patriote,<br />

par M. Henri Welschingcr, de d'Académie des<br />

sciences morales.<br />

V. Lettro écrites du sud de l'Inde. — V. Lo Carnatic<br />

: Villapouram, la forteresse de Genji, la légende<br />

de Siiigavexam, les Etangs, par M. Maurice<br />

Maindron. , . - ,<br />

VI La beau-té des maclnnes, a propos du Salon<br />

de l'Automobile, par M. Robert de La Sizerame.<br />

VII. Le problème criminel au moment présent,<br />

par M. Henri Joly, de l'Académie des sciences m»<br />

YRÏ. Chronique de la quinzaine, histoire politique,<br />

par M. Francis Charmes.<br />

IX. Bulletin bibliographique.<br />

LE BLOC CATHOLIQUE, revue mensuelle<br />

; rédaction<br />

et administration<br />

: 7, rue d'Astorg, Toulouse.<br />

Abonnements<br />

: France, un an, 5 fr.; étranger,<br />

6 fr.<br />

Sommaire du numéro 62 : <strong>Décembre</strong> 1907<br />

Progrès et Modernisme, par Joseph Esquirol. —<br />

Conférences du Comité catholique.<br />

— flioîu Proprit,<br />

par Pie X. — Autour de l'Encyclique,<br />

par<br />

E Koller ©t Dom Besse. — Un Livre qui console,<br />

par Dom A. du Bourg.<br />

L'Hérésie du Renouvellement<br />

(suite et fin), par Thomas Pègues. — Le Commentaire<br />

de Saint-Thomas, par Pie X. — Lettres<br />

de Louis Veuillot (suite), par P. Talon.<br />

Du<br />

6 <strong>Décembre</strong> (Dépêche télégraphique)<br />

AU COMPTANT<br />

FONDS D'ETAT<br />

3 %<br />

3 % amortissable<br />

Dette tunisienne<br />

Eusse 4 % 1867 et 1869<br />

— t % 1880<br />

- i or 1889<br />

_ 4 % or 1S90<br />

_ 4 % or 1893<br />

_ 4 % or 1894<br />

Consolidé 4 % i" et 2- séries<br />

— 4 % 1901<br />

_ 3 % or 189!<br />

— 3 % or 1896...<br />

_ 3 J % or 1894<br />

Russe 4906<br />

Letres de gage 3 |<br />

Bons messes 1904<br />

Italien 5 %<br />

Espagne extérieure (cours 30 p.)..<br />

Autriche or 4 %<br />

Hongrois 4 %<br />

Egypte unifiée ,<br />

Argentine (Républ.) 5 % 1886<br />

Portugal 3<br />

! COURS<br />

ou JOUE<br />

COURS<br />

?RÊCÉO.<br />

95 70 95 50<br />

,96 10 96 25<br />

*57 .. 457 ..<br />

83 .. 83 60<br />

81 50<br />

80 05<br />

80 70 82 40<br />

82 ..<br />

81 50<br />

67 50 68 75<br />

65 50 65 25<br />

72 50 73 ..<br />

93 95 93 75<br />

71 45 71 50<br />

502 50 504 ..<br />

102 91 102 85<br />

93 40 93 ..<br />

98 .. 96 20<br />

94 .. 93 80<br />

101 60 101 70<br />

518 .. 518 ..<br />

62 10 62 5C<br />

ACTIONS<br />

Banque do France<br />

Crédit Foncier<br />

Crédit Lyonnais<br />

Banquo do Paris....<br />

Comptoir d'Escompte<br />

Société générale<br />

Banque franco-espagnole<br />

Banque Ottomane.,<br />

Midi «• '<br />

Orléans<br />

:••*•••:<br />

Paris-Lyon-Méditerranôe<br />

Nord<br />

•<br />

Ouest<br />

•<br />

Est<br />

Kst-Algérien<br />

Ouest-Algérien<br />

Bône-Gue.lma<br />

Autrichiens<br />

Lombards<br />

Nord-Espagne<br />

Saragosse<br />

•<br />

Chemins do fer Portugais<br />

Charbonnage de Lavlana<br />

Carmaux<br />

•••••<br />

Thomson-Houdton<br />

Compagnie Parisienne du Gaz...<br />

Messageries maritimes<br />

Compagnie transatlantique<br />

Loti Congo<br />

OBLIGATIONS<br />

Viuo de Paria 1865<br />

_ 1809<br />

_ 1871<br />

_ 1875<br />

_ 1876<br />

— 1692<br />

_ 1894-1895<br />

— 1898<br />

— 1899<br />

_ 1904<br />

_ 1905<br />

Foncières 1879<br />

— 1SS3<br />

— 1885<br />

_ 1895<br />

_. 1903<br />

Communales 1878<br />

— 1880<br />

_ 1891<br />

_ 1892<br />

_ 1699<br />

Midi 3 % anciennes<br />

Orléans 3 % anciennes<br />

Lyon 3 % fusion anciennes<br />

Nord 3 % anciennes<br />

Ouest 3 % anciennes<br />

Est 3 % anciennes<br />

Est-Algérien<br />

Ouest-Algérien<br />

Bône-Guelma<br />

Saragosso<br />

Nord-Espagne<br />

Portugais<br />

Autrichiens 3 % J." hypothèque<br />

Loml:' >.-des anciennes<br />

Suez -• '<br />

Panama lots 1889<br />

Panama lots libérés<br />

Ottomanes 4 % consolidées<br />

Douanes ottomanes<br />

Priorités ottomanes.,<br />

4190 ..<br />

680 ..<br />

1180 ..<br />

1443 ..<br />

678 ..<br />

661 ..<br />

823 ..<br />

704 ..<br />

1130 ..<br />

1335 ..<br />

1331 ..<br />

1764 ..<br />

825 ..<br />

895 ..<br />

685 ..<br />

649 ..<br />

665 ..<br />

722 ..<br />

270 '.'<br />

379 50<br />

123<br />

1810 ..<br />

612 ..<br />

192<br />

208 ..<br />

81 ..<br />

4191 ..<br />

680 ..<br />

11 j r, ..<br />

1130 ..<br />

678 ..<br />

661 ..<br />

323 ..<br />

700 ..<br />

1125 ..<br />

1337 ..<br />

133"<br />

760 ..<br />

'815 ..<br />

686<br />

645 ..<br />

721<br />

160 ..<br />

273 50<br />

374 ..<br />

123<br />

1805 ..<br />

617 ..<br />

192<br />

209 ..<br />

79 25<br />

531 .- 531 50<br />

478 25 478 ..<br />

407 .. 406 ..<br />

532 75 537 ..<br />

531 75 532 ..<br />

364 .. 362 ..<br />

362 .. 365 ..<br />

420 .. 420 50<br />

408 .. 490 ..<br />

430 .. 429 ..<br />

384 .. 383 50<br />

501 .. 500 ..<br />

428 .. 427 ..<br />

458 50 460 ..<br />

458 75 458 75<br />

495 .. 495 ..<br />

474 .. 475 ..<br />

496 .. 496 ..<br />

396 50 394 ..<br />

454 .. 454 50<br />

450 .. 464 ..<br />

432 50 432 ..<br />

432 50 431 ..<br />

431 .. 431 ..<br />

447 25 447 25<br />

427 .. 426 ..<br />

427 .. 435 ..<br />

421 50 420 ..<br />

423 .. 416 50<br />

419 50 420 . .<br />

389 .. 390 ..<br />

360 .. 360 ..<br />

350 .. 356 ..<br />

427 .. 428 ..<br />

813 .. 313 ..<br />

589 .. 589 ..<br />

105 50 106 ..<br />

473 Y. 474 '..<br />

4S8 .. 497 ..<br />

A TERME<br />

3 %<br />

Italien<br />

Espagne Extérieure<br />

Portugais 3 "/„, i" série.<br />

Consolidé anglais<br />

Turc unifié 4 %<br />

Métropolitain<br />

Banque de France<br />

Crédit Lyonnais<br />

Banque ottomane<br />

Nord-Espagne<br />

Saragosse<br />

Suez<br />

Rio-Tmto<br />

Sosnowice<br />

Alagoas..,<br />

f<br />

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Igl Iements récents ou anciens, Blennorrhagie, Cystite, Retré-<br />

11! cissement, Maladies de la vessie, Coliques néphrétiques,<br />

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jont radicalement guéries par les<br />

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^SMOTSBEfîrs JSOK-IJjaTitOPHES y- «s -<br />

|3HSUN ^ aucun<br />

^oldat européen.<br />

La vaillance et le courage des noirs et<br />

des jaunes sont hors de débat, mais ce serait<br />

une faute énorme de trop compter sur<br />

leur dévouement. Quels que soient les avantages<br />

que notre service leur donne<br />

nnim<br />

^ ®1 les humbles, pour les familles né-<br />

"' «uses ayant un ou plusieurs meml&r<br />

magie en cire. .<br />

qui, prenant l'un pour l'autre, dit en partant<br />

du roi : c Mais on aurait dû lui mettre le<br />

prince des Asiiuries dans les bras<br />

! » Cette lois,<br />

le roi ne put garder ptas longtemps son se<br />

rie-ux et éclata de rire, à la grande siupefac<br />

tion de la vieille daime.<br />

—©— Nos secrets sont bien gardés.<br />

Quand il y a une huitaine, le Patrie fit élection<br />

de domicile à Verdun, un hangar spécial<br />

fut aménagé pour abriter co merveilleux ein-<br />

- La foule s y portait<br />

'mpunéxamiiner<br />

et<br />

I l'étudier'' Un oifïcietr signala c© manque de<br />

uUi ne dépasse jamais 70 francs ^^Yawce et de prudence. Aussitôt, l'ordre<br />

*'


<strong>Samedi</strong> 7 <strong>Décembre</strong> l r §7<br />

^.-'p-ft^-^îraaag^^ —*<br />

hjl<br />

I<br />

Mfelnet actuel son relie! politique parttewlleT<br />

>- ont tenu, non pas iil y a craiîUM ans ou il y<br />

& tr.»rto ans, mais hier, uin langage à peine<br />

Èiilltrent de celui de M. Hervé.<br />

» M. Hervé, c'est l'image réfléchi dans un<br />

tniroir à peine grossi de nos socialistes devenus<br />

ministres<br />

: pousuivez-le, certes, il le mérite<br />

vingt fois<br />

: mais allez vous asseoir à ses<br />

îôtéj sur le ban des accusés ».<br />

Du Gaulois ;<br />

« Le général Picquart persista à considérer<br />

- que l'on rte salirait, sans compromettre notre<br />

puissance militaire, diminuer d'une semaine<br />

îa durée de la période d'exercice à laquelle<br />

sont astreints les réservistes ; il lui faut 28<br />

jouis, il n'en rabattra pas une heure<br />

; toutefois,<br />

il accepte que ta période suivante soit<br />

réd .te à 21 jours<br />

; la défense nationale exigerai*-elle<br />

moins de sacrifices en 1909 î Assurément<br />

non.<br />

» En attendant, il est permis d'éprouver<br />

Cruel que surprise devant un tel calcul et surtout<br />

devant -un toi marchandage.<br />

» Si les 28 jours sont nécessaires à la défense<br />

nationale, il faut les maintenir ; s'ils sont<br />

inutiles, il faut les supprimer ; mais ce que<br />

l'on ne usut concevoir, c'est que l'on tasse des<br />

concessions quand on a la charge de l'armée<br />

et que l'on est responsable de la sécurité du<br />

pays ».<br />

JOURNAUX BLOCARDS<br />

De M. de Lanessan, dans le Siècle :<br />

« Des faits c-ortstalés indiquent la tendance<br />

non douteuse qu'a la diplomatie allemande à<br />

favoriser par fous Jes moyens le mouvement<br />

d'indépendance qui s'est produit en Chine de<br />

,pui« quelques années, tandis que l'hésitation<br />

de -notre gouvernani-ant en face d'une entente<br />

politique de la France avec ta Chine, très dé-<br />

Biréo par cette dernière, est de nature à inspirer<br />

aux populations chinoises la crainte que<br />

noun soyons hostiles à leurs .aspirations.<br />

« Je suis convaincu que notre gouvernement<br />

;*e rend compte de la nécessité de conclure<br />

avec la Chine une entente analogue à<br />

celle que nous avons conclue avec le Japon.<br />

Mais je ne puis m'empêchc-r de constater qu<br />

plus nous retardons l'heure de cette entente,<br />

plus nous favorisons l'œuvre entreprise en<br />

Chine par l'Allemagne. »<br />

[Il en est de cela comme de toules choses,<br />

Le gouvernement, soit par son action malfaisante,<br />

soit OIT ses omissions non moins -funestes,<br />

annihile l'influence française<br />

a l'étranger.<br />

Un jour vient où la nécessité de répartir<br />

le mal éclate à tous les yeux. Malheu<br />

reusement, il n'est plus temps.J<br />

L'Humanité, commentant le projet de M. Augagneur,<br />

s'exprime ainsi :<br />

« Si les ministres acceptent son projet, M.<br />

Augagneur trouvera bientôt des terres nou<br />

veilles à joindre à son empire. Il voudra l'é<br />

tenons jusqu'en Océanié, jusqu'en Amérique<br />

Il faudra pour le satisfaire le nommer prince<br />

des lies et de la mer. Ri-en ne justifie cepen<br />

liant les desseins du proconsul sud-africain<br />

A ce changement de régime, la Réunion et<br />

les Comores n'ont rien à gagner. La Réunion<br />

y perdra l'autonomie relative nécessaire à son<br />

développement. Elle est un département. Elle<br />

redeviendrait un pays de conquête ou de protectorat.<br />

» Voilà pour ïe gouvernement, qui paraît hésitai<br />

- , qui, dit-on, serait presque séduit, des<br />

raisons très sérieuses de mettre un frein à<br />

l'ambition conquérante d'un gouverneur général<br />

un peu trop impérialiste. M. Augagneur<br />

règne à Ma "<br />

seul<br />

loiw<br />

ascar. C'est assez. Souhaitons<br />

îent q e son règne ne soit pas trop<br />

aux colons travailleurs et aux incligé-<br />

[II est, édifiant d'entendre un organe socialiste<br />

s'exprimer de la sorte sur le compte d'un<br />

gros seigneur socialiste. En fait, l'Humanité<br />

a parfaitement raison. Il serait nuisible pour<br />

la Réunion et les Comores d'être adjointes à<br />

Madagascar pour permettre au citoyen Augagneur<br />

de jouer au vice-roi. Mais quel est le<br />

rêve de tous les révolutionnaires, socialistes<br />

ou autres ? D'avoir une couronne sur la tête,<br />

lût-elle en carton. Bombardez-les souverains<br />

de quelque chose, ils taperont sur<br />

« la canaille<br />

» et flétriront la Révolution.]<br />

aiion du proiet d'évaluation de la propriété<br />

ion bâtie à' l'article 2 de ia loi de finances.<br />

La propï-téîé non bâtie<br />

M. Jules Roche. — J'apporte ici une sorte<br />

eue proclamation d'une association de vos fonctionnaires,<br />

celle des percepteurs et des receveurs.<br />

. .,<br />

M, Caiilaux. — Cette association outrepasse<br />

es droits. . . ,, .<br />

M. Jules Roche. — Ge n'est pas moi qui 1 a<br />

mtorisée, cette association de fonctionnaires ;<br />

j3 ne l'auras même pas tolérée pendant 24<br />

heures.<br />

» (Protestations à l'extrème-gauche.)<br />

A partir de ce moment, les socialistes har<br />

cèlent l'orateur, qui est obligé de protester.<br />

M. Jules Roche. — Cette association déclare<br />

que le délai de quinze jours pirévu pour chaque<br />

commune sera insuffisant dans bien des<br />

as, qu'il faudra souvent vingt et trente jours.<br />

L'orateur conteste que les expériences fai<br />

tes dans les communes .justifient des conclu<br />

sions du rapport de M. René Renoult sur l'impôt<br />

sur le revenu. Les expériences sont exactes<br />

: mais on aurait tort de généraliser.<br />

M. J. Roche. — Vous dites aux contribuables<br />

qu'ils seront contents<br />

; je leur dis qu'ils<br />

ne seront pas satisfaits. (Interruptions.) Vous<br />

aurez des réclamations innombrables. (Mouvementé<br />

divers.) Vous ne pouvez pas savoir<br />

co que donnera votre système d'impôts<br />

; mais<br />

vous vous heurterez à des inégalités et à des<br />

injustices qui soulèveront les réclamations les<br />

plus nombreuses. I^e système que vous adoptez<br />

ne peut pas rendre l'impôt foncier aux<br />

communes, qui serait la seule solution admissible.<br />

Je ne -peux donc adopter ni votre procédure,<br />

ni votre système. Faire des promesses<br />

qu'on ne peut pas tenir est une détestable<br />

politique : je ne peux pas m'y associer. » (Applaudissements<br />

à droite et au centre.)<br />

Le ministre des finances vient répondre a<br />

M. Jules Roche.<br />

M. OaàHanx. — Faut-Il incorporer la révision<br />

de l'impôt foncier à aa I*»: de finances ?<br />

J'ai fait des réserves au point de vue de ia<br />

rapidité du vote du budget<br />

î -mais j'accepte<br />

l'incorporation. Quant à la question de fond,<br />

je 'ne veux pas entrer dans l'examen des divers<br />

systèmes d'évaluation<br />

; mon projet! tetnd<br />

â instituer un système assez souple pour permettre,<br />

suivant les régions, des procédés d'évaluation<br />

di fférenis.<br />

Je procéderai aussi rapidement que poes-ible<br />

à l'évaluation complète de la propriété non<br />

bâtie. On m'a dit : « Vous devriez remettre<br />

aux communes le produit de cet. impôt fon<br />

çier ». Mais, même dans ce cas, on serait<br />

obligé de procéder à une nouvelle évaluation<br />

et je crois que les contribuables seront assez<br />

indifférents à ce que leur part de contribution<br />

leur soit demandée par l'Etat ou par la commune.<br />

»<br />

Le ministre indique ensuite comment il a<br />

calculé le délai d'évaluation<br />

; il explique<br />

qu'il demandera à chaquo percepteur de procéder<br />

à la révision de quatre communes par<br />

an et ni leur a fait connaître son intention.<br />

M. Caiilaux, en terminant, examine le côté<br />

politique de la question.<br />

M. Caiilaux. — Si on ne fait pas une réforme<br />

profonde, je pourrais presque dire<br />

complète, de l'impôt, il ne faudrait pas s'engager.<br />

Vous ne pouvez faire accepter aux<br />

gager. Vous ne pouvez pas faire accepter aux<br />

paysans la réforme de l'impôt qu'en faisant<br />

de larges dégrèvements à la base<br />

Le projet d'évaluation sur la propriété non<br />

bâtie prépare une réforme autrement considérable<br />

: celle de l'impôt sur le revenu. (Applaudissements.)<br />

Je vous donne rendez-vous sur ce terrain le<br />

plus tôt possible. En votant l'incorporation,<br />

ïa majorité républicaine donne un gage à la<br />

démocratie que celte réforme sera prochainement<br />

accomplie.<br />

(Applaudissements à gauche.)<br />

Amendement Ribot<br />

ge donne droit à Sa perception d'un droit fixe<br />

,1-0 5 tain os ; toute ifissim.ufhation ou tentative<br />

te dissimulation, de la plaque d'identité est<br />

pnssibiie à in fois d'une amande de 50 à 200<br />

francs e* d'un emprisonnement die six jours à<br />

six mois. Les marnes pénalités pourront être<br />

appliquées dans les oas où, pendant la nuit<br />

.les planues d'identité ne seraient pas ou seraient<br />

insuffisamment éclairées.<br />

» L'article 4-33 du Gode pénal est, dans tous<br />

les cas, applicable. »<br />

Le second article a pour but de centraliser<br />

.M ministère des travaux publics toutes les<br />

contravetntiens encourues par chaque conducteur.<br />

La réglementation existante impose, .en<br />

effet, en cas de récidive, le retrait du permis<br />

de oonidiuire ; mais, los contraventions n'étant<br />

pas inscrites au casier judiciaire, il est<br />

impossible<br />

de savoir si un conducteur n'a pas<br />

presque simultanément encouru dans dix ou<br />

.'Ingt départements différents des contra vantions<br />

répétées, il est indispensable de remédier<br />

à cette lacune de la légi slation et de créer,<br />

Minine le demandent les auteurs de l'article,<br />

un<br />

« casier central automobiliste ». Les frais<br />

résultant de resta.mipillage soit de la création<br />

du casier central automobiliste, seront largement<br />

coirepertsôs par le versement du droit<br />

l'estampiïrage annuel de 5 francs. Le nombre<br />

tes automobiles étant actuellement de 36,000,<br />

le revenu à attendre de la perception de ce<br />

iroit miniine atteindra ISO.OOO francs.<br />

AU LUXEI<br />

LES 28 et 13 jours<br />

Séance, du matin<br />

La séance est ouverte à 9 heures, sous la<br />

présidence de M. Etienne, vice-président.<br />

M. Kil ne a reçu de M. Noul-ens une demande<br />

d interpellation sur l'insuffisance du<br />

matériel des chemins de fer et les conséquences<br />

qui en résultent.<br />

Cette interpellation est jointe à celles qui ont<br />

été déposées sur le même sujet.<br />

LA LOI DE FINANCES<br />

111*<br />

On aborde la discussion de la loi de fman<br />

ces.<br />

M. Sieglred a la parole dans la discussion<br />

générale<br />

; il critique tes'expédients et impôts<br />

nouveaux imaginés par M. Caiilaux pour équilibrer<br />

son budget.<br />

M. Caiilaux."— On avait annoncé pour 1906<br />

un déficit de 150 millions<br />

; il se réduit exacteîufjDfa<br />

15 millions ; il en a été de même des<br />

évisions pour le budget de <strong>1907.</strong><br />

M. Ribot. — Si le déficit n'est pas pins<br />

grand, on ne le doit pas à la sagesse de votre<br />

Bdininistration.<br />

i'v". CaiHaux. — E. était impossible d'échapper<br />

à un déficit de 65 millions, et par conséquent<br />

d'éviter des impôts nouveaux; c'est dans<br />

ces conditions qu'on a eu recours à ce que M.<br />

Siegfired qualifie d'expédient ; mais il faut les<br />

accepter ou être en déficit.<br />

M. Siegfried. — Il n'est pas question en ce<br />

moment de faire le budget de 1909.<br />

Les 28 millions de prime à la marine marchande<br />

constituent uno dette qu'il faut payer.<br />

Et M. Caiilaux, au lieu d'inquiéter la France<br />

par ses projets inquisitoriaux d'impôt sur le<br />

revenu, ferait mieux de tirer parti des ressources<br />

dont on dispose, car il est incroyable<br />

qu'avec 170 millions de plus-value on se trouve<br />

encore en présence de 67 millions de déficit. »<br />

M. Ribot critique le changement de date de<br />

paiement des pensions civiles et surtout la<br />

suppression des primes à la marine marchande.<br />

Il craint qu'on ne puisse endiguer le<br />

flot dos dépenses<br />

; mais il compte beaucoup<br />

sur les impôts indirects.<br />

M. Ribot. — Je pense que longtemps encore<br />

et dans tous les pays<br />

11 sera le fondement<br />

des ressources et qu'il y aurait une grande<br />

Imprudence à croire que c'est aux seuls impôts<br />

directs qu'on pourra demander les ressources<br />

de l'avenir. »<br />

L'orateur conclut qu'il faut voter le budget<br />

actuel, bien, qu'on -puisse dire qu'il n'est pas<br />

.digne de la France et de son travail. (Très<br />

bien<br />

! sur un grand nombre de bancs.)<br />

M. Dèjeante justifie les socialistes unifiés<br />

qui repousseront le budget en bloc.<br />

M. Caiilaux répond que sa politique consiste<br />

précisément à mettre en balance, quand il s'agit<br />

d'emprunts étrangers, les intérêts économiques<br />

que la France peut avoir dans ces<br />

pays<br />

; il réplique ensuite à M. Dèjeante.<br />

M. Caiilaux, — M. Dôjeanto prétend que<br />

nous faisons tout pour les riches, rien pour<br />

(les pauvres ; c'est là une parole peu digne de<br />

lui et de nous ; et quand je l'entends déclarer<br />

que, sous la République, les -ouvriers sont<br />

moins bien traités que sous la Monarchie,<br />

cest do toutes mes forces de patriote et de<br />

républicain que je proteste.<br />

» (Vifs applaudissements.)<br />

•»H,-ministre des finances remercie ensuite<br />

i. iPot d* i'a-PPni qu'il lui a promis.<br />

M. Caiilaux. — Mais vous avez dit que vous<br />

ne vouliez voir dans l'incorporation à la loi<br />

de finances du projet de revision des propriétés<br />

non, bâties qu'une réforme de l'impôt foncier<br />

; j'y vois, moi, la préface d'une réforme<br />

nsearte à laquelle le gouvernement est profondément<br />

attaché. (Applaudissements.)<br />

M. Retnoult. — La commission de législation<br />

fiscale l'interprète de la même manière. »<br />

La discussion générale est close. L'article<br />

premier est réservé. La suite de la discussion<br />

est renvoyée à la prochaine séance.<br />

M. le ministre des travaux publics dépose<br />

un- projet de loi relatif au réseau des chemins<br />

de fer d'intérêt local du département<br />

du Tarn.<br />

Séance levée ù 11 h. 50 ; prochaine à 2 houmes.<br />

Séance du soir<br />

La séance est ouverte à 2 heures : M. Biisson<br />

préside.<br />

L'ordre du jour appelle divers projets de<br />

prorogation de surtaxes sur l'alcool.<br />

• M. Lasies. — j-o proteste contre ces surtaxes'<br />

on dirait qu'on vent tuer la poule aux renls<br />

d'or<br />

; on barre la route aux alcools de vins,<br />

i et ne pourront entrer dans les villes que les<br />

alcools frelatés, qui empoisonnent l'ouvrier<br />

• .(AppaondiaseimanAs.)<br />

M. Jean More) rapporteur. — C'est le seul<br />

moyen, pour certaines villes, de m procurer<br />

des ressources dont allas ont besoin. »<br />

On -reprend la discussion de la loi do firran<br />

•ses.<br />

Les articles 2 et 3 sont adoptes ; la Chambre<br />

monte, ensuite, par 50G voix contre i, rincoryoi-<br />

A la suite du premier paragraphe de l'article<br />

3 ainsi conçu :<br />

« L'évaluation a pour objet de faire ressortir<br />

en un chiffra global la valeur locative réelle<br />

de l'ensemble des immeubles<br />

non bâtis<br />

possédés dans la commune par chaque propriétaire<br />

! » M. Ribot ajoute les mots : « En<br />

tenant compte ides exploitations distinctes. »<br />

M. Ribot. — Le ministre des finances a dit<br />

tout à l'heure qu'il y aurait des évaluations<br />

distinctes, lorsqu'un propriétaire aura plusieurs<br />

exploitations dans la m&me commune;<br />

dès lors, pourquoi ne le dit-on pas dans ia loi ?<br />

Il n'-est pas possible de comprendre plusieurs<br />

domaines dans une seule évaluation<br />

; ou la<br />

paree3!e, ou le .domaine, mais non pas la masse<br />

des exploitations. (Applaudissements.)<br />

Le ministre des finances. — Les évaluations<br />

ont pour objet de faire ressortir en un chiffre<br />

total l'ensemble des valeurs locatives des<br />

biens situés dans la même commune et appartenant<br />

à un même propriétaire. '<br />

11 y aura dans le bulletin une distinction<br />

entre les divers domaines, toutes les fois que<br />

cela sera possible<br />

; mais, qu'entend-on- par<br />

exploitations distinctes ? (Bruit.)<br />

Quel est le but qu'on poursuit ? Quel intérêt<br />

si grand attaobe-t-on à introduire cette<br />

question d'exploitations distinctes ? Je ne le<br />

vois pas, et je vous demande de voter notre<br />

texte.'<br />

M. Rïfooî. — B. -est impossible de faire l'évaluation<br />

d'un ensemble de parcelles qui ne forment<br />

pas une exploitation ; je n'ai pas d'autre<br />

pensée ; mais l'intéressé ne pourra discuter<br />

l'évaluation, si, au lieu d'opérer par exploitation,<br />

on ne lui donne qu'un chiffre global.<br />

Le ministre. — J'entends donner plus de garanties<br />

au contribuable que n'en demande M.<br />

Ribot. (Exclamations), car le bulletin<br />

contiendra<br />

même les évaluations par nature de<br />

culture ; je demande de ne pas être enfermé<br />

dans des termes trop étroits.<br />

M. Ribot. — Votre système aboutira, à un<br />

ensemble indéfinissable ; ce sera la confusion<br />

et l'arbitraire. »<br />

L'amendement die M. Ribot, mis aux voix,<br />

est repoussé par 328 voix contre 252.<br />

M. Doumer demande la suppression des<br />

mots « en un" chiffre global » qui pourraient<br />

gêner l'administration .<br />

Cet amendement est adopté ; l'article 3 du<br />

projet de loi incorporé est adopté, ainsi que<br />

"es articles 4 et 5.<br />

M. Klotz demande d'ajouter dans la composition<br />

de la commission d'arrondissement,<br />

après les mots « deux propriétaires fonciers »,<br />

ceux-ci, chevaux<br />

k SkV<br />

Vrogrnmme du jeudi 26 dôMintbre :<br />

fnx du Cbatoau (steei«i<br />

génieurs des mines, hors de concours, dont<br />

les noms suivent, nommés ingénieurs ordinaires<br />

de 3' clause pour prendre rang à dater du<br />

1" novembre 1907, recevront les destinations<br />

suivantes :<br />

M. Marchai sera chargé du sous^rrondisse*<br />

ment minéralogique de Rodez et du 5' arrondissement<br />

du service du contrôle do l'exploitation<br />

technique du réseau d'Orléans.<br />

Ces dispositions auront leur effet, à dater<br />

du 1" décembre 1907, en ce qui concerne MM.<br />

Rômy Breynaert et Stoùvenot<br />

; à dater du<br />

1". janvier en ce qui concerne M. Marchai.<br />

Une prolongation de congé d'un mois, A<br />

dater du 15 novembre 190T, est accordée, avec<br />

traitement entier, pour raisons de santé, à<br />

M. Chimits, conducteur des. ponts et chaussée^,<br />

attaché dans le département des Basses*<br />

Pyrénées, au service des études et travaux<br />

du chemin do fer d'Oloron à Bedous.<br />

rMUiii mi<br />

CON GO XJ -R S;<br />

PONTS ET CHAUSSÉES<br />

Un arrêté du ministre des travaux publics,<br />

en date du 25 octobre dernier, a fixé au 17 février<br />

1908, l'ouverture du concours qui doit<br />

s ouvrir au chef-lieu de chaque département<br />

pour<br />

1 admissibilité à cinquante emplois da<br />

commis des ponts et chaussées et des mines.<br />

Par un autre arrêté, en date du 4 décembre,<br />

le nombre dos emplois mis au concours, de<br />

cinquante, est porté à cent.<br />

dans toutes les<br />

maisons doit-il<br />

y avoir en réserve un flacon<br />

de Baume du Foyor<br />

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Stérilisé à 120 o guérit de suite le»<br />

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Jres : Ph" G&ltieï<br />

Catus : l'ii" lh'<br />

Croïx-Volvestre : l'h"<br />

D r liordol<br />

; Parizot<br />

or ; Gain."- ,,,,„ vu-is, - Sie«<br />

» ; >||" 1 .li»» 1 , .... «-||1~„ !<br />

l'h" Qespojc , muw s-<br />

- Ph» liaspa-ioux:<br />

Pb«<br />

l'h' Gazes ; Ussoi-s. -Sarsonne<br />

Brive : Ph» Joseph Bruno<br />

: f»* 0 ? p h . Tau.<br />

Loloum ; Pau : Ph« Smith ; "'^ÏÏ^IMS £»<br />

pin ; Seissan 1 Ph" do Bru* . Uunem i t,W<br />

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés


<strong>Samedi</strong> 7 <strong>Décembre</strong> 1901<br />

pour les to* il Laigiioc<br />

j<br />

avons annoncé la formation d'un<br />

toulousain constitué en vue cle veaux<br />

victimes des inondations<br />

E£> ai**.<br />

p<br />

T anguedcc.<br />

d%i lira plus bas l'appel que ce Comité<br />

tresse à la population.<br />

* -roulouse, nous en avons la conviction,<br />

y répondra avec sa générosité et son élan<br />

*ta capitale du Languedoc n'a pas seulement<br />

à remplir un acte de charité ; elle a<br />

K,ssi à s'acquitter de la dette de reconnaissance<br />

qu'elle contracta envers les populations<br />

qui,<br />

L u lendemain des inondations de<br />

juin 1875, s'associèrent à sis malheurs et<br />

h ses deuils, pleurèrent avec elle et lui donnèrent<br />

sans compter los réconfortants témoignages<br />

de leur fraternelle solidarité.<br />

Nos voisins du Bas-Languedoc viennent<br />

de traverser les heures douloureuses et<br />

cruelles que nous connûmes il y a trenteieux<br />

ans. Ils ne restèrent, pas indifférents<br />

aux souffrances de nos concitoyens de<br />

Saint-Cyprien.<br />

Nous ne resterons pas<br />

sourds, nous non plus, à leurs cris de détresse.<br />

Us vinrent à nou:- et nous tendirent<br />

une main secourable. Toulouse ne les abandonnera<br />

pa3.<br />

Le Comité qui s'est formé spontanément<br />

sur le large terrain de la bienfaisance, en<br />

dehors de toute<br />

considération de parti,<br />

S'est assuré le concours de tous les corps<br />

constitues, de toutes les sociétés, de tous<br />

les groupements locaux.<br />

11 fait appel à<br />

toutes les bonnes volontés. Aucune ne lui<br />

fera défaut.<br />

Voici en quels termes il explique le but<br />

qu'il s'est assigné — et vers lequel tendront<br />

tous les efforts :<br />

L'inondation a de nouveau répandu la<br />

fuine et la désolation en notre pays. Et<br />

c'est encore sur le Midi que s'est abattu le<br />

terrible fléau.<br />

Le Bas-Languedoc et le littoral méditerranéen,<br />

des Pyrénées au Rhône, déjà si<br />

gravement éprouvés par la mévente des<br />

vins, ont été réduits, en maints endroits,<br />

à l'extrême détresse.<br />

Et c'est grande pitié de voir ces lieux<br />

'autrefois si riants et si prospères, attristés<br />

et dévastés par ces maux conjurés.<br />

\Ccs effroyables malheurs touchent Toulouse<br />

à des titres divers. De tous temps<br />

notre ville a eu les relations les plus suivies<br />

et les plus fructueuses avec le Bas-<br />

Languedoc.<br />

Les liens de solidarité qui les unissent,<br />

'depuis les temps les plus anciens, sont si<br />

intimes que rien de ce qui atteint l'un ne<br />

saurait trouver l'autre indifférent, la prospérité<br />

de la province engendre celle de la<br />

Métropole et l'une ne saurait s'appauvrir<br />

I sans que l'autre, immédiatement, n'en soit<br />

amoindrie.<br />

En 1875, les premiers secours parvenus<br />

t aux sinistrés de Toulouse provenaient de<br />

t son ancienne province et c'est à Toulouse<br />

qu'au temps de leur prospérité, les Tubo-<br />

I ricux ct riches vignerons de l'Aude et de<br />

I l'Hérault venaient échanger l'or de leur vin<br />

é tontre les utilités et agréments de la vie<br />

t que leur offrait libéralement en échange<br />

I la 'métropole dont ils sont devenus fiers.<br />

C'est dire qu'il est autant du devoir que<br />

I. 'de l'intérêt des Toulousains de venir au<br />

secours de la misère ct de la détresse des<br />

sinistrés de l'Aude et de l'Hérault.<br />

Au reste, qu'est-il besoin de parler d'intérêt<br />

et de devoir î Le spectacle des maisons<br />

éventrées, des vignes envasées, des récoltes<br />

détruites, des routes coupées, des<br />

ponts enlevés, des populations affamées et<br />

NOMINATIONS ECCLÊSIASTWtlES<br />

IM. l'abbé Jean-Marie-Oscar-Alfred^Jcseph<br />

F.rauciel, vicaire à Saint-François de iLavaur,<br />

est nommé curé des Cabanmes (Cordes).<br />

M. l'abbé Marie-Joseph-Camille Amalvy,<br />

vicaire à Saint-Jacques de Châle Hérault, est<br />

nommé vicaire à Saint-François de Lavaur.<br />

Mgr l'évèque de Poitiers a nommé :<br />

M. l'abbé Emile-Henri Pinel. licencié ès-lettrea.<br />

professeur à l'Ecole Saint-Milaire de<br />

Niort.<br />

ALBI. — Pharmacie du dimanche. — Demain<br />

dimanche, la pharmacie Borelly, avenue<br />

Villeneuve, restera ouverte toute la journée<br />

pour assurer le service.<br />

Réunion. — Aujourd'hui samedi, à 8 h. 30<br />

du soir,, aura lieu- à Albi la réunion de l'Amicale<br />

des Ariégeois dans le Tarn. On se -réunira<br />

dans le local habituel, café Glacier.<br />

Pour iea pauvres. — La somme de 8 firancs,<br />

produit d'une collecte faite au bal organisé<br />

par le comité des mineurs, à l'occasion de la<br />

Sainte-Barbe, a été versée au Bureau de bienfaisance<br />

par M. Adrien Gayra.rd, président<br />

du comité<br />

Sporting-Olub Albigeois. —- Match de football.<br />

— Demain dimanche 8 décembre, au terrain<br />

de manœuvre, un match sensationnel de<br />

football rugby mettra aux prises le Spoiiing-<br />

Club Albigeois et le Standard-Club Toulousain.<br />

Cette partie, qui commencera à<br />

3 heures,<br />

sera précédée d'un match entre les équipes<br />

régimentaires du 15" de ligne et du 18' d'artillerie,<br />

et pour lequel le coup d'envoi sera<br />

donné à 1 heure et demie.<br />

Souhaitons que le ciel se fasc-e plus clément<br />

et permette aux Albigeois d'aller assister à<br />

ce double événement sportif.<br />

Voici la composition des équipes :<br />

Toulouse. — Arrière, Rouaix<br />

; trois-quarts,<br />

Paillent, Ducos, Al'J'io«<br />

; demis, I.ary, Deriés<br />

; avants, Jehame, Baidou, Bouland, Barthies,<br />

Lagarde, Montauriol, Delrteu, Merle.'<br />

Albi. — Arrière, Carme<br />

; trois-quarts, Raynaud,<br />

Bonnaf.ous, Teysseire, de Gineste ; demis.<br />

Gahuzac, Lombrail ; avants, ,1. Robert,<br />

E. Gonties, Vié, pehlotter, Bardou, Bressolles,<br />

Raffel,. Nouais. Hemplaçant<br />

: Delas.<br />

Etat civil du 28 novembre au 4 décembre. —<br />

Naissances<br />

: Fernande-Gabrietle Chabrouty<br />

fille de Gabriel-Adolphe, constructeur,<br />

rue<br />

Castelginest<br />

; Marie-Joseph-Emile Clavet, fils<br />

de Jules-Jean, lieutenant au 15' régiment d'infanterie,<br />

rue des Prêtwsi<br />

; André-Emi'e Com<br />

bes, fils de Jules-Henri, chef cantonnier, rue<br />

des Carmélites<br />

; Marce'de-Eugériie-Joséôhine<br />

Blanc, fille de Edouard-Mlred-Ferréal, négociant,<br />

rue Mariés<br />

; André-Elie-Paul Rouffiac,<br />

fils de Philippe, propriétaire à Fonvi-aJane<br />

Marie-Thérèse Valette, fille- de Ernest-Baotiste,<br />

•négociant., route de Carmaux<br />

: GabrielO-e-Emilienne<br />

Montais, fille de Ernest-Pia uQ maçon,<br />

rue Salvan-de-Sailès : Marthe-Marte-Adrienne<br />

AJlexandrine Vogel, fille de Chartes-Louis,sousofficier<br />

au 15" régiment d'infanterie, rue du<br />

Tru&l-de-Palaft're.<br />

Mariage<br />

: Henri-Paul Garrigues, maçon, foi<br />

rail du Castelviel, et Julie Grimai, à Teillet<br />

fTarn).<br />

Décès<br />

: Cécile Ferriol, 3 ionns, à l'hospice<br />

Qlara-Aingustine-Adieline Mersié, épouse La<br />

cam, 29 ans, avenue Villeneuve<br />

: Jrrtte-Ernttie-<br />

Marie Viala, éoouse Manrlès. 34 ans, me du<br />

Roc<br />

: I.crù-itia-Marie Pauziès. 4 ans, au Pigné<br />

Pauline-Marie Virazets, veuve Vergnes 64 ans<br />

au Trueil-d-9-Pnlaffre<br />

; François-Auguste Fer<br />

rot. forgeron. 58 ans, marié, «liées du Lude<br />

Philippe Guillaume, ouvrier électricien 37<br />

ans. marié, boulevard Sowlt<br />

: Rose Vè?>e épou<br />

se Roussel 61 ans, rue du Pont-Neuf<br />

• Marthe-<br />

Rose Rouissou-, 11 ans, boulevard So-u.it<br />

• Albert<br />

Charrier, gardien à l'asile d'afliénés 40<br />

ans. célibataire, allées du Lude : Raon'-Téon<br />

Edouard Fraissmot. étudiant 23 ans célibataire,<br />

rue de la Caussnd'e<br />

- Marte-Anne Rcuv<br />

lat épouse Tre'ilhes, 70 ans à ,1'hosmee Antoine-Pascal<br />

Marty. snhàttèr, 79 ans, marié<br />

rue Saint-Martin<br />

; Louise-D^rine TAvWrmires,<br />

veuve Pic, 66 ans, rue TimbaJ. "<br />

CASTRES. — Conseil municipal. — Séance<br />

du 2 décembre. - Quatorze conseillers assis<br />

tant a la séance présidée par notre maire-sé<br />

avocat du milliard des congréga-<br />

ON DEMANDE DES MALADES<br />

mémo réputés incurables. — PAJEWENT APRÈS GUËRISON seulement.<br />

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Bx/e des Bons-Enfants. PAMS.<br />

I<br />

4e tout le lamentable et sinistre cortège<br />

habituel de Vinondation ne suffit-il jjas, â<br />

lui seul, à émouvoir profondément nos<br />

cœurs en faveur .de ?ios frères éprouvés ?<br />

Ce sont ces pensées qui sont sûrement<br />

venues à l'esprit de tous nos compatriles<br />

à la nouvelle des récentes catastrophes.<br />

Et c'est pour y répondre qu'il s'est constitué,<br />

en quelque sorlc spontanément, un<br />

Comité pour recueillir Vobole de Toulouse<br />

en faveur des victimes<br />

si cruellement<br />

éprouvées.<br />

f, Le Comité adresse un chaleureux appel à<br />

la charité et à la commisération de la population<br />

toulousaine pour, en lui annonçant<br />

sa constitution, lui faire connaître ses<br />

espérances de voir son initiative encouragée<br />

par l'empressement de chacun à lui apporter<br />

son obole.<br />

Bes listes de souscription sont déposées<br />

'dans les bureaux des journaux et chez les<br />

banquiers de la ville. Tout le monde voudra<br />

s'y inscrire.<br />

Des fêtes seront organisées par les soins<br />

'du Comité. Nous comptons sur le concours<br />

de tous nos compatriotes pour en rendre le<br />

résultat des plus fructueux.<br />

Toulouse, toujours généreuse, montrera<br />

une fois de plus qu'aucun malheur ne la<br />

trouve indifférente et qu'elle s'intéresse<br />

"H'autant plus aux victimes des derniers désastres<br />

que ces victimes sont des compa<br />

triotes.<br />

Nous devons ajouter que le Comité a décidé<br />

que tous les fonds qu'il recueillera se<br />

ront répartis sur les indications qui lui<br />

seront fournies par les chambres de commerce<br />

et par les associations agricoles des<br />

départements sinistrés.<br />

Des listes de souscription, sont déposées<br />

aux bureaux de l'Express. Nous transmettrons<br />

au Comité les dons qui nous seront<br />

remis et nous - publierons les listes géné-<br />

: raies de souscription qui, après centralisa<br />

I ton, nous seront communiquées.<br />

aniniiimmimnmniimniinnnii<br />

à Mo-zaiinet<br />

; Victor Mlaael, 25 ans, tonnetlier,<br />

et Anna Jeanzac, 31 ans, à Mlaaamet.<br />

Décès<br />

: Marthe Catrsai'.a, 4 mois, rue die la<br />

VifRe<br />

; Marei Fous-niais, 79 uns, avenue Aiibeait-<br />

Bouviére<br />

; Noé-lte Faisre, 10 ans, à la Resse.<br />

LA53TREG. — Lyre Saint-Rémi. — Programme<br />

des inoaioeaux qui eeirout exécutés domain<br />

diinaische, à 3 heures ot demie du soir :<br />

t Menollck, défilé (F. Stoupan)<br />

; 2. Valentino<br />

de Milan, fantaisie (E. Mutlot)<br />

; 3. Les<br />

Liftas roaes, valse (Chavatti)<br />

; 4- L'Auréole,<br />

fantaisie (Ba.j<br />

Vol de portarno-nnaie. — Le sieur J..., d Aureillian,<br />

.est inculpé pour vol dq portemonnaie<br />

trouvé à la gare. Il y a, dans cette affaire, un<br />

sou troué .et une épingle de cravate qui jouent<br />

un rôle important, si important que le tribunal<br />

a voulu te préciser en renvoyant l'affaire.<br />

Vol de dinde. — La veuve B..., de Sanvcterr.e<br />

canton de ManboaTguct, est necusoo davoir<br />

volé uno dindo o, une do ses voisines<br />


<strong>Samedi</strong> 7 <strong>Décembre</strong> 1007<br />

—nmn—mm—irri i IIII i i '''ii" ILI MiiHi i ^-^rro—- -JT<br />

BulletinFimmiei<br />

Paxls, o décembre.<br />

Bourse en meilleure tendance<br />

; les fonds d'Etat<br />

«nt tous progressé, l'Extérieure à 93 15, le Turc à<br />

|8 30, le Portugais à 62 25.<br />

Les fonds russes finissent au cours d'nier<br />

: le<br />

£ % unit à 93 95.<br />

Les chemins espagnols sont en hausse.<br />

Nos etaxilissements do crédit ont progressé : Cré-<br />

Wit Lyonnais 1179, Banque de Paris 1442<br />

; Banque<br />

fle Yucatan très terme à 266 ; nous avons déjà appelé<br />

l'attention des capitalistes sur cette valeur<br />

très intéressante et dont les cours doivent forcément<br />

progresser.<br />

Métropolitain 511, Omnibus 920, Suez 4592, Thomeon<br />

G15<br />

; le Rio, le cuivre ayant monté, s'avance en<br />

clôture à 1704 ; Platine, 520 ; de Bcers faible à<br />

427 50.<br />

Les actions du Chemin de fer du Midi de l'Italie<br />

eont fermes à 269 francs, grâce aux garanties multiples<br />

dont elles jouissent du gouvernement italien<br />

«l'une province et de plusieurs communes.<br />

DE LAVIGEMR,<br />

14, place Vendôme, paris.<br />

BULLETIN<br />

MÉTÉOROLOGIQUE<br />

Du 6 décembre.<br />

Il est tombé 5 millimètres d'eau à Toulouse,<br />

1G<br />

au Puy-de-Dôme et 4 à Bordeaux.<br />

STATIONS Buomtt. Ilemo.l ÉTAT DU CIEL lini. de<br />

la veilla lu.<br />

dJ<br />

ia veilla<br />

Toulouse..<br />

Puy-de-DsM.<br />

Plo-in-ïidi..<br />

Perpignan.<br />

Bordeaux.<br />

56.7<br />

53.7<br />

05.9<br />

54.7<br />

57 5<br />

10 2 0. tr. fo. nuag<br />

0.6 S.E. tr. fort br.<br />

—9.8 O.N.O. t. f. ne<br />

12.8:N.O. tr. fo. CO<br />

9.2IO.N.O. a. f. n.<br />

8.4<br />

0.0<br />

-6.4<br />

9.5<br />

9.1<br />

15.0<br />

5.3<br />

-0.7<br />

13.4<br />

14.9<br />

oUain, 40 25 ; 4 premiers, 41 ; 4 de mai 43 ; tendance<br />

carme ; stock, 35.600 ; circulation, 175.<br />

Sucres. - Courant, 28 625 ; prochain 28 625 , 4<br />

premiers, 28 75 ; 4 de mars, 29 ; 4 de mai 29 5g .<br />

tendance ferme ; roux cuités, 26 ; autres jets, 26 ,<br />

raffinés, 59.<br />

MARCHE DU HAVRE<br />

Du 6 décembre.<br />

Cotons. - Janvier 1006, 75 23 ; J^riev 75 12 ;<br />

mars, 74 62 ; avril, 74 37 ; mai 73 87 ; juin 73 02<br />

juillet, 73 50 ; août, 73 t» ; septembre 72; 50 -r octobre,<br />

71 ; novembre 1907 , 00 62 ; décembre, 76 37.<br />

Tendance soutenue. Ventes, 4,250.<br />

Cafés. - Janvier 1908 , 40 ; février, 40 ; mars, 40 ,<br />

avril 40 mai 40 ; juin, 40 ; juillet, 40 2* ; août,<br />

40 <br />

POUS, Clémence ADAM, AMIGUES et Guillaume<br />

SERIEYS ont est prié d'assister aux<br />

obsèques de<br />

Monsieur Justin F0RGUES<br />

qui auront lieu le samedi 7 décembre 1907,<br />

à 2 heures du soir, sur la paroisse Saint-<br />

Etienne.<br />

On se réunira 17, rue de Fleurance.<br />

Foires etMarcliés<br />

MARCHË.DJB^PARIS<br />

Du 6 décembre.<br />

Farines. — Courant, 30 25 ; prochain, 30 25 ; janvier-février,<br />

30 40 ; 4 premiers, 30 55 ; 4 de mars,<br />

30 90 ; tendance ferme ; circulation, 1.650 ; consommation,<br />

56. ,.„„„„.<br />

Blés. — Courant, 22 30 ; prochain, 22 60 ; janvier-<br />

~tévrier 23 15<br />

; 4 premiers, 23 55 ; tendance ferme.<br />

Soin-lés. — Courant, 18 75<br />

; prochain, 18 75 ; janfier-février,<br />

19 ; 4 premiers, 19 25 ; tendance calme.<br />

Suifs. — Paris, 79 50 ; province, 79.<br />

Avoines. — Courant, 17 55 ; prochain, 17 70<br />

; janvier-février,<br />

17 05 ; 4 premiers, 18 15 ; tendance<br />

ferme<br />

Colza. — Disponible en cuves à nu, 51 50<br />

; courant,<br />

$2 ; prochain, 51 75 ; 4 premiers, 51 25 ; 4 de mai,<br />

19 50 ; tendance ferme.<br />

Lin<br />

— Disponible en cuves a nu, 86 2a ; courant<br />

86 -, prochain, 83 25 ; 4 premiers, 82 25 ; 4 de<br />

mai ' 74 75<br />

; tendance soutenue.<br />

Alcools. — Disponible, 39 75 ; courant, 40 ; pro-<br />

CONFÊRENCES DE N.-D. DE PARIS, expositiOT de<br />

la morale catholique. Carême 1907,--ï.Jf Fw«e*<br />

le Péché<br />

: I. Les caractères qui en •font-la malice,<br />

et les pu ssances qui les produisent. Conférences<br />

tt retraites, par E. JANVIER, 1<br />

424 pages. Prix : 4 francs. - P. Lettaelleux, éditeur<br />

10. rue Cassette, Paris (6).<br />

Guidé par saint Thomas,<br />

1 émment conférencier<br />

nous avait initiés aux merveilleuses solutions fournies<br />

par la doctrine catholique aux problèmes Ue<br />

la béatitude qui attend l'nomme au terme.de ra vie,<br />

de la liberté qui est ici-bas son apanage glorieux<br />

des passions bonnes ou mauvaises qui le portent<br />

vers le but suprême ou l'en éloignent. C'est encore<br />

mus la induite du docteur angéliquc que, cette<br />

année le prédicateur étudiait le vice et le péché,<br />

soit dans les caractères qui en font la malice,<br />

S dans les puissances qui le produisent. La gravité<br />

du péché en raison de son antagonisme arec la<br />

toi éternelle, la démonstration de cette vérité que<br />

le péché ne vient .pas de Dieu, mais d autres causes<br />

extérieures à l'homme ou, au contraire, intimement<br />

unies à sa nature, telles sont les grandes lignes<br />

de ce bel ouvrage, complétant dignement, avec<br />

les notes dont 11 est enrichi, l'œuvre si méritoire et<br />

glorieuse de l'éloquent apôtre de Notre-Dame.<br />

Il sera lu avec un intérêt d'autant plus grand<br />

que malgré la vieillesse éternelle des sujets qu'il<br />

aborde il est d'une étonnante modernité. Dans l'un<br />

des appendices si chargés de doctrine qu il a joints<br />

à ses conférences, M. le chanoine Janvier écrit :<br />

« Plusieurs de nos auditeurs s'étonnent que nous<br />

nous occupions de systèmes anciens qu'ils estiment<br />

morts et complètement étrangers a notre temps ».<br />

Certes nous comprenons que dans l'auditoire de<br />

Notre-Dame, si cona>act, si divers, ou le disciple de<br />

la philosophie moderne coudoie le fidèle de la thé<br />

logie traditionnelle, où d'aucuns se trouvent qui<br />

peut-être prêtent l'oreille plus aux hypothèses risquées<br />

d'une demi-science qu'aux certitudes doublement<br />

affirmées par la raison et par la foi, quelques<br />

voix se soient élevées, pour estimer peu approprié<br />

au langage courant de notre temps 1 enseignement<br />

du prédicateur de Notre-Dame. De cela^<br />

et surtout de -leur hardiesse à le dire, qu'ils soient<br />

remerciés. Hs nous ont valu une magistrale explication<br />

de l'orateur, en même temps qu'ils montraient<br />

combien peu ils avalent saisi es allusions<br />

bien claires copencl?..i3*'et approfondi la doctrine de<br />

ses conférences.<br />

Des diverses démonstrations de l'auteur ressort<br />

avant tout ceci que, entre la science certaine et<br />

cette philosophie scolastique que plusieurs affectent<br />

de dédaigner, le contact est perpétuel et raccord<br />

j<br />

admirable.<br />

C'est là un des grands mérites de ce livre d'être,<br />

comme il convient aux Conférences de Notre-Dame,<br />

un monument grandiose d'apologétique<br />

; toutefois<br />

11 lui en est un socond que je me reprocherais de<br />

ne pas souligner, c'est d'être un ouvrage d'érfifleation<br />

et de piété profonde. La retraite pascale qui 1e<br />

termine est de ce que j'avance là un témoignage<br />

indiscutable. Dans ses instructions données chaque<br />

soir de la Semaine Sainte, le prédicateur s'attache<br />

moins à planer sur les sommets<br />

; il abandonne les<br />

hautes considérations du dogme et de la philosophie,<br />

mais il en garde le souvenir et le propose à<br />

ses auditeurs comme règle de vie. Il faut lire ces<br />

pages, très modernes aussi, où chacun des nôtres<br />

découvrira facilement quelque trâit qui convienne<br />

à son âme, quelque cause de remords, quelque èloignement<br />

au bien, car toutes les fonctions et toutes<br />

les faibSesse y ont leur part, et à chacune, du geste<br />

assuré du praticien dont la main ne tremble pas,<br />

l'auteur indique le devoir ou le moyen de salut.<br />

Nous souhaitons que la diffusion de ce livre soit<br />

large, afin qu'i rajppel.le aux auditeurs du savant<br />

conférencier les vérités qu'il leur énonça, que surtout<br />

il s'en aille, messager de lumière, porter la vérité<br />

cathoique aux âmes qui aspirent après elle et<br />

qui, n'ayant .pas eu la bonne fortune de la recueillir<br />

des lèvres du prédicateur au pied de la chaire ue<br />

Notre-Dame, voudront du moins la contempler, toujours<br />

vivante et toujours bienfaisante, dans la reproduction<br />

fidèle qu'il offre au public de ses magnifiques<br />

conférences du doinier Carême.<br />

1 F. DUCLAUX-MONIÏIL.<br />

#**<br />

LE P GR4TRY Pages choisies avec fragments inédits<br />

par L.-A. MOUEN, professeur à l'Ecole de<br />

théologie d'Amiens. Un volume in-12. Prix :<br />

3 fr 50 (Librairie Charles Douniol, 29, rue de<br />

Tournon, Paris-VT), et chez Privât, Sistac, libraires.<br />

C'est une excellente idée de la maison Téqui d'avoir<br />

publié un reoueil de Pages Choisies du P. Gratry.<br />

Aujourd'hui que le mouvement d'idées dont il<br />

a été le précurseur se développe de plus en plus, il<br />

faut rendre la lecture de ses ouvrages aussi accessible<br />

que possible. , .. „' ,<br />

Les jeunes gens de notre époque en qui revit la<br />

pensée du P. Gratry et un peu de son âme généreuse<br />

ceux qu'il saluait dans une de ses plus belles<br />

pages pourront aller chercher dans ce livre l'inspirafpitkm<br />

do leur noble conduite. Ils y trouveront<br />

e-flprimées les pensées dont ils cherchent à vivre.<br />

L'auteur voudrait<br />

« que, revenant à la pratique de<br />

l'oraison ils s'en servent pour nourrir leur pensée<br />

exciter leur réflexion ». Aucun livre n'est mieux<br />

fait pour réaliser ce but. On peut dire qu'on y suit<br />

la pensée du P. Gratry depuis les premières méditations<br />

écrites à Strasbourg jusqu'à la dernière lettre<br />

rédigée quelques jours avant sa mort.<br />

Une étude biographique assez développée, des études<br />

très précises sur chaque ouvrage, un exposé<br />

très exact de la philosophie du P. Gratry, des notes<br />

très suggestives rendent la lecture de cet ou<br />

veage utile, intéressante et facile.<br />

LA BONNE CHANSON<br />

Accueillie avec enthousiasme dès son apparition,<br />

cette très intéressante revue nous donne, avec son<br />

deuxième numéro, un sommaire encore plus<br />

attrayant,<br />

si possible, que celui du numéro précédent.<br />

Citons<br />

: Les bonnes Chansons : Jésus chez les<br />

Bretons, Les Grands Berceaux, Hier et Aujourd'hui,<br />

par le vaillant barde breton Théodore Botrel, qui<br />

est l'âme de la revue<br />

; Noël des Bonnes Vieilles,<br />

par le célèbre chansonnier Xavier Privas<br />

; Bonhomme,<br />

par Gustave Nadaud; la Ronde du Diabo<br />

lo, une exquise chanson d'actualité, par Mme Fran<br />

cine Lorée<br />

; le Fromage, très amusante fantaisie<br />

du bon humoristique Victor Meusy<br />

; Voici la Noël.<br />

une curieuse ballade bretonne du xv* siècle, savamment<br />

harmonisée par André Colomb. Citons encore<br />

des Poésies et Chansons à dire, de Th. Botre et<br />

de G. Nadaud, et enfin une biographie à la fois<br />

êrudite et familière du maître Ernest Cheftroux,<br />

consacrée à Gustave. Nadaud, l'un des maîtres de<br />

la Chanson du xix' siècle<br />

La Bonne Clianson est envoyée franco contre<br />

Un franc à M. d'administrateur, 32, faubourg Saint-<br />

Honoré, Paris. — Abonnement : 12 fr. par an.<br />

**#<br />

LA FRANCE ILLUSTREE<br />

Avec le 59' fascicule de la France Illustrée, vient<br />

l'étude rte la Drôme.<br />

Texte<br />

: Situation, climat, voies de communication,<br />

agriculture, industrie, commerce, histoire du<br />

département, histoire et description des villes,<br />

bourgs et châteaux les plus remarquables.<br />

Illustrations<br />

: superbes vues de Beaumont-lcs-<br />

Valenoe, Crest, Valence et Saint-Vallier.<br />

Trois suppléments gratuits<br />

: une carte en cinq<br />

couleurs do tout le département, un dictionnaire<br />

des communes et un magnifique hors-texte : Vue<br />

générale de Valence.<br />

Ce numéro est vendu partout au prix habituel de<br />

0 fr. 75.<br />

REVUE DES DEUX-MONDES<br />

Livraison du 1er décembre 1907 :<br />

I. Les yeux qui s'ouvrent, ire partie, par M. Henry<br />

Bordeaux. , ,„. i ,<br />

II. Richard III dans le drame et devant l'histoire,<br />

par M. Augustin Hilon.<br />

III. La langue auxiliaire du groupe de civilisation<br />

européen. — Les chances du français, par M.<br />

J. Novicon. . , :<br />

IV Juian Klasko, historien, critique et patriote,<br />

par M. Henri Wçlschinger, de l'Académie des<br />

sciences morales. - „, r„<br />

V. Lettre écrites du sud de l'Inde. — V. Le Carnatic<br />

• ViUaipouram, la fo.r^-resse de Genji, la légende<br />

de Singaveram, les Etangs, par M. Maurice<br />

Maindron. «,' ,<br />

VI La beauté des machines, a propos du Salon<br />

de l'Automobile, par M. Robert de La Sizerame.<br />

VII. Le problème criminel au moment présent,<br />

par tt. Henri Joiy, de l'Académie des sciences mo-<br />

VIII. Chronique de la quinzaine, histoire politique,<br />

par M. Francis Charmes,<br />

IX. Bulletin bibliographique.<br />

***<br />

LE BLOC CATHOLIQUE, revue mensuelle<br />

; rédaction<br />

et administration<br />

: 7, rue d'Astorg, Toulouse.<br />

Abonnements<br />

: France, un an, 5 fr.; -étranger,<br />

6 fr.<br />

Sommaire du numéro 02 : <strong>Décembre</strong> 1907<br />

Progrès et Modernisme, par Joseph Esquirol. —<br />

Conférences du Comité catholique.<br />

— Motu Promu,<br />

par Pie X. — Autour de l'Encyclique,<br />

par<br />

E. Keller et Dom Bease. — Un Livre qui console,<br />

par Dom A. du Bourg.<br />

L'Hérésie du Renouvellement<br />

(suite et fin), par Thomas Pègues. — I* Commentaire<br />

de Saint-Thomas, par Pie X. — Lettres<br />

de Louis Veuillot (suite), par P. Talon.<br />

iLiiMiii mi i»<br />

»m ratage<br />

ACXUMM<br />

BOURSE DE PARIS<br />

Du<br />

6 <strong>Décembre</strong> (Dépêche télégraphique)<br />

AU COMPTANT<br />

COURS<br />

DU ÎOTJB<br />

FONDS D'ETAT<br />

g %<br />

3 % amortissable<br />

Dette tunisienne<br />

Russe 4 % 1867 et 1869<br />

— 4 % 1880<br />

_ 4 or 1889...<br />

— 4 % or 1890<br />

_ 4 % or 1893<br />

_ 4 % or 1894<br />

Consolidé 4 % 1" et 2* séries<br />

- « % 1901<br />

_ 3 % or 1891<br />

— 3 % or 1896...<br />

_ 3 i % or 1894<br />

Russe 1906..<br />

Letres do gage 3 è<br />

Bons messes 1904<br />

Italien 5 %<br />

Espagne extérieure (co^rs 30 p.)..<br />

Autriche or 4 % ,<br />

Honcrois 4 %<br />

Egypte unifiée<br />

Argentine (Républ.) 5 % 1838 ,<br />

Portugal 3<br />

95 70<br />

,96 10<br />

4 57 ..<br />

83 ..<br />

81 5C<br />

80 03<br />

80 70<br />

82 ..<br />

81 50<br />

67 50<br />

63 50<br />

72 50<br />

93 93<br />

71 45<br />

502 50<br />

102 9)<br />

93 40<br />

96<br />

94<br />

101 60<br />

518<br />

62 10 COURS<br />

VRÉCÉD.<br />

95 50<br />

96 25<br />

457 ..<br />

83 60<br />

Banquo de Francs<br />

Crédit Foncier<br />

Crédit Lyonnais<br />

Banque de Pans....<br />

Comptoir d'Escompte<br />

Société générale<br />

Banque franco-espagnole<br />

Banque Ottomane. o<br />

Midi<br />

'<br />

Orléans ••• ;<br />

Paris-Lyon-Méditerranôe -<br />

Nord<br />

Ouest<br />

Est<br />

Est-Algérien<br />

Ouest-Algérien -<br />

Bûne-Guelma<br />

Autrichiens<br />

Lombards<br />

Nord-EspagDe<br />

••<br />

Saragosse<br />

Chemins do fer Portugais<br />

Charbonnago de Lavlana<br />

Carmaux<br />

Thomson-Houdton<br />

Compagnie Parisienne du Gaz...<br />

Messageries maritimos<br />

Compagnie transatlantique<br />

Lots Co.-igo<br />

••<br />

OBLIGATION^<br />

Ville do Paris 1865<br />

_ 1865<br />

_ 1871<br />

_ 1875<br />

_<br />

Î376<br />

_ 1892<br />

_ 1894-1895<br />

— 189S<br />

— 1899<br />

_ 1904<br />

— 1905..<br />

Foncières 1879<br />

— 1883<br />

— 1S85<br />

— 1895<br />

— 1903<br />

Communales<br />

1S73<br />

— isso<br />

_ 1891<br />

_ 1892<br />

_<br />

1S99<br />

Midi 3 % anciennes<br />

Orléans 3 % anciennes<br />

Lyon 3 % fusion anciennes<br />

Nord 3 % anciennes<br />

Ouest 3 % anciennes<br />

Est 3 % anciennes..<br />

Est-Algérien ,<br />

Ouest-Algérien<br />

Bône-Guelina ,..<br />

Saragosse<br />

Nord-Espagne<br />

Portugais<br />

Autrichiens 3 % J." hypothèque.<br />

Lombardes anciennes<br />

Suez<br />

Panama lots 1889<br />

Panama lots libérés<br />

Ottomanes 4 % consolidées<br />

Douanes ottomanes<br />

Priorités ottomanes<br />

4190 ..<br />

680 ..<br />

1180 ..<br />

1443 ..<br />

678 ..<br />

861 ..<br />

323 ..<br />

704 ..<br />

1130 ..<br />

1:«5 ..<br />

1331 ..<br />

1764 ..<br />

825 ..<br />

895 ..<br />

685 ..<br />

649 ..<br />

665 ..<br />

722 ..<br />

279 "<br />

37!) 50<br />

123<br />

1810<br />

612<br />

192<br />

208<br />

81<br />

531 ..<br />

478 25<br />

407 ..<br />

532 75<br />

531 75<br />

364 ..<br />

362 ..<br />

420 ..<br />

408 ..<br />

430 ..<br />

384 ..<br />

501 ..<br />

428 ..<br />

438 50<br />

458 75<br />

495 ..<br />

474 ..<br />

496 ..<br />

396 50<br />

454<br />

456<br />

432<br />

432<br />

431<br />

447 25<br />

427 ..<br />

427 ..<br />

421 50<br />

423 ..<br />

419 50<br />

389 ..<br />

360 ..<br />

850 ..<br />

427 ..<br />

813 ..<br />

589 ..<br />

105 50<br />

4191 ..<br />

680 ..<br />

U/5 ..<br />

1130 ..<br />

678 ..<br />

661 ..<br />

323 ..<br />

700 ..<br />

1125 ..<br />

1337 ..<br />

1335 ..<br />

,760 ..<br />

815 ..<br />

645 ..<br />

TÏ\<br />

160 ..<br />

273 50<br />

374 ..<br />

12:i Y.<br />

1805 ..<br />

617 ..<br />

192 Y.<br />

209 ..<br />

79 25<br />

531 50<br />

478 ..<br />

406 ..<br />

537 ..<br />

532 ..<br />

362 ..<br />

365 ..<br />

420<br />

490<br />

429<br />

383 50<br />

500 ..<br />

427 ..<br />

460 ..<br />

458 75<br />

493 ..<br />

475 ..<br />

496 ..<br />

394 ..<br />

454 50<br />

464 ..<br />

432 ..<br />

431 ..<br />

431 ..<br />

447 25<br />

426 ..<br />

435 ..<br />

420 ..<br />

416 50<br />

420 . .<br />

390 ..<br />

360 ..<br />

356 ..<br />

428 ..<br />

313 ..<br />

589 ..<br />

106 ..<br />

APRES BOURSE<br />

3 %<br />

Do Béera...<br />

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» 93 SOI 93<br />

J 427 50 1 423 !<br />

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10', 50<br />

427 50<br />

86 ..<br />

103 .<br />

133 50<br />

47 50<br />

25 23<br />

199 50<br />

278 ..<br />

216 50<br />

204 ..<br />

163<br />

133 !<br />

103 *'<br />

't®<br />

103<br />

215 •<br />

50<br />

BOURSE DE LONDRES<br />

Consolidé anglais 83 5] 16. i italien ....<br />

S % français.... 95 . j.. Suez<br />

Banq. ottomano.. 17 .3j3. I Egypte ....<br />

CHANGE<br />

Hambourg<br />

12' ii...<br />

Buenos-Ayres (or) * 23 _ 21 '<br />

Madrid (papier court)....<br />

Madrid (papier long)...<br />

Londrf<br />

Londre<br />

BOURSE DE MADRID<br />

Intérieure<br />

82 32 | Extérieure.<br />

COURS DES PRIMES<br />

dont 25. ...<br />

102 ,<br />

182 if;<br />

îoo Y<br />

drid (papier court) j. ra<br />

idrid (papier long)<br />

' i 4 , :t.<br />

ndres<br />

,;f Ml<br />

odres (chèques) , |1 .j.<br />

S % dont 50....<br />

3 % dont 10 96 50<br />

Extér. dont 50 . ..<br />

Bany. ottom. d.5<br />

Rio dont 10 1708 ..<br />

dont 25....<br />

dont 2 fr. 50<br />

dont 5<br />

95 92.'<br />

«2%<br />

• 17<br />

BOURSE DE TOULOUSE<br />

473<br />

498<br />

474<br />

497<br />

A TERME<br />

82 40 3 %<br />

Italien<br />

Espagne Extérieure<br />

Portugais 3 %, 1" série.<br />

Consolidé anglais<br />

Turc unifié 4 %<br />

Métropolitain<br />

Banque de France<br />

Crédit Lyonnais<br />

Banque ottomane<br />

Nord-Espagne<br />

Saragosse<br />

Suez ;<br />

Rio-Tlnto<br />

Sosnowice<br />

Alagoas...<br />

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95 80<br />

103 ..<br />

93 15<br />

02 30<br />

93 àÔ<br />

511 ..<br />

4215 ..<br />

1179 ..<br />

692 ..<br />

280 ..<br />

379 ..<br />

4592 ..<br />

1704 ..<br />

Ii7() ..<br />

384 ..<br />

COUR-3<br />

PRÉCÊD.<br />

95 62<br />

103 .<br />

92 65<br />

62 25<br />

83 65<br />

93 07<br />

510 ,.<br />

1175 Y.<br />

091 ..<br />

274 ..<br />

375 ..<br />

'4">97 ..<br />

1672 ..<br />

1472 ..<br />

Fonds d'Etat français. — 3 % Porteur<br />

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